La différence


C’est dommage que dans notre monde nous avons des réticences devant la différence, peut-être est-ce la peur de ce qu’on ne connait pas, la peur de ce que cela implique ..
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La différence

 

La différence est une beauté qu’il faut apprendre à voir …

Ingrid Naour

Un bébé ému aux larmes en entendant sa mère chanter


Un poupon vraiment expressif et tellement mignon a regarder. Cette petite fille semble vraiment émue tout en lançant quelques petits sourires timides a sa mère qui chante
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Un bébé ému aux larmes en entendant sa mère chanter

 

Cette petite fille, un bébé 10 mois, émue aux larmes lorsqu’elle entend sa maman chanter. Ce sont donc des larmes de joies – accompagnées de quelques petits rictus – qui coulent sur ses petites joues et qui devraient couler sur les vôtres après avoir regardé cette séquence émotion !

Le Saviez-vous ► L’histoire incroyable des Lykov, famille russe qui a vécu 40 ans totalement coupée du monde au fond de la Sibérie


C’est impressionnant ! Une famille prend la fuite à cause de leur religion et s’expatrie dans une des régions les plus hostiles de la terre pour une être humain et sans d’autres contacts humain pendant 40 ans
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L’histoire incroyable des Lykov, famille russe qui a vécu 40 ans totalement coupée du monde au fond de la Sibérie

 

Karp, le père de la famille Lykov et sa fille Agafia, photographiés par les géologues. Via Smithsonian Mag

Photo: Karp, le père de la famille Lykov et sa fille Agafia, photographiés par les géologues. Via Smithsonian Mag

Le site du Smithsonian Institute relatel’histoire incroyable, et peu connue en dehors de la Russie, d’une famille de six personnes qui a vécu coupée du monde dans la taïga de Sibérie, avant d’être «découverte» par hasard par une équipe de géologues en 1978.

«Des étendues infinies de pins désordonnés et de forêts de bouleaux, parsemées d’ours assoupis et de loups affamés, des montagnes abruptes, des rivières qui se déversent en torrents dans les vallées, une centaine de milliers de tourbières…»

Ainsi le site décrit-il le paysage hostile et désertique où se déroule l’histoire, et qui s’étend des régions arctiques russes à la Mongolie au sud, et de l’Oural au Pacifique. Un petit millier de personnes y vivent si on excepte la population des quelques villes du secteur.

En 1978, une équipe à la recherche de minerai de fer dans le secteur d’Abakan (Khakassie, au nord de la Mongolie) aperçoit depuis son hélicoptère ce qui ressemble à un jardin et à une cabane: or l’endroit se trouve à 240 km du premier lieu habité connu des autorités.

Des géologues entreprennent un voyage de reconnaissance à pied, et tombent, surpris, sur un vieil homme barbu et pieds nus, le père de la famille Lykov… Membre d’une secte orthodoxe persécutée par le régime tsariste et, plus tard, par les Bolcheviks, Lykov s’était réfugié en Sibérie comme ses coreligionnaires. Sa femme et leurs deux premiers enfants s’étaient installés dans cette forêt en 1936. Deux autres enfants naîtront plus tard: ces deux plus jeunes n’avaient donc jamais vu un être humain extérieur à la famille avant l’équipe de géologues.

Via Smithsonian Mag

 

Les Lykov avaient apporté avec eux un rouet et quelques bouilloires pour tout ustensile. Une fois le métal rouillé, ils avaient remplacé ces bouilloires par des plats faits en écorce de bouleau, rendant difficile la cuisson des aliments. Leur régime de base était constitué d’un petit pâté de pommes de terre avec du seigle et des graines de chanvre et ce n’est qu’à la fin des années 1950, une fois le fils Dmitri adulte, que les Likov chassèrent –à mains nues– quelques animaux.

Au printemps 1981, trois des quatre enfants moururent à quelques jours d’intervalle, rejoignant leur mère décédée depuis 1961. Deux d’entre eux souffraient d’insuffisance rénale et le plus âgé, Dmitri, succomba à une pneumonie qui aurait pu se développer au contact des étrangers.

Aux dernières nouvelles Agafia, 71 ans, vit seule dans une maison plus moderne mais toujours dans la taïga. En 2010, elle a offert un cadeau fait à la main au président Medvedev (de l’écorce de bouleau…)

http://www.slate.fr

Il participe à un concours, et gagne un clone de son chien


Comment peut-on faire un concours de clonage d’un animal de compagnie et que des participants s’inscrivent ? Même si cela pouvait être tentant de reproduire un animal qui est spécial rien ne dit qu’il aura son caractère et la même affinité. De plus, me semble qu’il y a assez d’animaux dans les refuges qui ne demandent que d’avoir un foyer que le clonage est vraiment immoral
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Il participe à un concours, et gagne un clone de son chien

 

Par Sophie Le RouxCrédits photo : Flickr – WhiteWhiskersMC

Cloner un chien, c’est aujourd’hui tout à fait possible. Pratique posant naturellement de sérieuses questions d’éthique, le clonage d’animaux de compagnie est même proposé comme un service, très onéreux, en Corée du Sud.

400 chiens clonés

Il s’agit du seul pays au monde offrant cette possibilité à des particuliers souhaitant retrouver leur chien disparu. Une pratique très polémique dont nous parlions déjà voilà quelques semaines suite à la diffusion d’un reportage de 30 Millions d’Amis (voir notre article).

L’entreprise Sooam Biotech affirme avoir déjà cloné avec succès 400 chiens, dont des chiens policiers et sauveteurs pour le gouvernement, et des dizaines de chiens de compagnie pour de riches Américains. Chaque propriétaire doit débourser entre 50 000 et 80 000 euros pour obtenir une réplique de son animal bien aimé.

Mais la société coréenne, dont le directeur a été condamné en 2009 pour violation des lois sur la bioéthique, a organisé un concours l’année dernière en Grande-Bretagne. En jeu, un cadeau vraiment inhabituel : le grand vainqueur a remporté un clone de son compagnon à 4 pattes.

« Nous pouvons cloner n’importe quel chien« 

Comme le rapporte le Dailymail, l’heureux gagnant s’apprête à s’envoler pour la Corée du Sud afin de suivre le processus de clonage, qui sera filmé dans le cadre d’un documentaire dont la diffusion est prévue l’année prochaine sur Channel 4.

« Nous pouvons cloner n’importe quel chien«  se félicite Insung Hwang, le directeur de la UK Dog Cloning Competition, avant de se réjouir du succès de ce concours étonnant auquel se sont vivement opposés défenseurs des animaux et généticiens britanniques.

Un morceau de tissu de l’animal sera prélevé, pour fournir son ADN. Les chercheurs utiliseront ensuite une chienne porteuse, dont un ovocyte sera à son tour prélevé, avant que l’emprunte génétique du chien à cloner y soit injectée.

L’embryon pourra alors être réinjecté dans l’utérus de la chienne, qui mettra au monde un ou plusieurs chiots deux mois plus tard. Mais rien n’assure que ces chiens soient vraiment semblables au « modèle original », surtout en matière de caractère.

http://wamiz.com

COLORADO Furieux à cause de son divorce, il jette un demi-million de dollars en or à la poubelle


Il y a des divorces qui sont plus difficiles que d’autres, et parmi les plus difficiles, il y a des gens qui vont vraiment n’importe quoi. Espérons que les lingots ont tombé dans des mains qui en avaient besoin
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COLORADO

Furieux à cause de son divorce, il jette un demi-million de dollars en or à la poubelle

 

PHOTO FOTOLIA

COLORADO SPRINGS – Un homme reconnu coupable de violence conjugale a déclaré devant un tribunal du Colorado, durant les procédures de divorce entamées par sa femme, qu’il a converti les épargnes du couple en or, et qu’il a jeté à la poubelle le précieux métal d’une valeur d’un demi-million de dollars.

Selon la transcription des procédures qui a été publiée par le Colorado Spring Gazette, Earl Ray Jones aurait jeté les pièces et les lingots d’or dans une benne à ordures derrière un hôtel, afin que sa femme ne puisse pas profiter de cet argent.

L’homme a fourni au tribunal des documents prouvant ses allégations selon lesquelles il a converti les économies en or après s’être vu refuser par la banque le retrait en argent comptant des 500 000$.

«On dit que lorsque des gens divorcent, ils entrent dans un état de folie passagère, a indiqué l’avocat de la femme, John-Paul Lyle. Sur une échelle de dix, ceci atteint le niveau maximum.»

Jones a été condamné en septembre dernier pour avoir séquestré puis battu sa femme. La victime, une enseignante, est incapable de travailler en raison des blessures qu’elle a subies, a fait savoir son avocat.

http://www.journaldequebec.com

Pédophilie: un prêtre brise la loi du silence


Ce prêtre a-t-il vraiment été congédié par des plaintes contre lui ou bien, il a voulu mettre sur table un autre cas de pédophilie par un prêtre pour dénoncer un crime qui laisse les victimes dans une grande détresse. Avec tous les scandales d’agressions sexuelles envers des enfants, il serait normal que l’Église fasse un grand ménage de ces gens qui la représente
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Pédophilie: un prêtre brise la loi du silence

 

André Samson a commencé à travailler durant les... (Collaboration spéciale Rémi Laprise.com, fournie par André Samson)

André Samson a commencé à travailler durant les fins de semaine à l’oratoire Saint-Joseph, sur le Mont-Royal, à Montréal, à l’été 2012.

COLLABORATION SPÉCIALE RÉMI LAPRISE.COM, FOURNIE PAR ANDRÉ SAMSON

ISABELLE MATHIEU
Le Soleil

(Québec) Un prêtre originaire de Québec vient d’être expulsé de l’oratoire Saint-Joseph, où il servait depuis plus d’un an; les autorités n’ont, selon lui, pas aimé l’entendre dénoncer les crimes commis par un curé pédophile.

En plein procès contre les Rédemptoristes, l’expérience du prêtre André Samson «est à cent lieues» de ce que les victimes du Séminaire Saint-Alphonse ont enduré, précise-t-il.

«Mais je sais maintenant comment l’Église peut être prompte à écraser ceux et celles qui lui rappellent ses faiblesses», affirme-t-il, dans un entretien au Soleil.

André Samson, bientôt 60 ans, n’a rien du prêtre «classique». Après des études en droit et en théologie, il a décroché un doctorat en sciences de l’orientation et il enseigne aujourd’hui – avec beaucoup de bonheur, précise-t-il – la psychologie du counseling à l’Université d’Ottawa. Il a aussi oeuvré comme aumônier militaire durant la guerre du Golfe, auprès des fantassins du premier bataillon du Royal 22e Régiment.

Pour se rapprocher de ses racines québécoises – il a grandi à Saint-Jean-Chrysostome -, André Samson commence, à l’été 2012, à travailler durant les fins de semaine à l’oratoire Saint-Joseph, sur le Mont-Royal, à Montréal.

En juin dernier, un jeune homme de 18 ans lui raconte, dans le secret du confessionnal, avoir été agressé sexuellement par le curé de sa paroisse.

André Samson lui conseille de consulter un psychologue sans délai et l’encourage à dénoncer son agresseur, lorsqu’il s’en sentira capable.

«Je n’avais jamais vu quelqu’un qui vivait une détresse psychologique aussi intense, confie André Samson. Même pas chez les jeunes soldats que j’avais côtoyés durant la guerre, au Qatar!»

Exclu du réfectoire

Au réfectoire le lendemain midi, encore bouleversé par les confidences du jeune homme, André Samson discute avec ses collègues de la congrégation Sainte-Croix, gestionnaires de l’oratoire Saint-Joseph.

Le prêtre affirme avoir résumé de manière succincte les confidences du jeune homme, dont il ignore l’identité et le lieu de résidence.

«Je voulais partager la tristesse et la colère qui m’habitaient, mais aussi sensibiliser mes confrères prêtres aux terribles conséquences que ce type d’abus peut entraîner chez ses victimes», explique M. Samson.

Entendant ces propos, le supérieur de la communauté des pères Sainte-Croix, le père Claudel Petit-Homme, l’aurait alors sommé de se taire et lui aurait interdit d’aborder ce type de sujets à table.

André Samson ne comprend rien à cette réaction; la communauté Sainte-Croix venait, quelque mois plus tôt, de s’entendre avec les victimes d’agressions sexuelles sur un règlement hors cours de près de 20 millions $.

«Le sujet était abordé couramment durant la période où les médias faisaient état de la lenteur du processus de règlement», note-t-il.

Quelques heures plus tard, le supérieur annonce à André Samson qu’il est désormais exclu de la table de la communauté. Il n’a d’autre choix que d’aller manger avec les pèlerins.

Affirmant vivre avec difficulté cet ostracisme, André Samson a quand même continué son travail à l’Oratoire, une institution religieuse à laquelle il dit être très attaché.

Dimanche, le vice-recteur de l’Oratoire, Pierre Dufour, lui annonce qu’il est congédié.

«On m’a dit que je ne correspondais pas à l’image de l’oratoire Saint-Joseph», résume l’abbé Samson.

Le prêtre concède que son col romain était souvent mal attaché et qu’il a refusé, pour des raisons médicales (il souffre d’une maladie cardiaque), de poser l’hostie sur la langue des communiants durant la saison de la grippe. Il lui est aussi arrivé de se tromper dans la formulation de la prière d’absolution des péchés.

Pour André Samson, il est clair que l’altercation au sujet des agressions sexuelles a mené à son évincement.

«Il y a toutes les raisons de croire que les autorités de l’Oratoire ont voulu se débarrasser de moi, estime-t-il. Je me rends bien compte maintenant comment l’Église peut être implacable et impitoyable, et ce, même envers ceux qui lui ont consacré leur vie.»

Plaintes de pèlerins

La porte-parole Danielle Decelles confirme que le prêtre André Samson n’est plus à l’emploi de l’oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal.

«Suite à des plaintes de la part de pèlerins, la direction a décidé de ne plus le garder dans son équipe pastorale», précise Mme Decelles, à une question du Soleil.

http://www.lapresse.ca

Le pica, un trouble alimentaire qui touche aussi le chat. Comment le gérer et le soigner ?


Le pica est une maladie qu’on entend parler pour les êtres humains, mais cela existe aussi pour les animaux dont les chats. Il semble en effet que certaines races de chats soient plus prédisposées à ce genre de problèmes de comportement alimentaire
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Le pica, un trouble alimentaire qui touche aussi le chat. Comment le gérer et le soigner ?

 

Le pica, trouble du comportement alimentaire du chat qui mange des produits non comestibles, se manifeste principalement chez les races originaires d¹Orient (Siamois, Orientaux, Korat, Thaïs, etc.) et les chats « dérivés » de ces races (Birmans, par exemple).

Un syndrome lié à l’angoisse

En fait, il s’agit plus d’un syndrome que d’une maladie. Et comme tout syndrome, ce dernier reste latent à vie dans le comportement du chat, avec des phases de pics et des phases de repos.

L’origine de l¹apparition de ce syndrome est liée à une angoisse ou un stress du (ou des) chat(s). Il n’est pas rare dans une communauté de voir plusieurs chats très proches présenter le même pica, quelquefois par  vicariance (forme de mimétisme).

Bien souvent, le chat a été séparé de sa mère avant 3 mois, et son apprentissage comportemental n’étant pas terminé, quand il se trouve face à une angoisse qu’il ne sait gérer, faute de repères, il se jette sur n’importe quoi et le mange.

Déterminer l’origine du stress

Le plus difficile est de trouver la source de l’angoisse. En effet, il peut s’agir d’un meuble déplacé, d’un nouveau canapé, d’un changement dans la composition du foyer (humain ou animal,un chat peut aussi ressentir une grossesse), même un changement de couleur de la gamelle, ou de la marque de litière, etc. Tout cela peut déclencher un pica.

Peut-on soigner le pica ?

Une fois la source identifiée, il est possible de supprimer le Pica, le chat arrête alors de dévorer n’importe quel pull, tissu, plastique ou autre matière susceptible de provoquer une occlusion intestinale, pouvant aller jusqu¹au décès du chat si un vétérinaire n’intervient pas au plus vite.

J’ai eu à traiter le cas d’un chat mangeant de la limaille de fer dans l’atelier de son maître : je vous laisse imaginer les conséquences digestives.

Toutefois, à la prochaine angoisse, le chat peut recommencer.

Quoi qu¹il en soit, une thérapie comportementale est fortement recommandée dès l’apparition des premiers symptômes.

Pas de guérison totale

Cette thérapie peut s’appuyer sur une combinaison de fleurs de Bach pour accélérer le processus de récession, mais non de guérison qui ne sera jamais totale.

N’oublions jamais qu¹un chat souffrant de Pica en souffrira toute sa vie, le tout est de faire en sorte de ne pas provoquer d’angoisses chez lui, afin d’éviter les phases de pics du syndrome, sachant que ces phases peuvent aussi ne jamais réapparaître si la thérapie comportementale est respectée à la lettre, et à vie, chez le chat concerné.

Marie-Hélène Bonnet
Comportementaliste du chat

www.comportement-chat.com

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Alzheimer : onze nouveaux gènes identifiés


L’Alzheimer, une maladie qui fait peur, une maladie que tout ce que l’ont à vu, connu, senti, entendu se perd peu a peu dans un brouillard sans fin. Cette maladie est toujours incurable, mais la science médicale avance peu a peu et chaque bout qu’ils découvrent est un grand pas …
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Alzheimer : onze nouveaux gènes identifiés

 

À gauche, le cerveau d'une personne de 70 ans atteinte de l'alzheimer. À droite, le cerveau d'une personne de 70 ans qui ne présente aucune trace de la maladie.

À gauche, le cerveau d’une personne de 70 ans atteinte de l’alzheimer. À droite, le cerveau d’une personne de 70 ans qui ne présente aucune trace de la maladie. Photo :  Université de Washington

Pas moins de 11 nouveaux gènes de prédisposition liés à la maladie d’Alzheimer ont été identifiés par une équipe internationale de généticiens à la suite de l’analyse la plus précise à ce jour de l’ADN de personnes atteintes.

Un texte d’Alain Labelle

Selon la Pre Julie Williams, de l’Université Cardiff, cette percée est significative, puisqu’elle permettra de donner une image plus claire de la maladie neurodégénérative la plus répandue au Canada et de mieux comprendre son émergence.

Ces nouvelles connaissances permettent de pratiquement doubler le nombre de gènes liés à la maladie, à 21.

L’émission Les Grands reportages présentera Claude et Claudette, une histoire d’amour et d’alzheimer. Ce documentaire est une allégorie sur la vie et la mort à travers l’histoire d’un couple dont le mari est atteint d’Alzheimer. Le mardi 29 octobre 20 h au RDI. La journaliste Marie-Claude Lavallée animera une émission sur le web à la suite de la diffusion.

Les résultats, publiés dans la revue Nature Genetics, semblent confirmer le rôle particulier joué par le système immunitaire dans son apparition.

Il n’en reste pas moins qu’un grand mystère entoure encore ce qui provoque la démence.

Les scientifiques découvrent au compte-gouttes certains indices dans l’ADN humain.

Ces travaux, réalisés par des généticiens spécialisés dans la démence provenant de 145 centres de recherche, ont permis d’analyser l’ADN de 17 000 personnes atteintes d’alzheimer et de 37 000 autres en bonne santé.

Ils ont ainsi pu déterminer que des versions de 21 gènes, ou d’ensembles d’instructions génétiques, rendent une personne plus à risque de développer la maladie. Cela ne signifie pas nécessairement que les personnes qui les possèdent développeront la maladie, mais simplement qu’elles sont plus à risque.

En outre, en connaissant mieux la fonction de ces gènes dans le corps, les chercheurs espèrent comprendre les processus qui mènent à l’apparition de la démence.

« Nous avons doublé le nombre de gènes associés, et une tendance très forte se dessine. » — Pre Julie Williams

Ces travaux laissent également à penser que le traitement du cholestérol dans le corps ainsi qu’un mécanisme de transport de molécules vers l’intérieur de la cellule sont impliqués.

Ces résultats permettront, selon les chercheurs, à d’autres équipes de mieux cibler les recherches et, à terme, de créer de nouveaux traitements incluant des médicaments ou des thérapies.

Aloïs AlzheimerAloïs Alzheimer

Alzheimer: l’histoire derrière le nom

Le neurologue et psychiatre allemand Aloïs Alzheimer décrivait il y a 107 ans ce qui constitue la base de nos connaissances sur la maladie qui porte aujourd’hui son nom.

Actuellement, la plupart des traitements qui ont fait l’objet d’essais cliniques visent à éliminer les plaques de bêta-amyloïdes. Et jusqu’à présent, seules deux cibles ont été découvertes, mais sans grand succès, puisque l’Alzheimer reste incurable.

Des chercheurs pensent que le processus de la maladie commence bien avant l’apparition des premiers symptômes.

Les dernières découvertes…

En octobre, des chercheurs britanniques ont découvert qu’un composé chimique bloque les dommages aux cellules du cerveau, ce qui pourrait éventuellement représenter une piste thérapeutique pour traiter les maladies neurodégénératives.

En septembre, des neurobiologistes américains ont découvert que des protéines qui contrôlent le développement de la vision après la naissance tiennent un rôle important dans l’apparition de la maladie.

En juin, une étude québécoise montrait que le fait de bloquer l’activité d’un certain récepteur du cerveau permet de rétablir la mémoire et la fonction vasculaire cérébrale de souris atteintes de la maladie.

En janvier, des chercheurs de l’Université Laval, du CHU de Québec et de la pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK) annonçaient avoir découvert une façon de stimuler les mécanismes de défense naturelle du cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

Depuis 2011, des chercheurs de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) testent un diagnostic biochimique, obtenu à la suite d’une analyse sanguine, qui permet d’identifier précocement les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

L’extrait vidéo qui suit explique en détail et en anglais la présente étude.

 

http://www.radio-canada.ca