Les émotions des mots


Il vrai que les mots sans expression, c’est fade, alors quand le corps s’anime on sent tout le poids de ces mots
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Les émotions des mots


La bouche prononce des mots, et ce sont les mains qui leur donnent tout le poids de l’émotion et de la vérité …

Massa Makan Diabaté

Le courage de Duncan, un chiot privé de ses pattes arrière


Si ce chien était né il y a quelques années auparavant, il ne serait probablement plus de ce monde. Aujourd’hui, la médecine animale donne une chance aux animaux domestiques ayant des malformations. Et on peut dire que ce chien a vraiment du courage et de la volonté, un bel exemple de ténacité
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Le courage de Duncan, un chiot privé de ses pattes arrière

 

Du haut de ses 3 mois, le petit Duncan Lou Who nous donne une bien belle leçon de courage. Ce chiot Boxer a dû être amputé de ses deux pattes arrière. Mais aussi incroyable que cela puisse paraître, il gambade aujourd’hui presque comme n’importe quel autre toutou.

Un chiot heureux

Né au Canada, Duncan a été confié à l’association Panda Paws Rescue, à Vancouver. La boule de poils souffrait de graves malformations, et cette organisation prend soin d’animaux ayant comme lui des besoins médicaux spéciaux. L’équipe vétérinaire n’avait pas d’autre choix que d’amputer ses pattes arrière pour lui donner une chance de survivre.

Quelques heures plus tard, il parvenait déjà à se déplacer sur ses pattes avant, explique au site Today.com la fondatrice de Panda Paws, Amanda Giese.

« Ses pattes ont endommagé sa colonne vertébrale, et auraient continué jusqu’à lui causer des douleurs atroces«  souligne-t-elle. Mais aujourd’hui, Duncan est chiot « heureux, espiègle, plein de joie, qui ne souffre pas« .

« Ce chiot est la définition même de la persévérance. Il a tant à nous apprendre. Duncan Lou Who mène une vie heureuse, sans se soucier de ses différences« .

Un véritable coup de foudre pour Duncan

Les animaux recueillis et soignés par l’association sont généralement proposés à l’adoption. Mais ce ne fut pas le cas de Duncan, qui a tant bouleversé Amanda Giese qu’elle a décidé de le garder auprès d’elle.

« Ce fut un vrai coup de foudre pour toute la famille, et nous ne pouvions pas imaginer les 10 prochaines années sans lui pour apporter de la joie dans nos vies » confie-t-elle à Today.com. « Nous sommes très chanceux, et avons l’impression d’avoir gagné à la loterie des chiens avec ce bébé incroyable« .

Duncan devra encore suivre des séances de rééducation et d’hydrothérapie pour tenter de réparer sa colonne vertébrale. Puis il pourra s’aider d’une sorte de fauteuil de roulant pour courir encore plus vite qu’il ne le fait aujourd’hui !

Sa maman adoptive espère que sa belle histoire inspirera de futurs propriétaires d’animaux malades ou handicapés, qui comme Duncan, ont énormément d’amour et de joie à offrir.

 

http://wamiz.com

Dormir Avec L’ennemi


L’automne devient plus froid et prépare le terrain a l’hiver. On ferme les portes et fenêtres pour s’emmitoufler dans notre foyer. Le hic, c’est que cela va donner l’occasion d’un immense party pour les acariens qui vont vivre avec la moisissure, la poussière …
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Dormir Avec L’ennemi

Poussière, acariens, squames et pollens… C’est l’hiver, et vous préférez rester bien au chaud, à la maison. Mais savez-vous que vous partagez votre demeure avec de milliards de créatures microscopiques. Elles sont dans votre lit, vos tapis, vos draps et vos meubles. Et avec elles viennent les allergies.

Voici comment combattre ces vilains squatteurs. 

Par Deena Waisberg

Microbiologiste chez Dyson, une compagnie qui fabrique des aspirateurs, Toby Saville nous donne de bons tuyaux pour nous débarrasser de ces vilaines créatures qui peuvent nous rendre malades.

Les acariens

Les coupables: Ces minuscules bestioles ressemblent à des araignées, avec leurs poils et leurs ventouses sur les pattes. Elles sont à peine visibles à l’œil nu, mais leurs excréments – qui provoquent des allergies – peuvent faire des ravages.

Leurs repaires: Les milieux chauds et humides, comme les matelas, les couettes, les oreillers, les animaux empaillés ainsi que les canapés en tissu.

Les solutions: Utilisez un déshumidificateur. Aspirez les tapis, le canapé et le matelas au minimum une fois par semaine. Lavez les oreillers et les couettes à 60 oC. Mettez les animaux empaillés dans le congélateur pendant au moins 48 heures.

/Les moisissures

Les coupables: Les spores de ces champignons, qui ont un aspect duveteux et une couleur verte, blanche, orange ou noire, peuvent provoquer des réactions allergiques lorsqu’elles circulent dans l’air.

Leurs repaires : Les milieux mouillés et humides, comme les carreaux de céramique et les joints dans la salle de bain et la cuisine, ainsi que les pots de plantes trop arrosées.

Les solutions : L’aération contribue à empêcher la formation des moisissures. Ouvrez une fenêtre quand vous prenez votre douche ou votre bain, ou installez un ventilateur aspirant. Pour vous débarrasser des moisissures qui sont déjà là, mélangez du bicarbonate de soude et de l’eau jusqu’à obtention d’une pâte épaisse, puis frottez-en les endroits à nettoyer à l’aide d’un chiffon ou d’une vieille brosse à dents.

Enlevez avec un tissu les moisissures qui se trouvent sur le sol.

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La poussière de maison

Les coupables : La poussière de maison est composée de nombreux éléments : squames humains, terre, sable, moisissures, fibres textiles, pollens, poils et squames d’animaux, excréments et parties du corps des acariens, débris de nourriture, etc.

« Quels que soient les allergènes que vous avez chez vous, vous les retrouverez tous dans la poussière de maison », déclare Saville.

Leurs repaires: Les tapis, les appuis de fenêtres, les volets, les rideaux, les étagères, les télévisions, les ordinateurs et les cadres.

Les solutions: Passez souvent l’aspirateur et essuyez les surfaces poussiéreuses avec un chiffon humide. Si vous utilisez un chiffon sec ou une brosse à épousseter, vous vous contenterez de changer la poussière de place : elle volera dans l’air avant de se redéposer.

/Les animaux domestiques

Les coupables : Ce sont les squames (peaux mortes) des animaux domestiques et une substance se trouvant dans leur salive qui causent les allergies, et non pas leur fourrure. Cependant, quand il fait sa toilette, votre animal met de la salive sur ses poils, qu’il perd ensuite partout dans la maison lorsqu’il mue.

Leurs repaires: Tous les endroits où va votre animal.

Les soultions: Évitez de dormir avec votre toutou ou de laisser votre minou se pelotonner sur le canapé.

« Vous respirerez des allergènes toute la nuit », prévient Saville. Brossez et lavez votre animal régulièrement et confinez-le dans certaines pièces afin de limiter le nettoyage.

   Après cette entrevue, Deena Waisberg, qui garde habituellement sa maison bien propre, a couru chez elle pour passer l’aspirateur.

http://selection.readersdigest.ca

Les bienfaits de la nature sur la santé mentale


C’est logique, la nature est importante dans tous les aspects dont celui de la santé mentale. L’hiver s’annonce, les journées raccourcissent et pour éviter d’avoir les bleus … C’est important d’aller faire un tour dehors,même si c’est juste une bonne marche pour se redonner du courage
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Les bienfaits de la nature sur la santé mentale

 

 

Le sport dans un environnement naturel est une... (Photo Monkey Busines, Shutterstock.com)

Le sport dans un environnement naturel est une bonne idée pour lutter contre le stress.

PHOTO MONKEY BUSINES, SHUTTERSTOCK.COM

RelaxNews

Des médecins britanniques ont montré que les personnes souffrant de stress et d’anxiété devraient un peu plus se tourner vers la nature.

L’association caritative Mind, oeuvrant pour la santé mentale, vient de publier un rapport montrant, avec preuves scientifiques à l’appui, les bienfaits de l’«écotherapie» : des programmes visant à promouvoir le bien-être grâce à des activités en extérieur, dans la nature, comme la marche en groupe ou le jardinage communautaire.

L’association a financé 130 projets en Angleterre par l’entremise d’Ecominds, et au final, 69% des personnes qui y ont pris part ont enregistré des améliorations de leur santé mentale grâce à ces programmes.

Mind a aussi sondé une centaine de personnes qui ont participé à «des activités physiques vertes», comme le jardinage, la marche en groupes, ou la course. Ce sondage a montré que pour 90% des personnes interrogées, l’alliance de l’exercice et de la nature était déterminante de leur bien-être.

Une étude publiée en début de mois, provenant de l’association britannique Ramblers and Macmillan Cancer Support, avait montré que deux heures et demie de marche ou de jardinage par semaine pouvaient permettre de lutter contre le stress et contribuer au bien-être.

http://www.lapresse.ca

Pourquoi se tenir debout est meilleur pour la santé


Il y a plein d’occasion pour trouver des excuses pour se lever et bouger un peu … Nous avons avec les années prises des habitudes sédentaires et nous en payons le prix. Il est pourtant facile de changer nos routines
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Pourquoi se tenir debout est meilleur pour la santé

Une étude britannique vient encore de prouver que rester assis trop longtemps est néfaste pour la santé, et donc que se mettre plus longtemps debout et faire un peu d’exercice présente de nombreux avantages.

jambesp

©Fotolia.com

Pour être en bonne santé, levez-vous plus souvent ! De nombreuses études affirmaient déjà que la sédentarité nuisait à la santé. Cette fois, des chercheurs de l’Université de Chester (Royaume-Uni) ont fait une nouvelle expérience, relayée par la chaîne télévisée BBC, pour comprendre ses véritables conséquences sur la santé.

L’équipe du Dr John Buckley et Michael Mosley a demandé à 10 personnes d’une agence immobilière de porter un moniteur de mouvement pour enregistrer leurs déplacements, un calculateur de fréquences cardiaques et un moniteur de glucose qui mesure le taux de sucre dans le sang le jour et la nuit. Ils ont ensuite suggéré à ces bénévoles, qui normalement travaillent assis de passer quelques heures par jour debout.

Des différences significatives

Résultat : les bénévoles brûlent plus de calories et contrôlent mieux leur taux de sucre. Lorsque nous mangeons, le corps décompose les aliments en glucose, qui est ensuite transporté par le sang dans les cellules. Le glucose est un carburant indispensable au fonctionnement du corps, mais s’il reste à des taux élevés, cela augmente le risque de diabète et de maladies cardiaques. L’étude a aussi révélé que les niveaux de glucose dans le sang sont retombés à des niveaux normaux après un repas beaucoup plus rapidement les jours où les bénévoles se tenaient debout, que quand ils restaient assis.

Michael Mosley, directeur de l’étude, affirme que « les avantages de la station debout sur la santé sont flagrants. En effet les personnes actives vivent 2 ans de plus que les sédentaires ».

Le Dr Buckley insiste sur le fait que « se tenir debout permet donc de brûler 750 calories supplémentaires par jour, donc de consommer 30 000 calories de plus par an – soit la quantité brulée en dix marathons » 

les personnes travaillant debout pendant 3 heures ont des fréquences cardiaques plus élevées, supérieures de 10 battements par minute. Elles dépensent donc 0,7 calories de plus – soit 50 calories par heure.

Les chercheurs ont calculé que nous passons entre 8 et 10 ans assis. La majorité des personnes passent jusqu’à 12 heures assis dans les transports, au travail devant un ordinateur ou à la maison à regarder la télévision, et 7 heures allongées

. Le Dr Buckley affirme que faire du sport présente de nombreux avantages pour la santé, mais que cela ne pourra pas réparer les dommages causés par la position assise prolongée ; « notre corps a besoin d’être stimulé et de produire une activité musculaire quotidienne ».

Ainsi les chercheurs concluent qu’ il est essentiel de se rendre plus actif quotidiennement, en montant les escaliers, en téléphonant debout, en évitant les transports en communs pour rester en bonne santé ».

http://sante.planet.fr

Bébé découvert dans une voiture : sa mère l’aurait caché dans le coffre pendant 1 an


Faudrait qu’on m’explique, parce que là, je ne comprends pas du tout. Comment un bébé a pu vivre dans le coffre d’une voiture sans que personne le sache sauf sa mère qui manifestement n’a pas jugé bon de l’élever avec ses autres enfants
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Bébé découvert dans une voiture : sa mère l’aurait caché dans le coffre pendant 1 an

 

Un couple a été mis en examen après la découverte de leur bébé enfermé dans le coffre de leur voiture, manifestement en manque de soins. La mère aurait caché l’enfant à son compagnon en le maintenant dans le véhicule pendant au moins 15 mois.

La justice parle déjà d’un cas qui « défie l’imagination ». Dimanche 27 octobre, un couple a été mis en examen deux jours après la découverte d’un bébé dans le coffre de leur voiture, en Corrèze. Le bébé, une petite fille, en manque de soins manifeste, souffrirait de retards de croissance physiques et psychologiques importants. Selon les premiers éléments de l’enquête, la mère de famille aurait décidé de la dissimuler à tous depuis sa naissance, il y a 15 mois à 23 mois. Compte tenu de ses séquelles évidentes, l’âge de la petite fille, qui n’a pas d’identité à ce jour, n’a pu être déterminé.

Le couple, âgé de 40 et 45 ans, et déjà géniteur de trois enfants de 4 à 10 ans, a été présenté à un juge de Brive après une garde-à-vue qui a débuté vendredi 25 octobre. Leur enfant a été découvert dans un garage de Terrasson, près du village où ils habitent, Brignac-la-Plaine. Les mécaniciens, alertés par des « gémissements » s’échappant du véhicule, avaient rapidement contacté la gendarmerie. Le bébé a été découvert dans un couffin placé dans le coffre, nue, sale, déshydratée et apparemment fiévreuse selon les gendarmes. La petite fille ne parle pas, précisent encore les autorités aujourd’hui. La mère quant à elle ne semble « pas avoir conscience de la gravité de ce qu’elle avait fait ». Proches, famille, voisinage … Personne ne connaissait a priori l’existence de l’enfant. Pas même le compagnon de la mère, qui affirme avoir accouché seule et avoir immédiatement caché l’enfant.

Le couple a été mis en examen pour « privation de soins et d’aliments par ascendant au point de compromettre l’état de santé, violences volontaires habituelles sur mineur de 15 ans, et dissimulation ayant entraîné atteinte à l’état-civil d’un enfant ». Des chefs d’accusations passibles de 10 ans de prison.

http://www.linternaute.com/

Arrêter de procrastiné… tout de suite!


La procrastination de temps a autre ne fait pas de tord, mais quand cela devient une habitude, les ennuis peuvent arrivé, En effet, retarder ce qui doit se faire, fini par s’accumuler ainsi que les conséquences
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Arrêter de procrastiné… tout de suite!

  1. procrastiner
    istockphoto.com

Pourquoi faire aujourd’hui ce qu’on peut faire demain… ou après-demain? Quand on procrastine pour tout et pour rien, on nuit aux autres et à soi-même. Des stratégies pour venir à bout de cette (vilaine) habitude.

Linda s’apprête à commencer la rédaction de son rapport de projet. Mais avant, elle jette un oeil sur ses courriels. Tant qu’à y être, elle trie les 114 courriels qui encombrent sa boîte de réception. Puis, elle consulte les prévisions météo et son fil d’actualité Facebook. Ça y est, elle est prête à plonger dans son travail, mais son regard tombe sur le fouillis de son bureau. Elle fait de l’ordre. Avec tout ça, elle mérite un café. À la machine à café, elle pique une jasette avec une collègue. De retour devant l’écran, elle se dit qu’elle n’a pas la tête à écrire et qu’elle sera plus motivée demain. Un scénario familier?

«Tout le monde procrastine un peu, car c’est humain de chercher à éviter les tâches déplaisantes ou difficiles», dit Timothy A. Pychyl, professeur de psychologie à l’Université Carleton, à Ottawa, et directeur d’un groupe de recherche sur la procrastination.

Mais attention: retarder n’est pas toujours procrastiner. On peut vraiment manquer de temps. On peut aussi reporter certaines choses pour parer aux imprévus, gérer nos priorités, s’accorder un temps de réflexion, s’adapter à un changement. Ce sont des délais nécessaires. Avec la procrastination, au contraire, rien ne nous empêche d’agir maintenant… sauf nous-même.

Composer avec ses émotions

La procrastination est le report volontaire d’une tâche ou d’une action en faveur d’une activité plus agréable. Et cela, malgré les potentielles conséquences négatives, selon Timothy Pychyl, qui est aussi l’auteur de The Procrastinators Digest: A Concise Guide to Solving the Procrastination Puzzle (pas traduit). Pour environ 20 % des gens, cette habitude est chronique et affecte différentes sphères de leur vie.

«Ils ont de la difficulté à s’autodiscipliner et à composer avec les émotions négatives liées aux tâches difficiles, explique le chercheur. Ils procrastinent pour se sentir bien tout de suite, quitte à en payer le prix plus tard.»

Pas étonnant que l’impulsivité prédispose à la procrastination!

Quand on remet tout à plus tard, on s’expose à plusieurs conséquences. Au travail, on est moins performante et on risque de se mettre à dos les collègues qui attendent après nous. Nos aspirations personnelles et professionnelles en souffrent, car on tarde à poser les gestes nécessaires à l’atteinte de nos objectifs. Pour se rattraper, on travaille les soirs et les week-ends. Et on déçoit nos proches avec nos promesses non tenues.

«On est plus stressée parce qu’on se sent coupable d’agir ainsi, parce qu’on est insatisfaite de nous et parce qu’on est toujours à la dernière minute», constate Marie-Eve Landry, psychologue au service de soutien à l’apprentissage de l’Université de Montréal.

Sans compter qu’on a davantage de problèmes de santé, comme des rhumes, des maux de tête et de dos et des troubles gastro-intestinaux, selon la chercheuse Fuschia Sirois, de l’Université Bishop, à Sherbrooke. On savait déjà que le stress affaiblit le système immunitaire. Les travaux de la chercheuse ont aussi révélé que la procrastination s’étend aux bonnes habitudes de vie, comme faire de l’activité physique et bien manger, et que les retardataires chroniques tardent même à consulter le médecin. Bonne nouvelle: la procrastination, ça se soigne!

7 solutions pour ne plus procrastiner

1. Dompter nos pensées.

«Je le ferai plus tard», «Je travaille mieux sous pression», «C’est trop dur, trop long…», «Demain, je serai plus en forme, plus motivée, dans un meilleur état d’esprit…» Alouette!

Dès que surgit notre excuse habituelle pour procrastiner, on arrête nos pensées et on reconnaît qu’on cherche à fuir les émotions négatives générées par la tâche qu’on veut repousser. Timothy Pychyl suggère d’adopter un mot d’ordre, comme:

«Je ne remettrai pas cette tâche pour me sentir bien tout de suite, car j’en paierai le prix plus tard.»

On recentre aussi nos pensées vers des encouragements: «Tu peux le faire. Ça va bien aller. C’est moins ardu que ça en a l’air.»

2. Commencer, tout simplement. On justifie souvent notre inaction par notre manque de motivation. Or, la perception d’une tâche change une fois qu’on a commencé, selon M. Pychyl.

«Le premier pas est le plus difficile. Souvent, on réalise que c’est plus facile qu’on ne le pensait. La motivation vient pendant, pas toujours avant!»

En se forçant à commencer, on se donne la chance d’abattre la besogne. Même si on ne termine pas, on a au moins accompli quelque chose. On a une image plus positive de soi et on se sent plus en contrôle. La prochaine fois, on se mettra à l’ouvrage plus facilement. Variante: se dire qu’on travaillera 10 minutes et qu’on verra ensuite. Une fois qu’on est lancée, les chances sont bonnes qu’on continue. On recommence à procrastiner? On se rappelle qu’une tâche peut être ponctuée de plusieurs nouveaux départs.

3. Prendre une bouchée à la fois. On peut repousser une tâche parce qu’elle nous semble une montagne. Une méthode éprouvée consiste à la morceler, explique Marie-Eve Landry.

«Chaque étape réalisée améliore notre sentiment d’efficacité personnelle. On est encouragée et on se met ensuite au travail avec plus d’entrain.»

On a 11 boîtes de livres à trier? On commence par une. On a une lecture obligatoire pour l’université? On lit un chapitre par jour. Dans certains cas, il est nécessaire de doser nos attentes. Si nos propres exigences nous paralysent, on se demande si cette tâche nécessite vraiment la perfection.

4. Prévoir un plan de match.Quand on a l’intention de faire une chose qui nous rebute, on détermine quand et comment procéder. Par exemple:

«Lundi, je compile mes factures; j’achèverai mon rapport de dépenses mardi avant 15 h.» «Cette intention d’exécution favorise le passage à l’acte, dit Timothy Pychyl. On n’a pas à penser, choisir, tergiverser, car on a déjà pris la décision. Maintenant, c’est le temps d’agir.»

5. Rendre des comptes. On se promet depuis des lunes de faire de l’exercice? On s’inscrit au gym avec une amie. On est mariée depuis 5 ans et on n’a toujours pas monté notre album de mariage? On demande à notre soeur de nous en parler régulièrement. Parfois, il nous faut juste un peu de pression pour bouger…

6. Chasser les distractions. On se connaît: on sait à quoi on perd notre temps. Alors, on essaie d’éliminer ou de minimiser ces échappatoires: fermer la porte du bureau pour éviter d’aller se mêler aux conversations des collègues, éteindre notre cellulaire si on est accro aux textos, fermer notre boîte de courriels et nos sites chouchous (Facebook, Twitter, YouTube), etc. Une autre approche consiste à prévoir ce qu’on fera si on est tentée de remettre à plus tard:

«Si une amie me demande d’aller magasiner samedi, je lui dirai que je dois trier ce qui traîne dans le garage et je m’en tiendrai à ma décision.»

7. Se récompenser.

«Ça marche, même pour les adultes!» assure Marie-Eve Landry.

La promesse d’une soirée au cinéma ou au resto, ou même d’un bon verre de vin au souper peut nous aider à passer à travers une corvée ennuyante. On peut aussi se donner du souffle en s’octroyant des pauses récompenses planifiées:

«À 11 h, j’irai marcher 15 minutes, je donnerai un coup de fil à Isabelle, je regarderai telle émission, j’irai sur Facebook pendant 10 minutes.»

On s’y met ou pas?

Pour décider, on pense à une tâche qu’on remet présentement et on suit le guide.

Et vous, procrastinez-vous?

La réponse fut oui pour 92 % des répondants à un sondage mené sur coupdepouce.com. Quand on a demandé «Que faites-vous au lieu de terminer la tâche qui ne vous tente pas?», voici ce qu’ils ont répondu:

Pour en savoir plus

  • Procrastination. Pourquoi remet-on à demain ce qu’on peut faire aujourd’hui?, par Piers Steel, Privé, 2010, 284 p., 27,95$.
  • Comment faire bouger son mammouth… et ne plus procrastiner, par Wendy Jago, Marabout, 2013, 252 p., 22,95 $.
  • Le site de Timothy Pychyl (en anglais): procrastination.ca.

http://www.coupdepouce.com

Pete, le chien diplômé d’un MBA !


On dit qu’avec l’argent, tout s’achète. Il faut croire que même un diplôme peut s’acheter et ce même si cela n’est pas mérité
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Pete, le chien diplômé d’un MBA !

 

Le chien Pete est diplômé d'un MBA de l'Université américaine de Londres.

Le chien Pete est diplômé d’un MBA de l’Université américaine de Londres. © DR / Capture d’écran de la BBC

Des journalistes de la BBC dénoncent la facilité qu’il y a à obtenir un diplôme de l’Université américaine de Londres.

Prêt à l’embauche, Peter Smith travaille depuis une quinzaine d’années et vient tout juste d’être diplômé de l' »exceptionnelle » Université américaine de Londres. Petit problème qui pourrait déplaire aux employeurs potentiels, « Pete » est un chien !

Pour démontrer la facilité avec laquelle on peut décrocher un diplôme de l’Université américaine de Londres, des journalistes de Newsnight, journal de la chaîne britannique BBC, ont créé un faux profil attribué au fameux Pete.

Les reporters ont alors envoyé le CV de l’animal à l’établissement qui assure que le programme « MBA demande un investissement personnel et financier non négligeable ». L’université demande par ailleurs à ses postulants qu’ils envoient des photocopies prouvant leur identité, mais également leur niveau de qualification.

Aucune vérification

Il faut croire que Pete passe entre les gouttes de ces vérifications, puisque, quelques jours seulement après l’envoi du dossier, les journalistes reçoivent un mail confirmant que le nouvel étudiant va pouvoir recevoir son diplôme moyennant finance.

« Quatre jours après l’envoi de la candidature, l’Université américaine de Londres contacte Pete par e-mail en lui disant que sa demande fondée sur son expérience a été un succès et que dès que l’université aura reçu les 4 500 livres [environ 5 270 euros, NDLR] nécessaires à l’obtention du diplôme, il sera enregistré comme titulaire d’un MBA de l’Université américaine« , explique l’équipe de Newsnight.

L’université assure pourtant sur son site internet être pionnière en ce qui concerne l’enseignement en ligne avec des étudiants de 89 pays différents. Mais la facilité avec laquelle l' »étudiant » canin a obtenu son diplôme ne joue pas en sa faveur.

Une université souvent dénoncée

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’Université américaine de Londres est dans le collimateur. Elle se trouve notamment sur « liste noire » dans cinq États américains. La BBC révèle ainsi qu’il est interdit d’utiliser un diplôme de cet établissement pour trouver un travail au Texas.

L’Université américaine de Londres, qui n’a pas reçu l’accréditation du Parlement comme cela doit normalement être le cas, est en fait enregistrée dans les Caraïbes, à Saint-Christophe-et-Nevis. Le numéro de téléphone de cette école supérieure ainsi que celui de la banque où sont envoyés les chèques des étudiants renvoient à Beaconsfield dans le Buckinghamshire, à plus de 40 kilomètres de la capitale anglaise.

L’université trompe aussi du côté du corps enseignant en donnant le nom d’instructeurs qui assurent à la BBC qu’ils n’ont « jamais travaillé là-bas ni donné l’autorisation pour que leurs noms soient utilisés ».

À la décharge de l’université, quelques personnes ont assuré aux journalistes britanniques qu’elles ont dû envoyer de nombreux devoirs, réfutant donc la thèse de l’école fantôme.

http://www.lepoint.fr/