Ouvre la porte


L’inconnu peut faire peur, l’avenir dépend de nos choix et à certains moment on ne sait pas trop quoi faire. Mais ce n’est pas en faisant du sur place qu’on va le savoir
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Ouvre la porte

 

C’est difficile d’ouvrir une porte quand on ignore ce que l’on va trouver derrière, mais c’est encore plus difficile de passer sa vie devant la porte sans l’ouvrir. Et le pire, tu sais quoi? C’est de mourir sans savoir ce qu’il y avait derrière la porte.

Jean-Paul Jody

Vidéo : une maison de Hobbit louée pour du lait


C’est une belle maison, mais, au Québec en hiver sans chauffage ouf pas sur qu’il aurait preneur quoique si on peut chauffer a bois alors oui pourquoi pas !! Si non cela ferait un chalet ou une vraie belle cabane pour enfant
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Vidéo : une maison de Hobbit louée pour du lait

 

Un agriculteur britannique a dépensé 150 livres sterling en huit mois pour construire une maison de Hobbit dans la campagne d’Oxfordshire (Angleterre). En guise de loyer, l’homme demande à ses locataires du lait.

Une maison de Hobbit au fond du jardin ? L’idée peut sembler folle, pourtant, elle estd evenue réalité. Inspiré par le « Seigneur des anneaux », Michael Buck, un Anglais de 59 ans, a voulu construire au fond de son jardin une maison de Hobbit. Mieux, celle-ci a tenu à être la plus respectueuse possible de l’environnement. Pour ce faire, il n’a utilisé que des matériaux naturels et recyclés : un mélange de sables, d’argile, de paille, et de l’eau.

Ni l’électricité ni le gaz ne sont fournis dans la maison écologique. L’approvisionnement en eau se fait via une source naturelle, proche du lieu. Une mini cuisine équipée et une salle à manger sont à la disposition des locataires. Et des bougies et des lanternes font office d’éclairages.

Interrogé par le « Daily Mail », Michael Buck a expliqué qu’il voulait contester l’idée que l’on vit dans une société où les hommes passent leur vie à s’endetter et à payer des loyers. La maison a été récemment louée à une agricultrice du voisinage en échange de lait frais.

http://actualite.portail.free.fr

Belgique : bientôt l’euthanasie pour les mineurs ?


Je suis déjà contre l’euthanasie chez les adultes, encore plus pour les enfants. C’est sûr qu’il ne faut pas faire de l’acharnement thérapeutique, et le plus possible enlever la douleur, mais de là à euthanasier, c’est impensable pour moi. Sans parler qu’avec le temps, les recherches, et oui a force d’essayer de soigner, on finit par trouver un traitement pour ceux qui suivront
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Belgique : bientôt l’euthanasie pour les mineurs ?

 

En Belgique, la loi ne concernerait que quelques cas par an.

En Belgique, la loi ne concernerait que quelques cas par an. © Martin Bernetti / AFP

La commission Justice du Sénat a voté nettement en faveur d’un texte autorisant l’euthanasie des mineurs, en cas « de souffrances inapaisables ».

 

BRUXELLES, ALAIN FRANCO

Benjamin avait 7 ans lorsqu’il est décédé, après deux ans et demi de lutte contre un cancer du foie. Marijke, sa maman, aurait voulu qu’il puisse bénéficier du droit à l’euthanasie. Mardi, la Belgique a fait un pas important en ce sens : la commission Justice du Sénat a voté, à une forte majorité, un texte qui, s’il est adopté par le Parlement en plénière, fera du royaume belge le deuxième pays d’Europe à légaliser l’euthanasie des mineurs.

« Benjamin parlait beaucoup de la mort, il s’interrogeait et posait des questions réfléchies et adaptées à son âge, du genre « qu’est-ce que je pourrais prendre avec moi dans mon cercueil, est-ce que tu mettras mon doudou dans mon cercueil ? » raconte Marijke avant de conclure : « Il n’y a pas de raison que l’on ne donne pas le droit de choisir sa mort à des enfants qui souffrent autant que des adultes. »

Le texte adopté par la Commission sénatoriale prévoit que seuls les mineurs faisant face à des « souffrances physiques insupportables et inapaisables » et se trouvant « en phase terminale », puissent demander l’euthanasie. Et pas n’importe comment : ils devront être encadrés par une équipe médicale, et avoir l’accord de leurs parents. Selon des sources médicales, seuls quelques cas par an remplissent ces conditions en Belgique.

 « C’est impossible à déterminer avec précision, reconnaît l’élu socialiste Philippe Mahoux, l’un des pères de la loi sur l’euthanasie pour les adultes, introduite il y a dix ans. Mais si l’on peut trouver des solutions à des situations intolérables, cela vaut bien une loi. »

Un net clivage

Cette position est largement partagée chez les élus, si on se réfère au vote de la commission Justice, qui a adopté le projet de loi à 13 voix contre 4, après avoir rejeté un amendement pour imposer un âge minimal de 15 ans. Les sénateurs ont voté en leur âme et conscience, sans consigne de vote. Pourtant, le résultat reflète un clivage finalement assez net : écologistes, socialistes, libéraux et indépendantistes flamands ont voté pour la légalisation de l’euthanasie pour les mineurs. Sociaux-chrétiens et extrême droite ont voté contre.

« C’est un texte mal fagoté. Je veux faire en sorte que s’il y a une loi, elle soit claire, cohérente et respectueuse des personnes et des enfants. Qu’elle soit aussi une loi qui permette de calmer les souffrances de ceux-ci », dénonce ainsi le sénateur et constitutionnaliste réputé Francis Delpérée.

La Belgique sera-t-elle bientôt le deuxième pays d’Europe après les Pays-Bas à permettre qu’un enfant malade en stade terminal demande – et obtienne – le droit à mourir ? Les observateurs politiques s’interrogent : le nombre de lois en attente au Parlement est important, et ce texte « peu valorisant électoralement », relève le politologue Pascal Delwit. Mais l’affaire est symbolique. Selon un sondage paru le mois dernier dans le quotidien La Libre Belgique, plus de trois quarts des Belges sont favorables à l’extension de la légalisation de l’euthanasie pour les mineurs.

http://www.lepoint.fr

L’hippocampe, une forte tête qui ne fait pas de vagues


Un de plus belles créatures des mers, à mon avis est bien l’hippocampe. Cet animal marin m’a toujours passionné. Comment un animal lent peut-il se nourrir de proies plus rapides que lui
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L’hippocampe, une forte tête qui ne fait pas de vagues

 

Comment l'hippocampe, mauvais nageur, parvient-il à se nourrir de proies bien... (PHOTO ARCHIVES)

PHOTO ARCHIVES

Agence France-Presse
PARIS

Comment l’hippocampe, mauvais nageur, parvient-il à se nourrir de proies bien plus rapides que lui? Tout est dans la tête, répondent des chercheurs dans une étude publiée mardi par la revue Nature Communications.

«L’hippocampe est un des poissons les plus lents, mais il arrive à capturer des proies qui nagent à des vitesses incroyables pour leur taille», souligne le principal auteur de l’étude, Brad Gemmell (Université du Texas à Austin, Etats-Unis).

Il se nourrit de copépodes, de tout petits crustacés qui forment la base du plancton.

Pour attraper sa proie, l’hippocampe tourne rapidement la tête et l’aspire. L’attaque se joue en moins d’un millième de seconde, alors que le temps de réaction du copépode est de 2 à 3 millièmes de seconde. Une fois qu’il est à portée de l’hippocampe, le crustacé n’a donc aucune chance.

Le problème est que cette méthode d’aspiration ultrarapide ne peut fonctionner qu’à très courte distance (de l’ordre du millimètre). La question pour les chercheurs est donc : comment l’hippocampe fait-il pour approcher aussi près de sa proie sans se faire repérer ? Car à la course, c’est lui qui n’a aucune chance.

En eau calme, les hippocampes attrapent leur proie dans 90% des cas. «C’est extrêmement élevé», a souligné Brad Gemmell, «et nous voulions savoir pourquoi».

Son équipe a donc utilisé un système sophistiqué de vidéo 3D pour capter très finement l’action. Les images ont montré que la forme de la tête de l’hippocampe est conçue pour minimiser les perturbations de l’eau en face de sa bouche, qui pourraient trahir son approche.

Il y a une sorte de «zone sans vagues»  juste au-dessus et devant ses narines, et l’hippocampe positionne sa tête par rapport à sa proie de telle sorte qu’aucune perturbation de l’eau ne le signale. L’hippocampe est en quelque sorte un poisson furtif.

http://www.lapresse.ca

Mystérieux bruit d’explosion à l’ouest de Montréal : la thèse du bolide avancée


Un gros bruit s’est fait entendre mardi dans la soirée, à Montréal les environs, mais personne ne peut affirmer la provenance. Mais au moins, certaines hypothèses ont pu être écartées. Le plus plausible serait une étoile filante … peut-être
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Mystérieux bruit d’explosion à l’ouest de Montréal : la thèse du bolide avancée

 

Photo :  iStock

Plusieurs résidents du Grand Montréal, d’ailleurs au Québec, de l’Ontario et de certains États américains limitrophes rapportent avoir entendu un bruit puissant accompagné de lumières multicolores vers 20 h, mardi soir.

Les témoignages recueillis laissent croire à une météorite, mais pour l’instant, pas de confirmation officielle ni de photos.

« À première vue, on pourrait penser que c’est un bolide – donc une grosse étoile filante – qui serait entré dans l’atmosphère terrestre au-dessus de Montréal, qui se serait vaporisé au-dessus de la ville et qui aurait provoqué un bang supersonique », estime l’astronome de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) Pierre Chastenay en entrevue à ICI Radio-Canada Première.

L’astronome de l’UQAM, Pierre Chastenay, avance l’hypothèse du bolide

L’astronome souligne qu’une situation similaire s’était produite à Saint-Robert-de-Sorel en 1994.

L’astronome responsable du Club des astronomes amateurs de Laval, Jean-Marc Richard, abonde dans le sens de son collègue Pierre Chastenay. Il compare toutefois le phénomène qui se serait produit à Montréal à celui survenu en Russie le 15 février dernier.

« C’est un super-bolide qui a traversé l’atmosphère en Russie alors que ce que nous avons eu, c’est peut-être un bolide, un peu plus petit si vous voulez », explique M. Richard.

« Le problème, c’est que puisque le ciel était couvert à Montréal personne n’a vu la grosse boule de feu ou l’étoile filante qui aurait été associée à ce phénomène-là, ce qui fait qu’on ne peut pas exclure que ce soit un transformateur qui ait explosé », poursuit M. Chastenay.

« Pour l’instant, la meilleure hypothèse c’est celle du gros météore – du bolide – mais faute de témoins visuels on ne peut pas aller plus loin. »— Pierre Chastenay

En astronomie, un bolide est un corps qui entre dans l’atmosphère terrestre en laissant une traînée lumineuse. C’est un gros météore. Une étoile filante, un météore et un bolide sont des phénomènes similaires qui se différencient par la grosseur du corps pénétrant dans l’atmosphère. Une étoile filante se mesure en grammes, un météore en kilogrammes et un bolide en tonnes.

M. Chastenay ne peut toutefois exclure qu’il s’agisse de l’explosion d’un transformateur. Une telle explosion produit également une bonne quantité de lumière et de bruit. L’hypothèse selon laquelle un transformateur de Châteauguay avait explosé a ainsi été avancée, mais Hydro-Québec confirme n’avoir rien à signaler sur l’ensemble de son réseau.

De son côté, la Sûreté du Québec confirme avoir reçu de nombreux appels, sans toutefois pouvoir avancer une explication. Même son de cloche au Service de police de la Ville de Montréal.

Si certains citoyens de Cornwall, en Ontario, et d’Ogdensburg, dans l’État de New York, rapportaient sur les réseaux sociaux avoir entendu un bruit d’explosion, en aucun temps les services d’urgence des deux régions n’ont été interpellés à ce sujet, ont confirmé des porte-parole.

Un tremblement de terre?

Séisme Canada indique n’avoir enregistré aucune vibration. Une porte-parole de l’organisme a cependant précisé qu’un impact de météorite peut ne pas avoir été détecté par les sismographes car, contrairement aux séismes, l’énergie « ne se propage pas dans la terre ».

Selon Environnement Canada, il ne s’agirait pas non plus d’un coup de tonnerre.

Les internautes se perdent donc en conjectures sur les réseaux sociaux, dont Twitter et Facebook.

http://www.radio-canada.ca

Le retour en force des gastros ! Comment soigner votre chien ?


Les changements de saison offrent une multitude de chambardement qui peut affecter l’animal . Il arrive que le chien a des diarrhées mais c’est la nature qui l’aide a éliminer les toxines, mais comme toute chose il arrive qu’une consultation chez le vétérinaire soit nécessaire
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Le retour en force des gastros ! Comment soigner votre chien ?

Crédits photo : thsntht – Flickr

Je ne sais pas si mes confrères sont comme moi, mais chaque année, aux intersaisons, je vois le nombre degastro-entérites canines augmenter vertigineusement.

Ça peut se comprendre, il fait encore doux et le temps est humide, c’est propice au développement d’agents pathogènes.

La médecine chinoise nous dit aussi que le corps n’est pas au top de sa forme pendant les intersaisons, ce qui explique pourquoi l’on est plus facilement souffrant au printemps et à l’automne qu’en plein été ou hiver.

Quels sont les symptômes ?

Votre chien reste prostré, refuse de s’alimenter, a l’air tout triste, son ventre gargouille ? C’est certainement qu’il est en phase de phase prodromique. Il a des symptômes légers et avant-coureurs de la phase aigue de la maladie.

La suite des réjouissances va certainement passer d’abord par un épisode nauséeux accompagné ou non de vomissements, puis la diarrhée arrive et c’est généralement à ce moment-là que le propriétaire paniqué, appelle ou va chez son vétérinaire dans le meilleur des cas, ou alors est tenté de jouer lui-même à l’apprenti sorcier et tenter sur son chien des expériences curatives qui peuvent être lourdes de conséquences.

Que faire ? Quand aller chez le vétérinaire ?

Il est important de comprendre ce que fait la nature, et pourquoi elle le fait bien. La diarrhée, les vomissements et l’état fébrile ont leur importance.

> L’état fébrile : une augmentation de la température corporelle a souvent pour bénéfice de combattre l’agent pathogène, c’est pour cela qu’il ne faut pas s’inquiéter d’une fièvre modérée.

> La diarrhée / les vomissements : par leur rôle évacuateur, ils vont éliminer mécaniquement, par les voies naturelles une bonne partie des agents pathogènes présents dans le tube digestif.

Voilà pourquoi il n’est absolument pas conseillé de se précipiter pour arrêter une diarrhée dès qu’elle apparaît. Non, bien au contraire. En éliminant en masse les éléments perturbateurs de l’organismeelle contribue naturellement à assainir l’intestin et à guérir l’animal.

Alors quand doit-on s’inquiéter et quelle doit être la conduite à tenir ?

Dans un cas très général (animal adulte, poids moyen etc…) il peut être intéressant de laisser l’animal tranquille pendant 24h. On le laisse éliminer les agents pathogènes par les fonctions naturelles que sont la diarrhée, la fièvre…et on le met à la diète alimentaire.

Pourquoi la diète alimentaire ?

Et bien de la même façon que la diarrhée élimine un grande partie les agents pathogènes, une deuxième façon  naturelle de les combattre est d’éviter de les « nourrir ». Donc, ne pas alimenter le tube digestif en nutriments va « affamer » en quelque sorte les bactéries qui auront plus de difficulté à se multiplier.

En plus de la diète alimentaire, il est conseillé de donner de la smectite à son animal ainsi que des probiotiques.  Et de l’eau à volonté pour éviter la déshydratation !

> Vous devez absolument consulter un vétérinaire si :
– Votre animal a plus de 24 h de diarrhée/vomissements
– S’il vous semble très douloureux.
– Si sa fièvre ne descend pas au-delà de 24h
– S’il y a du sang dans les selles
– S’il y a du sang dans les vomissures
– S’il vous paraît très abattu
– Si vous avez le moindre doute !

Dr François, vétérinaire
blog-sante-animale.com

Psychopathes : un chercheur en neurosciences spécialiste de la question découvre qu’il en est un


Cela doit faire bizarre de faire des recherches des particularités du cerveau des psychopathes alors que ces données montrent justement que le scientifique est lui-même un psychopathe sans pour autant être un tueur .. Il démontre donc par ses résultats que la famille, l’environnement qu’un enfant tel que lui grandit peut faire toute la différence
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Psychopathes : un chercheur en neurosciences spécialiste de la question découvre qu’il en est un

 

psychopathes chercheur

Il fait des recherches sur les psychopathes… et découvre qu’il est lui-même un psychopathe. | David Jones via Getty Images

PSYCHOPATHE – C’est l’histoire de l’arroseur arrosé. Ou du scientifique qui mène tellement bien ses recherches qu’il en devient l’objet. Un après-midi d’octobre 2005, James Fallon regardait sereinement les scans de cerveaux de tueurs en série. Il ne faisait rien de plus que son travail, qui consistait à chercher un point commun dans le cerveau des psychopathes. Ce qu’il ne soupçonnait pas, c’est qu’il découvrirait que lui aussi, était un potentiel meurtrier.

James Fallon analysait donc des milliers d’images de cerveaux de meurtriers, certains schizophrènes ou dépressifs, d’autres avec des cerveaux normaux. Il raconte au Smithsonian que

« Par un heureux hasard, je faisais aussi une étude sur Alzheimer, et dans ce contexte, j’avais des scans de cerveau de moi et de toute ma famille juste sur mon bureau. »

Dans cette pile de scans de cerveaux de sa famille, il y en a un qui attire son attention. Sur ce scan, les zones du cerveau liées à l’empathie, à la moralité et au contrôle de soi, montrent une faible activité… Et ce sont ces zones qui sont en jeu dans la psychopathie. Il vérifie immédiatement s’il ne s’agit pas d’une erreur. Pas de bol, les scans sont tout à fait corrects.

Horreur, malheur, il y a un psychopathe dans sa famille.

Dans ce cas, il n’y a plus de secret qui compte. A bas l’anonymat, il décide de savoir à qui est ce cerveau. Et alors qu’il pensait certainement que les choses ne pourraient pas être pire… il s’avère que ce cerveau, c’est le sien. Il ne comprend pas, et remet même ses recherches en question:

« Je n’ai jamais tué ni violé qui que ce soit. Donc la première chose que j’ai pensé c’était que mon hypothèse était peut-être fausse, et que ces zones de cerveau ne reflètent pas la psychopathie ou un comportement meurtrier. »

James Fallon fait donc d’autres recherches, en psychopathie neurologique et comportementale. Il fait également des tests génétiques. Verdict: allèles qui prédisent un fort potentiel agressif, violent et peu d’empathie. Plus moyen de tourner autour du pot, il finit par l’admette: il est un psychopathe.

Un psychopathe d’accord, mais un bon psychopathe

Mais un bon psychopathe. Celui qu’il appelle le « psychopathe pro-social », c’est-à-dire qui a des difficultés pour l’empathie mais qui maintient un comportement social acceptable.

Comment expliquer que quelqu’un qui a un cerveau de psychopathe, n’est pas violent, mais stable, et réussit scientifiquement? James Fallon explique que le diagnostique est souvent flou: certains psychopathes ne tuent pas, mais ont simplement des comportements psychopathiques.

Et pour cause, James Fallon est loin d’être un ange.

« J’ai un esprit de compétition odieux. Je ne laisse pas mes petits-enfants gagner des jeux. Je suis une sorte d’enfoiré qui fait des trucs débiles qui gonflent les gens. »

D’accord, mais pourquoi, lui, parviendrait-il à tempérer son comportement psychopathique et pas les autres? C’est là qu’il invoque l’environnement, familial notamment, lui qui était fut un temps purement déterministe.

« J’étais aimé, et ça m’a protégé« , explique-t-il simplement. Sans oublier d’y ajouter une dose de libre arbitre: « Depuis que j’ai trouvé tout cela, j’ai fait un effort pour essayer de changer mon comportement. J’ai fait plus consciemment des choses qui sont considérées comme la bonne chose à faire, et pensé plus aux sentiments des autres. »

Au lieu de garder tout ça pour lui, James Fallon a donné une interview à la radio, et a même écrit un livre, « The Psychopath Inside« . Mais attention, précise-t-il:

« Je ne fais pas ça parce que je suis soudainement sympa, je fais ça par fierté – parce que je veux montrer à tout le monde et à moi-même que je peux me sortir de là. »

Au final, il admet lui-même que ce n’était pas vraiment une surprise. Il a toujours su qu’il adorait manipuler les gens. Et il a hérité d’une belle lignée de meurtriers dans sa famille, 7 au total, dont Lizzie Borden, célèbre accusée du meurtre à la hache de son père et de sa belle-mère en 1892.

Pour conclure, on rappellera que le site d’information bidon Le Gorafi avait ainsi titré un article:

« Une profileuse découvre qu’elle était elle-même responsable de six meurtres, trois braquages et deux enlèvements « .

Comme quoi, la réalité rattrape parfois la fiction.

http://www.huffingtonpost.fr/