Selon le doyen de la faculté de droit de Namur L’aide médicale à mourir serait «impossible à contrôler»


Je suis contre l’euthanasie, mais je peux comprendre qu’une personne avec une maladie incurable peut la désirer. Cependant, elle est ou la limite, si une personne la souhaite et change d’avis, alors qu’on manque de lit dans un hôpital (une histoire vécue d’un médecin en Europe de une de ses patientes), est-ce seulement les maladies incurables ? Mais la science avance et certaines maladies ont pris un recul avec une bonne qualité de vie. Des personnes vulnérables qui se donnent le droit de choisir pour eux ?
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Selon le doyen de la faculté de droit de Namur

L’aide médicale à mourir serait «impossible à contrôler»

 

L'aide médicale à mourir serait «impossible à contrôler»

Crédit photo : Agence QMI

Le doyen de la faculté de droit de l’Université de Namur en Belgique, Étienne Montero

Par Améli Pineda | Agence QMI

Alors que le Québec se penche sur la question de l’aide médicale à mourir, le doyen de la faculté de droit de l’Université de Namur en Belgique, Étienne Montero, a dénoncé le projet de loi en soutenant qu’il est impossible de baliser et de contrôler l’euthanasie.

Me Montero a été invité à Montréal par la Coalition des médecins pour la justice sociale pour faire le bilan de 11 ans d’euthanasie légale en Belgique. Rappelons que la coalition s’oppose à la légalisation de l’aide à mourir et déposera prochainement une plainte au procureur général du Canada pour que le projet de loi soit soumis à la Cour suprême s’il est adopté.

Le professeur de droit a récemment publié un livre dans lequel il dresse le portrait de ce qu’est devenue l’euthanasie dans son pays.

Si le Québec légalise l’aide à mourir, on ouvre inévitablement la porte à l’euthanasie de personnes qui n’ont pas nécessairement de maladies graves et incurables, croit-il.

«Une fois l’euthanasie permise, il devient très difficile de maintenir une interprétation stricte des conditions légales», soutient-il.

Me Montera estime que le Québec aurait dû voir les effets de la légalisation de l’euthanasie ailleurs avant d’entamer le projet de loi. Ainsi, dit-il, on ne peut occulter que le nombre de personnes y ayant recours augmente.

Pour le Dr Paul Saba, président de la coalition, il est primordial que le gouvernement réfléchisse aux impacts qu’aura l’adoption de ce projet de loi au Québec.

Le Québec se base sur le modèle américain, où le principal critère pour avoir recours à l’aide à mourir est d’être en situation de souffrance inapaisable et en fin de vie, a expliqué Laurie Comtois, attachée de presse de la ministre responsable du dossier, Véronique Hivon.

La légalisation de l’euthanasie pour les enfants et les personnes vulnérables n’est pas une avenue envisagée, rappelle-t-elle. Seules les personnes majeures pourraient bénéficier de l’aide médicale à mourir dans l’actuel projet de loi.

Ce projet de loi est étudié en troisième lecture à l’Assemblée nationale.

http://tvanouvelles.ca

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