Le bonheur


La question reste a savoir si nous sommes capables de s’émerveiller devant la pluie qui tombe, les cristaux de neige qui se forme sur la fenêtre, du vent qui fait chuchoter les feuilles ou d’un simple ronronnement d’un chat
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Le bonheur

 

Le bonheur pour une abeille ou un dauphin est d’exister … Pour l’homme c’est de le savoir et de s’en émerveiller …

Jacques-Yves Cousteau

Philippines: un bébé naît au milieu des décombres


Je pense quand on lit ce genre de chose, on peut se compter chanceux d’avoir un toit sur la tête. Imaginez tout perdre et risquer de perdre la vie, mais qu’avec le temps … une famille est née … Le père a retrouver sa femme et dans des conditions difficiles la vie a pris le dessus du typhon aux Philippines
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Philippines: un bébé naît au milieu des décombres

 

La petite est née lundi, dans un bâtiment de l’aéroport de Tacloban, une des villes les plus touchées par la tempête. Le local a été transformé à la hâte en centre médical, mais le sol est jonché de débris, bouts de métal tordus, bris de verre, morceaux de bois…

PHOTO JASON GUTIERREZ, AFP

JASON GUTIERREZ
Agence France-Presse
Tacloban, Philippines

Allongée sur une simple planche de bois, au milieu des débris dans un centre médical de fortune, Emily Sagalis a donné naissance à une petite fille, qui portera le nom de sa grand-mère, disparue depuis le passage du typhon Haiyan sur le centre des Philippines.

La petite est née lundi, dans un bâtiment de l’aéroport de Tacloban, une des villes les plus touchées par la tempête. Le local a été transformé à la hâte en centre médical, mais le sol est jonché de débris, bouts de métal tordus, bris de verre, morceaux de bois…

«Elle est si belle. Je vais l’appeler Bea Joy, en l’honneur de ma mère, Beatriz», chuchote Emily Sagalis, 21 ans, quelques heures après avoir donné naissance.

Sa mère a été emportée lorsque des vagues de plusieurs mètres de haut générées par Haiyan se sont abattues sur la maison familiale près de Tacloban, capitale de l’île de Leyte, située sur la partie orientale du centre de l’archipel. La jeune femme n’a pas revu sa mère depuis, dit-elle.

Les autorités craignent quelque 10 000 morts sur Leyte et plusieurs centaines sur les îles voisines. Si ce bilan provisoire se vérifie, Haiyan sera la catastrophe naturelle la plus meurtrière de l’histoire récente des Philippines.

Elle s’accroche à des objets qui flottent

Pour Emily, sa fille symbolise le renouveau.

«Elle est mon miracle. J’ai pensé que j’allais mourir, et elle avec moi dans mon ventre lorsque les vagues sont arrivées pour nous prendre», raconte-t-elle.

Le bébé dort dans les bras de son père, très ému, tandis qu’un volontaire maintient au-dessus de la jeune mère le tuyau de perfusion.

La première vague a emporté leur maison de bois plusieurs mètres à l’intérieur des terres, et éjecté à l’extérieur les occupants, raconte le mari, Jobert. Leur village a été quasiment détruit et n’est plus qu’un champ de ruines jonché de cadavres boursouflés de personnes et d’animaux.

Jobert a retrouvé sa femme accrochée à des objets qui flottaient, à la surface de l’eau. La volonté de Dieu, selon lui. Ils sont restés dans l’eau pendant des heures, leur semblait-il, avant que l’eau se retire et qu’ils parviennent à se réfugier, sans trop savoir comment, dans une école qui abritait d’autres rescapés.

Ils se sont terrés là pendant trois jours, tenant le coup grâce à des bouteilles d’eau retrouvées parmi les débris.

Quand Emily a senti les premières douleurs, ils sont sortis et ont marché plusieurs kilomètres, jusqu’à ce qu’un camion les prenne à bord.

La jeune femme avait perdu les eaux lorsqu’elle est arrivée dans le centre médical improvisé, a indiqué le médecin militaire qui l’a assistée, Victoriano Sambale. L’accouchement a été difficile et la mère a fait une hémorragie.

«C’est le premier bébé que nous accueillons ici. Le bébé va bien et nous avons réussi à stopper les saignements de la mère», dit-il.

Mais les médecins sont très inquiets des risques d’infection dans ce local, où rien n’est stérile. Si la jeune mère souffrait d’une infection, l’équipe médicale ne pourrait pas faire grand-chose, pense-t-il.

À cause de l’environnement, «nous devons lui donner des antibiotiques par intraveineuse. Mais nous n’avons même plus d’antibiotiques à prendre par voie orale depuis hier».

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Un parcours de Domino complètement dingue


Quelqu’un qui veut pratiquer sa patience, ce genre d’activité doit surement être un bon moyen. Mais un tel parcours demande donc du temps, de l’espace et beaucoup, mais beaucoup de bloc Légo
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Un parcours de Domino complètement dingue

 

Si l’idée d’assembler un somptueux parcours de domino rebute certains, d’autres s’en donnent à cœur joie comme nous le montre cette vidéo.

 

Certains passionnés ne rigolent pas lorsqu’il est question de leur hobby favori.

Aujourd’hui, nous voyageons à toute vitesse dans le monde éphémère et impardonnable du Domino. C’est aux internautes Milionendollarboy et Hevesh5 que nous devons ce parcours remarquable. Il leur aura fallu trois mois de patience et plus de 20.000 dominos afin d’assembler l’ensemble des pistes qui composent cette vidéo.

Une entreprise qui demande rigueur et concentration. On ose à peine imaginer le niveau de frustration ressenti par un accro du domino dont la création serait victime d’une secousse ou d’un courant d’air de trop.

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Le Saviez-vous ► Novembre 1930. Bien avant Coluche, Al Capone invente les restos du coeur à Chicago


La soupe populaire ne date pas d’hier, lors de la Grande Récession aux États-Unis, a Chicago plus précisément, Al Capone reconnu mondialement a aussi participer a cette forme de  »générosité » Enfin, disons qu’il y avait aussi une idée derrière la tête pour éviter la prison, qui n’a pas vraiment marché
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Novembre 1930. Bien avant Coluche, Al Capone invente les restos du coeur à Chicago

 

Al Capone et sa soupe populaire.

Al Capone et sa soupe populaire. © DR

Par FRÉDÉRIC LEWINO ET GWENDOLINE DOS SANTOS

Une longue file d’hommes et de femmes patiente devant le 935 South State Street, un immeuble situé dans l’un des quartiers les plus pauvres de Chicago. La double porte vitrée à battants est surmontée d’une grande banderole blanche sur laquelle chacun peut lire : « Gratuit. Soupe, café et doughnuts pour les chômeurs ». Nous sommes le 4 novembre 1930, jour de Thanksgiving (les actions de grâce).

L’Amérique est plongée en pleine récession, des millions de malheureux ont perdu leur emploi, malgré les promesses de Montebourg de trouver un repreneur pour chacune de leurs entreprises… La Grande Dépression frappe de plein fouet l’Amérique, qui crève de faim. Mais le gouvernement s’en fiche comme de la Bretagne… C’est alors que la plus grande fripouille du pays décide de venir au secours des pauvres crevant la dalle. Al Capone ouvre une soupe populaire à Chicago, où cinq mille miséreux peuvent croquer à pleines dents dans un morceau de dinde.

(…) Comment expliquer cette générosité alors que l’homme a la réputation d’être le plus terrible des tueurs ? (…). Car, bien sûr, il y a une raison cachée derrière le geste du gangster. Il sait les poulets sur ses talons. Ceux-ci on déjà coffré son frère Ralph et son directeur financier pour fraude fiscale. Cela lui pend au nez. Comme les flics sont incapables de l’arrêter pour ses crimes, le FBI veut le faire condamner pour évasion fiscale. C’est pourquoi, sur les conseils de ses avocats, Al Capone décide de se bâtir une image de philanthrope. Passer du statut d’ennemi public numéro un à celui d’ami public numéro un. Et comment mieux y arriver qu’en remplissant le ventre creux des milliers de chômeurs ayant perdu leur emploi ? (…)

Un gangster au milieu de notables

Voilà donc Al Capone qui ouvre une soupe populaire durant l’hiver 1930-1931. Le jour de Thanksgiving, deux reporters du Chicago’s American sont présents sur place pour photographier le gangster au milieu de notables de Chicago, hommes politiques et responsables d’association de charité.

L’un d’eux raconte : « J’ai allumé le flash pendant que Bob retirait le bouchon de l’objectif. L’explosion a été assourdissante et la fumée a rempli la pièce. Je me suis retrouvé en train de me pencher par la fenêtre pour aspirer de l’air frais en compagnie de Capone. Les gardes du corps se tenaient debout, le pistolet à la main, cherchant un éventuel assaillant. Quoi qu’il puisse être, Capone avait un bon sens de l’humour. »

Quarante jours durant, à raison de trois festins quotidiens offerts à mille personnes, le resto du coeur d’Al Capone sert 120 000 repas. Il n’y a pas tous les jours de la dinde au menu, parfois du pot-au-feu, du poulet. Le plus souvent une bonne soupe roborative et du pain. À 31 ans, le gangster est l’homme le plus puissant de Chicago. Il empoche, dit-on, jusqu’à 6 millions de dollars par semaine grâce au racket, au proxénétisme et au trafic d’alcool.

Dans le collimateur des fédéraux

Aussi, les 12 000 dollars qu’il aurait dépensés pour nourrir les chômeurs ne sont qu’une goutte de soupe dans un chaudron. D’autant que ses hommes de main ont gentiment invité les commerçants du quartier à verser leur obole. Pourtant, le gangster n’atteint pas totalement son objectif. Si son apparente générosité lui vaut la reconnaissance populaire, en revanche, ni l’attorney général, qui est à ses basques, ni le fisc ne se laissent impressionner. Au contraire même, ils se demandent d’où vient le pognon. La presse a beau donner la parole aux pauvres qui affirment que le bootlegger (trafiquant d’alcool) fait davantage pour eux que le gouvernement, Capone reste dans le collimateur des fédéraux, qui mettent même les bouchées doubles… après le fameux repas de Thanksgiving.

Le 5 juin 1931, Capone est inculpé pour fraude fiscale et infraction à la loi sur la prohibition. Quatre mois plus tard, il est mis sous les verrous pour huit ans. C’est à son tour de goûter à la bonne soupe gratuite de l’État.

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Comment se prémunir du « blues de l’hiver »


On sent bien que l’hiver veut s’installer, les journées plus froides et plus courtes, qu’il faut se donner des raisons pour aller prendre l’air. C’est encore plus important en cette saison de se mettre en forme, de bien se nourrir et prendre du soleil
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Comment se prémunir du « blues de l’hiver »

 

Chaque année, avec le changement de l’heure et les journées plus courtes, vous avez le moral à plat et vous êtes irritable? Vous avez l’énergie en berne et des rages de sucre? Vous souffrez peut-être d’un trouble affectif saisonnier (TAS), ce qu’on surnomme le « blues de l’hiver ».

Si c’est le cas, vous n’êtes pas seul à en souffrir, car, d’après l’Association canadienne pour la santé mentale, on estime qu’entre 2% et 3% des Canadiens seraient atteints d’un trouble grave et 15% éprouveraient des symptômes moins sévères.

Bien qu’identifié depuis bientôt 30 ans, la source exacte de ce mal est encore inconnue. Il semblerait que l’exposition à la lumière aurait en fait un impact aigu sur le cerveau émotionnel des personnes atteintes d’un TAS. L’hormone du sommeil, ou mélatonine, serait aussi en jeu.

Quoi qu’il en soit, les spécialistes s’accordent pour recommander aux patients d’avoir une bonne hygiène de vie, ce qui passe par l’exercice quotidien, de préférence à l’extérieur et en pleine lumière. Il faudrait s’exposer à la lumière du soleil pendant une trentaine de minutes par jour. Faute de soleil, on peut s’exposer à une lampe à lumière bleue, spécialement conçue pour la luminothérapie.

On recommande aussi une alimentation équilibrée, riche en oméga 3 et en vitamine D.

http://www.soscuisine.com

Un virus s’attaquerait aux tortues de l’île Manitoulin


Des tortues qui sont menacées de disparaitre donc qui sont protégées sont en grandes difficultés à cause d’un virus. Il y a déjà un virus qui décime des grenouilles dans ce secteur d’ou la question si ce virus avait muté pour attaquer d’autres espèces
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Un virus s’attaquerait aux tortues de l’île Manitoulin

 

Des techniques médico-légales sont utilisées pour identifier le virus.

Des techniques médico-légales sont utilisées pour identifier le virus. Photo :  Radio-Canada / Naël Shiab

Exclusif – Une cinquantaine de tortues mouchetées ont récemment été trouvées mortes dans le parc provincial de Misery Bay, sur l’île Manitoulin.

L’hécatombe au sein de cette espèce protégée inquiète les scientifiques, qui craignent que la mutation d’un virus ait créé une nouvelle souche qui se retrouve pour la première fois au Canada.

Le professeur de l’Université Laurentienne David Lesbarrères étudie d’habitude un virus qui décime les populations de grenouilles.

Mais cette fois-ci, le ministère des Richesses naturelles lui a demandé d’enquêter sur la mort de tortues parce qu’il croit qu’il y a un lien entre les deux.

« On pense effectivement que le virus a muté et qu’il s’est retrouvé dans un hôte de tortues et qu’au lieu de disparaître, il s’est adapté à ce nouvel hôte. À partir de là, le virus aurait réussi à se reproduire et à attaquer d’autres espèces de tortues », explique le professeur Lesbarrères.

Pour l’instant, la mutation d’un virus n’est qu’une hypothèse, mais pour tenter de la confirmer, David Lesbarrères et ses assistants vont utiliser une technique médico-légale, d’ordinaire utilisée sur les scènes de crimes.

« On va essayer de récupérer l’ADN à l’intérieur de la moelle épinière, on espère trouver l’ADN du virus dans ce tissu », indique le chercheur.

Le virus aurait tué une cinquantaine de tortues.

Le virus aurait tué une cinquantaine de tortues. Photo :  Radio-Canada / Naël Shiab

Toutes les tortues retrouvées mortes sont de la même espèce, la tortue mouchetée, considérée comme menacée par le ministère des Richesses naturelles.

Selon le professeur Lesbarrères, il faudra probablement entre 100 et 200 ans pour que le nombre de tortues mouchetées se rétablisse à Misery Bay, à moins qu’elles ne disparaissent.

Son équipe et lui espèrent obtenir leur premier résultat à la fin de l’année.

D’après le reportage de Naël Shiab

http://www.radio-canada.ca/

Les enfants pauvres auraient un cerveau plus petit


La pauvreté affecte le comportement, l’apprentissage, la grosseur du cerveau d’un enfant, mais cela n’est pas écrit sur pierre, car dépendant des parents, un enfant peut très bien évoluer malgré la pauvreté Cela prouve au moins que la pauvreté n’est pas une fatalité mais une aide a la famille peut aider a sortir du cercle vicieux
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Les enfants pauvres auraient un cerveau plus petit

 

Selon une étude américaine, la pauvreté durant l'enfance... (Photo: The New York Times)

Selon une étude américaine, la pauvreté durant l’enfance pourrait faire réduire de 10% deux parties du cerveau. Le soutien et l’amour de la famille pourraient cependant contrecarrer les effets de la pauvreté

PHOTO: THE NEW YORK TIMES

MATHIEU PERREAULT
La Presse

Les enfants pauvres ont un cerveau plus petit, selon une nouvelle étude américaine. L’effet de la pauvreté est toutefois complètement effacé si les parents sont empathiques malgré leurs difficultés financières.

Les chercheurs américains, qui publient dans la revue JAMA Pediatrics, ont étudié deux zones du cerveau notamment impliquées dans la gestion du stress et dans la mémoire, soit l’hippocampe et l’amygdale. La pauvreté durant la petite enfance pourrait réduire de 10% la taille de ces deux régions.

«C’est un article très impressionnant», estime Michael Meaney, neuropsychologue à l’Université McGill. «Il y a eu des études qui ont montré que la pauvreté a des effets cognitifs et comportementaux à long terme. Mais on n’a jamais vu concrètement les effets biologiques sur le cerveau. On comprend mieux le chemin par lequel la pauvreté influence l’enfant, par le biais de la famille. Et comment la famille peut contrecarrer les effets de la pauvreté, en donnant du soutien et de l’amour à l’enfant plutôt qu’en le laissant à lui-même et en lui montrant de l’hostilité.»

Les chercheurs de l’Université Washington, à St. Louis, n’avaient pas comme objectif initial d’étudier les effets de la pauvreté.

«C’est une cohorte que nous suivons depuis 10 ans pour étudier la dépression à l’âge préscolaire», a expliqué Joan Luby, l’auteure principale de l’étude, en entrevue téléphonique. «Nous voulions voir les effets de la dépression en bas âge sur le cerveau. En évaluant l’influence de différentes variables, nous avons vu que la pauvreté était le facteur dominant.»

La psychiatre de St. Louis, souvent citée dans les articles sur la médication psychiatrique à l’âge préscolaire, suit 145 enfants. Le seuil de pauvreté établi par le gouvernement américain – 23 000$ US pour une famille de quatre – était la variable utilisée.

Les enfants riches dont les parents ne sont pas empathiques ont-ils aussi un petit cerveau?

«Pour le savoir, il faudrait avoir un échantillon plus grand d’enfants riches, dit la Dre Luby. Mais la pauvreté était de loin la variable la plus importante dans les analyses.»

Les enfants déprimés étaient surreprésentés (30%) dans l’échantillon, un facteur qui pourrait invalider la conclusion de l’étude, selon un commentaire qui accompagnait celle-ci. La Dre Luby affirme avoir vérifié cette hypothèse.

«Je pense que la dépression est plutôt une conséquence de la pauvreté, comme la taille du cerveau», avance quant à lui M. Meaney.

La dépression pourrait même être un autre legs des parents, selon Richard E. Tremblay, psychologue de l’Université de Montréal qui a souvent écrit sur l’importance de l’intervention précoce auprès des familles pauvres.

«Nous avons publié l’an dernier un article qui montre que les enfants de mères dépressives ont des amygdales plus petites, dit M. Tremblay. Ça affecte les choix de partenaires, de style de vie durant la grossesse, de carrière. Il y a un débat entre les sociologues et les biologistes. Les premiers disent que la pauvreté est causée par l’environnement, les biologistes disent que les causes de la pauvreté sont biologiques, un cerveau qui fonctionne moins bien. Cette étude montre que les deux sont vrais.»

La garderie salvatrice

 

Cette étude montre l’importance de débloquer des fonds pour que les enfants pauvres fréquentent la garderie, selon ses auteurs et selon Richard E. Tremblay, de l’Université de Montréal.

«Au Québec, le gros des investissements va à des familles qui pourraient elles-mêmes se payer la garderie, dont les enfants n’ont pas besoin de ce genre d’environnement pour les aider à réussir dans la vie. Alors que les enfants pauvres du Québec sont privés de ce dont ils ont besoin pour leur développement. On investit pour la classe moyenne, mais on oublie que ce qui nous coûte cher, ce sont ces enfants qui passent leur petite enfance chez eux dans un environnement qui est loin d’être optimum. Il faut donner aux mères pauvres des incitatifs pour envoyer leurs enfants à la garderie. Aux États?Unis, il y a plusieurs programmes qui soutiennent les mères défavorisées dès le début de la grossesse, aident à l’inscription à la garderie et les préparent à y envoyer leurs enfants. J’avais réussi à avoir des fonds pour ça il y a 15 ans, mais on ne couvre toujours qu’une femme sur cinq qui en a besoin.»

Un programme américain cité en exemple par M. Tremblay, le Partenariat infirmière-famille (NFP), permet de réduire de 67% les problèmes comportementaux et scolaires des enfants pauvres, et de 59% les arrestations avant l’âge de 15 ans.

***

23% : Proportion des Montréalais qui sont sous le seuil de faible revenu, après impôts

15% : Proportion des Québécois qui sont sous le seuil de faible revenu, après impôts

31% : Proportion des familles monoparentales québécoises qui sont sous le seuil de faible revenu, après impôts

– Sources: ISQ, Ville de Montréal

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Voilà les chips les plus grasses du monde


Il n’y a plus de limites dans l’aventure des saveurs. Ce qui est encore plus bizarre, c’est que les États-Unis essaient de diminuer l’embonpoint d’un côté et de l’autre, les aliments dit vides font des pieds et des mains pour rendre accros à leurs produits
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Voilà les chips les plus grasses du monde

 

Vous n’aurez peut-être pas la curiosité de les goûter mais sachez que les chips les plus grasses du monde arrivent en magasin dans une version enrobée de chocolat !

C’est un des plus gros producteurs de chips au monde qui décide de se lancer dans une version salée-sucrée explosive en terme de calories !

Lay’s vient en effet d’annoncer la commercialisation prochaine de chips au chocolat.

 

« Le goût des chips devient très sophistiqué. De plus en plus de produits proposent des associations de goûts opposés comme le sucré-salé », a expliqué Tom Vierhile, directeur de l’innovation chez DataMonitor.

Les chips seront vendues aux Etats-Unis uniquement dans certains magasins. Si le concept marche, il sera étendu à tous les supermarchés… et débarquera très probablement dans les rayons français.

Bientôt des chips mentholées ?

De prochaines nouveautés en terme de chips devraient également faire leurs apparitions.

« Si les gens achètent ce produit (au chocolat, ndlr), cela nous permettra d’aller encore plus loin en leur proposant de nouvelles combinaisons de goûts tout à fait innovantes comme les chips au chocolat blanc, au chocolat noir et même au chocolat mentholé », a annoncé Ram Krishnan, vice-président du marketing de Frito-Lay à USA Today.

A retenir pour les plus gourmands !

http://sante.planet.fr/

Mieux vivre avec le perfectionnisme


Je suis bien contente de ne pas être perfectionniste mais quoique quelque fois cela ne ferais pas de tord. Cela doit quand même être bien difficile de toujours vouloir la perfection, de se donner des défis toujours plus haut voir impossible a atteindre
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Mieux vivre avec le perfectionnisme

 

Tout ce que vous entreprenez doit être effectué parfaitement ? Vous vous fixez des objectifs souvent élevés, voire inatteignables ? Ces attitudes traduisent sans doute une propension au perfectionnisme. Il est possible de vivre sainement avec ce trait de personnalité. Poussé à l’extrême, il peut toutefois devenir malsain et nuire grandement au bien-être et même à l’entourage de certaines personnes.

« Les signes sont différents d’une personne à l’autre », explique Frédéric Langlois, professeur au Département de psychologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).

Ces traits peuvent se manifester dans différents domaines, comme au travail, dans les relations avec les autres ou même dans les tâches quotidiennes.

« Le perfectionnisme devient malsain lorsqu’une personne est incapable d’adapter les critères de performance qu’elle s’impose en fonction de son temps ou de certaines étapes de sa vie », précise le chercheur.

Le perfectionnisme devient malsain quand1 :

  • on s’impose un stress supplémentaire pour atteindre la perfection;
  • on n’éprouve aucun plaisir en raison de notre constante insatisfaction;
  • on devient trop dur envers soi-même;
  • on conclut que tout est mal dès que ce n’est pas parfait;
  • on prend du retard à vouloir trop bien faire;
  • on évite de faire les choses ou on les remet à plus tard, de peur d’échouer;
  • on doute toujours de ses performances;
  • on suscite des réactions autour de soi, à cause du perfectionnisme.

De 2005 à 2007, Frédéric Langlois et son équipe ont soumis un questionnaire à des patients fréquentant une clinique de troubles anxieux et de l’humeur. Selon les résultats de leur étude1, les participants qui présentaient des symptômes de perfectionnisme à outrance étaient plus à risque de manifester des troubles psychologiques tels que la dépression, l’anxiété généralisée ou l’obsession-compulsion.

« Le perfectionniste pathologique ressent une insatisfaction perpétuelle et une pression constante qu’il s’impose lui-même. Si en plus cette personne doit composer avec un haut niveau de stress, ça occupe toute son énergie. Elle devient plus vulnérable et les conséquences peuvent être très néfastes », souligne Frédéric Langlois.

Des solutions?

Comment un perfectionniste peut-il se sortir du cercle vicieux de la perfection à outrance ? Plus ses objectifs sont élevés, moins ils sont atteignables. Cette situation devient de plus en plus dévalorisante et la personne compensera en exigeant encore plus d’elle-même. Mais il est possible de regagner son estime de soi.

« L’objectif est de changer de petits comportements à la fois, affirme Frédéric Langlois. Très souvent, les perfectionnistes oublient le but de ce qu’ils entreprennent. L’idée est d’arriver à prendre plaisir à ce que l’on fait, assouplir ses propres règles pour les rendre plus réalistes et laisser de côté la réussite. »

Surtout, il ne faut pas hésiter à consulter. Une aide psychologique peut aider à modifier ses perceptions et à se fixer des objectifs atteignables.

Des stratégies pour mieux vivre avec le perfectionnisme1

  • Prendre d’abord conscience que cette habitude peut causer de la souffrance.
  • Se fixer de très petits objectifs de changement et augmenter graduellement la part de défi à relever.
  • Reconnaître qu’il existe un éventail de possibilités entre « raté » et « parfait » et que les situations n’exigent pas toujours le même degré de perfection.
  • Remarquer que peu de gens voient la perfection de notre travail ou sont conscients de tout ce que cela a exigé (personne ne nous demande d’en faire autant).
  • Faire l’apprentissage de l’imperfection en constatant qu’il n’y a pas de conséquences graves (il y a même beaucoup d’avantages aux choses bien faites, sans être parfaites).
  • Savoir aller chercher de l’aide psychologique, au besoin.

Emmanuelle Bergeron – PasseportSanté.net

1. Tiré du journal Entête, le journal institutionnel de l’Université du Québec à Trois-Rivières.