Aller se baigner dans une eau claire permet de voir ce qui peut passer sous les pieds, mais dans une eau foncée ou trouble, on peut en ressortir avec de graves blessures
Nuage
Argentine: une attaque de piranhas fait 60 blessés
Le banc de piranhas ne pouvait pas être remarqué par les baigneurs car les eaux marron du fleuve Parana sont troubles en raison du débit.
PHOTO: AFP
Agence France-Presse
BUENOS AIRES
Soixante personnes ont été blessées par des piranhas, des poissons carnivores, sur une plage au bord du fleuve Parana, en Argentine, dont une fillette âgée de 7 ans qui a dû être amputée d’un doigt, selon les autorités.
L’attaque est survenue mercredi près de Rosario, ville d’un million d’habitants qui accueille la semaine prochaine le départ du Dakar, alors que les Argentins se précipitaient vers les points d’eau pour mieux supporter les températures caniculaires de l’été austral.
«Ils étaient très agressifs. Cela a commencé en fin de matinée, quand des personnes ont senti des morsures aux pieds, aux talons et aux mains. Les palometas (nom local des piranhas) ont littéralement arraché des morceaux de chair à certaines personnes», a déclaré Gustavo Centurion, médecin du Système d’urgence médicale de Rosario.
Le banc de piranhas ne pouvait pas être remarqué par les baigneurs car les eaux marron du fleuve Parana sont troubles en raison du débit.
Le pygocentrus nattereri (piranha rouge), le plus répandu des piranhas en Amérique du sud, et le serrasalmus spilopleura (piranha doré), de 20 à 60 cm de long, sont les espèces de poissons carnivores recensées dans cette région par l’Institut de limnologie.
Le Parana, qui prend sa source au Brésil, se jette dans l’Atlantique après avoir traversé le Paraguay et l’Argentine.
«La palometa est un poisson très vorace, doté d’une dentition puissante et provoque des lésions s’il vient à mordre», selon Federico Corner, directeur du Système d’urgence sanitaire de Rosario, qui a installé sur la plage affectée un centre de soins.
Les piranhas vivant dans le Parana au niveau du port de Rosario se déplacent en groupes et n’attaquent pas fréquemment les baigneurs. Ils sont généralement attirés par les blessures et le sang.
La dernière attaque de ce type à Rosario remontait aux années 1970, selon la presse locale.
Je ne me baigne jamais dans une eaux si je ne vois pas le fond, beaucoup trop peureuse pour ça et quand j’entend quelque chose comme ça je me dis que c’est mieux ainsi… Bise et bonne soirée toute douce!
Cependant … je ne pense pas qu’on trouve des piranha au pays
Donc ce n’était pas la première fois.