Nous prenons de bonnes et de mauvaises habitudes, mais souvent les mauvaises habitudes prennent plus de places. Alors peut-être sachant plus en détails les conséquences sur le corps, comme ne pas déjeuner le matin, être toute la journée de la mauvaise humeur etc …
Nuage
Que se passe-t-il quand…
Vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mais la plupart des choix que vous faites au quotidien ont un effet immédiat et significatif sur votre corps et, par extension, votre santé. En voici sept qui peuvent augmenter – ou réduire – les risques de développer une grave affection comme le diabète ou une maladie cardiaque.
1. Que se passe-t-il quand… je saute le petit-déjeuner?

Crédit photo : Thinkstock
Au réveil, après une longue nuit de sommeil, votre corps a passé pas moins de 12 heures sans repas. Cela signifie que vous avez besoin de carburant. Plus précisément, votre système sanguin est sans doute à court de glucose. Si vous sautez le petit-déjeuner et quittez la maison avec une glycémie basse, votre cerveau, qui a besoin d’un taux constant de sucre dans le sang pour être efficace, ne fonctionnera pas à pleine capacité. Vous vous sentirez peut-être nauséeux, nerveux, ou bien moins alerte. On a relevé à plusieurs reprises que les élèves qui mangent le matin ont une meilleure mémoire et apprennent plus que ceux qui ne le font pas.
«Le petit-déjeuner est important pour rester maître de votre appétit le reste de la journée», affirme Suma Dronavalli, endocrinologue.
La plupart des gens compensent les kilojoules non absorbés au repas du matin en mangeant trop le midi et le soir, principalement des aliments riches en gras saturés – ceux qui obstruent les artères.
Ceux qui omettent le petit-déjeuner ont aussi plus facilement tendance à mal s’alimenter entre les repas. Des chercheurs du Venezuela et des États-Unis ont découvert que les femmes obèses qui prenaient un bon petit-déjeuner riche en glucides et en protéines pendant un régime perdaient plus de poids – sans le reprendre – que celles qui ne mangeaient rien le matin. Faites donc honneur au petit-déjeuner et non seulement vous perdrez du poids, mais votre glycémie retrouvera la forme.
Conclusion
Plus des trois quarts des personnes qui perdent du poids et gardent la ligne prennent un petit-déjeuner tous les jours. S’asseoir pour manger le matin peut aussi diminuer de moitié le risque de développer une résistance à l’insuline, responsable du diabète de type 2.
2. Que se passe-t-il quand… je mange du chocolat entre les repas?

Crédit photo : Thinkstock
Le sucre est le principal ingrédient de toutes les friandises. Lorsque vous savourez des jujubes, de la réglisse ou des sucreries qui ne contiennent pratiquement rien d’autre, votre glycémie monte en flèche immédiatement (et parfois dangereusement). L’effet du chocolat sur la glycémie n’est pas aussi mauvais : le gras qu’il contient ralentit légèrement la digestion. Cela signifie que le sucre présent dans une barre chocolatée augmentera votre glycémie, mais jamais autant que des glucides simples comme les bonbons, le pain blanc, les pâtes ou les pommes de terre.
Cela dit, les collations au chocolat présentent tout de même beaucoup d’inconvénients. Pour commencer, le chocolat au lait – celui des barres les plus populaires – contient beaucoup de gras saturés qui obstruent les artères. Certes, une partie de ces gras est une forme appelée acide stéarique, qui n’augmente pas beaucoup le cholestérol. Mais une grande quantité de lipides signifie beaucoup de calories ; quel que soit l’angle sous lequel vous le croquez, le chocolat au lait fait grossir votre ventre et n’a que peu de nutriments. Sauf si vous optez pour le chocolat noir – contenant des antioxydants qui diminuent la tension artérielle. Si vous en mangez un carré par jour (ou une petite barre par semaine), votre tension pourrait baisser de quelques degrés.
Conclusion
Certes, le chocolat est attirant, mais considérez-le comme un plaisir occasionnel, ou votre ligne en paiera le prix.
3. Que se passe-t-il quand… je mange une pomme en collation ?

Crédit photo : Thinkstock
Chaque bouchée d’une pomme juteuse fournit des nutriments essentiels et d’autres éléments qui gardent votre métabolisme sur les rails, modèrent l’appétit et alimentent le cœur. Les fibres en sont les principales sources, en particulier les fibres solubles. Toutes les formes de fibres sont bonnes pour la santé, mais les solubles ont une particularité indispensable pour contrôler la glycémie : elles deviennent gluantes dans vos intestins. Cela ralentit la digestion, ce qui veut dire que le sucre contenu dans une pomme – et il y en a beaucoup – est absorbé lentement ; en manger une provoque à peine un changement dans votre glycémie.
Les pommes possèdent aussi un antioxydant appelé quercétine. Ce composé très puissant (également présent dans le thé vert et les oignons) permet de réduire les risques d’asthme, de maladie cardiaque et peut-être même de certaines formes de cancer.
Conclusion
Des études à grande échelle ont prouvé que les amateurs de pommes courent moins de risques de développer le diabète ou de faire un infarctus que les autres. Et que manger une pomme par jour permet aussi de perdre du poids. Oh, et les pommes sont délicieuses – comment ne pas les apprécier? Croquez-en une dès aujourd’hui.
4. Que se passe-t-il quand… je passe la journée assis?

Crédit photo : Thinkstock
Passer une journée à paresser sur un canapé n’est peut-être pas si terrible à vos yeux, mais votre corps trouve toutes sortes de façons de semer la pagaille avec le glucose qui flâne dans votre système sanguin. Faire une promenade ou n’importe quel autre type d’activité physique force les cellules musculaires à absorber le glucose, qu’elles utilisent pour produire de l’énergie. Lors d’une journée où vous ne donnez pas à vos muscles assez de travail, le glucose n’est pas utilisé. Avec le temps, un mode de vie trop sédentaire expose à deux problèmes majeurs : votre corps convertit une partie du sucre non utilisé en graisse ; et le glucose qui reste présent dans le sang peut augmenter les taux de dangereux composés appelés PTG, qui endommagent les nerfs et les cellules sanguines. C’est pourquoi une glycémie élevée peut entraîner des complications liées au diabète, comme des insuffisances rénales, des lésions nerveuses et la cécité.
Sortir marcher peut vous permettre de les éviter. L’exercice est un excellent brûleur de graisses sans compter que l’activité physique diminue aussi les taux de PTG – entre autres avantages.
Conclusion
Rester assis est l’assurance d’une mauvaise glycémie, d’une prise de poids et de tous les problèmes que cela entraîne.
5. Que se passe-t-il quand… je passe la journée en colère ?

Crédit photo : Thinkstock
Il n’y a rien de mal à se mettre occasionnellement en colère – c’est parfaitement normal d’être furieux de temps en temps. Mais rester en colère est autre chose : c’est mauvais pour la santé. En plus de ruiner votre humeur et d’éloigner les autres, passer toute la journée à fulminer peut augmenter les risques de problèmes de santé comme la prise de poids et le diabète. La colère est une forme de stress émotionnel, qui entraîne une libération d’adrénaline et d’autres hormones liées au stress. L’un des effets de ces « hormones du stress » est d’augmenter votre glycémie. De plus, le stress peut vous rendre plus enclin à céder aux mauvaises habitudes, comme la malbouffe.
Laisser bouillir votre colère toute la journée peut aussi endommager votre cœur. Une étude récente de l’Université Yale a découvert que les gens portés à ruminer ont aussi des taux élevés d’une substance appelée endothéline, connue pour déclencher des crises cardiaques en provoquant un éclatement des plaques dans les artères (des amas de graisse, cholestérol et autres déchets) qui vont ensuite former des caillots de sang. D’autres recherches ont démontré qu’une colère intense et prolongée peut provoquer une arythmie, des battements de cœur erratiques pouvant mener à un arrêt cardiaque – définitif.
Conclusion
La colère prolongée peut devenir toxique. Alors si la moutarde vous monte au nez, trouvez un moyen d’extérioriser. Couchez votre rage sur le papier. Si un ami ou un parent vous irrite, dites-le-lui. Ou sortez et hurlez – tout ce qui peut vous permettre de relâcher la pression.
6. Que se passe-t-il quand… je passe une bonne journée ?

Crédit photo : Thinkstock
Quand vous êtes joyeux, votre corps se prédispose au calme et semble plus apte à prendre soin de lui. Puisque vous êtes en paix avec le monde, il n’y a aucune raison de libérer des hormones du stress, qui non seulement augmentent votre glycémie, mais également votre tension artérielle et votre rythme cardiaque.
De fascinantes recherches suggèrent aussi que les gens heureux développeraient moins facilement des infections et d’autres maladies. Des chercheurs de l’Université Carnegie Mellon ont exposé des hommes et des femmes à divers virus. Ils ont découvert que ceux qui étaient enjoués et positifs produisaient un nombre significativement plus élevé de protéines de lutte contre les infections, appelées cytokines – des substances sécrétées par le système immunitaire et transportant des signaux entre les cellules.
Ce que vous éprouvez peut aussi affecter votre comportement. D’autres études ont révélé que les personnes optimistes sont plus enclines à bien manger et à faire de l’exercice – et possèdent une glycémie plus basse pour le prouver.
Conclusion
Vous souvenez-vous du dicton : un sourire fait travailler plus de muscles faciaux qu’un froncement de sourcils ? Eh bien, il semble qu’un beau sourire aide aussi à combattre la glycémie élevée.
7. Que se passe-t-il quand… je ne dors que cinq heures ?

Crédit photo : Thinkstock
Le manque de sommeil peut saboter votre corps. Des recherches montrent que cela réduit le taux de leptine, une hormone qui permet de contrôler l’appétit. Conséquence : si vous ne dormez pas assez, vous risquez fort de trop manger. Cela augmente également le taux d’hormones du stress, qui poussent votre organisme à libérer plus de glucose dans le système sanguin. Trop peu de sommeil rend votre corps moins sensible à l’insuline.
Mais ce n’est qu’un début. Une courte période de sommeil empêche la production de certains composés du système immunitaire qui défendent le corps contre les bactéries. Une étude de 2009 a découvert que les gens qui dorment moins de sept heures par nuit ont trois fois plus de chances d’attraper un rhume.
Enfin, il y a les effets immédiats. Lorsque la sonnerie du réveil vous arrache douloureusement à un sommeil profond, vous risquez de commencer la journée de mauvaise humeur. Au cours de cette journée, vous pourrez aussi sentir que votre esprit est engourdi et brumeux. Les personnes bien reposées assimilent plus vite de nouvelles informations et possèdent une mémoire plus précise. Les nuits trop courtes ralentissent aussi le temps de réaction.
Conclusion
Bien que certaines personnes puissent fonctionner avec relativement peu de sommeil, la plupart des gens ont besoin de dormir sept ou huit heures par nuit.
http://selection.readersdigest.ca/