Un poisson amazonien, l’arapaima gigas, doté d’un blindage anti-piranha unique dans la nature


Les piranhas sont des prédateurs redoutables rares sont les poissons puissent éviter leurs dents redoutables… et pourtant un poisson a une armure suffisamment solide se protéger des morsures
Nuage

 

Un poisson amazonien, l’arapaima gigas, doté d’un blindage anti-piranha unique dans la nature

 

L’arapaima gigas est doté d’un blindage anti-piranha | Bjoertvedt Wikipedia

ANIMAUX – Pour résister aux impitoyables morsures des piranhas, l’arapaima, un gros poisson d’Amazonie, est équipé d’un gilet pare-dents composite, à la fois dur à l’extérieur et flexible à l’intérieur, a révélé une analyse aux rayons X menée par des chercheurs

Selon cette étude publiée mardi, « les écailles de l’Arapaima gigas agissent comme une armure naturelle à plusieurs niveaux de défense », « une structure unique » qui n’a rien à envier aux gilets de protection équipant militaires et forces de l’ordre. « Structure sophistiquée » à base d' »éléments biologiques simples », telle est la clef du blindage si performant de l’Arapaima, résument les chercheurs.

Premier niveau de défense de ces écailles, une surface épaisse de seulement un demi millimètre mais minéralisée et très dure, pour empêcher la pénétration des dents des prédateurs, voire les briser net.

En dessous, une deuxième couche souple, deux fois plus épaisse, composée de lamelles de collagène (une protéine) empilées en torsades et orientées dans des directions différentes, capables de se réaligner en fonction de la pression qu’elles subissent. Résultat, l’impact des mâchoires des piranhas est amorti et réparti sur une large surface, ce qui empêche le blindage extérieur de se casser. Une version naturelle, mais plus perfectionnée, du gambison, la couche matelassée qui doublait la cotte de mailles des chevaliers du Moyen-Age.

L’un des plus grands poissons d’eau douce connus

Et pour peaufiner encore le dispositif, les écailles de l’animal sont superposées et ondulées pour mieux transférer l’énergie à la couche inférieure, souligne l’étude, publiée mardi dans la revue britannique Nature Communications.

Plus connu au Brésil sous le nom de « pirarucu » ou « pirosca » au Brésil, l’Arapaima gigas est l’un des plus grands poissons d’eau douce connus, des spécimens pesant plus de 200 kg et mesurant trois à quatre mètres ayant déjà été pêchés. Si ces écailles le protègent des piranhas et autres prédateurs naturels, elles sont de peu d’utilité contre le plus redoutable d’entre eux, l’homme, friand de sa chair.

Abondamment pêché au XIXe siècle, il est désormais menacé d’extinction et inscrit sur la liste des espèces menacées. En dépit des mesures de préservation, de nombreux scientifiques estiment que pour sauver l’espèce, il est nécessaire d’instaurer une activité d’élevage à même d’approvisionner les marchés.

Carnivore, l’Arapaima grossit très rapidement, jusqu’à 10 kilos par an, et supporterait des conditions d’élevage intensif grâce à sa faculté de respirer l’air atmosphérique qui lui permet de vivre dans des environnements mal oxygénés.

http://www.huffingtonpost.fr

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