La promesse


Les promesses, ce sont des paroles que je n’aime pas vraiment. Quand nous sommes honnêtes, les promesses peuvent devenir une trahison, car il y a trop souvent des imprévus. Personnellement, je préfère dire que je ferais mon possible ou tout dépendra quand le moment viendra …
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La promesse

 

« Examine si ce que tu promets est juste et possible, car la promesse est une dette. »

Confusius

VIDÉO : IL GRIMPE SUR UN REQUIN TAUREAU EN DIFFICULTÉ


Ce qui me turlupine avec cette pêche sportive, c’est que les poissons qui sont pêchés risquent quand même d’être blessés. Cependant, ces pêcheurs ont quand même voulu aider un requin très dangereux.
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VIDÉO : IL GRIMPE SUR UN REQUIN TAUREAU EN DIFFICULTÉ

 

Nager près d’un requin blessé et désorienté relève de l’inconscience.

[Capture d’écran YouTube]

Inconscience ou courage extrême ? Au cours d’une partie de pêche dans les eaux de Floride, un homme a sauté à l’eau puis a grimpé sur un redoutable requin taureau qui se trouvait en difficulté. La scène a été intégralement filmée.

Pour les amateurs de pêche au gros, la société Gasparilla Big Game établie à Port-Charlotte (Floride) organise des sorties en mer d’un genre tout particulier. Il s’agit en effet d’aller à la chasse aux plus gros poissons du secteur, mais avec un principe : les animaux ne sont pas tués mais relâchés après leur capture.

Au cours d’une sortie récente, c’est un requin taureau qui s’est retrouvé au bout de l’hameçon des pêcheurs. L’animal est redoutable. D’une taille moyenne oscillant entre 2,5 et 2,8 mètres, Carcharias taurus est équipée d’une puissante mâchoire et dents aussi pointues que tranchantes. Quand il se sent menacé, il peut s’attaquer à l’homme.

Un requin taureau (CC / Richard Bling)

Au cours de cette sortie donc, les pêcheurs entreprennent de dégager avec d’infinies précautions l’hameçon – plutôt un crochet – qui s’est fiché dans la bouche du requin. L’opération achevée, il est remis à l’eau délicatement. Mais passablement « sonné », il semble incapable de se mettre en mouvement pour regagner des eaux plus tranquille.

Un des pêcheurs décide donc de se mettre à l’eau pour aider le malheureux animal. Ce faisant, aussi noble soit son intention, il court un risque inouï car ce prédateur est non seulement d’une grande dangerosité, mais il est en outre blessé et désorienté. Cela n’empêche pas l’inconscient de grimper à califourchon sur le dos du requin taupe pour l’encourager à se mettre en mouvement.

 

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Le Saviez-Vous ► Le chocolat : un poison pour les animaux.


On le dit souvent que le chocolat n’est pas pour les chiens et les chats, voir même les rats, les chevaux, les perroquets… Mais des fois, ils sont vite pour prendre une croqués à l’insu des maitres ou que les enfants sans le savoir partagent avec eux
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Le chocolat : un poison pour les animaux.

 

 

Pourquoi le chocolat est-il un poison pour nos chiens ou chats ? En réalité, c’est un composant de la fève de cacao appelé la théobromine qui est toxique pour les bêtes. Inoffensif pour les humains, cet ingrédient ainsi que la caféine sont dangereux pour les animaux domestiques.

Plus le chocolat contient de théobromine, plus il est toxique pour les animaux. Le chocolat noir est celui qui en contient le plus. Suivent ensuite le chocolat au lait puis le chocolat blanc.

Les chiens ou chats ne sont malheureusement pas les seuls concernés. Le chocolat peut aussi tuer les rats, les perroquets ou encore les chevaux. La théobromine a pour effet de perturber leur système nerveux et leur métabolisme est incapable de l’éliminer.

Symptômes et risques du chocolat

Soyez attentifs aux comportements de votre animal. Si vous observez ces signes, il est possible que votre compagnon ait ingéré du chocolat à trop haute dose :

– agitation,

– hyperactivité,

– secousses musculaires,

– « pipis » plus fréquents

– halètement excessif

L’étape suivant consiste en des vomissements, des diarrhées, des convulsions, le rythme cardiaque s’emballe puis c’est l’infarctus… et dans le pire des cas le décès de l’animal.

A savoir :

la dose mortelle est de 63 grammes de chocolat noir non sucré pour un chien de 10 kilos, ou 670 grammes de chocolat au lait. Notez aussi que les races de chien brachycéphales au museau aplati (typeCarlin, Boxer, Bulldog, Bullmastiff…) sont plus sensibles que les autres aux problèmes respiratoires et cardiaques, donc plus sensibles à l’intoxication au chocolat.

Que faire en cas d’ingestion de chocolat ?

Si malgré vos précautions votre animal a réussi à manger du chocolat, appelez dans l’instant le centre anti poison le plus proche ou votre vétérinaire. Ils vous donneront les bons conseils pour sauver votre chien ou votre chat.

Si ceux-ci sont fermés (comme cela arrive souvent le week-end et les jours fériés), vous pouvez quand même tenter un traitement d’urgence. Si l’ingestion date de moins de 2 heures, vous pouvez encore le faire vomir car la digestion n’aura pas commencé.

Faites-lui avaler une cuillère à soupe de sel puis versez-lui de l’eau dans la bouche. Il devrait ainsi rendre l’objet de son méfait.

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Lire des oeuvres de fiction aide à deviner la pensée des autres


Les amateurs de livres de science-fiction, sachez que votre lecture a quelque chose de très positif pour le cerveau.
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Lire des oeuvres de fiction aide à deviner la pensée des autres

 

PHOTOTHÈQUE LA PRESSE

Agence France-Presse
WASHINGTON

Les oeuvres de fiction sont le genre de littérature qui aiguise le plus les capacités intellectuelles permettant de discerner les pensées et émotions des autres, selon une étude de chercheurs américains publiée jeudi.

On se livre à cet exercice difficile quotidiennement pour détecter un faux sourire d’un vrai, savoir si une personne est mal à l’aise, ou jauger les émotions d’amis et de membres de la famille, relèvent les auteurs de ces travaux parus dans la revue américaine Science.

Il s’agit d’un processus mental essentiel qui permet le développement du tissu complexe des relations dans les sociétés humaines, défini en sciences cognitives comme «la théorie de l’esprit», précisent-ils.

Dans leur recherche, Emanuele Castano, professeur de psychologie à la New School for Social Research à New York, et son étudiant en doctorat, David Comer Kidd, se sont livrés à une série de cinq expériences dans lesquelles ils ont demandé à des participants de lire de courtes nouvelles de fiction littéraire, de fiction populaire de moindre qualité et de non-fiction.

Après ces lectures, les chercheurs ont évalué leurs processus cognitifs permettant d’attribuer un état mental, une émotion, une intention ou une croyance à une autre personne, en les soumettant à des tests bien établis dont l’un est la lecture des pensées de l’autre dans les yeux.

Pour cela, les auteurs ont présenté aux participants des photographies en noir et blanc d’yeux d’acteurs ainsi que de visages d’autres personnes avec différentes expressions, et ils leur ont demandé de décrire les émotions et les pensées qu’ils y lisaient.

Les cinq expériences ont montré que les participants assignés à lire des oeuvres de fiction littéraire se sont révélés meilleurs dans ces tests que les autres.

L’étude révèle que le facteur déterminant pour aiguiser les capacités à sonder l’âme des autres réside dans la qualité des oeuvres de fiction, qui dans les expériences portaient sur différents sujets, mais ont toutes produit le même résultat.

Les auteurs expliquent cela par le fait que ces lectures impliquent davantage le lecteur intellectuellement, suscitant en lui des pensées créatives, contrairement à la fiction populaire.

«Juste comme dans la réalité, les mondes décrits dans la fiction littéraire sont remplis de personnages complexes dont les vies intérieures sont rarement discernables aisément, requérant un effort intellectuel», soulignent ces chercheurs.

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Mexique: vogue de la nourriture préhispanique à base d’insectes


Je ne sais pas pour une raison ou une autre, en cas de disette  par exemple j’opterais pour manger des insectes. Ce sont d’autres cultures qui mérite probablement qu’un jour ou l’autre nous y accordions un regard neuf
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Mexique: vogue de la nourriture préhispanique à base d’insectes

 

L'une des créations du chef Fortino Rojasest un... (PHOTO OMAR TORRES, AFP)

L’une des créations du chef Fortino Rojasest un plat d’oeufs de fourmi, «le caviar mexicain», servi accompagné de pétales de chrysanthèmes et d’une sauce à la mangue.

PHOTO OMAR TORRES, AFP

JENNIFER GONZALEZ COVARRUBIAS
Agence France-Presse
MEXICO

Vers, oeufs de moustique, sauterelles et même punaises, insectes qui faisaient partie du régime alimentaire commun à l’époque préhispanique, connaissent une vogue croissante dans des restaurants de toutes catégories à Mexico.

«On assiste à un boom des insectes. Les oeufs de fourmi, un mets délicat qui se vend 75 euros (106 $) le kilo, partent très rapidement».

Les punaises «créent encore un peu un choc quand on les sert vivantes, mais c’est ainsi qu’elles sont meilleures», explique Daniel Ovadia, chef du très select restaurant Paxia.

Un autre représentant de la nourriture préhispanique, pratiquement oubliée pendant toute la période de la conquête espagnole, est le restaurant Chon, pionnier dans ce domaine.

 

PHOTO OMAR TORRES, AFP

Le caviar mexicain

Dans cet établissement, situé dans le quartier populaire de La Merced, le chef Fortino Rojas élabore depuis près de quarante ans toutes sortes de plats excentriques. Il y a quelques années il mettait à son menu de la viande de lion, remplacée depuis son interdiction, par du crocodile.

Tandis qu’il prépare une tortilla aux oeufs de moustique, qui ont un goût un peu comparable à ceux des crevettes, mais en plus intense, il résume ainsi sa philosophie culinaire:

«tout ce qui se déplace sur ses pattes, vole ou rampe est bon pour la marmite».

Rojas encourage tout le monde à «goûter les plats faits avec ces aliments que nous donne la terre du Mexique, car ce sont des aliments très nutritifs, bons et légers».

«Il faut le faire avant que ces animaux soient privés de leur milieu naturel à cause des dégâts causés à l’environnement»

L’une de ses créations est un plat d’oeufs de fourmi, «le caviar mexicain», servi accompagné de pétales de chrysanthèmes et d’une sauce à la mangue.

Pedro Hernandez vend des insectes dans sa boutique du marché de San Juan, connu à Mexico pour l’extraordinaire variété de produits qu’on peut y trouver. En juin, il a inauguré un petit restaurant situé à côté de son échoppe où l’on vend des punaises, de gros vers d’agave – la plante mexicaine dont le suc fermenté donne la tequila –  et de croustillantes sauterelles qui se mangent grillées avec de l’ail et de l’huile d’olive, ou bien avec du citron et un peu de piment.

À «La cuisinette de San Juan», les clients peuvent «goûter, déjà préparé, tout ce qui attire leur curiosité et ensuite les acheter crus munis d’une recette», explique Hernandez.

«Ça a un goût de viande, c’est vraiment bon», observe, souriante, Nicole Olivarez, une étudiante en médecine qui fait l’expérience pour la première fois d’une soupe de maïs accompagnée de vers d’agave frits.

Le palais mexicain «s’est occidentalisé» et a oublié des produits qui «en plus d’être succulents, sont très nourrissants», commente son compagnon, Miguel Diaz, un enseignant.

Margarita Martin, une femme au foyer, approuve devant un étal de San Juan où elle achète un demi-kilo de vers d’agave vivants.

«Nous venons les acheter durant toute la saison des pluies, on ne veut pas les rater», dit Margarita qui livre sa recette: elle trempe les vers dans de l’huile bouillante et les sert simplement avec «une tortilla et une bonne sauce».

Une solution contre la faim dans le monde?

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a recommandé dans un récent rapport l’ingestion d’insectes comme l’un des moyens de lutte contre la faim qui touche quelque deux milliards de personnes dans le monde.

Dans le cas des enfants qui souffrent de malnutrition, les insectes peuvent tenir lieu de complément alimentaire «particulièrement important», selon la FAO.

Cent grammes de viande de boeuf sont constitués à 40% de protéines, alors que dans le même poids de sauterelles «ou de tout autre insecte», la proportion atteint le double, selon Gabriela Jiménez, chercheuse de l’Université nationale autonome du Mexique.

«Les insectes ont tous les acides aminés indispensables à l’homme. En outre, leur cycle de vie est rapide. Un insecte devient adulte au bout de deux mois et une femelle peut avoir quelque 800 oeufs», explique-t-elle.

Elle espère que les Mexicains, touchés par un des plus forts taux d’obésité au monde, vont augmenter leur consommation de ce type d’aliments.

«Ça ne fait pas grossir. Et on peut fabriquer de la farine à partir de n’importe quel insecte», dit-elle.

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Mario le chat rescapé est tiré d’affaire


Parmi les rescapés du Lac-Mégantic après le déraillement en plein village, un chat était prisonnier des décombres pendants des jours, des nuits sans eau, sans nourriture et seul au monde
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Mario le chat rescapé est tiré d’affaire

 

Mario le chat rescapé est tiré d’affaire

PHOTO COURTOISIE

Pour Mario, les chances de survivre sans séquelle, après 79 jours enfermé dans un ­logement, déserté de Lac-Mégantic étaient minces.

Le chat mâle tigré qui a survécu 79 jours enfermé dans un logement déserté de la zone sinistrée de Lac-Mégantic a finalement défié tous les pronostics et est en bonne voie de recouvrer la santé.

Dans la nuit du 21 au 22 septembre, un chat qui avait été enfermé pendant 79 jours dans un édifice sans eau, sans nourriture et sans présence humaine, au cœur de la zone dévastée de Lac-Mégantic, a été rescapé in extremis.

Au lendemain du sauvetage, l’euthanasie était sérieusement envisagée pour cet animal privé d’alimentation convenable pendant une si longue période et fortement déshydraté. Françoise Belle-Isle, du refuge de Lac-Mégantic, est celle qui a installé la cage-trappe qui a pu ­attirer le chat à l’intérieur.

Hier, elle a pu donner de bonnes nouvelles au Journal, indiquant que les ­résultats des analyses vétérinaires ­effectuées sur l’animal sont excellents.

«Le Dr Christian Lessard, de la ­Clinique vétérinaire du lac Aylmer à ­Disraeli s’est montré étonné des bons résultats, vu son long séjour en ­réclusion», a-t-elle expliqué.

HOMMAGE À SON SAUVETEUR

Le chat est encore anémié, mais tout devrait rentrer dans l’ordre d’ici quelques semaines, selon le vétérinaire de Disraeli qui s’est occupé du cas. Le félin a été baptisé Mario, ce qui est le prénom du travailleur qui a repéré la ­silhouette solitaire du félin à la fenêtre d’un édifice, le 22 septembre.

Sa bienfaitrice le nourrit d’une pâtée riche en protéines à laquelle elle ajoute une céréale pour nourrisson, riche en fer.

«Le chat a plus d’énergie. Il s’entend bien avec les chats et les chiens de la maison», ajoute madame Belle-Isle.

Mario a déjà une famille d’adoption qui l’attend. Une dame originaire de Lac-Mégantic qui vit actuellement en Mauricie eu le coup de ­foudre pour le petit rescapé, qui ne devrait garder aucune ­séquelle de sa ­mésaventure.

Elle pourra accueillir son nouveau protégé dès que l’état de santé de celui-ci sera entièrement ­satisfaisant.

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Des pansements de peau humaine


Intéressant comme procédés surtout quand les manières conventionnelles ne fonctionnent pas. Peut-être dans quelques années, ce procédé sera plus accessible et pourra être appliqué plus vite
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Des pansements de peau humaine

 

Représentation d'un ulcère cutané

Représentation d’un ulcère cutané Photo :  iStockphoto

Les ulcères cutanés réfractaires aux traitements courants peuvent être traités à l’aide de pansements biologiques faits de substituts de peau cultivés in vitro, ont montré des chercheurs de la Faculté de médecine de l’Université Laval et du CHU de Québec.

Selon le Dr François A. Auger et ses collègues, cette nouvelle technique permet de soigner les ulcères veineux de personnes aux prises depuis des mois avec de telles plaies au niveau des jambes.

Contexte

  • Environ 1 % de la population présente des ulcères aux membres inférieurs.
  • Ces plaies, souvent accompagnées d’infection et d’inflammation, cicatrisent difficilement.
  • Ces ulcères sont associés au vieillissement, au diabète et aux problèmes de circulation sanguine comme les varices et l’enflure.
  • Les personnes obèses et celles qui travaillent debout sont particulièrement vulnérables.
  • Ces ulcères peuvent durer des années.

Habituellement, les médecins traitent les plaies causées par les ulcères en les nettoyant méthodiquement et en appliquant des pansements de compression. Depuis une vingtaine d’années, des médicaments ont fait leur apparition, mais ils sont chers et leur efficacité est limitée.

Une autogreffe cutanée peut également représenter une solution, mais elle implique le prélèvement de peau sur d’autres surfaces du corps.

Cette dernière solution a quand même donné aux chercheurs l’idée d’utiliser leurs connaissances en culture de peau in vitro pour créer des pansements cutanés ne contenant aucun biomatériau.

Un procédé complexe

L’équipe médicale doit d’abord prélever 1 centimètre carré de la peau du patient, séparer les cellules puis les cultiver in vitro afin de fabriquer un substitut cutané comprenant un derme et un épiderme.

Après huit semaines de culture, les feuillets cutanés sont déposés sur les ulcères comme un pansement. Ils sont ensuite remplacés au besoin.

« Ce pansement biologique est plus qu’une barrière physique. Ses cellules sécrètent des molécules qui accélèrent la guérison. Il favorise la mise en marche des mécanismes naturels de guérison. C’est le modèle le plus physiologique qu’on puisse imaginer.  » Dr François A. Auger

Les premiers tests menés sur cinq personnes sont concluants. Il a fallu seulement sept semaines en moyenne pour venir à bout des 14 ulcères qui accablaient ces patients depuis plus de six mois, voire parfois des années. L’intervention demeure un dernier recours, lorsque toutes les autres options ont échoué.

Les auteurs de ces travaux publiés dans la revue Advances in Skin and Wound Care veulent maintenant tester leur technique dans le traitement des grands brûlés.

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Des médicaments à base d’excréments créés à Calgary


Juste imaginer que ce sont des excréments d’un donneur n’est pas très ragoutant mais il semble que ce médicament serait plus efficace que les puissants antibiotiques pour soigner le C difficile
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Des médicaments à base d’excréments créés à Calgary

 

Des médecins canadiens ont mis au point des comprimés contenant les excréments... (PHOTO: ARCHIVES LA PRESSE)

PHOTO: ARCHIVES LA PRESSE

Associated Press
CALGARY

Des médecins canadiens ont mis au point des comprimés contenant les excréments de sujets en santé et qui permettent de soigner des infections intestinales graves.

Les chercheurs canadiens ont testé leur approche chez 27 patients. Tous ont été guéris, après l’échec d’un puissant traitement antibiotique.

Si le sujet est un peu dégoûtant, le problème n’en reste pas moins sérieux. Un demi-million d’Américains souffrent chaque année d’infections au clostridium difficile, et environ 14 000 d’entre eux en meurent.

Un antibiotique très coûteux peut tuer le c. difficile, mais il anéantit également toutes les bactéries bénéfiques retrouvées dans l’intestin, ce qui augmente la vulnérabilité du patient à de nouvelles infections.

De récentes études ont démontré que des transplantations fécales – le transfert des excréments d’un sujet en santé vers un patient malade – peuvent rétablir cet équilibre. Le traitement est toutefois complexe et invasif, et son succès n’est pas toujours assuré.

Le docteur Thomas Louie, un spécialiste des maladies infectieuses de l’université de Calgary, a trouvé une méthode plus efficace. Les selles d’un donneur, habituellement un proche, sont traitées en laboratoire. Elles sont ensuite placées dans des gélules à triple revêtement pour assurer qu’elles ne se dissoudront que dans l’intestin.

«Il ne reste plus de selles, seulement les bactéries des selles, a dit le docteur Louie. Les patients ne mangent pas des excréments.»

De 24 à 34 gélules sont nécessaires pour administrer suffisamment de bactéries au patient, qui les avale lors d’une seule séance. Les gélules se rendent jusqu’au côlon, qu’elles colonisent avec de bonnes bactéries.

Lors d’un congrès médical à San Francisco jeudi, le docteur Louie a présenté le cas de 27 patients soignés de cette manière. Tous avaient eu au moins quatre infections ou rechutes au c.difficile, mais aucun n’avait subi de rechute depuis la prise des gélules.

Le docteur Louie a indiqué que la même approche pourrait être utilisée pour combattre d’autres problèmes intestinaux, et non seulement les infections au c.difficile.

http://www.lapresse.ca