Ces petits bonheurs


Il y a des petits moments qui passent devant nous, mais trop préoccupé par nos problèmes s’enfuient en silence
Nuage

 

Ces petits bonheurs

 

Quand on pense qu’il y a tous ces «gagne-petit» d’un bonheur au quotidien, qui se contenteraient d’être heureux ou de seulement survivre sans se plaindre au jour le jour.

Jacques Salomé

Jennifer, l’Américaine qui mange des matelas


Il n’y a pas si longtemps, on parlait des risques, voir même pouvant être mortel de manger des boules de coton (ouates) pour manger moins. Alors comment une personne peut manger l’intérieur d’un matelas ? Bon côté nutritif, il y a les acariens, peut-être qu’ils sont plein de protéines … Beurk !!!
Nuage

 

Jennifer, l’Américaine qui mange des matelas

 

 

Depuis le début de son addiction, Jennifer a dévoré huit matelas. Dont le sien, évidemment.Photo : TLC

 

BIZARRE – Mais jusqu’où ira la télé-réalité ? Aux Etats-Unis, l’émission « My Strange Addiction » propose à de simples citoyens d’exposer leurs troubles comportementaux, honteux ou assumés. Et souvent très étranges. Jugez plutôt….

 

Elle s’appelle Jennifer et réside à Saint-Louis, Missouri. Dans le jardin de la maison familiale des matelas déchirés, éventrés, les ressorts à l’air… Une invasion de mites ? Hélas non. C’est la jeune femme elle-même qui a commis ce massacre. Depuis le début de son addiction, elle a dévoré la mousse de huit matelas : le sien, celui de son frère Darius, celui de sa mère qu’elle attaque en douce lorsque celle-ci est dans la salle de bains.

Ecoeurant ? Plutôt. Même lorsque Jennifer montre comment elle nettoie la mousse à l’aide d’une brosse adhésive ! Et si elle adore « la texture », ce trouble alimentaire un brin particulier à des conséquences pour le moins néfastes : la jeune femme rote toute la journée, son système digestif peinant à ingérer cette matière à priori impropre à la consommation.

Des cas extrêmes qui divisent

Le portrait de Jennifer a été diffusé aux Etats-Unis le 1er janvier lors du 3e épisode de la saison 5 de l’émission My Strange Addiction, sur la chaine TLC. Depuis son lancement, en 2010, le programme a présenté son lot de « cas » à faire hurler de rire… ou d’horreur. Un homme qui mange du verre brisé, un autre marié à une poupée, une femme accroc aux laxatifs ou une autre qui n’a pas coupé ses cheveux depuis 25 ans… On en passe et des meilleurs.

Outre-Atlantique, la presse est plutôt divisée au sujet de cette série documentaire de l’extrême. Le site New York Daily News l’a qualifié de « plus dégoûtante télé-réalité sur le petit écran », tandis que le magazine TV Guide, tout en le décrivant comme un « freak show », en savoure le côté « délicieusement subversif ».

 

http://www.metronews.fr/

Le Saviez-Vous ► Le téléphone rouge a 50 ans, mais n’a jamais existé


Il fut un temps, dans certains films américains, lors de conflits entre pays, on voyait souvent un téléphone rouge. Ce téléphone serait de la pure fiction. Mais, une question demeure, pourquoi fêter quelque chose qui n’a jamais existé ?
Nuage

 

Le téléphone rouge a  50 ans, mais n’a jamais existé

 

Par Florian Reynaud

 

Le téléphone rouge, cette célèbre ligne de communication directe entre le Kremlin et la Maison Blanche fête ce jeudi 20 juin 2013 ses 50 ans. Selon le magazine du Smithsonian, il n’a pourtant jamais existé.

Après la crise des missiles de Cuba, les deux plus grands dirigeants du monde bipolaire décident d’un accord sur une ligne de communication directe entre les deux pays, signé le 20 juin 1963. Le 30 août, la ligne est mise en place, mais point de téléphone rouge comme il est représenté à maintes reprises au cinéma.

Du fait des moyens techniques de l’époque, il s’agissait en réalité d’une ligne télégraphique. Il a fallu attendre plusieurs années avant que le système soit mis à profit, rapporte le site History:

«En 1967, le président Lyndon B. Johnson devient le premier président des Etats-Unis à utiliser le nouveau système durant la guerre des Six Jours au Moyen-Orient. Il s’agissait d’avertir le Président du conseil des ministres de l’Union soviétique Alexis Kossyguine que des avions de la Air Force pouvaient être envoyés en Méditerranée.»

Le président appelait donc un standard télégraphique basé au Pentagone qui était relié à Moscou, mais impossible de juste décrocher son téléphone. Du moins pas pendant 8 ans, rapporte The Week:

«Une ligne téléphonique directe [à la suite de l’installation de satellites] fut mise en place en 1971, et une ligne de fax en 1986.»

Le Smithsonian rapporte qu’en 2008 un système de fibre optique a été mis en place, et est testé régulièrement, mais si le président Reagan fut un grand utilisateur, le téléphone rouge comme l’imagine le cinéma depuis des lustres, est aujourd’hui désuet. En revanche, une nouvelle ligne de communication directe a été approuvée récemment, cette fois-ci en matière de cyberdéfense, rapporte un communiqué de la Maison Blanche:

«Finalement, la Maison Blanche et le Kremlin ont autorisé une ligne de communication vocale sécurisée entre le coordinateur de la cybersécurité américain et le responsable du Conseil de sécurité russe, au cas où il faille gérer une crise liée aux technologies de l’information et de la communication.»

http://www.slate.fr

Une avancée majeure dans la connaissance des chiens par l’observation de leurs "besoins" quotidiens


Est-ce important de savoir quelle direction que les chiens défèquent. Peut-être pour mieux comprendre leur sens d’orientation … ?? Enfin….
Nuage

 

Une avancée majeure dans la connaissance des chiens par l’observation de leurs « besoins » quotidiens

 

SCIENCE – Forts de milliers de relevés, boussole en main, de chiens en train de se soulager, des scientifiques auraient démontré qu’ils disposent d’une boussole interne.

 

On savait les chiens dotés d’un odorat et d’une ouïe bien supérieurs à ceux de l’être humain, on découvre, ou du moins on a une ébauche de confirmation scientifique du fait qu’ils possèdent aussi une boussole magnétique. Pour en arriver là, il a fallu observer leur façon de faire leurs besoins…

Pipi-caca nord-sud

Comme les pigeons, entre autres animaux, une équipe de scientifiques allemands et tchèques a tenté de mettre en évidence la sensibilité des canidés au champ magnétique terrestre qui leur permettrait de s’orienter dans l’espace au moins pour une tâche donnée. L’angle d’attaque de ces scientifiques peut surprendre, mais il a porté ses fruits : que ce soit pour la petite ou pour la grosse commission, les chiens s’aligneraient toujours sur un axe nord-sud.

Certes, l’étude n’a porté que sur 70 spécimens, mais du Yorkshire au Saint-Bernard, les quelque 7.000 résultats recueillis sont formels, pour vidanger,

« les chiens s’arrêtent le long d’un axe nord-sud, mais seulement si le champ magnétique est stable ». C’est d’autant plus notable « quand ils défèquent que quand ils urinent » a très sérieusement souligné Sabine Begall, de l’Université de Duisbourg-Esse.

Comme le chien pisse, la vache broute

Au-delà des basses besognes et sans que cela soit suffisant pour affirmer quoi que ce soit, ces observations suggèrent que les chiens ont une sorte de boussole interne. Ce faisant, cela expliquerait par quel miracle de vaillants quatre pattes perdues loin de chez eux ont parfois parcouru des centaines de kilomètres pour retrouver leur maître ou plutôt leur gîte.

L’étude mériterait sans doute d’être généralisée et peut-être étendue à d’autres espèces. D’ailleurs, déjà en 2008, sur la base d’images satellites issues de Google Earth, la même équipe de chercheurs avait mis en évidence la tendance du bétail à brouter et à s’allonger sur un axe nord-sud.

http://www.metronews.fr/

MALADIES MENTALES GRAVES : Des maladies mentales graves pourraient favoriser l’abus de drogue


Si 8,4 millions d’adultes souffrent à la fois de problèmes de santé mentale ou de toxicomanie aux États-Unis, on peut imaginer dans un avenir rapproché, du moins a mon avis, que la légalisation du cannabis ne fera qu’augmenter les troubles mentaux des personnes atteintes. Nous verrons bien avec le temps ce qui se passe dans un des états Américains des conséquences de cette légalisation.
Nuage

 

MALADIES MENTALES GRAVES :  Des maladies mentales graves pourraient favoriser l’abus de drogue

PHOTO ARCHIVES / AGENCE QMI

BETHESDA, Maryland – Les personnes atteintes de maladie mentale grave comme la schizophrénie ou le trouble bipolaire ont un risque plus élevé de toxicomanie, selon une nouvelle étude américaine financée par le National Institute on drug abuse.

Les auteurs de l’étude ont constaté que les personnes ayant une maladie mentale grave étaient environ quatre fois plus susceptibles d’être dépendantes à l’alcool, 3,5 fois plus susceptibles de consommer régulièrement de la marijuana, et 4,6 fois plus susceptibles d’avoir recours à d’autres médicaments au moins 10 fois dans leur vie.

«La consommation de drogues a un impact sur bon nombre de circuits cérébraux qui sont perturbés à cause de troubles mentaux tels que la schizophrénie, a indiqué Nora Volkow, directrice du National Institute on drug abuse.

«Bien que nous ne pouvons pas toujours prouver un lien de causalité, nous savons que certains troubles mentaux sont des facteurs de risque pouvant favoriser des problèmes de toxicomanie, et vice versa», a-t-elle ajouté.

Selon l’équipe de recherche, les taux de consommation de drogues chez les personnes souffrant de psychose grave peuvent être sous-estimés et soulignent la nécessité d’améliorer la compréhension du lien entre la consommation de drogues et les troubles psychotiques afin que les deux conditions puissent être traitées efficacement.

Les statistiques de l’Enquête nationale américaine de 2012 sur l’utilisation de substances indiquent que près de 8,4 millions d’adultes souffrent à la fois de problèmes de santé mentale ou de toxicomanie. Toutefois, près de 53,7 % de ces personnes ne reçoivent pas de traitement, soulignent les statistiques.

http://www.journaldequebec.com/

Les jouets, des nids à bactéries dangereuses pour la santé


Les enfants mettent leurs petites mains partout et oui même sur les jouets. De temps à autre, il faut les nettoyer les surfaces de leurs jouets et laver les peluches.
Nuage

 

Les jouets, des nids à bactéries dangereuses pour la santé

 

Les jouets et peluches en tout genre sont des réservoirs de bactéries dangereuses. © Giulia van Pelt, Flickr, cc by nc nd 2.0

Elles ont beau être adorables, les peluches ne sont pas pour autant sans danger. Dans une étude récente, des chercheurs états-uniens ont montré que les jouets contenaient souvent des germes responsables d’infections graves chez les enfants. Ils préconisent donc de renforcer les méthodes de nettoyage dans les crèches et les écoles.

Les bactéries sont omniprésentes dans notre environnement. On en trouve partout : dans l’air, sur la peau, sur les poignées de porte, sur les claviers d’ordinateurs et … sur les jouets. En cette période de Noël, des chercheurs de l’université de Buffalo (États-Unis) ont voulu évaluer le risque d’infection associé aux jeux des tous petits. Leurs résultats, publiés dans la revue Infection and Immunity, font froid dans le dos.

La famille des streptocoques regroupe de nombreuses espèces de bactéries fréquemment associées à l’Homme. Si beaucoup sont totalement inoffensives, d’autres peuvent être très dangereuses pour la santé. Streptococcus pneumonia, par exemple, colonise les voies respiratoires et engendre des pneumonies graves, en particulier chez les enfants. À l’échelle mondiale, cette bactérie est responsable d’environ un million de morts chez les moins de cinq ans chaque année. Une autre espèce de streptocoques, appelée Streptococcus pyogenes, peut également conduire à différentes infections plus ou moins graves dont la plus fréquente est l’angine bactérienne.

Streptococcus pneumoniae est le plus courant des agents responsables de la pneumonie. Il est souvent regroupé par paire, comme le montre cette image de microscopie. © Sanofi Pasteur, Flickr, cc by nc nd 2.0

Les biofilms, des communautés de microbes bien protégés

Heureusement, ces deux bactéries ont du mal à se débrouiller une fois dans l’environnement et se transmettent en général par contact humain ou par inhalation de particules infectieuses présentes dans l’air. C’est en tout cas ce que l’on croyait jusqu’ici… Cependant, les études c’étaient principalement concentrées sur les bactéries planctoniques, c’est-à-dire isolées les unes des autres, qui résistent mal à la dessiccation et perdent rapidement leur pouvoir infectieux une fois en dehors de leur hôte.

Qu’en est-il vraiment ? Cette fois-ci, les chercheurs se sont penchés plus sérieusement sur la question et ont étudié ces deux bactéries lorsqu’elles se développent dans des communautés microbiennes appelées biofilms, leur mode de croissance majoritaire dans la nature. Au sein de ces structures, elles sont enveloppées dans une couche de sucres qui les protège contre les agressions environnementales, comme la dessiccation. Ils avaient vu juste. Les auteurs ont en effet montré que les bactéries présentes dans les biofilms pouvaient rester vivantes pendant de longs mois. Encore pire : même après tout ce temps, elles restent dangereuses et peuvent infecter les voies respiratoires de souris.

80 % des peluches porteuses de la pneumonie

Les scientifiques ont voulu explorer le risque associé aux biofilms présents sur les jouets pour la santé des enfants. Pour ce faire, ils se sont rendus dans une crèche et ont analysé différents objets, à la recherche des deux germes dangereux, S. pneumonia et S. pyogenes. Leurs résultats sont plutôt inquiétants. Ils ont en effet montré que quatre peluches sur cinq étaient porteuses de S. pneumonia et que plusieurs surfaces contenaient encore S. pyogenes, même après un lavage.

« Ces résultats devraient nous inciter à être plus vigilants vis-à-vis des bactéries de l’environnement », explique Anders Hakansson, le directeur de cette étude.

Selon lui, certains objets représenteraient des réservoirs de streptocoques prêts à contaminer le premier venu. Cependant, d’autres études sont nécessaires pour connaître la part des malades infectés de cette manière.

Doit-on pour autant paniquer et interdire les jouets aux enfants ?

Sans aller jusque-là, les auteurs recommandent aux crèches et aux écoles de modifier leur méthode de nettoyage afin d’éliminer plus efficacement les microbes sur les surfaces. Il est également important de régulièrement se laver les mains et de tousser dans le coude pour éviter la transmission des bactéries et des virus en tout genre.

Cependant, s’exposer aux microbes n’est pas toujours une mauvaise chose, bien au contraire. Une étude récente montrait par exemple que les jeunes enfants possédant un chien rencontraient plus souvent les bactéries de l’environnement, et avaient ainsi moins de risques de développer desallergies.

http://www.futura-sciences.com/

La gomme à mâcher derrière les migraines des ados


Peut-être que mâcher de la gomme pourrait donner des maux de tête, du moins pour les adolescents. La mastication ou le sucre artificiel qui en serait la cause ?
Nuage

 

La gomme à mâcher derrière les migraines des ados

 

Mâcher de la gomme pourrait causer des migraines chez les adolescents.

Photo Fotolia

Mâcher de la gomme pourrait causer des migraines chez les adolescents, selon une récente étude du Meir Medical Center et de l’Université de Tel-Aviv, peut-on lire sur MedicalNewsToday.com.

En fait, les résultats de la recherche publiée dans le Pediatric Neurology, mentionnent que sur trente patients, vingt-six avaient rapporté avoir eu moins de maux de tête depuis qu’ils avaient cessé de mâcher de la gomme.

De plus, dix-neuf d’entre eux soutenaient ne plus avoir de migraines du tout depuis qu’ils avaient laissé tomber la gomme à mâcher.

Une précédente étude reliant la gomme à mâcher aux maux de tête suggérait que la mastication causait une tension à l’endroit où la mâchoire rencontre le crâne.

Une autre recherche reliait la douleur à la présence d’aspartame – un sucre artificiel – contenu dans la gomme.

Chose certaine, les adolescents ayant pris part à l’étude ont confirmé la réapparition de la douleur après avoir recommencé à consommer de la gomme à mâcher, confirmant le lien de causalité.

Rappelons toutefois que, selon une précédente étude, les personnes qui mâchent de la gomme sans sucre trois fois par heure durant l’après-midi grignotent moins et, surtout, consomment moins de collations sucrées, rapporte le ScienceDaily.

http://fr.canoe.ca

Reportage français «au pays des caribous» «Des clichés à combattre», déplore le ministre


Avec le nombre de Français qui viennent visiter mon blog (9 fois plus que le Canada), j’espère que vous ne croyez pas qu’au Québec, que la saison froide dure quasi toute l’année…Et non ….  Oui, il y a des activités en hiver comme le traineau avec des chiens, du ski, de la moto-neige et tous les sports d’hiver mais nous avons aussi le printemps et l’été oui oui !!! Bon, on peut comprendre que 3 minutes ce n’est pas beaucoup, mais quand même …A la télévision, des français en visite disait que c’était tout le contraire de l’idée qu’il se faisait de la province
Nuage

 

Reportage français «au pays des caribous»

«Des clichés à combattre», déplore le ministre

 

Pour voir le reportage de TF1 traitant de l’hiver québécois, cliquez ici.

Même si le ministre du Tourisme, Pascal Bérubé, salue l’initiative du réseau de télévision nationale TF1 d’encourager les Français à venir profiter de l’hiver québécois, il souligne que le reportage diffusé le 27 décembre, qui circule depuis sur les réseaux sociaux, est bien loin de la réalité.

«Les images sont magnifiques et on se réjouit de l’intérêt de TF1 à couvrir le tourisme hivernal au Québec, mais malheureusement, c’est empreint de nombreux clichés qu’il faut combattre», a-t-il déploré en entrevue à TVA Nouvelles.

Parmi ces clichés, il dénote «la neige qui recouvre le Québec huit mois par année, que ça prend des Huskies pour survivre et puis que c’est le pays des caribous» et selon lui, «c’est beaucoup plus que ça l’hiver québécois».

Le reportage de TF1 s’ouvre sur les images du guide de traîneau à chiens, Hugo Tranchemontagne. (Crédit photo: capture d’écran, TVA Nouvelles)

Le ministre s’est d’ailleurs rendu en France et en Belgique l’an dernier afin de faire la promotion d’un tourisme hivernal actuel, loin de l’idée du chalet en bois rond ou de la cabane au Canada.

«Malheureusement, j’ai souvent l’impression que certains journalistes arrivent ici avec, déjà, un imaginaire du Québec qu’ils cherchent à conforter plutôt qu’à s’émerveiller face à ce qu’est le Québec moderne présentement», a-t-il expliqué.

Dans les campagnes publicitaires du ministère, on met plutôt l’accent sur l’expérience totale d’un séjour enneigé dans la Belle Province qui comprend une gastronomie de qualité, des activités uniques au monde, des paysages à couper le souffle, mais surtout, la chaleur du peuple québécois.

«Notre offre touristique est avant-gardiste. C’est ce qui se fait le mieux dans le monde, c’est éblouissant […]. Quand je vois ce reportage-là, bien sûr, je vois les belles images de Québec, mais en même temps, ce n’est pas vrai que ce n’est que du froid et que seul le mois de juillet est une saison intéressante. Il y a énormément de potentiel l’hiver», a répété le ministre Bérubé.

Carte postale du Québec

 

Le journaliste de TF1 qui a réalisé ce reportage, Guillaume Debré, assure pourtant savoir que le Québec n’est pas qu’une contrée lointaine où ses habitants se déplacent tous les jours en traîneau à chiens.

«Le but de ce reportage n’était évidemment pas de décrire toute la réalité du Québec, c’était juste, comme le dit le ministre [Bérubé], de montrer les très belles images de l’hiver au Québec, une réalité que beaucoup de Français ne connaissent pas», a-t-il expliqué en fin de journée.

Guillaume Debré a également soutenu que son équipe a décidé de ne pas développer la «complexité des infrastructures du Québec», vu la contrainte de temps du topo.

«Ce n’était pas le but du reportage. On fait, chaque hiver, une série de cartes postales pour montrer de beaux endroits, de belles images», a-t-il dit.

Ces images de ville enneigée présentées au public français se voulaient un incitatif au voyage.

«Forcément, l’exercice de décrire le Québec en trois minutes, il va y avoir des clichés. Et si ça a heurté certaines personnes, j’en suis absolument désolé», a-t-il ajouté.

Le journaliste a toutefois raconté que ce n’était pas son premier séjour au Québec. Il y a déjà réalisé un autre reportage sur les mines d’or en Abitibi-Témiscamingue, il y a quelque temps.

«Je suis allé à Val-D’Or, il faisait -40 degrés Celsius […] c’était en avril. Alors à Val-D’Or, on m’a dit qu’il commençait à neiger fin septembre ou début octobre et les neiges duraient jusqu’au mois d’avril parfois mai, si je me souviens bien», a-t-il dit afin d’expliquer les raisons qui l’ont poussé à affirmer que notre hiver s’étendait sur huit mois.

Le reportage diffusé le 27 décembre au journal télévisé de 13h sur TF1 a été tourné dans les derniers jours, en pleine vague de froid, dans la Capitale-Nationale.

http://tvanouvelles.ca/