Parole d’enfant ► L’oeuf ou la poule


Et voilà !!! Le mystère de l’oeuf ou la poule qui a existé en premier est résolu par un enfant de 6 ans. De quoi a faire rougir les plus grands savants et philosophe
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L’oeuf ou la poule

 

« Discussion sur l’oeuf et la poule…

Nathan: « Avant, quand il y avait juste des poules, elles ont décidé de pondre des oeufs ».

Maman: « Mais d’où venait-elle, la poule, d’un oeuf? » Nathan: « Ben oui!

Maman: « Et qui avait pondu l’oeuf? »

Nathan: « Le coq!! » »

Nathan, 6 ans

Le Saviez-Vous ► AMOUR, AMITIÉ, HUMOUR, FIDÉLITÉ… 14 FAITS SURPRENANTS CHEZ LES ANIMAUX


Les comportements des animaux ressemblent pour certains aux humains autant, je trouve que les bons et mauvais côtés du genre adopter les bébés abandonnés ou exercer une trépanation d’un amour éphémère
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AMOUR, AMITIÉ, HUMOUR, FIDÉLITÉ… 14 FAITS SURPRENANTS CHEZ LES ANIMAUX

Les rats rient. Et sont chatouilleux aussi.

©Vincent J. Musi

Le rat a la nuque sensible, explique le neurologue Jaak Panksepp de l’université Bowling Green (Ohio, Etats-Unis). Chatouillez-le à cet endroit et il se mettra à couiner. Sa façon à lui d’être plié.

Espiègles, les corbeaux se piègent les uns les autres

©Flick/malfet

Les corbeaux sont intelligents. Ils fabriquent même certains outils, selon l’étude du professeur Alex Kacelnik de l’université d’Oxford. Ils sont si malins qu’ils s’amusent à se faire des blagues. Certaines d’entre elles sont décrites dans le livre de Candace Savage, Crows: Encounters with the Wise Guys.

Les loutres se tiennent par la main pour ne pas se perdre

©Flick/merckert75

Lorsqu’elles sont en surface, les loutres de mer nagent souvent sur le dos. Ou bien elles se contentent de faire la planche pour se reposer. Ou encore de manger… sur le dos. Mais pour ne pas se perdre de vue et dériver dans tous les sens, elles forment un radeau en se tenant par la main les unes aux autres.

Les baleines à bosse ont des copines à qui elles rendent régulièrement visite

©Creative Commons

Les femelles, de nature plutôt (très) solitaire, retrouvent chaque été les mêmes comparses dans le golfe du Saint-Laurent (Canada). Ensemble, elles se nourrissent et nagent. Le biologiste Christian Ramp a décrit les détails de ce comportementdans le journal Behavorial Ecology and Sociobiology. Le scientifique, qui étudie les baleines du Saint-laurent depuis 1997, a noté que la plus vieille amitié remonterait à 2006.

Les vaches stressent à l’idée d’être séparées de leur meilleure amie

©Ira Block

La chercheuse et vétérinaire Krista McLennan a observé que les paires de vaches d’un troupeau stressent lorsqu’elles sont séparées. L’angoisse de la séparation accélère les battements de leur cœur et diminue leur production de lait. 

La majorité des pingouins se mettent en couple pour la vie

©Paul Nicklen

Chez certaines espèces de pingouins, le mâle fait même sa demande à la femelle en lui offrant un caillou.

Les loutres gardent leur caillou préféré dans une poche de leur fourrure

©Charlie Hamilton James

Les loutres utilisent des pierres pour ouvrir les coquilles des mollusques qu’elles mangent. Sentimentales, certaines gardent le même caillou toute leur vie qu’elles conservent dans une poche de peau.

Communiquer en dansant ou le management par les abeilles

©Mark W. Moffett

« Danser en travaillant », tel est le mantra des abeilles butineuses. Les plus expérimentées d’entre elles partent en exploration, à la recherche de délicieux pollens. Une fois ceux-ci dénichés, elles frétillent de l’abdomen pour appeler leurs jeunes collègues. Ces dernières sont ainsi formées à détecter le top des pollens, avant d’aider leurs aînées à transporter le précieux chargement.

Chat qui aime bien, châtie bien

© Lara Cerri/The image works

Les chats montrent leur affection aux humains avec un coup de tête. Ce comportement servirait aussi au chat à marquer son territoire sur une personne. Histoire de faire comprendre à l’entourage que vous lui appartenez. À se demander si le chat n’est pas le maître de l’homme…

Le dauphin, ce bon copain du nageur

©Xavier Desmiers

Lorsqu’ils perçoivent un nageur en détresse – ou qui se noie –, les dauphins peuvent se porter à son secours de deux façons : en le remontant à la surface ou en allant alerter les humains les plus proches. Les dauphins sont aussi connus pour protéger les nageurs et les surfeurs d’attaques de requins.

Les écureuils adoptent les bébés écureuils abandonnés

©Flickr/adwriter

Les furettes meurent à défaut de trouver un partenaire en période de chaleur

©Flickr/HokutoSuisse

Lorsque la furette est en chaleur, ses ovaires produisent un taux élevé d’oestrogènes. Cette sécrétion s’arrête lors de l’ovulation. Mais la furette ovule seulement si la femelle s’accouple avec un mâle. Dans le cas contraire, elle continue de sécréter des hormones à outrance. Ces dernières finissent par ralentir le fonctionnement de sa moelle osseuse, par faire baisser ses plaquettes, son taux de globules rouges et de globules blancs. Et la furette meurt faute d’avoir pu s’accoupler.

Des limaces poignardent leur partenaire avec leur pénis lors de l’accouplement. Et jettent ensuite l’arme du crime.

 

Chromodoris réticulata, une espèce de limace de mer hermaphrodite se reproduit avec son partenaire par « trépanation simultanée ». L’organe reproducteur est composé d’une partie appelée « stylet du pénis ». Un dard qui transperce le partenaire jusqu’à la tête pour y injecter des hormones sexuelles. Cette « insémination traumatique », comme la décrit la biologiste allemande Rolanda Lange à l’origine de l’observation, dure plus de 40 minutes. Après quoi, le pénis se détache de la limace. Il lui faudra vingt-quatre heures après l’accouplement pour développer un nouveau pénis.

Certaines tortues respirent… par les fesses

© José Cardona

Urine, excréments, œufs… Chez les tortues, tout sort par le même trou : le cloaque. Grosso modo, l’anus. Et certaines espèces de mer utilisent ce même trou pour respirer. Le conduit alimente alors les poumons en oxygène, à en croire l’ouvrageTurtles too, de jean Elizabeth Ward. La Fitzroy River (Rheodytes leukops), elle, absorbe les deux-tiers de ses besoins en oxygène par l’anus.

http://photo.nationalgeographic.fr

Le médecin n’a pas toujours raison


Le médecin n’a pas toujours raison

 Les idées reçues ont la vie dure. Même chez nos docteurs. Voici quelques-uns de leurs conseils qu’on ferait mieux d’ignorer.

Les médecins sont là pour nous aider à rester en bonne santé. Mais, comme tous les êtres humains, ils sont faillibles. La

médecine couvre un domaine de connaissances si vaste que, parfois, le praticien lui-même n’est pas informé des dernières recherches.

Par exemple, savez-vous pourquoi les Français, les Italiens et les Belges consomment deux à trois fois plus d’antibiotiques que leurs voisins néerlandais, suédois ou allemands (1) ? Parce que, dans ces pays, beaucoup de généralistes continuent de prescrire largement ces médicaments pour des infections respiratoires, alors que les recherches ont récemment établi que la plupart des infections hivernales sont d’origine virale. Même les mucosités épaisses et verdâtres ne sont pas un signe d’infection bactérienne ! Nous avons passé au peigne fin les résultats des dernières recherches en matière d’hygiène, de sommeil, d’alimentation, de traitement de la douleur pour vous aider à faire le tri. Bonne lecture !

Hier : Brossez-vous les dents 
immédiatement après avoir mangé.
N’importe quel dentiste vous rappellera que l’une des règles de base de l’hygiène dentaire consiste à se brosser les dents après chaque repas.

Aujourd’hui Ne vous précipitez pas sur la brosse à dents après avoir consommé des aliments acides. Attendez si possible une demi-heure. C’est le temps nécessaire à la salive pour reminéraliser l’émail de la dent attaqué par cette alimentation.

« Aujourd’hui, avec le grignotage, les jus de fruits et les sodas, l’alimentation est très acide et très nocive pour les dents, observe le Dr Michel Devriese, président de la Société de médecine dentaire (Bruxelles). De plus, boire des jus ne stimule pas la production de salive protectrice comme peuvent le faire des quartiers d’agrume mastiqués. Si vous courez à la salle de bains aussitôt après avoir mangé, vous frotterez un émail fragilisé, risquerez de l’altérer et de favoriser une érosion dentaire. Terminez votre repas par un aliment antiacide tel que le fromage et… buvez de l’eau », conseille le spécialiste.

Hier : Si le mucus est verdâtre, vous êtes atteint d’une infection bactérienne qui requiert des antibiotiques.

« Beaucoup de médecins continuent de professer cette croyance, parce que, biologiquement, cela semble crédible », constate Rachel Vreeman, professeur assistant en pédiatrie à l’université d’Indiana.

La couleur jaune ou verte est en effet attribuée au pus produit lors des infections bactériennes. Erreur.

Aujourd’hui  Il faut utiliser les antibiotiques avec prudence.
La couleur des mucosités est due notamment au fer présent dans certaines enzymes que les cellules sanguines sécrètent contre l’infection. Quand le mucus est épais et de couleur verte ou jaune, c’est un signe d’infection, sans qu’on puisse savoir si celle-ci est virale ou bactérienne.

« Prescrire un antibiotique de manière systématique peut conduire au développement de résistances », prévient Wesley Van Dessel, responsable de la communication scientifique à l’Institut scientifique de santé publique à Bruxelles.

Hier : Prenez des médicaments dès que la fièvre se manifeste.
La fièvre peut avoir des conséquences fâcheuses, comme les convulsions fébriles chez l’enfant. C’est pourquoi il est essentiel de maîtriser la température. En particulier chez les petits.

Aujourd’hui  Ne prenez des antipyrétiques que pour les fortes fièvres.
Modérées, les fièvres sont non seulement sans danger, mais elles aident l’organisme à lutter contre l’infection
(virus et bactéries) en stimulant le système immunitaire
.

« Ce n’est qu’à partir de 38,5 °C qu’il est éventuellement utile d’entreprendre un traitement », recommande l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) dans sa dernière Mise au point sur la prise en charge de la fièvre chez l’enfant.

Hier : Désinfectez coupures et 
égratignures avec de l’eau oxygénée ou de l’alcool.
Ces deux produits détruisent efficacement la majorité des micro-organismes susceptibles d’infecter une plaie.

Aujourd’hui Nettoyez délicatement à l’eau et au savon.
Rincez abondamment
(trois minutes) car le savon peut réduire l’efficacité de certains désinfectants comme la chlorhexidine. Évitez l’alcool ou l’eau oxygénée, qui ralentissent les processus de cicatrisation
.

Que mettre ? Outre-Atlantique, on préconise des crèmes antibiotiques.

« En France, on reste fidèle à la maxime du Pr Raymond Vilain, rappelle le Dr Loïc Étienne, urgentiste et créateur de Zeblogsanté : “Paix sur la plaie aux germes de bonne volonté.” »

En d’autres termes : on ne met pas d’antibiotiques, car cela détruit aussi tous les micro-organismes qui nous protègent… La solution à privilégier après le lavage : des ammoniums quaternaires (Stérylène, Sterlane, Cetavlon…) ou de la chlorhexidine, qui respectent les tissus et ne ralentissent pas la cicatrisation. Autre solution : le Mercryl, qui est un mélange des deux. Et les pansements ?

« Surtout pas de pansement occlusif, rappelle le Dr Étienne. Quinze minutes après la désinfection, un réseau de fibrine se forme et protège la blessure. La plaie est déjà propre, des anticorps se fabriquent sous la fibrine. Ajouter quelque chose dessus n’apporte rien. On peut mettre un petit pansement sec (compresse/sparadrap ou stérilstrip) pour cacher… mais l’air doit circuler. »

hier : Limitez la consommation d’œufs pour protéger votre cœur.
Depuis les années 1970, les cardiologues insistent sur la richesse en cholestérol du jaune d’œuf et affirment que l’œuf favorise l’athérosclérose, et donc les maladies cardio-vasculaires. Une étude parue en 2012 dans le journal Atherosclerosis va même plus loin, suggérant que les œufs sont presque aussi dangereux que la cigarette pour le cœur.

Aujourd’hui Mangez autant d’œufs que vous voulez, pourvu que vous ne les noyiez pas dans la matière grasse.

« L’étude de 2012 était très critiquable sur le plan de la méthodologie. Elle ne tenait pas compte d’autres facteurs de risque cardio-vasculaire comme l’activité sportive, l’équilibre alimentaire ou la consommation de cigarettes », précise le Dr Jean-Michel Lecerf, nutritionniste à l’Institut Pasteur de Lille.

Depuis plusieurs années, tous les travaux vont dans le sens contraire, et il est considéré que, jusqu’à 7 unités par semaine, la consommation d’œufs n’a aucun effet négatif pour le cœur. Sauf pour les diabétiques.

« Il semblerait que les œufs augmentent discrètement le taux de cholestérol, mais seulement le HDL, le bon cholestérol », précise le Dr Lecerf.

Conseils si l’on veut faire baisser son taux de cholestérol : faire du sport, limiter les graisses saturées, consommer des fruits et légumes, et on peut s’autoriser sans inquiétude des aliments riches en cholestérol comme les crevettes ou les œufs.

À savoir :

un œuf contient à peu près 240 mg de cholestérol alimentaire… « mais il est surtout très riche en antioxydants et en nutriments essentiels pour les yeux et le cerveau comme la choline et la lutéine », rappelle le Dr Lecerf.

Le chercheur met actuellement la dernière main à l’étude Algovue, qui évalue les bienfaits de l’œuf en prévention de la dégénérescence maculaire liée à l’âge.

hier : Évitez les noix, les graines 
et les fruits secs si vous souffrez de diverticulose.
Longtemps, le corps médical a clamé que les personnes souffrant de diverticulose, trouble digestif caractérisé par la formation de « poches » dans la muqueuse colique, devaient éviter de nombreux aliments, notamment les petits aliments durs comme les graines, qui pouvaient se loger dans ces diverticules et provoquer douleurs et saignements.

Aujourd’huiConsommez de tout, sauf en période de « crise ».
Publiés dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), les résultats d’une étude portant sur près de 50 000 personnes affirment que les aliments bannis jusqu’à présent n’augmentent pas le risque de complications de la diverticulose. Au contraire : consommer ces graines riches en fibres aide à lutter contre la constipation, un des facteurs de risque de la diverticulose.

Seule limite :

« En période de crise, quand les diverticules sont enflammés et que les patients ont mal, mieux vaut arrêter transitoirement ces aliments riches en fibres », conseille le Dr Lecerf.

hier : Une alimentation fragmentée (cinq à six petits repas) aide à perdre du poids.
Différents travaux publiés dans des revues aussi prestigieuses que le New England Journal of Medicine ou l’American Journal of Clinical Nutrition l’ont affirmé : de petits repas réguliers permettent un meilleur contrôle de la glycémie et du taux de cholestérol. Cela augmenterait le métabolisme et favoriserait la perte de poids.

Aujourd’hui Cette alimentation fractionnée pousserait au grignotage et à la suralimentation.
Des chercheurs de l’université de Purdue ont soumis des hommes à un régime hyperprotéiné et basses calories. Ils ont constaté que ceux à qui l’on proposait ce régime sous forme de six collations ressentaient plus volontiers la faim que ceux qui ne prenaient que trois repas et qu’ils cessaient en outre de maigrir.

Explication du Dr Lecerf, auteur d’À chacun son vrai poids (Éd. Odile Jacob) : « Chez les personnes de poids normal, fractionner les prises alimentaires n’aboutit pas à une surconsommation. Chez celles qui ont un surpoids excessif et qui n’ont plus une bonne régulation de leurs apports, la multiplication des collations augmente la ration totale, explique le spécialiste, qui vient tout juste de participer au jury d’une thèse de médecine sur ce sujet (septembre 2013).

Dans son intervention lors du dernier congrès du Groupe de réflexion sur l’obésité et le surpoids (GROS), en novembre, sur le thème « Inconstance de la vertu nutritionnelle », ce chercheur remettait en cause les dogmes nutritionnels. Sa conclusion : évitons les règles trop strictes !

Hier : Tenez-vous bien droit lorsque vous êtes assis.
Garder le dos à 90  degrés éviterait les douleurs du rachis.

Aujourd’hui   Mieux vaut s’asseoir dans une position de détente.
Des chercheurs de l’université d’Alberta (Canada) ont réalisé des IRM sur une population de volontaires sains. Ils ont observé qu’une inclinaison de 135 degrés induit moins de pression sur les disques intervertébraux que la position jusqu’alors considérée comme idéale, soit 90 degrés.

« L’excès de pression sur les disques peut favoriser à terme une hernie discale, affirme Evan Johnson, directeur du département de kinésithérapie au centre du rachis de l’hôpital presbytérien de New York. Quand vous travaillez à votre bureau, incurvez légèrement la colonne (tête en avant) puis, en gardant cette posture, basculez vers l’arrière. Calez votre chaise de manière que le dossier soutienne votre colonne.

Hier : Faites du cardiotraining pour perdre du poids.
La pratique du cardiotraining a été prônée pendant des décennies pour perdre des kilos. Le concept, introduit en 1968 en Amérique par le Dr Kenneth Cooper, inventeur de l’aérobic, s’est rapidement popularisé dans le monde entier.

Aujourd’hui   Optez pour l’entraînement par intervalles. Issue de l’entraînement fractionné des athlètes de haut niveau, cette méthode consiste en de courtes séquences d’activité physique intense alternant avec des phases de repos. Une étude de l’université de New South Wales, en Australie, conduite sur des personnes obèses valide cette approche. Les femmes qui ont fait 20 minutes de sprints sur un vélo stationnaire (8 secondes d’effort, puis 12 secondes de récupération) trois fois par semaine pendant quatre mois ont perdu presque trois fois plus de graisse que celles qui ont effectué 40 minutes de vélo d’intensité modérée.

Avantage :

« Beaucoup de gens n’ont pas le temps de faire les 40 minutes d’endurance nécessaires pour puiser dans les graisses. Le “fast fitness” permet d’obtenir des bénéfices en termes de perte de poids en seulement 20 minutes », explique le Dr Christophe Delong, médecin du sport.

Pour de meilleurs résultats, il faut combiner cette technique avec des exercices de renforcement musculaire. La recherche avance et affine nos connaissances. Notre spécialiste pronostique que « le bon cocktail sera sans doute dans l’accélération/ralentissement, plutôt que dans les séquences sprint/repos ».

Hier : Récupérez pendant le week-end des nuits trop courtes de la semaine.
La carence en sommeil est réputée favoriser l’obésité, les maladies cardio-vasculaires et bon nombre d’autres troubles. D’où la tentation de compenser ce manque de sommeil par des grasses matinées en fin de semaine.

Aujourd’hui  Ne vous réveillez pas trop tard le week-end, même si vous avez peu dormi pendant la semaine. Dans le cadre d’une étude menée au Brigham and Women’s Hospital de Boston, des sujets sains ont dormi dix heures d’affilée après une nuit courte. Résultat : leur niveau d’attention était diminué et leur temps de réaction, plus lent. Après trois semaines à ce rythme, les performances des patients étaient très nettement ralenties. Pourquoi ?

« Parce que cela dérègle l’horloge biologique et le rythme circadien », explique le Dr Sylvie Royant Parola, présidente du Réseau Morphée, consacré aux troubles du sommeil, qui compare ces grasses matinées à un véritable jet lag.

« Le week-end, on peut grappiller une heure de sommeil supplémentaire, pas plus, estime la spécialiste, qui prévient : se rendormir après un premier éveil naturel est néfaste. »

Des études ont conclu que l’irrégularité des rythmes était aussi nuisible que le manque de sommeil. Grâce à l’existence des rythmes biologiques, l’organisme fonctionne en anticipant les fonctions essentielles comme libérer des enzymes, des neurotransmetteurs, des hormones à certaines heures.

Si on bouscule son rythme, on favorise une dérégulation de la glycémie, on modifie les mécanismes de satiété, on stimule le stockage des matières grasses… »  

1.  ANSES, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.

http://www.selectionclic.com/

10 symptômes à ne pas négliger


Quelques symptômes qui quelques fois peut-être anodines, mais s’ils sont constants ou reviennent souvent mieux vaut consulté un médecin. Cela dit, ces symptômes peuvent indiquer certaines maladies que seul un professionnel de la santé peut confirmer
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10 symptômes à ne pas négliger

PAR LUCIE TURGEON  | PHOTO: SHUTTERSTOCK

Publié dans moietcie.ca le 28 février 2012

Fatigue persistante, perte de poids anormale, essoufflement constant… Certains symptômes doivent être pris au sérieux, car ils peuvent cacher un problème de santé. En voici 10 qui méritent qu’on aille voir un médecin.

1. Fatigue constante

Une fatigue persistante peut, bien sûr, être liée au surmenage, mais elle peut aussi être le signe d’un problème de santé. La fatigue est l’un des symptômes les plus difficiles à interpréter en médecine, car elle peut indiquer une foule d’affections, notamment l’anémie, le diabète, l’hypothyroïdie, la dépression, la mononucléose, le cancer, etc. Si l’on traîne une fatigue persistante, il vaut mieux prendre un rendez-vous avec son médecin traitant pour investiguer davantage.

2. Perte de poids inexpliquée

Il est anormal de perdre 5 kg ou plus sans suivre un régime ou faire d’exercice. Ce symptôme peut trahir une variété de problèmes de santé, comme la dépression, le cancer, l’hyperthyroïdie, le diabète et les troubles de l’appareil digestif.

3. Essoufflement anormal

À moins d’avoir pris beaucoup de poids ou d’être en très mauvaise forme physique, il n’est pas normal d’être essoufflée pour rien. Cela peut indiquer un problème de santé, comme une maladie pulmonaire, de l’anémie, un trouble de la glande thyroïde ou une maladie cardiovasculaire. Si l’essoufflement survient brusquement et qu’il s’accompagne de douleurs à la poitrine, on se présente à l’urgence.

4. Maux de tête intenses et fréquents

Il n’est pas normal de souffrir de maux de tête intenses et fréquents. Cela peut être relié à un mal de cou, à la prise abusive d’analgésiques ou à la migraine. En revanche, si on a un mal de tête soudain, intense et inhabituel qui s’accompagne de troubles visuels, d’engourdissements, de faiblesses ou de vertiges, on se rend rapidement à l’urgence. Cela peut annoncer un accident cérébrovasculaire (ACV). La rapidité d’intervention est alors très importante pour limiter les dommages au cerveau et prévenir la mortalité. Il existe aussi un médicament qui, lorsque prescrit dans les trois heures suivant l’ACV, peut renverser les dommages causés et, par conséquent, réduire la gravité des séquelles.

5. Fièvre persistante

Si notre fièvre dure depuis 48 à 72 heures, cela peut signifier qu’on souffre d’une infection rénale (pyélonéphrite), d’un cancer comme le lymphome ou d’une maladie chronique comme la tuberculose ou le VIH/sida. Si la fièvre est élevée (39 °C et plus) et qu’elle s’accompagne d’un mal de tête lancinant et de raideurs au cou, il pourrait s’agir d’une méningite. 

6. Selles inhabituelles

Si les selles rétrécissent au point d’atteindre le diamètre d’un crayon, cela pourrait signifier qu’une tumeur obstrue l’intestin. Du sang dans les selles peut provenir d’hémorroïdes, d’une fissure anale ou de polypes intestinaux, mais il peut aussi signaler la présence d’un cancer. À noter: l’ingestion de certains aliments très pigmentés comme les betteraves donne des selles de couleur rougeâtre. Les selles noires ne sont pas normales: elles peuvent indiquer un cancer ou un ulcère gastroduodénal. La consommation de comprimés de fer peut aussi donner des selles noires.

7. Douleurs abdominales aigues ou persistantes

Les douleurs abdominales peuvent être liées à de nombreux problèmes de santé. Si la douleur est soudaine et très intense, elle peut annoncer une appendicite ou la rupture d’un kyste ovarien, surtout si elle est accompagnée de vomissements et de fièvre. Les douleurs abdominales persistantes peuvent être liées au syndrome du côlon irritable, à des pierres au foie ou à un cancer du côlon, si elles s’accompagnent de constipation récente. Chez la femme plus âgée, les vagues douleurs abdominales peuvent signaler un cancer de l’ovaire.

8. Éclairs lumineux

Si notre vue est troublée par ce qui ressemble à des éclairs lumineux, cela peut être le signe que l’humeur vitrée tire sur la rétine et qu’il va bientôt s’en séparer. Mieux vaut consulter un ophtalmologiste afin de vérifier qu’il n’y a pas de déchirure de la rétine. Cela est encore plus urgent si on observe la présence de corps flottants (points noirs, petites mouches, fils d’araignée, etc.) dans notre champ de vision. Une déchirure de la rétine, la membrane qui tapisse la surface interne et postérieure de l’œil et qui renferme les cellules visuelles, est un problème très grave. Le liquide de l’humeur vitrée s’infiltre dans la brèche et va se localiser sous la rétine, ce qui peut occasionner un décollement de celle-ci et mener à une perte de vision partielle ou totale.

9. Indigestion qui ne se résorbe pas

Si on a toujours l’impression d’avoir l’estomac plein, même lorsqu’on mange peu, ou qu’on souffre continuellement d’inconfort gastrique, notamment de brûlures d’estomac, de sensations de ballonnement après avoir mangé, de nausées et de vomissements, on a peut-être un désordre gastro-intestinal (gastrite, ulcère de l’estomac, etc.) ou un cancer de l’estomac, du pancréas ou des ovaires.

10 Articulations chaudes, rouges et enflées

Des articulations chaudes, rouges et enflées peuvent être un signe d’arthrite rhumatoïde ou de goutte. Dans ces cas, il faut agir rapidement, car des médicaments administrés dans les premiers stades de la maladie permettent de freiner la détérioration des articulations causée par l’inflammation. Le gonflement peut aussi signaler une infection ostéo-articulaire qui peut être causée par une bactérie comme le staphylocoque. Ce type d’infection se traite à l’aide d’antibiotiques, mais peut être mortel si l’on tarde à intervenir.

Merci au Dr Harold Dion, omnipraticien à la Clinique médicale L’Actuel, pour sa précieuse collaboration

http://www.moietcie.ca

1 chien sur 3 n’est pas promené quotidiennement


On aime nos animaux de compagnie, mais que faisons-nous de leurs besoins. Les chiens sont peut-être les plus a plaindre, ils sont trop souvent confinée a la maison seul toute la journée, et ne sort que quelques minutes le soir. Alors qu’un chien comme les autres animaux d’ailleurs ne devraient pas avoir une vie sédentaire
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1 chien sur 3 n’est pas promené quotidiennement

 

Par Robin Antoine

Crédits photo : San Diego Shooter – Flickr

Un chien sur trois ne peut pas courir quotidiennement, c’est l’inquiétant constat révélé par une étude de YouGov pour la PDSA, une association caritative anglaise prodiguant des soins vétérinaires aux animaux des personnes démunies.

Hors, un chien a besoin de liberté et de pouvoir courir, se dépenser, se défouler chaque jour. L’inactivité canine peut entrainer des pathologies telles que la dépression ou l’obésité.

Des chiens confrontés à la solitude

Tout aussi problématique, l’étude révèle que 25% des chiens de compagnie sont laissés seuls au moins 5 heures par jour. Une solitude souvent mal vécue par les chiens qui développent une tendance au stress, à l’aboiement constant et parfois à la destruction de notre mobilier. Mais il y a des solutions pour apaiser nos compagnons lorsqu’on les laisse seuls.

La PDSA, interrogée par le Dailymail, évoque le manque de connaissance des propriétaires concernant les besoins de leurs chiens, frôlant l’inconscience lorsque l’on se penche sur la question de l’alimentation des animaux. Cependant, le manque de connaissance ne remet absolument pas l’amour qu’ils portent à leurs compagnons. Eh oui, 91% des 3000 Anglais interrogés affirment être très soucieux de la santé de leur toutou.

Evaluer le niveau de bonheur de son compagnon

En ce qui concerne les autres animaux, on apprend qu’en Angleterre, 1 chat sur 4 est en surpoids et que65% des lapins vivent seuls, en cage, alors que cet animal sociable a grand besoin de compagnie.

La PDSA pousse donc tous les propriétaires d’animaux anglophones à se rendre sur le site Abetterlifeforpets.org.uk afin d’évaluer le « niveau de bonheur » de leur compagnon

http://wamiz.com

Les seiches ont une mémoire épisodique, comme l’Homme


Est-ce que l’être humain est le seul à avoir des souvenirs qui reviennent par apprentissage, lieux ou émotions. Il semble que les chercheurs découvrent des animaux qui ont aussi cette faculté qui leur permettre de survivre
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Les seiches ont une mémoire épisodique, comme l’Homme

 

Les seiches communes peuvent atteindre une longueur de 20 à 30 cm (tentacules incluses). Elles vivent notamment sur des fonds sableux ou dans des herbiers. © ZombyLuvr, Flickr, cc by nc sa 2.0

Comme nous, les seiches communes possèdent une mémoire épisodique. Ces céphalopodes peuvent donc associer un lieu, un moment et une émotion à un souvenir précis, de quoi accroître leurs chances de survie. Auparavant, cette capacité n’avait jamais été décelée chez un invertébré. 

Durant des décennies, l’Homme a été considéré comme le seul dépositaire d’une mémoire épisodique. Grâce à elle, nous nous souvenons d’où, quand et comment nous avons vécu un événement marquant par le passé (mariage, repas, choc émotionnel, etc.). La raison de cette vision très anthropocentrique : la possession de cette capacité nécessite une notion subjective du temps qui passe… dont seul l’Homme serait doté.

Notre vision a cependant évolué dès 1998. Cette année-là, le geai buissonnier (Aphelocoma californica) s’est fait connaître pour sa capacité à se souvenir des lieux où il enterrait des graines, mais aussi de quand et comment il l’avait fait. Bref, les trois critères requis étaient rassemblés. Depuis, l’existence d’une « pseudomémoire  épisodique » (terme réservé aux animaux autres que l’Homme) a également été prouvée chez les rats et divers grands singes, donc uniquement chez desvertébrés. De là à prendre un nouveau raccourci, il n’y a qu’un pas que l’équipe de Christelle Jozet-Alves (université de Caen) n’a pas franchi !

En effet, elle vient de prouver que la mémoire épisodique est également exploitée par uninvertébré, probablement pour accroître ses chances de survie. L’animal en question est uncéphalopode : la seiche commune (Sepia officinalis). Par le passé, ce mollusque a déjà surpris grâce à son exceptionnelle mémoire spatiale, ainsi que par l’efficacité de son camouflage. L’information a été présentée dans la revue Current Biology, mais comment a-t-elle été obtenue ?

Les seiches communes sont douées de mimétisme. Elles peuvent activement changer de couleur pour se fondre dans le paysage.
Les seiches communes sont douées de mimétisme. Elles peuvent activement changer de couleur pour se fondre dans le paysage. © sarsifa, Flickr, cc by nc sa 2.0

Une seiche sait où aller prendre son repas d’après le temps qui passe

Les seiches passent 95 % de leur temps dans des lieux sécurisants, à l’abri des prédateurs. Mais elles doivent également se nourrir et donc s’exposer au danger. L’idéal voudrait alors que chaque déplacement soit optimisé de manière à réduire la pression de prédation à son minimum. Partant de ce constat, et connaissant la préférence des seiches pour les crabes (fait déterminé lors d’une expérience préliminaire), les chercheurs se sont demandé si une mémoire pseudoépisodique n’était pas utilisée dans ce contexte précis. Pour le déterminer, une solution s’est imposée : l’expérimentation.

Trois seiches fournies par l’aquarium de Saint-Malo ont tout d’abord été conditionnées, le but étant qu’elles associent la présence d’un stimulus (un dessin montrant deux diamants) à la délivrance de nourriture. Plus tard, des crabes leur ont été proposés toutes les trois heures. Ainsi, rien ne leur était proposé à manger si elles réagissaient à un stimulus en dehors du cycle expérimental. Après 21 essais, les mollusques ont appris à ne plus se mettre en danger inutilement, donc à attendre le temps approprié avant de sortir.

La mémoire épisodique est-elle plus répandue qu’on ne le pense ?

Enfin, deux dessins ont aléatoirement mais simultanément été montrés 1 h ou 3 h après un repas initial, sachant que des crevettes étaient alors constamment disponibles en un point donné. En revanche, les crabes n’ont été mis à la disposition des seiches que trois heures après le dernier repas, en un autre lieu. Au début, les seiches ont visité les deux points de nourrissage lorsque les signaux leur étaient présentés mais, au bout de 11 cycles, elles ont synchronisé leurs déplacements en fonction des mets accessibles. Ainsi, toutes les trois heures, elles se sont préférentiellement dirigées vers les crabes, et non vers les crevettes comme elles le faisaient si les stimuli étaient montrés une heure après le dernier repas.

Ces mollusques ont donc bien la notion du temps qui passe, et se souviennent d’informations obtenues (type de proie) dans un contexte temporel (temps écoulé depuis le dernier repas) et spatial bien précis (position du site de nourrissage approprié). Tous les critères sont donc réunis pour dire qu’ils disposent d’une mémoire pseudoépisodique. Ici, elle est notamment mise à profit pour réduire les déplacements inutiles, donc pour diminuer les temps d’exposition à d’éventuels prédateurs. Visiblement, cette capacité pourrait être bien plus répandue dans le monde animal que ce qui a longtemps été cru. 

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