Mensonge


Tout mensonge fini par éclater en plein jour, on ne peut cacher indéfiniment quelque chose
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Mensonge

 

Vous pouvez tromper tout le monde un certain temps ; vous pouvez même tromper quelques personnes tout le temps ; mais vous ne pouvez tromper tout le monde tout le temps.

Abraham Lincoln

Les chats aiment les aspirateurs


Mon chat ne sait plus ou se mettre quand je sors le monstre qui fait du bruit et aspire tout sur son passage. Dommage, cela serait plus facile a ramasser le poils avant qu’il tombe
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Les chats aiment les aspirateurs

 

Chats qui aiment aspirateurs

Votre matou se fait la malle dès que vous sortez l’aspi ? Pourtant, certains chats aiment d’amour les aspirateurs. Et c’est bien pratique.

 

1. Certains chats se shootent à l’aspiration. Encore mieux que l’herbe à chat !

2. D’autres chats aiment qu’on leur fasse la toilette avec l’aspirateur. C’est bien pratique pour éviter d’avoir des poils partout.

3. Il y a même quelques matous compatissants qui aident leurs maîtres à ramasser la poussière.

4. Les aspirateurs-robots ont changé la vie des minous fainéants : plus besoin de se balader à quatre pattes, l’aspirateur les promène dans toute la maison.

Les plus petits optent même pour les transports en commun.

5. C’est vraiment, mais alors, vraiment une solution très efficace contre les chats qui perdent trop de poils.

Bonus : les chiens aussi aiment les aspirateurs, si, si…

http://www.linternaute.com

Le Saviez-Vous ► Les mangeoires des refuges


Un sujet important, mais que je ne peux pas appliquer vu la politique des logements où j’habite. Nous n’avons plus de droit de nourrir les oiseaux même l’hiver. Connaitre les besoins des oiseaux pour mieux les aider a passer l’hiver surtout le temps est plus froid ou qu’il y a plus de neiges que le normal est un atout pour eux comme pour nous
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Les mangeoires des refuges

 

 

En hiver les oiseaux doivent affronter des conditions difficiles car les aliments naturels deviennent rares : les insectes meurent ou hibernent et la quantité de fruits et de graines diminue.

Les oiseaux vont alors commencer à rechercher de nouvelles sources de nourriture et un certain nombre d’entre eux sera attiré par les mangeoires. Si les oiseaux sont peu nombreux autour des mangeoires, cela signifie qu’ils ont encore assez de nourriture dans leur milieu naturel.

Ainsi les mésanges noires ne sortiront des bois où elles vivent habituellement uniquement si leurs ressources alimentaires sont devenues plus rares et il est donc peu probable qu’elles fréquentent les jardins lors d’un hiver doux. Lorsqu’il y a beaucoup de faînes de hêtre, les mésanges bleues et charbonnières qui vivent dans les jardins en été, se déplacent dans les zones boisées ou elles trouveront leur nourriture favorite. À l’inverse les années de faible production de faînes, les mésanges bleues et charbonnières des bois viennent passer l’hiver dans les jardins où elles dépendent alors de la nourriture des mangeoires. Pour ces mêmes raisons, certains oiseaux de montagne descendent dans les plaines pour éviter la neige et le gel et trouver ainsi plus facilement leurs sources de nourriture.

Par contre d’autres oiseaux n’attendent pas la raréfaction de leur source de nourriture pour venir aux mangeoires, c’est le cas des tarins ou des verdiers qui recherchent des noisettes ou des graines de tournesol dans les mangeoires, même s’il n’y a pas encore de pénurie alimentaire. Par ailleurs, plus l’hiver est froid, plus nombreuses sont les espèces d’oiseaux susceptibles de profiter des mangeoires. Ainsi la mangeoire pourra recevoir la visite d’hôtes plus rares comme les becs-croisés, les jaseurs de Bohème, les troglodytes, les pinsons du Nord ou les bruants des roseaux. L’hiver peut même modifier le comportement habituel des oiseaux lors de conditions extrêmes, ainsi les rouges-gorges, qui sont des oiseaux très territoriaux, se nourriront alors côte à côte.

Le plus grand danger pour les oiseaux en hiver, n’est pas tant le froid que le manque de nourriture. C’est la diminution de la nourriture disponible, comme par exemple dans le cas d’une période de neige prolongée, recouvrant le sol et les arbres, qui est responsable de la mortalité des oiseaux en hiver. Un sol dur, gelé, fait que les vers s’enfoncent plus profondément dans le sol, empêchant alors les oiseaux de se nourrir. Même s’ils parviennent à en trouver de la nourriture, le temps et les efforts qu’il leur faut fournir leur font perdre une énergie précieuse. En hiver les jours sont très courts et les nuits très longues, les oiseaux ont donc moins de temps pour trouver à manger. Certains s’adaptent comme ils peuvent. Ainsi de nombreuses mésanges bleues profitent de l’éclairage public pour faire des heures supplémentaires. Si la période de neige et de glace se prolonge, les mangeoires deviennent alors des refuges absolument vitaux pour de nombreuses espèces, qui quitteront leur environnement habituel pour se diriger vers les villes et les villages. D’autres espèces plus rares se présenteront alors aux mangeoires.

Dans des conditions hivernales extrêmes, lorsque les eaux sont gelées et que les flaques de boue sont raidies par la glace, les oiseaux aquatiques et les échassiers souffrent. Les hérons et les martins-pêcheurs doivent se rendre sur le littoral pour trouver des eaux libres, les bergeronnettes grises ne trouvent plus d’insectes sur les berges des cours d’eau, les grives et les rouges-gorges ne peuvent plus plonger leur bec dans la terre gelée. En les nourrissant régulièrement les oiseaux des jardins, on permet aux populations d’oiseaux sauvages d’avoir un peu plus de nourriture et de survivre plus facilement.

 

Les oiseaux sont parfaitement capables de supporter le froid et même de résister aux basses températures, mais dans des conditions extrêmes leurs besoins énergétiques s’en trouvent augmenté, car les oiseaux ont besoin davantage de combustible pour se réchauffer. Lorsque les nuits sont très froides, les oiseaux perdent du poids, certains oiseaux perdant même 10 % de leur poids ou même parfois davantage en une seule nuit de gel. Ils doivent donc compenser absolument cette perte de poids durant les courtes heures de jour. La nourriture est le carburant qui leur permet de garder leur chaleur. Plus il fait froid et plus il leur faut brûler de carburant. Si la nourriture est trop rare, la mort survient en quelques heures, et elle frappe même le petit oiseau en pleine forme, s’il ne trouve pas de quoi manger pour reconstituer ses réserves énergétiques. Les troglodytes, les mésanges à longue queue et les roitelets huppés sont donc des espèces particulièrement fragiles. C’est donc la faim qui tue les oiseaux et non le froid et la pire des choses à faire, c’est d’interrompre leur nourrissage, car les oiseaux se livreront alors à une compétition sévère pour les maigres ressources alimentaires naturelles restantes.


 

Proportionnellement ce sont plus particulièrement les petits oiseaux qui ont besoin de manger de grandes quantités de nourriture. En hiver, un oiseau comme le rouge-gorge ou la mésange bleue doit pouvoir manger chaque jour une quantité de nourriture équivalente au quart ou au tiers de son poids corporel. Un troglodyte doit manger continuellement s’il veut survivre. Lors d’un hiver exceptionnellement froid, jusqu’à 90 % des individus de cette espèce d’oiseaux peuvent mourir. La raison de cette mortalité au froid est liée à une surface corporelle proportionnellement plus grande chez les petits oiseaux. Comme les déperditions de chaleur se font plus rapidement, ils doivent donc manger proportionnellement beaucoup plus. Les oiseaux doivent maintenir une température corporelle qui se situe entre 40 et 44,4° C. C’est la température la plus élevée de toutes les espèces animales. Les passereaux doivent manger vite et beaucoup s’ils veulent maintenir cette température corporelle et survivre en hiver. C’est pourquoi manger continuellement est pour les petits oiseaux, une question de survie.

Si le nourrissage contribue à la survie des oiseaux en cas de mauvais temps, aucune espèce ne dépend entièrement d’une seule source de nourriture. Dans la nature, les oiseaux doivent s’adapter à la plus ou moins grande disponibilité des aliments et la survie dépend de leur faculté à trouver rapidement de nouvelles sources.

Il y a toutefois deux situations dans lesquels ils dépendent du nourrissage. Premièrement, en cas de froid extrême, lorsque les aliments naturels ne sont plus accessibles, une mangeoire bien remplie peut sauver des oiseaux. Deuxièmement, dans les nouveaux lotissements, en particulier lorsque les jardins sont encore nus, l’installation de quelques mangeoires permettra le maintien d’une forte population. Les oiseaux ne se nourrissent pas dans un seul jardin, ils en visitent plusieurs dans un même quartier. Là où des mangeoires entretiennent une population artificiellement élevée, les oiseaux pourraient souffrir d’une pénurie s’ils étaient obligés de revenir à une alimentation entièrement naturelle, en particulier à la fin de l’hiver, lorsque les ressources sont encore limitées. Pour certaines espèces, la concurrence peut s’avérer fatale.

Il existe deux manières de nourrir les oiseaux de jardin :

• Planter des arbres, des arbustes qui porteront des fruits, des baies, des graines ou qui vont attirer des insectes.

• Fournir vous-même la nourriture dans des mangeoires.

À quelle époque commencer le nourrissage

Avant tout il est important de comprendre que dès que vous commencez à nourrir les oiseaux, vous signez une sorte de contrat moral avec les oiseaux, qui vous oblige à poursuivre le nourrissage sans interruption jusqu’à l’arrivée du printemps. N’arrêtez pas le nourrissage en plein milieu de l’hiver, car les oiseaux ont leurs habitudes et ils viendront visiter vos mangeoires dès qu’ils auront découvert toutes les ressources qu’elles contiennent. Par temps de gel, un voyage inutile pour trouver une mangeoire vide n’arrangerait pas les affaires de vos visiteurs.

Commencez le nourrissage avec les premiers jours de gel (fin octobre à fin novembre selon la région). Dès que le temps se radoucit définitivement (vers le mois de mars), arrêtez progressivement le nourrissage.

Encore un dernier avertissement: ne gavez pas vos oiseaux. Il est totalement insensé de leur présenter des repas pantagruéliques. En augmentant le nombre des visiteurs, vous augmentez également les risques de salmonellose et de tuberculose qui sont des maladies infectieuses très fréquentes chez les oiseaux sauvages. L’objectif premier du nourrissage est de fournir un supplément de nourriture et non de rendre les oiseaux tributaires de la mangeoire, ni de leur désapprendre à rechercher les graines et les insectes dans leur milieu naturel.

http://www.oiseau-libre.net/

Une galaxie doyenne de l’univers identifiée


 

Ce n’est pas jeune comme galaxie, mais ce qui est étonnant, c’est que c’est Hubble qui l’a détecté. C’est quand même étonnant et difficile à concevoir quand on y pense. Une étoile, une galaxie peut être tellement loin mais que cela peut prendre des milliards d’années pour être vu de notre position
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Une galaxie doyenne de l’univers identifiée

 

Vue d’artiste de z8_GND_5296 (Crédits photo : V. Tilvi, S.L. Finkelstein, C. Papovich, NAZA, ESA, A. Aloisi, The Hubble heritage, HST, STSd, and AURA)

Parmi les nombreuses candidates détectées par Hubble, une seule a été confirmée par spectroscopie. Elle aurait 13 milliards d’années. Cela veut dire qu’elle était déjà là 700 millions d’années seulement après le Big-Bang.

La plus vieille galaxie connue de l’Univers a au moins 13 milliards d’années. Pour dire les choses autrement, si l’histoire de l’Univers était représentée sur un mètre, elle se situerait au cinquième centimètre. La vénérable z8_GND_5296, c’est son petit nom, a décroché ce titre de doyenne après une étude menée par des astronomes américains sur plusieurs candidates détectées ces dernières années par le télescope spatial Hubble. Elle est la seule à avoir passé avec succès le «test spectroscopique» de la caméra infrarouge Mosfire du télescope Keck, à Hawaï. Une démarche qui a permis de valider son âge, expliquent Steven Finkelstein et ses collègues dans un article paru dans la revue Nature.

En quoi consistait ce test? Pour le comprendre, il est nécessaire de revenir un instant sur la notion d’âge en astronomie. Lorsqu’on évoque une galaxie «vieille de 13 milliards d’années», on ne parle pas d’une galaxie mourante ou toute ratatinée mais d’un amas d’étoiles dont la lumière a mis 13 milliards d’années à nous parvenir. Comme cet amas est extrêmement loin de nous, nous n’en connaissons que cet état jouvenceau, une photographie prise, en l’occurrence, 700 millions d’années seulement après le big bang. Si cette galaxie existe encore aujourd’hui, elle aurait «au moins 13 milliards d’années». En d’autres termes, les plus «vieux» objets astronomiques sont les plus lointains.

Beaucoup d’éléments plus lourds que l’hélium et l’hydrogène

Conséquence immédiate: déterminer l’âge astronomique d’une galaxie revient à estimer sa distance. Or, plus une galaxie est loin, plus la lumière qui nous en parvient est décalée vers le rouge. Le «test spectroscopique» consiste à utiliser une lumière particulière bien identifiée émise par une galaxie, le rayonnement de l’hydrogène par exemple, et à mesurer son décalage vers le rouge. Sur les 43 galaxies étudiées par les chercheurs, seule z8_GND_5296 émettait ce type de lumière.

«Cela ne veut pas dire que les autres candidates ne sont pas des galaxies aussi lointaines, mais elles sont probablement trop poussiéreuses pour que ce rayonnement ait réussi à s’échapper», explique Pierre-Alain Duc, astrophysicien au CEA.

Cette grande quantité de poussières laisse suggérer que les éléments plus lourds que l’hélium et l’hydrogène étaient beaucoup plus communs qu’on ne l’imaginait dans l’Univers primitif. La doyenne elle-même semble plongée dans un nuage similaire de matière.

«  Nous arrivons aux limites des instruments actuels » François Hammer, astronome à l’Observatoire de Paris

D’autre part, notre plus lointaine ancêtre cosmique se distingue aussi par sa grande activité.

«Elle forme cent fois plus d’étoiles que notre Voie lactée, souligne le chercheur. C’est la première fois qu’une galaxie aussi lointaine présente un tel taux de formation stellaire.»

Or, les modèles cosmologiques actuels peinent à expliquer la présence de tant d’éléments lourds et d’une si grande activité des galaxies.

Néanmoins, la révision des modèles ne se fera pas tout de suite. Il faudra que ces résultats soient confirmés par de nouvelles mesures et des observations similaires sur d’autres galaxies très lointaines. Mais la course à ces galaxies anciennes devient de plus en plus compliquée.

«Nous arrivons aux limites des instruments actuels», souligne François Hammer, astronome à l’Observatoire de Paris.

De nouveaux instruments, notamment le futur télescope spatial James Webb ou l’E-ELT (European Extremely Large Telescope), devraient permettre de poursuivre ces travaux d’archéologie spatiale.

À ce jour, un seul objet astronomique plus lointain que cette galaxie a été identifié: une étoile surprise en pleine explosion. Le flash associé a été émis seulement 625 millions d’années après la naissance de l’Univers. Cette étoile faisait probablement partie d’une galaxie, mais celle-ci n’a jamais pu être observée. Et n’a donc pas (encore) été en mesure de livrer ses secrets.

http://www.lefigaro.fr/

Comprendre le chat en observant son visage


Avoir pu reconnaitre la souffrance d’un de mes chats, j’aurais peut-être pu le sauver. Cette recherche va surement faire une grosse différence pour détecter certaines maladies des chats pour réagir a temps
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Comprendre le chat en observant son visage

 

Par Sophie Le RouxCrédits photo : Flickr – lurker4hire

Voilà une nouvelle qui réjouira sans aucun doute tous les amoureux des félins ! Des chercheurs de l’Université britannique de Lincoln se sont lancés dans une étude visant à mieux comprendre les chats.

Repérer la souffrance des chats

L’association Feline Friends, un organisme qui tente de soulager la souffrance et la détresse des chats ayant besoin de soins et d’attention, particuliers, a versé une subvention de 400 000 $ (Environ 290 000 euros) pour financer cette étude.

Grâce à cette somme, les chercheurs pourront cartographier les expressions faciales des chats, les étudier, et déterminer grâce à elles lorsqu’un chat se sent mal.

Les félins n’expriment pas leur douleur comme le font les humains et beaucoup d’autres animaux. A l’état sauvage, ils la dissimulent pour ne pas laisser percevoir leurs faiblesses à leurs prédateurs.

Et nos matous domestiques ont conservé cette habitude. Il est donc parfois très difficile pour leurs propriétaires de repérer leurs souffrances.

Mieux les comprendre pour améliorer leur bien-être

 

« Les chats sont souvent très indépendants et ils n’ont pas développé une communication faciale sophistiquée – nous ne réalisons pas toujours qu’ils sont malades , ou s’ils souffrent«  souligne le Professeur Daniel Mills, le principal auteur de cette étude.

Cette recherche sera donc « centrée sur l’impact émotionnel de la souffrance sur les chats«  explique-t-il.

Les expressions félines sont très subtiles, admet le chercheur. Mais il existe selon lui peu de différences entre les races de chats.

Daniel Mills et ses collègues entendent réaliser une cartographie très précise et complète, et espèrent que leurs résultats pourront aider les propriétaires de félins à améliorer considérablement le bien-être de leurs compagnons à 4 pattes.

http://wamiz.com/

LA BOUCHE, REFLET DE NOTRE SANTÉ


La santé buccodentaire est importante plus ce que l’on peut penser. Cette visite chez le dentiste qui nous stresse est pourtant nécessaire pour évaluer notre état buccal, car une infection de la bouche peut être un symptôme d’un trouble encore plus grand ailleurs …
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LA BOUCHE, REFLET DE NOTRE SANTÉ

 

La cavité buccale est en rapport direct avec l’ensemble de l’organisme. Ainsi, les maladies de la bouche ou des dents peuvent être la manifestation de maladies générales, ou inversement, être à l’origine ou devenir des facteurs d’aggravation de ces affections.

Les maladies de la bouche et des dents révélatrices de maladies générales

Un nombre élevé d’affections de la bouche ou des dents découlent d’un problème de santé général et constitue alors le symptôme d’une maladie. Ainsi, les manifestations buccales telles que les candidoses, l’herpès récidivant, les aphtes en poussée ou la maladie de Kaposi sont l’expression d’une altération de l’écosystème microbien local ou du système immunitaire. Elles sont d’ailleurs caractéristiques des patients immunodéprimés (patients porteurs du virus du sida, patients atteints de lupus érythémateux). Dans certaines affections virales telles que les hépatites, on peut observer des lichens. Enfin, les atteintes des gencives (gingivites) et du parodonte (parodontites) suggèrent la présence de maladie métabolique telle que le diabète.

Répercussions des maladies de la bouche et des dents sur la santé générale

Inversement, la bouche peut constituer une porte d’entrée pour une maladie infectieuse qui aura des répercussions dans d’autres parties du corps. En effet, les germes ou les bactéries présentes dans la bouche peuvent être véhiculés par le sang et se transmettre à un autre organe. Ces atteintes peuvent être graves, voire très invalidantes.

Pour exemple, les endocardites infectieuses. Cette lésion de la tunique interne du coeur est due le plus souvent à des streptocoques et on recense 1.500 personnes touchées chaque année. Même si les endocardites à streptocoques oraux sont en diminution, on constate encore dans 15 à 25% des cas le décès du patient.

Ces affections de la bouche et des dents peuvent engendrer d’autres complications générales: des néphrites (infections du rein), des rhumatismes articulaires aigus, des sinusites, des infections O.R.L. récidivantes (laryngites,angines, bronchites,…).

A ces problèmes infectieux peuvent s’ajouter des atteintes fonctionnelles: la perte des dents postérieures (de l’arrière de la bouche) est souvent à l’origine d’une diminution de la capacité masticatoire et, à plus ou moins long terme, d’un dysfonctionnement du système digestif. En effet, la mastication est la première étape de la digestion. On comprend donc aisément qu’une mauvaise mastication puisse provoquer des troubles digestifs (oesophagites, ballonnements,…).

Enfin, la bouche a une influence majeure sur l’esthétisme: l’absence des dents antérieures (incisives et canines) provoquent l’affaissement des traits du visage, le creusement des rides, l’avancée du menton. Autant d’éléments donnant un aspect de vieillissement avant l’âge.

Le tabac et l’alcool: ennemis de la santé bucco-dentaire

Les comportements à risque comme la consommation de tabac ou d’alcool peuvent poser des problèmes sérieux de santé mais ils ont aussi des effets néfastes sur notre bouche, nos dents, et plus particulièrement sur notre flore buccale. En plus de colorer les dents et d’augmenter la quantité de tartre, le goudron et les autres composants de la fumée de cigarette détériorent les moyens de défense et de cicatrisation de la muqueuse et altèrent la micro-circulation sanguine.

C’est ainsi que les fumeurs présentent un risque plus élevé que les non-fumeurs, d’apparition de maladies parodontales dont l’une des conséquences est la perte des dents. De plus, le succès de réponse aux traitements de ces maladies est moindre chez les fumeurs, en raison de l’altération de la cicatrisation de leurs tissus osseux et gingivaux.

Mais les méfaits du tabac et de l’alcool ne s’arrêtent pas là. On estime que 80 à 90% des cancers de la bouche sont reliés à l’usage du tabac. Les fumeurs de cigares et de pipe sont aussi vulnérables que les fumeurs de cigarettes. L’alcool, s’il est consommé régulièrement en grande quantité, augmente également les risques de cancer de la bouche, même chez les non-fumeurs. Il va de soi que les personnes qui abusent des deux substances ont un risque très élevé de développer un cancer de la bouche.

Mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé
Créé initialement par Dr Sophie Emmanuelli

http://www.e-sante.be/

La nature plus précieuse et utile que jamais


Si nous laisserions la nature prendre plus de place dans nos grandes villes, cela aiderait probablement a se protéger de bien des catastrophes …
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La nature plus précieuse et utile que jamais

 

Le parc Lafontaine sur le Plateau Mont Royal.... (PHOTO Robert Skinner, La Presse)

 

Le parc Lafontaine sur le Plateau Mont Royal.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

CHARLES CÔTÉ
La Presse

La ville a besoin de la nature, même si elle l’ignore souvent à ses dépens.

C’est, en résumé, le message d’un imposant rapport commandé par le secrétariat de la Convention sur la diversité biologique publié plus tôt ce mois-ci.

Ce rapport, intitulé Urban Biodiversity and Ecosystem Services, a été rédigé par des centaines de chercheurs de partout sur la planète, sous la direction d’une équipe d’experts dont fait partie Rob McDonald, de l’organisme Nature Conservancy.

Le rapport souligne l’importance de conserver des milieux naturels et des écosystèmes fonctionnels à proximité des villes, parce que ceux-ci fournissent des services essentiels comme la purification de l’air et de l’eau ou la défense contre les inondations.

« Plusieurs villes planifient des ceintures vertes en pensant autant à la biodiversité qu’aux services écologiques », dit M. McDonald.

Des villes riches en biodiversité

D’ici 2050, prévoit-on, la population des villes va continuer à croître rapidement, mais la superficie des villes augmentera encore plus vite.

« Sur l’ensemble du globe, les zones urbaines grandissent en moyenne deux fois plus vite que les populations », affirme-t-on dans le rapport.

Résultat : si les villes occupent actuellement 4 % du territoire planétaire, ce sera 8 % en 2050, précise M. McDonald.

Et les villes sont souvent au coeur de zones écologiquement riches. C’est d’ailleurs le cas de Montréal, qui est dans la zone du Québec affichant la plus grande biodiversité.

Dans certains cas, il y a d’autres objectifs environnementaux à poursuivre, dit-il. « À Paris, ils ont décidé de privilégier le transport collectif. Cela veut dire densifier l’habitation dans les proches banlieues, en sacrifiant des zones boisées. C’est un choix qui se défend. »

Les pertes de biodiversité sont donc inévitables, mais ce n’est pas une raison de ne rien faire, dit M. McDonald. « Il va y avoir des dommages, mais c’est utile de planifier la conservation pour minimiser les pertes », dit-il.

Cependant, ajoute-t-il, le concept de services écologiques permet aux décideurs de considérer les coûts de ces choix.

« Les gens savent depuis longtemps que les milieux naturels sont importants, mais de les considérer sous l’angle des services force les décideurs à tenir compte de leur valeur. »

TROIS VILLES SOUS LA LOUPE

New York

New York a adopté un programme de plantation d’arbres et de restauration des plaines inondables afin de contrer les effets des changements climatiques. La Ville a depuis longtemps décidé de protéger sa source d’eau potable dans les montagnes des Catskills au lien d’investir dans de coûteuses usines de traitement.

Bangalore

La population de Bangalore est passée de 160 000 à 8,5 millions depuis 1901. Elle s’est étendue dans une région parsemée de lacs dont plusieurs ont été remblayés.

On craint que la « fragmentation des espaces verts et l’isolation des lacs, en plus des événements de pluie extrême, vont probablement augmenter la fréquence des sécheresses et des inondations ».

Chicago

Chicago peut compter sur 150 000 hectares de milieux naturels protégés, soit environ 700 fois le parc du Mont-Royal. C’est l’héritage d’une décision prise en 1913 pour « protéger et préserver la flore, la faune et le paysage ». Cependant, il subsiste relativement peu d’écosystèmes de qualité sur son territoire. Les zones de conservation ont été utilisées comme pâturages et les arbres ont été coupés.

http://www.lapresse.ca

Un cratère météoritique au large de Sept-Îles


Un cratère sans météorite … Enfin non ce n’est pas tout à fait cela. Il manque juste a trouver ce gros caillou qui aurait fait ce gros cratère près de Sept-Îles au Québec, le problème, c’est qu’il est un peu trop profond
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Un cratère météoritique au large de Sept-Îles

 

Le cratère de Corossol a récemment été étudié... (Patrick Lajeunesse et al. Meteoritics and Planetary Science)

Le cratère de Corossol a récemment été étudié par un groupe de chercheurs, notamment de l’Université Laval, en utilisant des techniques de sondage bathymétrique et géophysique à haute résolution.

PATRICK LAJEUNESSE ET AL. METEORITICS AND PLANETARY SCIENCE

JEAN-FRANÇOIS CLICHE
Le Soleil

(Québec) Tout indique que la Côte-Nord, qui était déjà l’heureuse propriétaire du plus grand cratère visible sur Terre, le réservoir Manicouagan, vient de s’enrichir d’un autre cratère d’origine météoritique – de 4000 mètres de diamètre celui-là, et situé à seulement quelques kilomètres au large de Sept-Îles.

 

Le cratère a 4 km de diamètre et 250 m de profondeur. Il est situé en face de Sept-Îles, à 13 kilomètres au large au sud de l’île du Corossol.

MODÉLISATION DU CRATÈRE FOURNIE PAR PATRICK LAJEUNESSE ET AUTRES, ET METEORITICS AND PLANETARY SCIENCE. CARTE GOOGLE MAP

Les détails de la «découverte», dont le premier auteur est le géologue de l’Université Laval Patrick Lajeunesse, seront publiés dans le prochain numéro de la revue Meteoritics and Planetary Science. Le cratère est situé juste au sud de l’île de Corossol, dans le golfe du Saint-Laurent, à environ 13 kilomètres en face de Sept-Îles. Elle est bien sûr au fond de l’eau, mais la «petite bête» fait 4 km de diamètre et près de 250 m de profondeur.

«C’est une structure circulaire qui avait déjà été repérée en 2001 par les gens du Service hydrographique du Canada, qui cartographient des fonds marins et des habitats pour le homard et d’autres espèces. Eux ont vu la structure, ils ont trouvé ça intéressant et ont agrandi leur image au sonar, mais depuis ce temps-là, personne n’avait fait d’étude géologique sur le cratère pour en éclaircir les origines», explique M. Lajeunesse lors d’un entretien avec Le Soleil.

Et c’est un exercice qui devait être fait parce que beaucoup de trous en forme de cratères ne sont pas creusés par la chute de météorites, mais par divers processus géologiques. Par exemple, l’érosion souterraine causée par l’écoulement de l’eau dans le sol peut provoquer des affaissements en surface; le passage des glaciers peut également laisser des «cratères» aux endroits où le sol est plus friable.

L’examen mené par M. Lajeunesse et six autres chercheurs laisse toutefois peu de doute : l’impact d’un météorite est de loin l’hypothèse la plus réaliste. La forme du cratère, avec son rebond central, est typique des cratères météoritiques. De même, des relevés sismiques ont permis de voir que le fond marin est très craquelé dans le cratère, mais que les fissures se font plus fines et plus rares à mesure que l’on s’éloigne du centre – ce qui trahit un impact violent. Enfin, les chercheurs ont prélevé des échantillons de sol au fond du cratère, y trouvant notamment des espèces de petites billes de verre qui ne peuvent s’être formées que sous des pressions et des températures extrêmement fortes.

Il manque encore toutefois un morceau important à ce casse-tête : un morceau de météorite. M. Lajeunesse et son équipe n’ont pas pu en trouver parce que leur équipement ne leur permettait pas de forer à plus de 9 mètres sous le fond marin. Or, il y a environ 50 mètres de sédiments qui se sont accumulés au fond du cratère depuis sa formation. Avant d’avoir trouvé cette preuve directe, dit le géologue, il faudra parler d’un cratère météoritique au conditionnel, même s’il y a peu de chance pour qu’il ait une autre origine.

Les chercheurs Guillaume St-Onge de l’UQAR, Jacques Locat de l’Université Laval, Mathieu Duchesne de la Commmission géologique du Canada, Michael Higgins de l’UQAC, Richard Sanfaçon de l’Institut Maurice-Lamontagne et Joseph Ortiz de l’Université Kent State ont également contribué à cette découverte.

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