Mettre en valeur les autres aident a beaucoup a se mettre en valeur nous-même
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Épatant
« La meilleure façon d’épater les gens c’est encore de faire en sorte qu’ils s’épatent eux-mêmes. »
Jean-Marie Poupart
C’est épatant de voir le portrait de l’acteur américain très connu prendre forme sur une tablette Ipad. Même si c’est avec une application, on peut dire que le dessinateur a vraiment un grand talent
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Depuis plusieurs jours, il est la star des portraits de l’illustrateur Kyle Lambert. Après avoir peint les portraits de Beyoncé, Rihanna ou encore Will Smith avec l’application « Procreate » sur son iPad Air, il a dépassé les attentes de tous les internautes. Morgan Freeman est sa meilleure peinture et de loin. Celle-ci a nécessité 200 heures de travail et 285 000 coups de pinceaux où devrait-on dire de coups de doigt puisque c’est cela dont il s’agit.
Le portrait est très réaliste. En effet, la similitude avec la photo de Morgan Freeman de Google est totalement hallucinante. Entre les taches de rousseur, les cheveux blancs et les petites veines dans les yeux, le peintre est allé très loin dans le détail. Cette œuvre a déjà été publiée sur YouTube, et le visage de l’acteur apparaît petit à petit en passant par toutes les étapes de la peinture. La rédaction de meltyBuzz vous présente celui qui ne sera plus jamais qu’un simple client Apple mais qui sera aussi le premier peintre sur tablette !
Il y a des crimes qui sont plus longues que d’autres a être élucidés. Avec les avancées technologiques, les diverses disciplines qui peuvent être misent en services pour aider a trouver des réponses grâces aux indices des crimes aussi loin que l’homme Ötzi peut être mis a jours … Certaines enquêtes manquent quelques confirmations, mais les pistes sont toujours là
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Comme tout le monde, vous avez dû un jour tomber sur une série TV type les Experts où une brigade de la police scientifique zoom sur des images et dissèque des insectes pour résoudre un meurtre. Souvent caricaturée et simplifiée, la science est pourtant une alliée de poids dans les enquêtes policières, mais cela n’a pas toujours été le cas.
Napoléon, Dianes de Poitiers ou même Ramsès III, tous ces personnages historiques ont en commun l’alliance des policiers, des scientifiques et des spécialistes en tous genres, parfois des millénaires plus tard, pour déterminer les causes exactes de leur mort. Dans un dossier très complet, le magazine Science & Vie revient sur 10 crimes historiques élucidés par la science, 10 cas que nous avons décidé de vous présenter ici. Prenez votre loupe et votre kit du petit chimiste, on se lance.
Charles XII de Suède : la bastos inconnue
Charles XII était un jeune roi suédois qui a passé le plus clair de son temps à faire la guerre contre une coalition de pays frontaliers bien décidés à profiter de son inexpérience pour lui mettre à l’envers et récupérer quelques terres. Lors d’un siège, alors qu’il visite une tranchée, il se prend une balle en pleine tête et s’effondre. Aujourd’hui encore on ne sait pas vraiment ce qui s’est passé, mais la balistique et plusieurs exhumations et analyses du corps ont permis de dire ce qui ne s’était pas passé : vue sa trajectoire, il est impossible que la balle provienne du camp danois, bien trop éloigné, mais bien de son propre camp, ce qui est pourtant la thèse officielle. Aujourd’hui, une équipe réclame une nouvelle exhumation du cadavre momifié afin de rechercher des fragments microscopiques du projectile dans le crâne du roi défunt, ce qui permettrait d’en savoir plus sur la provenance du tir et l’identité du tireur. Prends ça JFK.
Crédits photo (creative commons) : Ynnox
Mad Bomber : le profiling
Le Mad Bomber est un homme qui pendant 17 ans a posé une trentaine de bombes dans New-York, sans jamais tuer personne mais en blessant plusieurs et en installant un climat de crainte chez les New-Yorkais. Face à l’impasse dans laquelle se trouvait la police, et comme les rédactions de journaux continuaient à recevoir des lettres anonymes du Bomber, le préfet de police décide de sortir des sentiers battus. La police demande de l’aide au docteur James Brussel, psychiatre et criminologue. Celui-ci va dresser un portrait ultra-précis du terroriste grâce à différents indices, il ira même jusqu’à prédire comment l’homme serait habillé lors de son arrestation, qui eut finalement lieu en 1957. Pour la première fois, on venait d’arrêter un homme grâce au profilage. Docteur Brussel > Docteur House.
Source photo : mentalfloss
Jack l’Eventreur : le rendez-vous raté
En 1888, un homme tue des prostituées trouvées dans les bas-fonds de Londres. Cet homme n’hésite pas à narguer la police en envoyant plusieurs lettres dans lesquelles il se surnomme « Jack l’Eventreur ». Malheureusement à l’époque, les méthodes d’enquêtes scientifiques sont balbutiantes voire inexistantes et l’affreux jojo ne sera jamais attrapé. Ce n’est que bien des années plus tard que plusieurs analyses seront effectuées sur le papier des lettres ou sur l’ADN derrière les timbres. Le papier correspond à celui utilisé par un peintre, Walter Richard Sickert, l’ADN derrière les timbres serait en revanche celui d’une femme. Peut-être celui deMary Pearcey, une sage-femme exécutée après avoir égorgé la maîtresse de son mari. Ne manque plus qu’une exhumation des 2 suspects pour confirmer tout ça, mais on attend toujours. A tous les coups, Jack court toujours.
Portrait de Walter Sickert, soupçonné d’être Jack l’Eventreur
Crédits photo (creative commons) : George_Charles_Beresford
Charnier de Herxheim : on se fait un barbeuk ?
1996, à Herxeim, en Allemagne. Un site de fouille archéologique est ouvert avant d’autoriser la construction d’une zone industrielle. Une équipe d’archéologues découvre les vestiges de ce qui ressemble étrangement à une immense fosse commune. Il s’agirait d’une peuplade nommée les Rubanées dont le village d’Herxeim devait accueillir une centaine de membres. On estime pourtant qu’un millier d’individus est enterré ici, les squelettes désarticulés et éparpillés. On pense d’abord à un lieu de culte servant de cimetière aux Rubanées de la région mais la violence subie par les os écarte cette hypothèse. Une étude minutieuse des ossements et des dents montre l’existence de griffures, de cuisson et de traces de mastication humaine, ce qui laisse penser à un rituel cannibale. Enfin, l’analyse du strondium dans les dents a permis aux chercheurs de déterminer l’origine géographique précise des victimes : un tiers d’entre-elles viendrait d’une peuplade montagnarde des Vosges qui serait devenue la proie des Rubané. Une source d’inspiration pour la deuxième saison « des Revenants » ?
Crédits photo (creative commons) : Kuebi
Napoléon : l’Ogre empoisonné ?
Parfois la science s’emmêle un peu les pinceaux, et Napoléon en sait quelque chose. Officiellement, il était mort d’un cancer de l’estomac à Sainte-Hélène le 5 mai 1821 et tout le monde était content. C’était sans compter sur cette foutue science. En 1961, une analyse d’une mèche de cheveux décèle la présente anormalement élevée d’arsenic. Plusieurs sur un empoisonnement possible (et ses raisons) vont fleurir durant de nombreuses années, jusqu’à ce que la science vienne de nouveau contredire cette version. Grâce à un accélérateur de particules, les cheveux sont analysés un par un et on constate que l’arsenic est réparti de manière anormale ne coïncidant pas du tout avec un empoisonnement mais plutôt par une contamination extérieure (et posthume) des cheveux. On attend donc la prochaine preuve de l’empoisonnement, qui se fait un peu attendre. « Yasser Arafat likes this ».
Crédits photo (creative commons) : PHGCOM
Les parapluies bulgares : Meurtre au pébrok
Si la science n’a pas pu résoudre tout le mystère de l’affaire des parapluies bulgares, elle a tout de même tenu un rôle important dans ce qui demeure aujourd’hui encore un des faits d’espionnage les plus rocambolesques de l’après Guerre Froide. Le 7 septembre 1978, Georgi Markov, un dissident bulgare réfugié à Londres, est bousculé par un passant muni d’un parapluie qui s’enfuit dans un taxi. Toute la journée il se sent moyen et finit à l’hosto le lendemain avec de fortes fièvres. Septicémie, insuffisance rénale et…vomissement de sang. Et mort. Dans une petite plaie au niveau de la cuisse on retrouvera une bille en fer minuscule qui devait contenir le poison que les médecins furent incapable d’identifier). Il faudra étudier les anti-corps développés par un autre dissident bulgare lui aussi empoisonné mais qui s’en est sorti pour déterminer de quel poison il s’agissait : de la ricine. Qui a dit « Breaking Bad » ?
Source photo : D.R.
Ötzi : les Experts Chalcolithique
Quand un couple de randonneurs découvre, le 19 septembre 1991, les restes momifiés d’un corps humain dans un glacier des Alpes, ils ne se doutent pas qu’ils viennent de tomber sur le plus ancien corps momifié jamais retrouvé : il a 5300 ans. Commence alors une enquête scientifique visant à déterminer qui était Ötzi (son petit nom), de quoi est-il mort, et pourquoi ici. Scanner, décryptage du génome, âge, inspection du contenu de son estomac etc. On inspecte aussi les pollen qu’ils transportait sur lui, on fouille ses vêtement, son sac à dos, rien n’est laissé au hasard. Résultat : Ötzi est un homme de 46 ans, sûrement chef ou chaman de sa tribu, qui avait mangé de la chèvre sauvage et du blé dur et qui aurait été tué par une flèche reçue par derrière, la tuile. On parvient même à déterminer que la flèche a sectionné une artère et que l’homme serait mort en moins de 30 minutes. Mais la science peut-elle aider à déterminer par qui Ötzi a été tué ? En analysant la pointe de flèche, des scientifiques italiens ont déterminé qu’elle était similaire à celles d’Ötzi et qu’il aurait donc été tué par des membres de sa tribu, sûrement par jalousie. Et voilà comment on élucide un crime datant de 5300 ans. Et qu’on sait qu’il faut se méfier de ses potes.
Crédits photo (creative commons) : Jacklee
Diane de Poitiers : vieillesse dorée
Diane de Poitiers, maîtresse et confidente de notre bon roi Henri II n’avait pas connu une fin bien romanesque. Recluse dans son château d’Anet après la mort du roi, elle décède à 66 ans (âge vénérable pour l’époque), loin du tumulte de la Cour. Mais en 2008, dans le cadre d’un programme universitaire sur les technique d’embaumement, un médecin-légiste français analyse une mèche de cheveux et constate qu’ils sont saturés en or, un poison autrefois très utilisé. En étudiant les os de la défunte, on constate aussi la présence d’or. Alors, empoisonnée Diane de Poitiers ? Ici ce n’est pas la science qui trouvera la réponse mais l’histoire. Dans les écrits d’un médecin contemporain de la comtesse, on apprend que « des bouillons composés d’or potable » pouvaient être administrés pour lutter contre le vieillissement. Connaissant l’obsession de notre duchesse pour la beauté (elle était réputée pour faire 20 ans de moins), l’hypothèse semble tenir. Diane serait donc bien morte empoisonnée…mais par elle-même.
Crédits photo (creative commons) : Ecole de Fontainebleau
Ramsès III : complots et oreilles coupées
Quand le pharaon Ramsès III meurt après 30 ans de règne sur la grande Egypte, son fils Ramsès IV monte sur le trône et organise immédiatement un immense procès lors duquel seront condamnés à mort de nombreux notables égyptiens, d’autres ont le nez et les oreilles tranchés. Le nouveau pharaon avait en effet découvert l’existence d’un complot visant à mettre un autre fils de Ramsès III sur le trône. Mais face à une telle sévérité, peut-on imaginer que le pharaon ne serait pas mort de causes naturelles ? Le complot aurait-il été mis à exécution ? Aucun document ne l’atteste. Intriguée, une équipe de spécialistes a décidé de se pencher sur la momie de Ramsès III en 2011, 3000 ans après sa mort. Au programme, des radios ainsi qu’une tomographie, des analyses génétiques, médico-légales, bref la totale. Et le résultat est incroyable. Sous le larynx, ils ont découvert une entaille longue et profonde jamais observée jusqu’alors et sans nul doute une blessure mortelle. Un autre élément confirme cette thèse de l’assassinat, une amulette de la forme d’un oeil d’Horus retrouvée dans la blessure et placée là par les embaumeurs. Ramsès III a bel et bien été assassiné.
Source photo : Le Monde
John F. Kennedy : l’enquête bâclée
Parfois, la science a beau se démener, elle ne parvient pas à trouver de réponse, et quand il s’agit du meurtre de la personne la plus importante du monde, c’est assez frustrant. Il ne faut d’ailleurs pas tout mettre sur le dos de la police scientifique ayant planché sur le sujet, mais bien blâmer les bâtons multiples qui ont été mis dans leurs roues. Après l’assassinat du président des Etats-Unis le 22 novembre 1963, et du présumé tireur, Lee Harvey Oswald 2 jours plus tard, l’enquête semble n’être qu’une succession de maladresse. L’autopsie de Kennedy qui aurait pu nous apprendre beaucoup de choses a été bâclée : Les agents des Services Secrets ont rapatrié illégalement le corps vers un hôpital militaire où l’examen du corps a été réalisé par des médecins militaires non compétents. La trajectoire des balles a par exemple été totalement ignorée. Les analyses d’enregistrement audio ont néanmoins permis de déterminer que 4 coups de feu avaient été tirés et, en analysant les échos différents, qu’ils n’avaient pas tous été tirés du même endroit. La théorie d’un deuxième tireur contredit donc la thèse officielle et sème le trouble sur une affaire déjà pas bien nette et qui ne risque pas de s’éclaircir.
Crédits photo (creative commons) : Walt Cisco
Et si ces affaires vous intéressent et que vous en voulez tous les détails, vous pouvez acheter le hors série de Science & Vie en suivant ce lien.
Source : Science & Vie
On peut dire que dans l’histoire, les femmes ont vraiment subi divers préjudices. Les traces laissées par ces victimes a travers le temps dans différents pays montrent comment elles ont été utilisées pour des croyances, d’autres ont été accusées a tort et condamnées … Bref, les causes sont multiples
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Situées dans cette province septentrionale, les ruines de Shimao ont été découvertes en 1976, mais les archéologues n’ont réalisé que récemment qu’elles faisaient partie d’une ville bien plus étendue remontant à l’époque néolithique.
PHOTO ARCHIVES AFP
Agence France-Presse
Pékin, Chine
Des archéologues en Chine ont exhumé les crânes de plus de 80 jeunes femmes qui pourraient avoir fait l’objet d’un sacrifice il y a plus de 4000 ans, a rapporté lundi la presse d’État.
Ces reliques ont été mises au jour dans les ruines de Shimao, un important site archéologique de l’époque néolithique, dans le nord du pays, a précisé l’agence de presse Chine nouvelle.
Le reste du squelette des femmes n’a pas été retrouvé, ce qui conduit les experts à croire qu’elles ont été sacrifiées, vraisemblablement lors d’une cérémonie «liée à l’édification des murailles de la ville», selon l’agence.
L’étude des échantillons osseux collectés lors des fouilles laisse penser que les femmes ont été assommées puis brûlées, a indiqué Sun Zhouyong, un responsable de l’institut d’archéologie de la province du Shaanxi.
«Cet enterrement collectif pourrait être lié à la cérémonie fondatrice de la ville», a-t-il expliqué.
Situées dans cette province septentrionale, les ruines de Shimao ont été découvertes en 1976, mais les archéologues n’ont réalisé que récemment qu’elles faisaient partie d’une ville bien plus étendue remontant à l’époque néolithique.
L’existence de sacrifices a déjà été établie dans l’Histoire de la Chine, des empereurs se faisant notamment inhumer avec leurs serviteurs et concubines.
Décidément, on ne sait plus sous quel pied dansé avec cette comète. Autant les astronomes appréhendaient la rencontre comète, soleil, pour annoncer sa disparition pour ensuite faire raviver l’intérêt qu’elle aurait survécu pour ensuite annoncer sa mort. Maintenant Hubble confirmera dans quelques jours ….
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La comète ISON, photographiée par l’astronome amateur allemand Waldemar Skorupa, le 16 novembre 2013.SCHWEIFSTERN.MARCEL-KLEIN.NET
SCIENCES – Après l’incertitude initiale, l’agence américaine a livré son verdict…
Heure du décès: entre le 28 novembre et le 1er décembre 2013. Cause de la mort: a voulu s’approcher un peu trop près du Soleil.
Alors que de nombreux astronomes amateurs espéraient que la comète ISON ait survécu à sa rencontre avec le Soleil, la Nasa a livré un verdict funeste, lundi soir:
si «quelque chose» a bien survécu au passage dans le voisinage du disque solaire et «est reparti dans l’espace», il semble «que ce n’était que de la poussière», écrit l’agence américaine.
Plus de noyau
Jeudi soir, quasiment tout le monde avait enterré ISON. Dans les jours suivants, des images ont toutefois montré que quelque chose brillait encore. Mais après l’analyse des derniers résultats, il «semble probable qu’il n’y avait plus de noyau dès le 1er décembre», écrit la Nasa.
Composé de glace, de poussière et de gaz, le noyau de la comète n’a visiblement pas réussi à conserver son intégrité sous l’effet de la température, des radiations et des forces électromagnétiques du Soleil. Le verdict définitif sera livré par le télescope Hubble dans les prochains jours, précise la Nasa. Dans tous les cas, les chances d’observer un spectacle cosmique à l’œil nu en décembre sont désormais nulles.
Un voyage de plusieurs millions d’années
ISON est née il y a 4,5 milliards d’années dans le glacial nuage d’Oort, situé en bordure de la zone d’influence du Soleil, à 1 année-lumière de la Terre (soit un quart de la distance entre le Soleil et son étoile voisine, Proxima du Centaure).
Sous l’effet de forces gravitationnelles, elle s’est retrouvée éjectée de son cocon à une date comprise entre 1 et 5 millions d’années. Son voyage a commencé à vitesse réduite mais, attirée par le Soleil, la comète a progressivement accéléré: de 150.000 km/h au début du mois à 1,3 million de km/h le 28 novembre, pour son virage final. Adieu, ISON, tu nous auras bien fait rêver.
C’est étonnant d’avoir un taux de criminalité aussi bas surtout que les meurtres sont plus rare dans un pays. Faut dire que le pays est petit mais quand même…
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ISLANDE : La police islandaise tire sur un homme pour la première fois
PHOTO ARCHIVES AFP
La ville de Reykjavik.
REYKJAVIK – La police islandaise fait face à une criminalité si faible qu’il a fallu attendre lundi pour que, pour la première fois de son histoire, elle tire sur un homme, le blessant mortellement.
L’Islande, pays de 322 000 habitants, connaît l’une des criminalités les plus faibles au monde. Elle ne compte qu’un peu plus de 600 policiers, dont quelques dizaines seulement ont une arme de service.
Qu’ils aient dû s’en servir est «sans précédent», a déclaré lors d’une conférence de presse à Reykjavik le directeur national de la police, Haraldur Johannessen.
La victime est un forcené d’un peu moins d’une soixantaine d’années, qui, pour une raison inconnue, s’est mis à tirer des coups de feu avec un fusil de chasse depuis l’appartement où il vivait seul à Reykjavik, vers 3 h (22 h dimanche à Montréal).
Après avoir évacué l’immeuble, la police a tenté en vain d’établir un contact, puis a lancé des grenades au gaz à travers ses fenêtres afin de neutraliser l’individu.
«Cela n’a pas marché et l’homme a commencé à tirer à travers les fenêtres de son appartement», a rapporté le directeur de la police de la capitale, Stefan Eiriksson.
Une équipe d’intervention spécialisée a pénétré dans l’appartement vers 6 h. Elle a été accueillie par de nouveaux tirs qui se sont fichés dans le casque d’un policier et dans le gilet pare-balles d’un autre. Ces policiers ont répliqué et touché l’homme, qui a succombé à ses blessures à l’hôpital dans la matinée.
«La police regrette cet incident et présente ses condoléances à la famille», a déclaré M. Johannessen.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons pour lesquelles le forcené a tiré, et entre autres s’il était sous l’influence de l’alcool ou de stupéfiants.
La police a indiqué dans un communiqué que selon ses premières constatations, ses procédures d’intervention avaient été correctement suivies.
Les fusils de chasse sont relativement fréquents chez les Islandais, mais les homicides rares. Certaines années il n’y en a aucun, comme en 2003, 2006 et 2008. Sinon ils se comptent sur les doigts de la main, et sont le plus souvent le fait d’un proche de la victime.
«La criminalité est en comparaison plus faible que dans beaucoup de pays développés. C’est en partie dû à un niveau de vie élevé, une population réduite, et des forces de l’ordre diplômées et bien formées», estimait dans son dernier rapport annuel sur la sécurité en Islande l’ambassade américaine à Reykjavik.
«Il y a toujours des délits qui sont signalés comme de petites agressions, des voitures fracturées, des atteintes contre les biens et d’autres délits de la voie publique, en particulier à Reykjavik. La majorité d’entre eux sont attribués à de jeunes délinquants et à des toxicomanes», ajoutait-elle.
La police islandaise cherche à sensibiliser à la réalité de la délinquance une population qui y est rarement exposée.
Dans les jours précédant l’incident, elle appelait sur son site internet les résidants de Reykjavik en particulier à ne pas hésiter à signaler les individus suspects qui pourraient préparer un cambriolage, et à garder avec eux dans les bars et restaurants leur téléphone portable, de plus en plus fréquemment volés.
Être arrêter aussi souvent, c’est presque dire que ces jours de liberté étaient pour prendre des vacances hors de la prison. Ce n’est pas vraiment une vie … Mais bon, il passe à la prospérité
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Henry Earl est bien connu des services de police. Cet Américain de 64 ans a été de nouveau incarcéré il y a quelques jours… après avoir été interpelé pour la 1.500e fois.
Un chiffre qui fait de l’habitant de Lexington, dans le Kentucky (Est), l’homme au casier judiciaire le plus fourni des Etats-Unis, à en croire la police et les médias locaux.
La plupart du temps, il s’agit de simples écarts de conduite, comme en témoigne sa dernière interpellation pour état d’ivresse sur la voie publique. Mais depuis son premier contact avec la police en 1970, pour port d’arme sans permis – il avait alors 20 ans – le multirécidiviste a aussi enchaîné les petits larcins, les bagarres et les outrages à agent.
S’il n’a pas toujours été condamné, Henry a quand même effectué pas moins de 1.267 séjours à la prison du comté, avec une moyenne d’environ 245 jours par an en cellule.
Des statistiques régulièrement mises à jour sur Internet, car il possède sa propre page Wikipédia (en anglais), à l’instar des figures du grand banditisme Al Capone et John Dillinger.
Comme l’hiver est maintenant installée, dans les quartiers plus calmes, on sent le silence de la saison froide. C’est là que les oiseaux sauvages peuvent égayer les courtes journées avec leurs jacasseries. Aider les oiseaux l’été pour survivre l’hiver ou encore leur donner de bonnes graines, c’est un atout pour eux
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Il faut choisir les bons grains selon les oiseaux que l’on souhaite attirer. Si on ne le fait pas, les oiseaux les jetteront par terre.
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STÉPHANIE VALLET
La Presse
Les oiseaux sauvages vivent tout autour de nous. Pourtant, on sait très peu de choses à leur sujet. En plus d’informer les jeunes dans les écoles, Le Nichoir, centre de réadaptation pour volatiles qui a ouvert ses portes en 1994 à Hudson, fournit tous les soins appropriés aux oiseaux sauvages blessés ou orphelins avant de les relâcher dans leur environnement naturel.
Joanie Gagnon, biologiste responsable des soins de l’établissement, a répondu aux questions de La Presse.
Q : Que doit-on faire quand on trouve un oisillon par terre ?
R : Il faut faire très attention. Souvent, on va recevoir des oiseaux qu’on appelle dans le jargon « kidnappés ». Il arrive fréquemment que les oiseaux sortent de leur nid. Si vous voyez qu’un oisillon a toutes ses plumes, qu’il peut marcher mais pas voler, c’est normal. Ça fait partie de son processus de développement : il doit apprendre à voler sur le sol pendant environ deux semaines alors que ses parents vont continuer à le nourrir. N’enlevez donc pas l’oisillon, sinon ses parents vont le chercher.
Q : Que faire dans les autres cas ?
R : Si vous trouvez un oisillon tombé du nid, qui n’a pas encore de plumes, remettez-le dans son nid. On peut le toucher : c’est un mythe de croire que, si on le touche, ses parents vont sentir l’odeur de l’humain et ne plus l’approcher. Les oiseaux ont un odorat très pauvre !
S’il s’agit d’un oiseau blessé, appelez Le Nichoir ! Apportez-le dans une petite boîte, sans le nourrir ni lui donner de l’eau avant de nous avoir parlé auparavant. Avec la mauvaise nourriture, on peut faire plus mal à l’oiseau même si on veut l’aider. C’est un animal sauvage, alors mettez des gants et lavez vos mains.
N’oubliez pas également qu’il est illégal de garder un oiseau sauvage à la maison.
Q : Doit-on nourrir les oiseaux en hiver ?
R : En hiver, plusieurs espèces vont migrer dans le Sud, d’autres vont rester, comme les pics, les geais bleus, les moineaux, les cardinaux, les mésanges, les pigeons, etc. Il y a aussi des oiseaux qui vivent plus au nord qu’ici et qui vont venir passer l’hiver chez nous, car il y a plus de nourriture, comme les petits juncos noir et blanc. Les insectes, même si on ne les voit pas, sont toujours là, en hibernation sous l’écorce ou entre les branches. Souvent, l’alimentation des oiseaux va changer : ceux qui mangent beaucoup d’insectes vont se nourrir de petits fruits et de graines gardés pour l’hiver.
Les oiseaux iront plus vers les mangeoires en hiver, car c’est plus difficile de trouver de la nourriture, mais les graines ne constituent que 25 % de leur alimentation. Alors ce n’est pas parce que vous ne mettez pas de mangeoires que les oiseaux vont mourir de faim !
Q : Qu’est-ce qu’une bonne mangeoire ?
R : Il est interdit, dans certaines municipalités, de nourrir les pigeons. Alors si vous installez une mangeoire et que les graines tombent, c’est illégal. Appelez votre ville pour connaître la réglementation. Même chose pour les écureuils, alors choisissez des mangeoires auxquelles ils n’ont pas accès.
Attention à l’endroit où vous placerez la mangeoire : il est conseillé de la placer à moins de 3 m de votre fenêtre, ainsi, si l’oiseau décolle et frappe la fenêtre, il ne le fera pas à haute vitesse. Sinon, mettez des collants aux fenêtres pour éviter les accidents.
Installer une mangeoire dans un arbre n’est pas idéal puisque les écureuils vont y accéder.
Idéalement, on peut ajouter un petit buisson à environ 10 pi de la mangeoire pour que l’oiseau se sente en sécurité.
Attention de bien laver la mangeoire une fois par semaine avec de l’eau et de l’eau de Javel.
Et assurez-vous que les graines ne soient pas mouillées, car cela pourrait entraîner des problèmes de santé.
En somme, il faut consacrer du temps. C’est une responsabilité qui doit être prise au sérieux pour ne pas transmettre des maladies.
Q : Que peut-on donner à manger aux oiseaux ?
R : Assurez-vous d’avoir de bons grains, sinon, si les oiseaux ne les aiment pas et ils vont les jeter par terre. Le choix de la nourriture dépend du genre d’oiseau qu’on veut attirer.
Surtout, évitez le pain ! C’est un mythe commun. Le pain est extrêmement pauvre en nutriments : il va remplir l’estomac, mais n’apporte rien à l’oiseau. Il devient collant et peut bloquer le réservoir où les oiseaux stockent leur nourriture dans leur oesophage.
Il reste que faire pousser des plantes qui produisent des baies aide beaucoup plus les oiseaux en hiver.
Q : En ville, quel est le principal prédateur des oiseaux ?
R : Les chats. En mai et en juin, gardez votre compagnon le plus près possible de la maison pour protéger les oiseaux qui essaient de se reproduire en ville.