Un grain de sable


Chaque personne a sa raison d’existé, on ne comprend pas vraiment pourquoi mais nous laissons notre trace sur des gens et sans nécessairement le savoir
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Un grain de sable

 

Nous ne sommes que des grains de sable mais nous sommes ensemble … Nous sommes comme les grains de sable sur la plage,
mais sans les grains de sable la plage n’existerait pas …

Bernard Werber

La plante qui n’aime pas le contact physique


Une plante bien pudique, au moindre contact, elle se replie sur elle-même.
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La plante qui n’aime pas le contact physique

 

Le Mimosa pudica est une plante qui a la particularité de réagir au moindre choc : vent, pluie, mais également au toucher.

On peut ainsi voir ses feuilles se replier sur elles-même rien qu’en les effleurant du doigt puis se remettre en place au bout de quelques minutes.

Sans contact cette fois-ci, elles replient leurs feuilles à la nuit tombée pour les ouvrir de nouveau au lever du soleil.

 

http://secouchermoinsbete.fr/

Le Saviez-vous ► La petite histoire de la pomme de terre


Tout le monde connait la pomme de terre, qu’on dit familièrement la patate. Mais ce tubercule n’a pas eu une entrée spectaculaire dans ses débuts en Europe, car on pensait qu’elle était ensorcelée voir toxique. Mais heureusement, la pomme de terre a fini par entrée sur toutes les tables riches ou pauvres
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La petite histoire de la pomme de terre

 

 

Les navigateurs espagnols qui la ramenèrent du Pérou à la fin du XVIe siècle en auraient été bien étonnés. En effet, longtemps on a vu dans ce tubercule un aliment de dernier recours pour les pauvres et les animaux, voire un mets toxique ou ensorcelé.

Les réticences ont été plus grandes en France que partout ailleurs et il a fallu toute la diplomatie d’un pharmacien des armées, Antoine Parmentier, pour convaincre le roi Louis XVI et ses compatriotes d’en faire leur ordinaire.

Parmentier offre une fleur de pomme de terre à Louis XVI (gravure extraite d'un livre scolaire, début du XXe siècle)

Une lente acculturation

 

Axomama, déesse de la pomme de terre, culture Moche, PérouLes Incas ont découvert les pommes de terre au XIIIe siècle dans les hauts plateaux des Andes, et en ont fait leur aliment de base sous le nom de papas.

Pizarre et ses conquistadors n’y prêtent guère attention, de même que les colons espagnols qui viennent après eux et les appellent patatas. En 1588, le roi d’Espagne en reçoit quelques spécimens et en fait don au pape pour soigner sa goutte.

Un botaniste de Vienne les représente sur de superbes planches botaniques sous le nom latinisant de «taratufli» (petite truffe). Le mot est déformé en Kartofel par les Allemands, kartopfel par les Russes, tartufoli par les Italiens etc artoufle par les Français.

Petit à petit, le nouveau féculent venu des Andes va bouleverser les habitudes de consommation des Européens.

De fortes réticences

 

Fleur de pomme de terre (Elisabeth Blackwell. Herbarium Blackwellianum emendatum et auctum, idest, Collectio stirpium. Nuremberg, 1760)À la fin du XVIe siècle, des religieux commencent à cultiver des patatas dans un monastère de Séville en vue de nourrir les pauvres à moindres frais.

Des mercenaires espagnols impliqués en Allemagne dans la guerre de Trente Ans (1618-1648) les font découvrir aux habitants.

En Virginie, des colons anglais en manque de nourriture reçoivent du corsaire Francis Drake des patatas que celui-ci a récupérées au cours de ses errances le long de la côte chilienne.

Rapatriés deux ans plus tard en Angleterre, ces colons font connaître les patatas (en anglais potatoes) à leurs compatriotes. Elles vont connaître en Irlande  une fortune inespérée jusqu’à la grande famine de 1845-1849, due à une maladie de la pomme de terre.

En France, c’est seulement dans les régions pauvres et périphériques que la pomme de terre trouve à s’acclimater. L’agronome Olivier de Serres la cultive dans sa ferme modèle du Pradel. Mais les préjugés ont la vie dure.

Dans les régions prospères, le tubercule est méprisé notamment parce qu’il n’est panifiable, par manque de gluten. Il est jugé toxique et, pire, rangé parmi les plantes ensorcelantes.

Le chantre de la pomme de terre

La pomme de terre va enfin acquérir ses lettres de créance en 1771, quand, à la suite de plusieurs disettes, l’Académie de Besançon offre un prix à celui qui répondra au mieux à la question :

«Quels sont les végétaux qui pourraient suppléer en temps de disette à ceux que l’on emploie communément à la nourriture des hommes, et quelle devrait en être la préparation ?».

L’heureux lauréat est Antoine Augustin Parmentier, né à Montdidier (Picardie) 35 ans plus tôt.

Apothicaire-major à l’hôtel royal des Invalides, il recommande chaudement la pomme de terre après en avoir éprouvé les bienfaits pendant la guerre de Sept Ans, quand, pharmacien aux armées, il avait été capturé par les Prussiens et, pendant deux semaines, en 1763, avait été nourri de pommes de terre en bouillie.

Grâce à une pension du roi Louis XVI, il travaille dès lors sans relâche sur la pomme de terre et convainc le roi de lui prêter le terrain de manœuvres des Sablons, à l’ouest de Paris, qui comme son nom l’indique, est sablonneux et impropre à l’agriculture conventionnelle.

Le 15 mai 1786, il y plante deux arpents de pommes de terre sous les quolibets des Parisiens. Une fois la floraison venue, le 24 août 1786, le pharmacien cueille un bouquet de fleurs et court à Versailles l’offrir au roi.

Louis XVI accroche une fleur à sa boutonnière et en pique dans la coiffure de la reine. Bientôt la pomme de terre fait son apparition à la table royale. Le ton est donné. La production et la consommation de pommes de terre ne vont plus dès lors cesser de croître jusqu’à la fin du XXe siècle.

La Révolution encourage les efforts de Parmentier. Celui-ci poursuit son œuvre de propagande  et suggère à ses compatriotes d’innombrables manières d’accommoder les tubercules, y compris la recette qui portera son nom, le «hachis Parmentier», qui consiste à accommoder les restes de viande avec de la purée de pomme de terre.

Récompensé de ses efforts, il entre à l’Institut en 1796 et la pomme de terre est même un temps rebaptisée en son honneur «parmentière».

Antoine Parmentier en habit d'académicien présente les plantes qu'il a étudiées (François Dumont, 1812, musée de Versailles)

Bibliographie

On peut lire sur le sujet le livre de Maguelonne Toussaint-Samat, Histoire naturelle et morale de la nourriture (Bordas, 1987) et l’article d’Anne Muratori-Philip dans Historia(mars 2013).

http://www.herodote.net

Pâtisserie: à quelle tasse se vouer?


Au primaire, on apprenait les onces, gallons .. et du jour au lendemain ce fut les litres et millilitres. Alors qu’aujourd’hui, au Canada, on parle de la température en Celsius, mais on fait la cuisine en Fahrenheit, on paie l’essence en litre, mais sur la balance, on calcule un poids en livres ou en kilogrammes et grammes. Et quand on prend des mesures, c’est souvent en pied, pouce et cm que l’ont convertie en cm (qui est la même chose), mais aussi en mètre. Mais ce qui est le plus embêtant quand on consulte des recettes en Europe c’est par exemple : la cuisson au thermostat 7 … Heureusement qu’avec internet, il est facile de convertir toutes les mesures.
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Pâtisserie: à quelle tasse se vouer?

 

PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, LA PRESSE

ÉMILIE BILODEAU, PASCALE FONTAINE
La Presse

Quelle tasse utiliser? Celle à 250 ml, à 236 ml ou à 227 ml? Et comment bien mesurer les ingrédients? Maîtriser son jeu de tasses, c’est primordial!

Acheter une tasse à mesurer, c’est simple comme bonjour! Vraiment? Dans les boutiques spécialisées, il existe 1001 modèles. Certaines tasses contiennent 250 ml, bien sûr, mais d’autres mesurent 236 ml ou 227 ml. Devant ces étalages, les consommateurs ont de quoi être mélangés… comme une pâte à gâteau.

La tasse contenant 227 ml, c’est l’ancienne tasse canadienne. Celle qui contient 236 ml, c’est la tasse qui est toujours utilisée par les Américains. Ces différences s’expliquent par un système de mesure différent et aussi par des mathématiques !

Peu importe d’où l’on vient dans le monde, une tasse à mesurer équivaut à huit onces. Cependant, il existe des onces américaines et des onces impériales utilisées notamment par le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, des pays colonisés par les Britanniques.

Les onces américaines et les onces canadiennes (impériales) n’ont toutefois pas la même valeur.

28,4 ml ►1 once canadienne

29,6 ml ► 1 once américaine

Comme une tasse vaut 8 onces:

227,2 ml ► 1 tasse canadienne

236,8 ml ► 1 tasse américaine

Vers la fin des années 60, les États-Unis soulèvent l’idée d’adopter le système de mesure universel. Les volumes, les poids, les longueurs, les températures allaient notamment être calculés grâce au système métrique.

« À la base, ce système de mesure s’appelait le système international d’unités. Quand le Canada a voulu uniformiser son système de mesure avec le reste du monde, les volumes devaient être convertis en litre. Pour que ce soit plus facile à mesurer, plutôt que de dire qu’une tasse à mesurer équivaudrait à 227 ml, on a décidé d’arrondir à 250 ml », raconte Caroline Poirier, propriétaire et enseignante à l’école de cuisine Le fruit de ma passion, à Jonquière.

Les États-Unis n’ont finalement pas adopté le système international d’unités et leur tasse mesure toujours 8 oz, ou 236 ml si l’on fait la conversion.

Le Canada, quant à lui, utilise peut-être les litres et les millilitres, mais le passage au système métrique est loin d’être parfait.

« On parle de la température extérieure en Celsius, mais on fait cuire nos gâteaux dans le four à 350 °F. L’eau de notre piscine est aussi en degrés Fahrenheit. On voyage toujours d’un système de mesure à l’autre. Dans les circulaires, on annonce les rabais à la livre. Quand on va faire le plein de la voiture, c’est en litres », note Mme Poirier.

Cuisine et précision

En 1972, c’est la Commission du système métrique du Canada qui décrète que le volume d’une tasse serait arrondi à 250 ml. C’est donc bel et bien cette tasse que l’on doit utiliser pour les recettes tirées de nos émissions de télévision, magazines et livres de cuisine québécois.

Si on opte pour une recette américaine tirée de l’internet, par exemple ?

« Il y aura effectivement une petite différence de volume, mais pour la plupart des recettes, ça ne fera pas de grande différence », assure Patrick Bouilly, professeur en pâtisserie à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec.

En pâtisserie, un art considéré par plusieurs comme étant une science exacte, les petites différences de mesure peuvent mener à des résultats bien différents. Parlez-en à Éric Lessard, nommé pâtissier de l’année par la Société des chefs cuisiniers et pâtissiers du Québec. Celui qui travaille dans les cuisines du restaurant Le Saint-Amour mesure absolument tous ses ingrédients grâce à une balance.

« Pour être plus exact, il vaut toujours mieux y aller avec une balance. Je ne travaille jamais avec une tasse à mesurer parce que ça peut vraiment changer la texture d’un dessert, surtout lorsqu’on utilise des gélifiants », dit-il.

À ceux qui aiment essayer des recettes complexes, M. Lessard insiste pour qu’ils se procurent une balance. À ceux qui raffolent plutôt des gâteaux de grands-mères, les tasses à mesurer font très bien l’affaire, assure-t-il.

« Qu’on ajoute un peu plus de tel ingrédient ou qu’on mette un peu moins d’un autre, ça va toujours être bon ! »

À chaque ingrédient sa technique

Comme quelques grammes de farine en plus ou en moins peuvent changer le résultat d’une recette, il est bon de savoir comment mesurer ses ingrédients dans une tasse ! Nathalie Lagueux, chef propriétaire de La galerie des petits délices, nous montre les différentes techniques à employer.Émilie Bilodeau La PresseLiquide

Les tasses munies d’un bec verseur ne servent qu’à mesurer les liquides. Pour plus de précision, on utilise une tasse qui dépasse à peine la quantité de liquide mesurée.

Farines

Mélangez d’abord la farine avec une cuillère afin de l’aérer.

« On prend la farine, on la dépose dans la tasse et on la nivelle avec un couteau. Il ne faut pas taper la tasse contre le comptoir, sinon la farine va s’entasser et ça va donner des pâtisseries plus lourdes. »

Sucre

Plongez la tasse dans le contenant ou le sac de sucre. Égalisez le contenu de la tasse avec le revers d’une lame à couteau.

Sucre à glacer

« Idéalement, on tamise le sucre à glacer pour défaire les petits grumeaux. On peut ensuite remplir la tasse en la plongeant directement dans le sucre en poudre tamisé. On complète à l’aide d’une cuillère et, à la fin, on nivèle avec un couteau. »

Cassonade

« On utilise une tasse individuelle et, habituellement, on tasse un peu la cassonade avec le dos d’une cuillère. Sinon, les recettes vont préciser si la cassonade doit être bien tassée. »

Beurre

Utilisez une tasse à rebord. Avec les doigts, pressez le beurre à température ambiante pour retirer les trous d’air. Pour une tasse remplie à ras bord, égalisez avec un couteau.

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Une nouvelle souche de l’E. Coli inquiète les spécialistes


On entend souvent que la bactérie E. Coli et malgré les pubs sur la prévention surtout envers les gens malades, comme dans les milieux hospitaliers. Il semble que cette bactérie sait se défendre contre les antibiotiques et continue a faire des ravages
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Une nouvelle souche de l’E. Coli inquiète les spécialistes

 

Photo Fotolia

La bactérie E. Coli semble toujours s’adapter aux attaques des spécialistes, qui s’inquiètent maintenant d’une nouvelle souche particulièrement virulente.

The National Library of Medicine rapporte l’inquiétude de plusieurs spécialistes concernant la montée en flèche d’une virulente souche de la bactérie E. Coli, qui commence à poser de sérieuses menaces partout dans le monde.

On apprend d’ailleurs du même coup que cette souche de l’E. Coli, la H30-Rx, serait devenue au cours des dernières années la cause principale d’infection chez les femmes et les personnes âgées, et ce, de façon générale à travers la planète.

La H30-Rx serait résistante aux antibiotiques et aurait développé l’unique capacité de se répandre à travers le système urinaire et le sang, provoquant du même coup une infection extrêmement dangereuse.

«Avec la vaste présence de résistance aux antibiotiques démontrée par l’E. Coli, il devient plus difficile de traiter les infections, et cela mène à une hausse de mortalité. Cependant, la H30-Rx pourrait proposer des opportunités de vaccins ou de stratégie de prévention…», explique le Dr David Samadi, du Lenox Hill Hospital de New York.

Le Dr Samadi et ses homologues ont donc bon espoir de pouvoir remédier à la situation, même s’il reste encore beaucoup de travail à faire pour enrayer le phénomène.

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Ados et jeux vidéo : pourquoi tant de violence ?


Quoique je n’aime pas les jeux de vidéo violente du genre GTA V, c’est me semble de la violence gratuite même si elle est virtuelle Cependant, les jeunes qui y jouent ne sont pas tous des violant ou sanguinaires. Si un jeune présente un comportement agressif, disons que les jeux vidéos ne font probablement nourrir sa violence
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Ados et jeux vidéo : pourquoi tant de violence ?

 

Call of duty, Assassin’s creed, GTA V…Vous connaissez ces jeux vidéo, au moins de nom ? Certainement avez-vous un ado à la maison. Et comme beaucoup de parents, vous n’appréciez guère leur contenu particulièrement violent. Pourquoi votre enfant prend-il autant de plaisir à y jouer ? Faut-il vraiment vous en inquiéter ?

Difficile d’imaginer votre collégien en chauffard ou en snipper. Pourtant, quand il se retrouve devant sa console, il se transforme en tueur méticuleux capable d’éliminer un nombre impressionnant de cibles en lançant des cris de victoire rageurs. Et il pourrait y passer des heures. Comment l’expliquer ?

« Les ados prennent plaisir à être les acteurs virtuels de cette violence car elle leur permet de se défouler et d’évacuer leurs tensions », rappelle le Dr Abdou Belkacem, psychiatre addictologue.

« L’adolescence est une période pleine de bouleversements, d’empêchements. Et les jeunes peuvent ressentir des pulsions tout à fait normales qu’il leur faut canaliser et extérioriser sans transgresser les interdits. »

Rassurez-vous, même si le débat est relancé après chaque nouveau fait divers tragique, aucune étude n’a jamais établi de lien de cause à effet entre la violence virtuelle et le passage à l’acte.

« La majorité des adolescents savent très bien faire la distinction entre le réel et l’imaginaire », insiste le Dr Belkacem.

Des risques d’agressivité ou de dépendance existent bel et bien, mais pour les personnalités fragilesLes jeux vidéo ne font alors que révéler des problèmes psychologiques déjà existants. Votre enfant passe beaucoup de temps devant sa console mais ça ne l’empêche pas de voir ses copains ou de partager les repas en famille ? Pas d’inquiétude. Dans le cas contraire, cherchez à savoir pourquoi il éprouve ce besoin d’isolement.

Ce que vous pouvez faire

Quoiqu’il en soit, même s’il passe un temps raisonnable sur sa console, intéressez-vous au contenu de ses jeux. Parlez-en avec lui sans porter de jugement. L’essentiel est de ne pas rompre le dialogue. Il doit se sentir libre de vous dire quand il a peur ou quand il est choqué. Même à 12-13 ans, ça peut arriver. Regardez aussi sur le boîtier la tranche d’âge à laquelle est destiné le jeu, les pictogrammes précisant si l’on y retrouve du langage grossier, des allusions au sexe… Ces informations relevant de la classification PEGI sont très utiles.

Un dernier conseil pour éviter les disputes inutiles : prévenez-le en amont de la durée de jeu qui lui est dévolue. S’il démarre une partie à 14h, dites-lui « à 16h je t’attends pour sortir en ville. » A lui ensuite d’organiser son temps en fonction. Il ne pourra plus vous reprocher de l’interrompre à quelques minutes de la fin d’un parcours.

Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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Six générations vivantes Le bébé de la famille aura quatre grands-mères de la même lignée


Le XXe siècle a connu des progrès inimaginables, que ce soit l’électricité, la radio, téléphone, télévision, puis vint toute la technologie que nous connaissons aujourd’hui. À travers les années, une mère, un père peut s’enorgueillir de voir deux ou trois générations de petits-enfants, mais qui peut se vanter de voir 6 générations de son vivant ?
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Six générations vivantes

 

Le bébé de la famille aura quatre grands-mères de la même lignée

 

Pour la première fois, Emma Myette (97 ans) tient Alice (2 mois) dans ses bras. Elle est entourée de sa fille Suzanne Bergeron-Gauthier (77 ans), de sa petite-fille Linda Gauthier (55 ans), de son arrière-petite-fille Mélanie Dodon (37 ans) et de la mère d’Alice, Vanessa Guilbault (20 ans).

Après avoir vu naître un siècle de technologies qui ont bouleversé le monde, une vieille dame a la chance exceptionnelle d’assister à la naissance de la petite Alice, sixième génération de sa lignée.

La dame de 97 ans est ravie de pouvoir enfin tenir sa 120e descendante dans ses bras. Le bébé est né le 30 octobre dernier à Saint-Calixte, mais ce n’est que cette semaine qu’elles se sont rencontrées.

«Ça me fait chaud au cœur, a aussitôt déclaré la dame en tenant l’enfant sur ses genoux. J’ai assez de beaux enfants! Ça me fait plaisir de savoir qu’ils ont tous réussi, qu’ils ont tous une famille et une maison.»

Selon les filles de Mme Emma Myette, l’arrivée de la petite Alice a contribué à la grande forme de la dame.

«L’année dernière, elle ne filait pas, alors on l’encourageait en lui rappelant que sa petite-fille était en route», raconte sa fille Jocelyne Bergeron.

Malgré le siècle qui les sépare, une belle complicité s’est tout de suite installée entre la dame et le bébé qui s’est endormi sur les genoux de sa grand-mère. Pourtant, l’enfance de la petite Alice ne ressemblera en rien à celle de Mme Myette, née en 1916 dans le quartier Saint-Henri. À l’époque, la première station de radio du pays n’existait pas et ce n’est que cette année-là que des opérateurs avaient réussi à établir le premier appel téléphonique entre Montréal et Vancouver.

L’enfance de la petite Alice risque d’être bien différente. À l’ère des téléphones intelligents et des réseaux sociaux, l’Internet sera peut-être même dépassé lorsqu’elle atteindra l’adolescence.

NE PAS « EMPÊCHER LA FAMILLE »

Lorsqu’elle s’est mariée à Philias Bergeron le 14 juillet 1933, Mme Myette était loin de se douter qu’elle serait la mère d’une si grande famille.

«Je ne pensais même pas que j’aurais autant d’enfants, mais, dans ce temps-là, l’Église nous disait de ne pas empêcher la famille», raconte la doyenne.

Pourtant, en 1936, elle donnait naissance à Suzanne, son troisième enfant. À la veille de la Deuxième Guerre mondiale et de l’ère des télécommunications, l’âge d’or de la radio battait son plein à Montréal. Après avoir eu son quatrième enfant, le couple avait fait une sorte de retour dans le passé en allant s’établir en Abitibi.

«Ma mère trouvait ça trop dur parce qu’il n’y avait pas d’électricité dans ce temps-là», explique sa fille Suzanne Bergeron-Gauthier, 77 ans.

 La famille est rapidement revenue s’établir dans la métropole, puis à Longueuil. Au fil des ans, huit autres bébés s’ajouteront à la marmaille.

À 18 ans, Suzanne a quitté la maison familiale pour se marier à un homme originaire de Saint-Calixte dans Lanaudière. En 1958, elle a donné naissance à Linda, son troisième enfant, alors que la télévision arrivait progressivement dans les foyers québécois.

Pendant que les Olympiques de Montréal accueillaient les athlètes du monde entier, Linda donnait naissance à Vanessa, sa première fille. Comme le progrès qui ne ralentit pas, la lignée de Mme Myette ne s’essoufflait pas. En 1993, Linda a donné la vie à Vanessa, qui, 20 ans plus tard, a à son tour donné naissance à la petite Alice.

«C’est quelque chose d’assez exceptionnel, je ne pensais pas voir ça. C’est une belle rencontre», conclut la mère du nouveau-né.

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Des scientifiques séquencent le génome de la plus ancienne plante à fleurs


Une fleur, qui a existé depuis des millions d’années, existe encore aujourd’hui et peut se vanter d’être l’ancêtre  de plus de 300 000 fleurs dans le monde.
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Des scientifiques séquencent le génome de la plus ancienne plante à fleurs

 

Arbuste de 6 à 8 mètres de haut, à fleurs claires et à petits fruits rouges, l’Amborella trichopoda, apparue il y a 135 millions d’années, est l’ancêtre des quelque 350 000 plantes à fleurs de la terre.

PHOTO TIRÉE DE WIKIPÉDIA

Agence France-Presse
NOUMÉA, Nouvelle-Calédonie

Un consortium international de chercheurs a séquencé le génome de la plus ancienne plante à fleurs de la planète, l’Amborella, qui pousse uniquement en Nouvelle-Calédonie, a annoncé vendredi l’université de l’archipel.

Le «Projet Génome Amborella» est porté par plusieurs universités américaines, qui ont associé à leurs travaux, en cours depuis 2009, des organismes scientifiques français ainsi que l’Institut Agronomique Calédonien (IAC) et l’Université de Nouvelle-Calédonie (UNC).

Les résultats de cette étude sont publiés le 20 décembre dans la prestigieuse revue Science.

Arbuste de 6 à 8 mètres de haut, à fleurs claires et à petits fruits rouges, l’Amborella trichopoda, apparue il y a 135 millions d’années, est l’ancêtre des quelque 350 000 plantes à fleurs de la terre.

À l’origine, elle existait sur d’autres continents, mais elle n’a survécu qu’en Nouvelle-Calédonie, grâce à la stabilité du climat, où elle pousse en milieu forestier humide.

«Le séquençage de son génome va permettre de comprendre les mécanismes d’évolution de toutes les plantes à fleurs de la planète», a déclaré Matthieu Villegente, docteur en biologie et physiologie végétale.

«La place de cette plante à la base de l’arbre phylogénétique des plantes à fleurs en fait une référence pour comprendre l’apparition de nouvelles fonctions, comme la capacité des graines à accumuler un maximum de réserves nutritives (protéines, lipides, etc.) dans un minimum d’espace», ont précisé les chercheurs dans un communiqué.

Ces derniers ont comparé les séquences des gènes d’Amborella à celles de plantes antérieures (sans fleurs) et à celles de plantes à fleurs apparues postérieurement.

«Il apparait qu’Amborella se situe à l’interface des deux groupes. La coexistence de gènes de ces deux types au sein d’une même famille est un résultat très original», ont indiqué les scientifiques.

L’Amborella n’est pas considérée comme une plante en danger, mais elle est menacée par la dégradation des habitats et fait l’objet d’un programme de conservation soutenu notamment par la Fondation de France.

«La Nouvelle-Calédonie a une responsabilité mondiale à veiller sur cette plante», a déclaré Bruno Fogliani, chercheur à l’IAC.

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