Petit comme un moustique


Voilà un exemple qui laisse bouche-bée … L’excuse qu’on donne qu’on est seul pour changer les choses … n’est pas a la hauteur si on compare au moustique
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Petit comme un moustique

 

« Si vous avez l’impression que vous êtes trop petit pour pouvoir changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique… et vous verrez lequel des deux empêche l’autre de dormir. »

Le Dalaï Lama

Une souris saute avec un biscuit cracker


Une souris bien déterminée a ramené son butin dans son petit coin. Peut-être qu’il a une petite famille a nourrir.
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Une souris saute avec un biscuit cracker

 

Une souris, apparemment affamée, essayer de transporter une biscotte. Jusque-là, rien de bien extraordinaire, mais c’est sans compter sur la détermination du rongeur.

Et pour cause, la biscotte se trouve en contrebas d’une marche que la souris descend sans problème, mais qu’elle tente d’escalader pour le chemin du retour avec la biscotte, sans succès immédiat.

Il lui faudra bien une bonne minute pour réussir à « déménager » sa biscotte à l’étage du dessus, même après avoir pensé à renoncer.

 

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Le Saviez-vous ► Dans le bac ou pas?


Devant certains contenants, produits, objets, la question est recyclage ou non. C’est vrai que ce n’est pas toujours évident, mais je pense que nous devons faire un effort. Certains produits comme les jus en cartons devraient à mon avis, être évités de retrouver dans notre panier d’épicerie à cause de leur composition. Même les choses qui ne se recyclent pas, on peut s’informer si nous pouvons les mettre ailleurs que dans la poubelle
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Dans le bac ou pas?

 

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE ---Stock shot de... (David Boily)

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE —Stock shot de recyclage. Des sacs et bacs de récupération de matière recyclable. Photos prises dans le quartier Rosemont.-30-Ref# 631423

DAVID BOILY

CARL MARCHAND
La Presse

Tuyau d’arrosage – pas dans le bac

Le tuyau d’arrosage ne va pas dans le bac. Il s’enroulera à coup sûr autour d’un essieu dans le système de convoyeurs du centre de tri. Allez le déposer à votre écocentre. Ça vaut aussi pour le tuyau de piscine et vos vieux stores.

Les sacs de plastique – dans le bac

La consommation de sacs de plastique a beaucoup diminué au Québec. Il s’en consommait 2,2 milliards en 2007, un chiffre réévalué à 1 milliard de sacs annuellement en 2010. Même s’ils ne sont pas recyclés ici, on recommande de les mettre dans le bac de recyclage. Mais faites un sac de sacs, cela facilitera le travail des trieurs.

Les cartons de lait et les emballages multicouches – dans le bac mais…

À cause de leurs couches multiples, ces contenants sont difficiles à recycler. Le carton de jus, par exemple, est composé de trois couches de plastique, une de carton et une autre d’aluminium. Une petite partie pourra être mélangée avec les papiers pour la fabrication de fibre recyclée. Plusieurs entreprises ont tenté de donner une nouvelle vie à ce produit au Québec, toutes sans succès.

Sacs publicitaires – dans le bac

Le fameux sac contenant les publicités (« circulaires ») et les journaux locaux se retrouve parfois au bac sans même avoir été lu. Prenez quelques secondes de plus pour sortir les papiers du sac. Ça améliorera la qualité des papiers tout en donnant un coup de pouce aux trieurs.

Jouets/vêtements/appareils électriques – pas dans le bac

Le vieux chandail de laine reçu à l’échange de cadeaux ne vous fait plus ? Les jouets du petit dernier sont passés de mode ? Votre bouilloire ou un vieux séchoir à cheveux ne fonctionnent plus ? Tant de choses qui se retrouveront directement à la poubelle si vous les déposez dans votre bac. Plusieurs organismes ne demandent qu’à les recevoir.

Votre vieille gourde – pas dans le bac

Il y a sept catégories de plastiques. Mais la septième est une catégorie fourre-tout qui regroupe ce qui n’entre pas dans les six autres. Le problème : si vous prenez 10 articles en plastique numéro 7, ils seront probablement faits de 10 alliages différents. Impossible de les recycler ensemble.

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LE RETOUR DE LA MOMIE – Le mystère de la mort de Toutankhamon enfin élucidé


La célèbre momie de Toutankhamon a suscité bien des questions sur l’origine de sa mort. Plusieurs hypothèses émises, mais dernièrement d’autres chercheurs pensent avoir des réponses
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LE RETOUR DE LA MOMIE – Le mystère de la mort de Toutankhamon enfin élucidé

 

La dépouille du roi Toutankhamon. AP Ben Curtis

L’énigme de la mort du pharaon Toutankhamon serait-elle enfin résolue ? Une équipe de chercheurs britanniques pense avoir trouvé la clé du mystère – que la mort, au Caire, de l’archéologue lord Carnarvon, quelques heures après avoir découvert le tombeau du pharaon, en 1922, avait contribué à épaissir.

The Independent fait part des travaux effectués par l’équipe de chercheurs, qui se sont attachés à découvrir les causes, jusque-là inconnues, de la mort de ce jeune roi, en 1323 avant J.-C., à l’âge de 19 ans. Un documentaire sur le sujet sera diffusé le 10 novembre sur Channel 4.

Pour mémoire, les théories sur les circonstances de la mort de Toutankhamon sont nombreuses. Les dernières en date évoquaient une crise d’épilepsie, le paludisme et une maladie des os. La thèse défendue par les experts britanniques de l’Institut Cranfield Forensic (centre de recherche scientifique et technologique) ? Toutankhamon se serait pris de plein fouet une carriole, qui lui aurait brisé les côtes et écrasé le cœur. C’est la raison pour laquelle, contrairement aux autres rois momifiés, cet organe est absent de son tombeau. Pour étayer cette hypothèse, les chercheurs ont fait appel à des spécialistes du crash-test pour effectuer des simulations virtuelles.

Mais les chercheurs ne s’arrêtent pas là. Ils affirment également que la momification de Toutankhamon a été complètement ratée. C’est ce qui expliquerait l’aspect carbonisé de la momie. Selon eux, le corps a bien brûlé, mais du fait d’un phénomène étonnant qui se serait produit au sein du sarcophage.

« Son corps entra effectivement en combustion peu après ses obsèques ; c’est une véritable découverte », s’enthousiasme Chris Naunton, directeur de l’Egypt Exploration Society (centre de recherche archéologique).

Pour arriver à cette conclusion, Robert Connolly, anthropologue à l’université de Liverpool et membre d’une équipe scientifique qui passa aux rayons X les restes du pharaon en 1968, a examiné, avec l’archéologue médico-légal Matthew Ponting, un bout d’épiderme retrouvé récemment sur les os du pharaon. Selon les deux hommes, c’est le contact entre l’oxygène, le lin et les huiles sur le cadavre qui a provoqué cette réaction chimique, cuisant le corps de Toutankhamon à une température de plus de 200 °C.

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Drogue: la vérité, toute la vérité aux enfants ?


Je crois aussi qu’on devrait commencer tôt a parler de la drogue aux enfants sans pour autant être sous une scène de terreur De toute façon, a l’école ils vont apprendre toutes sortes de choses et n’importe comment. Si nous avons un lien de confiance, il sera plus facile de mettre de l’ordre dans tous cela et nos jeunes peut-être feront le bon choix
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Drogue: la vérité, toute la vérité aux enfants ?

 

Leur avez-vous déjà dit que oui, le pot fait planer, mais que non, en... (Illustration Céline Bonte, La Presse)

 

ILLUSTRATION CÉLINE BONTE, LA PRESSE

SILVIA GALIPEAU
La Presse

Leur avez-vous déjà dit que oui, le pot fait planer, mais que non, en fumer, ce n’est pas la meilleure idée? Oui, à vos enfants, ceux-là mêmes que vous croyez à tort si jeunes encore. C’est pourtant ce que prônent les experts en la matière. Dire la vérité, toute la vérité, aux enfants. Et ce, dès le primaire. Parce qu’il n’y a pas d’âge pour être bien informé. Encore moins pour prendre des décisions éclairées.

«L’autre jour, dans la ruelle, il y avait un gars avec des yeux tout blancs. Il avait une seringue à côté de lui. Les policiers sont venus parce qu’il était drogué.»

Non, nous ne sommes pas ici dans une polyvalente d’un quartier mal famé de Montréal, mais dans une cour d’école primaire, dans un coin plutôt huppé de la ville.

Vous pensiez que vos enfants étaient encore bien innocents? Détrompez-vous. La drogue, ils connaissent. Et même si vous, vous n’avez encore jamais abordé la question, eux, ils en parlent. Et ils en entendent parler. Des consommateurs, ils en voient. Et des vendeurs aussi, d’ailleurs.

«Moi, dans le parc derrière chez moi, j’ai déjà vu des gens vendre de la drogue», confirme une gamine de 6e année. «Moi, quand je vois des vendeurs de drogue au parc, ça me fait peur», enchaîne sa copine, âgée d’à peine 11 ans.

Une petite idée de ce que c’est

«La plupart des enfants, dès la 1re année, ont une idée vague de ce qu’est la drogue», explique Rémi Côté, psychologue scolaire.

Si certaines écoles primaires proposent, en collaboration avec des organismes communautaires, des programmes de prévention, à raison de quelques heures dans l’année, ce n’est toutefois pas systématique. Au primaire, les formateurs ne parlent d’ailleurs pas de drogue directement, mais abordent plutôt la question, et ce, depuis quelques années déjà, sous l’angle du bien-être et de l’estime de soi.

«On parle plutôt de l’importance d’être en bonne santé», confirme l’intervenant, une approche qui vise la prévention, plus globale, d’une foule de comportements à risque (la toxicomanie, mais aussi le suicide, les troubles alimentaires et l’intimidation). Du coup, l’information de base sur les différents types de drogue, leur composition, leurs effets et les risques respectifs sont peu, voire pas du tout abordés.

Définir l’«usage acceptable»

C’est d’ailleurs ce que déplore le psychologue Alain Roy, qui vient de publier un livre sur la question, Exploration drogues, aux éditions MultiMondes, destiné aux jeunes dès 11 ans. Dans son livre, il décrit, avec moult détails, les différents effets que peuvent avoir la caféine (de loin la drogue la plus consommée, notamment avec la popularité des colas et des boissons énergisantes), l’alcool (la drogue qui fait le plus de ravages dans le monde), le cannabis et les médicaments psychoactifs. 

«J’ai voulu présenter l’essentiel de ce que les jeunes doivent connaître, pour faire des choix éclairés, dit-il. Et j’ai développé une philosophie. Je ne dis pas ce qu’il ne faut pas faire, mais plutôt comment avoir un usage acceptable.»

Une vision qui peut surprendre, quand on sait que la quasi-totalité des gens associe plutôt la drogue à des images apocalyptiques.

«Je pose la question depuis 30 ans, et dans 95% des cas, les gens associent la drogue à des images dramatisantes et sensationnalistes! Quand je demande quelles sont les trois drogues les plus consommées, on me dit la cocaïne, l’héroïne et l’ecstasy, alors que dans les faits, c’est de loin la caféine, l’alcool et la nicotine», poursuit l’auteur, qui souhaite du coup offrir un message plus «nuancé» sur la drogue.

Cette «nuance» est d’ailleurs tout à fait dans la tendance du moment.

«Quand les parents nous appellent en panique, on leur explique qu’il existe plusieurs types de consommation, et que ce n’est pas nécessairement problématique, confirme Kathia Noiseux, intervenante professionnelle à Tel-Jeunes. La consommation peut être exploratoire. On essaie de relativiser.» 

Bien sûr, dans un monde idéal, «les jeunes ne devraient jamais consommer avant d’avoir atteint une maturité physiologique et émotionnelle, vers 18 ans. Mais dans les faits, c’est la réalité, ils le font déjà, reprend Alain Roy. De la drogue, il y en a partout, ils en voient sans arrêt. Alors ils veulent savoir ce que c’est». D’où l’importance de leur en parler.

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Chine : 1 000 chatons sauvés des casseroles, puis abandonnés


C’est vraiment un mauvais calcule que de sauver les chats de la casserole pour les abandonner par la suite … Si on peut y voir quand même une consolation, c’est que certaines traditions changent et avec le temps, il n’y aura plus de chien et de chat sur le menu.. un jour
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Chine : 1 000 chatons sauvés des casseroles, puis abandonnés

AMIS DES ANIMAUX- Mille matoux ont été sauvés d’une mort certaine par des militants de la cause animale. Problème, les autorités locales ont décidé de relacher les miraculés en pleine forêt où ils sont en sursis.

Ils devaient terminer dans l’assiette et pourraient finalement mourir de faim. C’est la triste histoire de mille chatons que relate un témoin de l’AFP en Chine. Des militants chinois de la cause animale de l’Association de protection des petits animaux de Wuxi, dans la province du Jiangsu (est), aidés par la police avaient intercepté mardi dernier un camion ˝ rempli de chats ˝ âgés de 4 à 6 mois. Mais les matous confisqués ont finalement été livrés à eux-même dans les forêts des montagnes environnantes par le comité agricole du gouvernement local, a déclaré ce militant, nommé Ni.

« Ces chats que nous avons sauvés étaient destiné à finir dans l’estomac de gens de Canton (sud). Nous ne voulions évidemment pas qu’ils soient relâchés ainsi dans la nature, nos volontaires avaient des foyers pour les placer », s’est-il indigné.

« Certains chats meurent de faim »

Les défenseurs des animaux ont donc mis sur pied des battues à travers les collines boisées, qu’ils ratissent armés de cages, avec l’espoir de pouvoir faire adopter les félins qu’ils réussiront à retrouver.

« Chaque soir, nous avons des volontaires qui partent à leur recherche », a expliqué Ni. Seule une cinquantaine ont été récupérés lundi. « Certains chats meurent de faim, d’autres se sont fait écraser par des automobiles », a poursuivi Ni.

La cargaison de félins avait été saisie car le chauffeur du camion n’était pas en possession des certificats adéquats. Mais, faute de fonds suffisants pour en prendre soin, les autorités avaient dû les relâcher dans la nature.

Les Chinois sont de plus en plus nombreux à militer pour la défense des animaux et à mettre sur pied des opérations pour les sauver des casseroles. Près de 600 chats avaient ainsi été sauvés en janvier après un accident de camion. Et un convoi transportant plus de 500 chiens vendus pour leur viande avait été stoppé sur une voie rapide de Pékin en 2011.

Le chat n’a pas sa place dans les assiettes dans la plupart des régions chinoises, mais il figure au menu de certains restaurants dans le sud du pays.

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La santé, une question d’hygiène


 

L’idéal est de vivre en santé sans médicaments. C’est possible du moins de diminuer les risques de contamination, des maladies cardiaques et autres. Il y a des gestes, des routines que nous pouvons faire sans que cela bouleverse notre vie …
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La santé, une question d’hygiène

 

Se laver les mains, changer d'oreiller, remplacer sa brosse à dents: de petits... (Photos.com)

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Se laver les mains, changer d’oreiller, remplacer sa brosse à dents: de petits gestes banals, qui pourraient vraiment vous simplifier la vie… c’est ce qu’explique le cardiologue Frédéric Saldmann dans son livre Le meilleur médicament, c’est vous!

Au quotidien, pour améliorer notre santé, il suffit de poser une série de gestes simples que vous nous rappelez dans ce livre, comme l’hygiène, ce qui semble pourtant être une évidence.

Le simple fait de se laver les mains avant de passer à table et en sortant des toilettes diminue de 20% les risques d’infections respiratoires et digestives. Une étude dans les pubs de Grande-Bretagne a par exemple révélé qu’on trouvait 14 sortes d’urines différentes dans les bols de cacahuètes! Ça montre à quel point on ne se lave pas les mains. Quand on sait qu’en moyenne, on porte les mains à la bouche deux fois par heure, on doit se rappeler que serrer la main de vos collègues n’est pas la meilleure idée, surtout en période de gastro-entérite.

Autre geste important, changer ses oreillers tous les deux ans, car 10% du poids de votre oreiller est constitué d’acariens morts. Pensez aussi à jeter systématiquement votre brosse à dents après une grippe ou un rhume, car les germes se développent allègrement dans ce milieu humide et chaque nouvel usage sera source de recontamination. Tous ces petits gestes semblent simples, mais il faut les réapprendre.

Selon vous, pourquoi ne pose-t-on plus ces gestes?

On les a oubliés. À l’école, on devrait enseigner aux enfants à être en bonne santé. L’hygiène est essentielle. Dans les années 50, lorsque les antibiotiques sont arrivés, on s’est dit ce n’était plus la peine de faire des efforts, car les médicaments allaient nous soigner! On ne fait plus attention à son cholestérol parce qu’il existe désormais des médicaments. J’espère faire diminuer la consommation de pilules avec ce livre. Quand on se passe de nos propres défenses, on devient très vulnérables.

Les médecins prescrivent-ils trop de médicaments?

Je travaille dans un hôpital parisien et lorsqu’on ne donne pas d’ordonnance à un patient, il a l’impression d’être venu pour rien. Il faut l’éduquer à ne rien prendre. Ça prend du temps expliquer à chaque patient. Il faut comprendre que le meilleur remède, c’est nous, tout simplement. Une heure par consultation, c’est un peu long. Et c’est pour ça que j’ai écrit ce livre. On peut se passer de médicaments dans les deux tiers des cas. C’est ce que je veux démontrer. Il existe au plus profond de l’être humain des moyens d’autoguérison extrêmement puissants. Il suffit de les activer pour se protéger de nombreuses maladies.

Une crampe dans les jambes? Tirez sur le gros orteil doucement en arrière, étirez le muscle et ça disparaît. 

Un point de côté? Appuyez sur la zone douloureuse et vous ne le sentirez plus.

 Un nez bouché? On appuie pendant 30 secondes avec le pouce entre les deux sourcils tout en maintenant la langue sur le haut du palais, et c’est réglé! Ce sont des gestes qui sauvent et qui soignent.

Qu’est-ce qui vous inquiète aujourd’hui en tant que cardiologue?

J’ai marché dans les rues de Montréal et j’ai été frappé de voir autant de gens avec un excès de poids, ce qui veut dire plus de maladies cardiovasculaires, de cancers et de problèmes respiratoires.

Aujourd’hui, un enfant de 7 ans a consommé autant de sucre que son grand-père durant toute sa vie. En 1850, on consommait 5 kg de sucre par an par habitant, c’est 35 kg aujourd’hui. Il faut courir 7 km pour perdre un croissant avalé le matin. Oui, ça m’inquiète parce que l’excès de poids, c’est une maladie et ça tue. Environ 95% des gens qui font un régime vont regrossir. Il faut donc utiliser des coupe-faim naturels très puissants comme des carrés de chocolat noir à 100%, le safran, le poivre, les blancs d’oeufs. Il faut aussi savoir s’arrêter de manger. On s’arrête cinq minutes au milieu d’un plat, à ce moment, le message a eu le temps d’arriver au cerveau, et le centre de la satiété s’allume. Il faut rééduquer son appétit et ça marche. Notre organisme est équipé pour le manque, mais pas pour l’excès.

Évidemment, faire de l’exercice est essentiel?

Oui, bouger 30 minutes par jour sans s’arrêter. Si vous le faites, vous diminuez de 40% les risques de cancer, de maladie d’Alzheimer et de maladies cardiovasculaires. Installez un vélo dans votre appartement et pédalez pendant que vous regardez la télévision! Autre chose à savoir, la douche froide a toutes les vertus. Elle aide à dormir parce qu’elle baisse la température du corps, c’est un incroyable antistress, qui permet de sécréter des endorphines, de booster l’immunité et qui peut faire mincir. C’est un geste sain au quotidien.

Il faut aussi entraîner son cerveau?

En trois semaines de vacances, on perd 20 points de quotient intellectuel. Ce n’est pas bon pour le cerveau de se reposer ! Avant, on se disait, c’est inéluctable: plus on avance en âge, moins on utilise nos neurones et on devient gâteux. Il se trouve que, même à 90 ans, on peut avoir de nouveaux neurones. Ça ne s’arrête pas. Il faut pour cela renouveler sans cesse ses activités pour apprendre des nouvelles choses. On peut apprendre à jongler ou à jouer au piano à 90 ans et, de cette façon, on développera une zone de son cerveau qui n’existait pas. Rencontrer des gens nouveaux, visiter des pays inconnus et faire des choses dont on n’a pas l’habitude. Le mouvement, c’est la vie. Si je plâtre vos deux jambes, quand je casse le plâtre au bout de deux mois, vous tombez par terre. Le cerveau, c’est pareil.

Et avoir une vie sexuelle saine?

La sexualité aussi est importante. Chez l’homme, 12 rapports sexuels par mois diminuent les risques de maladie cardiovasculaire, et chez la femme, ça diminue les risques de cancer du sein. À preuve, dans les couvents, il y a plus de cancers du sein que chez le reste de la population. Vous avez l’air 10 ans plus jeune quand vous avez des rapports sexuels fréquents. Et vous vivez 10 ans de plus.

Quelques gestes pour une meilleure santé

> Rabattre le couvercle avant de tirer la chasse d’eau des toilettes évite que des germes se retrouvent dans vos poumons.

> Changer de brosse à dents après un rhume, puisque chaque nouvel usage sera source de recontamination. Et vous traînerez votre grippe longtemps.

> Laver son réfrigérateur deux fois par mois réduit les risques de développement microbien.

> Le jus de cerise favorise le sommeil tout comme la noirceur totale dans la pièce où vous dormez.

> Un coupe-faim très efficace: manger deux à quatre carrés de chocolat noir à 100%, le résultat sera immédiat.

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Comment notre cerveau résiste à la tentation


C’est grâce a l’hippocampe que nous pouvons résister à la tentation, car la mémoire joue un rôle important dans la récompense futur de ne pas avoir céder. Je crois que c’est pour cela que parmi les trucs pour arrêter de fumer est de se donner des récompenses de temps à autres .. Mais ce que je me demande, ceux qui n’arrivent pas et retombe dans les mêmes habitudes (n’importe quelles mauvaises habitudes) est-ce que la cause est un mauvais fonctionnement de l’hippocampe ? Si oui, cette étude pourrait peut-être donner des pistes pour mieux résisté
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Comment notre cerveau résiste à la tentation

 

GICSTUDIO/SPL/PHANIE/phanie

L’hippocampe est enfoui au plus profond de la structure de notre cerveau.

L’hippocampe, une région enfouie du cerveau associée à la mémoire, permettrait de favoriser des choix de long terme au détriment de plaisirs immédiats.

Pour Oscar Wilde, «le seul moyen de se délivrer d’une tentation, c’est d’y céder».

L’aphorisme est savoureux mais il ne répond pas à cette question cruciale: quel mécanisme cérébral permet à l’homme de renoncer à un bien immédiat quand il sait qu’il peut en résulter un bénéfice ultérieur plus grand? Des chercheurs français du Centre de recherche en neurosciences de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, (unité Inserm 975) viennent de montrer que l’hippocampe, une structure enfouie dans les profondeurs de notre cerveau, jouait de toute évidence un rôle-clé dans cette capacité. Leurs travaux ont été publiés dans la revue Plos Biology la semaine dernière.

On savait jusqu’alors que la région dorso-latérale du cortex préfontral (juste derrière le front, sur les côtés) était impliquée. Des IRM cérébrales ont montré que cette zone cérébrale s’activait chez des cobayes devant choisir entre un petit gain immédiat (10 euros) ou une récompense plus importante mais différée (11 euros).

Il manquait néanmoins une composante cruciale dans ces expériences.

Au quotidien, «nous pouvons percevoir les récompenses immédiates par nos sens, alors que les récompenses futures ne sont représentées que dans notre imaginaire», explique Mathias Pessiglione, chargé de recherche à l’Inserm et responsable de cette étude.

La cigarette que l’on fume semble plus concrète que le bien-être ressenti plusieurs mois après l’arrêt du sevrage tabagique.

Se représenter en détails des événements futurs

Afin de se rapprocher de situations réelles, les chercheurs ont introduit deux changements. Ils ont tout d’abord remplacé l’argent par des objets plus concret: des aliments. L’alternative devenant alors, par exemple: une bière tout de suite ou une bouteille de champagne dans une semaine? Pour renforcer l’aspect concret de la récompense immédiate, celle-ci était par ailleurs représentée par une photographie alors que la promesse de gain restait simplement écrite.

Dans cette configuration, les chercheurs ont observé une étroite corrélation entre l’activité de l’hippocampe et la capacité à choisir une récompense différée. Un constat qui n’est pas forcément si étonnant puisque l’hippocampe, déjà connu pour jouer un rôle important dans l’enregistrement des souvenirs, est aussi impliqué dans la simulation d’événements futurs, selon de récentes études.

«L’hippocampe est nécessaire pour imaginer les situations futures avec une richesse de détails qui les rendent suffisamment attrayantes» pour être choisies, explique Mathias Pessiglione. Sans lui, il nous serait probablement impossible d’envisager que, dans certain cas, un «tiens» ne vaut pas forcément mieux que deux «tu l’auras».

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