Que dans les livres


C’est vrai que dans les livres ont peut tout faire, et recommencer tant que l’on veut, mais nous avons une vie qui est réelle avec des moments inattendu parfois, triste ou gai … et ca prend toute une vie pour s’adapter
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Que dans les livres

Il n’y a que dans les livres que l’on peut changer de vie, que l’on peut tout effacer d’un mot … Faire disparaître le poids des choses … Gommer les vilénies et au bout d’une phrase, se retrouver soudain au bout du monde …

Grégoire Delacourt

9 ASTUCES POUR ÉLIMINER LES ODEURS DANS LA CUISINE


L’idéal une cuisine sent le pain donne une bonne odeur qui se propage partout dans la maison, et même vers l’extérieur. Cependant, ce n’est pas toujours le cas… Non pas que la cuisine ne soit pas bonne mais juste à penser a la friture, et autres aliments. Voici quelques trucs pour redonner une bonne odeur a la maison ou même au frigo
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9 ASTUCES POUR ÉLIMINER LES ODEURS DANS LA CUISINE

Ces solutions simples vous aideront à vous débarrasser des odeurs persistantes du souper de la veille.

Tiré de: Five Minute Fixes, Reader’s Digest Canada

1. Les odeurs du souper de la veille persistent dans votre cuisine? Faites mijoter des écorces d’orange.

(Photo: Thinkstock))

Si l’odeur semble vouloir s’estomper, il n’est pas nécessaire de prendre des moyens drastiques. Il suffit de la remplacer par un parfum plus agréable.

À cette fin, faites mijoter quelques minutes des écorces d’orange et de la cannelle dans de l’eau. Puis éteignez le feu et laissez le contenu de la casserole découverte dégager son agréable parfum tout au long de la journée.

2. Les odeurs du souper de la veille persistent dans votre cuisine? Faites brûler du pain.

(Photo: Thinkstock)

Il n’y a rien de mal à ce que la cuisine sente les plats qu’on y cuisine.

Cependant, contre les odeurs désagréables, les chimistes en alimentation conseillent la chose suivante : faites brûler une tranche de pain dans le grille-pain, ce qui absorbera l’odeur pénétrante.

Assurez-vous seulement que le pain ne s’enflamme pas.

Bien sûr, votre cuisine sentira le pain brûlé mais cette odeur disparaîtra rapidement.

3. Votre frigo sent mauvais? Essayez le bicarbonate de soude, le charbon de bois ou le café

(Photo: Thinkstock)

La première chose à faire consiste, bien évidemment, à identifier l’aliment coupable et à le jeter. Pour absorber les odeurs qui subsistent, le bicarbonate de soude est vraiment efficace.

À titre préventif, vous pouvez tenir au frigo une boîte ouverte.

Cependant, pour vous débarrasser des odeurs persistantes, mettez-en l’équivalent d’une tasse dans une assiette que vous laisserez au frigo une journée.

Pour les odeurs plus fortes, mettez l’équivalent d’une tasse de café, de préférence fraîchement moulu, dans une assiette et gardez-la au frigo quelques jours.

Si l’odeur est aigre, le charbon de bois règlera le problème. Gardez-en quelques morceaux au frigo durant quelques jours.

4. Le frigo sent mauvais? Traitez-le à la vapeur d’eau citronnée

(Photo: Thinkstock)

D’abord, retirez tous les aliments du frigo et mettez-les dans une glacière fermée avec un sac de glaçons.

Ensuite, pressez un citron dans une tasse d’eau, ajoutez les écorces et chauffez .Versez l’infusion dans un bol que vous laisserez quelques minutes au frigo, en veillant à fermer la porte.

La préparation combattra les odeurs mais surtout, elle aura pour effet de détacher des parois et des tablettes les particules d’aliments qui s’y seront déposées et facilitera ainsi le nettoyage.

5. Vos mains sentent le poisson? Essayez le citron

(Photo: Thinkstock)

Que vous manipuliez du poisson frais à la cuisine ou à la pêche, cette méthode permettra à tout coup d’éliminer l’odeur imprégnant vos mains.

Coupez un citron en deux et pressez-en les moitiés sur vos mains. Frottez, puis rincez

 

6. Vos mains sentent le poisson? Ajoutez du sucre à votre savon.

(Photo: Thinkstock)

Si vous ne disposez pas de citron, versez une cuiller à thé de savon liquide pour la peau sur l’une de vos paumes.

Ajoutez une cuiller à thé de sucre et frottez vos mains avec cette préparation. Rincez.

Conjuguée au savon, l’action abrasive du sucre contribuera à éliminer l’odeur.

 

7. Vos mains sentent le poisson? Manipulez de l’acier inoxydable.

(Photo: Thinkstock)

Des chefs ne jurent que par l’acier inoxydable pour éliminer l’odeur de poisson. Avant de laver vos mains, frottez-les contre les parois de votre évier ou contre vos robinets.

8. La cuisine sent la fumée? Faites circuler l’air.

(Photo: Thinkstock)

Si vous souhaitez manger dans la cuisine sans tarder ou si la fumée se propage dans la salle à manger et que vos convives sont sur le point de s’y réunir, il est temps de passer à l’action.

Ouvrez les portes et fenêtres de la cuisine afin de faire circuler l’air. Placez un ventilateur portatif près d’une fenêtre ou d’une porte qui ouvre vers l’extérieur ou vers une pièce opposée au vestibule. Placez-le de sorte qu’il pousse l’air vers l’ouverture. La fumée évacuera la pièce en quelques minutes, dix au plus s’il y en a beaucoup.

9. La cuisine sent la fumée? Disposez un bol de vinaigre.

(Photo: Thinkstock)

Si vous avez du temps devant vous, voilà une manière très simple de débarrasser une pièce d’une odeur de fumée. Disposez un bol de vinaigre qui absorbera l’odeur pendant que la fumée se dissipe.

http://selection.readersdigest.ca

Kirghizstan : un adolescent décède de peste bubonique


Des événements tragiques du passé viennent quelque fois hanté le présent. Parmi ces événements, la peste noire est une des pires meurtrières que l’être humain a connu. De temps à autre, elle refait surface, mais probablement grâce au moyen de la détecter plus vite, elle fera moins de dégât que dans le passé
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Kirghizstan : un adolescent décède de peste bubonique

 

Photo d’Illustration. La peste noire de Tournai (1346-1353) – Enterrement des pestiférés. © GOLDNER/SIP

 

Les autorités locales assurent que ce cas, le premier depuis 30 ans dans le pays, ne saurait être vecteur d’une épidémie de peste noire.

 

Un garçon de 15 ans est décédé de peste bubonique au Kirghizstan, a annoncé lundi le ministère de la Santé de cette ex-république soviétique d’Asie centrale, tout en soulignant qu’une épidémie de la maladie était peu probable.

Timerbek Issakounov, qui travaillait comme berger dans un petit village montagnard d’Itchke-Jerguez, dans l’est du Kirghizstan, non loin de la frontière avec le Kazakhstan, est mort jeudi dernier dans un hôpital dans la ville de Karakol, selon le ministère.

« Les résultats des examens de laboratoire ont confirmé que le garçon était décédé de peste bubonique », a déclaré le ministère dans un communiqué.

Son corps a été incinéré et ses restes ont été enterrés avec des précautions spéciales, selon la même source.

« Nous soupçonnons que le garçon a été contaminé après avoir été mordu par une puce », a indiqué pour sa part Tolo Issakov, chef du département du ministère chargé de la prévention des maladies, lors d’une conférence de presse à Bichkek, la capitale.

Les puces deviennent souvent porteuses de peste bubonique après avoir mordu un rat ou un rongeur contaminé, et peuvent transmettre cette maladie à des êtres humains.

Le dernier cas de peste bubonique a été enregistré au Kirghizstan il y a 30 ans. La ministre de la Santé, Dinara Saguinbaïeva, a toutefois assuré qu’il n’y avait pas de risque d’épidémie.

« La forme de la maladie de ce garçon ne peut pas évoluer en épidémie de peste. Il n’y a donc pas de raisons pour fermer les frontières », a-t-elle dit lors d’une conférence de presse.

Environ 105 personnes, qui ont été en contact avec le garçon contaminé, ont été hospitalisées ou isolées afin de prévenir la propagation de la maladie, a précisé le ministère, ajoutant qu’une distribution d’antibiotiques avait été organisée dans la région.

Au XIV siècle, une épidémie de peste bubonique, appelée Peste noire, a tué des dizaines de millions de personnes en Europe.

http://www.lepoint.fr

Des jardins en mouvement


Cela me semble une bonne idée en autant que cela ne fasse accélérer la rouille des autobus. C’est assez original comme idée. Mais rien ne pourra remplacer des espaces verts auxquels nous pouvons circuler
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Des jardins en mouvement

 

Dans certaines villes, comme New York, la mode est aux jardins sur les toits. Ou encore aux ruches, produisant leur propre miel. Et si les jardins choisissaient désormais comme terrain de jeu les transports publics, et pouvaient ainsi se déplacer?

Un paysagiste espagnol, dénommé Marc Granen et installé dans la région de Bescano, semble avoir trouvé la solution. Il s’agit d’installer sur les toits des bus des jardins. Un prototype, actuellement en fonctionnement à Girona, une station balnéaire située au Nord Est du pays, transporte des touristes, apparemment conquis par cette idée pour le moins originale. Des discussions sont en cours pour rééditer l’expérience dans une ville encore plus touristique, Barcelone.

La technologie, Phyto Kinetic, s’appuie sur une mousse hydroponique beaucoup plus légère que de la terre, ce qui permet de ne pas trop alourdir le toit. En été, l’eau issue de la condensation de l’air conditionné permet d’arroser automatiquement le jardin. En hiver, en l’absence d’air conditionné, il est toujours possible de le faire manuellement. Cette idée pourrait permettre de mettre du vert dans des villes qui ont peu de jardins publics, ou peu d’espace pour en construire. A titre d’exemple, dans une ville comme New york qui compte plusieurs milliers de bus, la mise en place de cette technologie pourrait permettre d’obtenir 100.000 mètre carrés d’espaces verts supplémentaires, purifiant ainsi l’air pollué de la ville…

http://www.zegreenweb.com

Ongles : ce qu’ils révèlent de votre santé


Nos ongles n’ont pas toujours l’air en santé, et leur aspect peut être un symptôme d’une maladie ou d’une carence … Voici donc quelques indices, cependant en cas de toute de problèmes, il est important d’avoir une confirmation médicale.
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Ongles : ce qu’ils révèlent de votre santé

 

Striés, cassants, mous, avec ou sans taches blanches : que disent vraiment nos ongles de notre santé ? Troubles circulatoires, problèmes de thyroïde, carences : vous allez être surpris de ce qu’ils peuvent révéler…

Ongles striés : et si c’était la thyroïde ?

Même s’il est fréquent d’avoir les ongles striés, ne prenez pas cette anomalie à la légère !

Problèmes en cause : Une hypothyroïdie (insuffisance de fonctionnement de la glande thyroïde) ou une anémie. Les ongles striés peuvent également annoncer l’arrivée de la ménopause. Ce bouleversement hormonal est associé à une déshydratation des ongles, qui poussent alors à des épaisseurs variables.

A noter : Parlez-en à votre médecin, mais pas de panique quand même !

Dans « 95 % des cas, les ongles striés sont liés au vieillissement naturel « , explique le Dr Martine Baspeyras, dermatologue.

Ongles pâles : troubles circulatoires ?

La couleur des ongles est également révélatrice de votre état de santé. Une pâleur doit alerter… P

roblèmes en cause : Des ongles pâles sont très souvent le signe de troubles circulatoires (mauvaise oxygénation du sang, mauvaise circulation).

Pourquoi ? Parce que « quand l’état circulatoire est bon, l’ongle est rosé », explique le Dr Martine Baspeyras, dermatologue.

D’autre part, quand les ongles sont extrêmement pâles, voire blancs, ils peuvent révéler une anémie.

En clair : il faut impérativement consulter un médecin.

Ongles cassants : signe de carences

Oubliez le vernis durcisseur comme solution aux ongles cassants… Mieux vaut remédier à leur cause.

Problèmes en cause : « Des ongles qui cassent traduisent des carences », explique le Dr Martine Baspeyras, dermatologue.

 Il faut miser sur le fer, le zinc, et la vitamine B. Une étude menée par le Dr Larry Hochman de l’Université Columbia (New York) a démontré qu’une supplémentation en biotine (vitamine B8) peut améliorer l’épaisseur des ongles, donc leur résistance, chez 63 % des 44 participants à l’essai.

 A noter : Les fibres (fruits secs, céréales, pain, féculents) altèrent la fixation du fer dans l’organisme. Résultat, les personnes qui en consomment trop (notamment lors de régimes exclusifs) sont plus à risque de carences.

Taches blanches : manque de calcium ?

« Avoir des taches blanches sous les ongles n’a rien à voir avec un manque de calcium », assure le Dr Nina Roos, dermatologue.

Problèmes en cause :

« Ce sont en fait des bulles d’air qui se forment suite à un traumatisme de l’ongle », répond le Dr Martine Baspeyras, dermatologue.

Parmi les traumatismes les plus fréquents, on trouve les manucures intensives, la repousse répétée des cuticules et l’utilisation de l’ongle comme un outil (pour gratter par exemple !). Or, l’ongle est irremplaçable puisqu’il ne peut pas être greffé.

Dédoublement : manque de fer, zinc, vitamine B…

Le dédoublement des ongles n’est pas normal. Problèmes en cause : Des carences en fer, en zinc, en vitamine B ou en silicium. Ces micro-nutriments, qui entrent dans la composition de la tablette unguéale (partie externe de l’ongle), participent à la fabrication et à la protection de l’ongle.

Conséquence : quand on en manque, « les parties superficielles et internes se dessoudent, d’où une disjonction », explique le Dr Martine Baspeyras, dermatologue.

Des ongles fragiles peuvent aussi révéler un manque de calcium, mais c’est plus rare.

A noter : Les ongles dédoublés sont souvent contemporains de l’arrivée de la ménopause. Vers 50 ans chez la femme, la production d’hormones diminue, les ongles sont moins hydratés, donc plus fragiles.

Un déficit en soufre à l’origine des ongles mous ?

Vos ongles sont mous ? Ne laissez pas traîner !

Problèmes en cause : Pas de doute, vous avez un déficit en soufre.

Pourquoi ? Parce que « ce composant, naturellement présent dans l’ongle, est responsable de sa dureté », explique le Dr Martine Baspeyras, dermatologue.

Elle ajoute : « Quand une personne en manque, on lui prescrit de la cystéine, un acide aminé soufré. »

A noter : On peut prévenir les carences en soufre en privilégiant la consommation d’aliments qui en sont riches comme le chou, les navets, les fruits de mer, les œufs, les oignons ou encore les concombres.

Ongles jaunis, signe de diabète ?

Les ongles jaunis ne sont pas dûs qu’à la consommation de cigarettes. Ils peuvent aussi révéler la présence d’autres maladies. Problèmes en cause : « En favorisant les mycoses, l’hyperglycémie (taux de sucre sanguin élevé), caractéristique du diabète, peut modifier la couleur de l’ongle et le rendre jaune », explique le Pr Patrick Vexiau, diabétologue.

Mais « la prise de médicaments, notamment lors de chimiothérapie, peut aussi être responsable du jaunissement unguéal », ajoute le Dr Nina Roos, dermatologue. A noter :

L’utilisation quotidienne de vernis (surtout les plus foncés) peut aussi entraîner un jaunissement.

Ongles noirs : hématome ou mélanome ?

Si une bande noire isolée apparaît sur l’un de vos ongles, vous devez absolument consulter un médecin. Problème en cause : Si, dans le meilleur cas, il ne s’agit que d’un hématome (qui disparaît en quelques jours), cela peut aussi être un mélanome.

« Le mélanome de l’ongle n’est pas très fréquent mais il existe et il faut le savoir », avertit le Dr Martine Baspeyras, dermatologue.

Soyez donc vigilant !

Sources

– Hochman LG : Brittle nails : response to daily biotin supplementation. Cutis. 1993 – La santé après 45 ans, Vidal, 2005

http://sante.planet.fr

Adolescente morte du cancer Des escrocs en profitent pour se faire de l’argent


Voilà, une des raisons que je me méfie de toutes demandes de dons via internet, sauf sur des sites reconnus. C’est un exemple que des gens sans moralité, utilisent des noms et photos de personnes qui ont vécu ou non des difficultés
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Adolescente morte du cancer

Des escrocs en profitent pour se faire de l’argent

 

Des escrocs en profitent pour se faire de l'argent

Crédit photo : Agence QMI

La jeune Dana Hoffman

La mère de Darah, décédée à la mi-août à l’âge de 14 ans d’une forme rare du cancer des os à Selkirk, au Manitoba, a découvert que des personnes s’étaient servies de la mort de sa fille pour tenter d’extorquer de l’argent aux citoyens.

C’est en faisant une recherche sur sa fille que Darah Hoffman est tombée sur un site internet qu’elle ne connaissait pas.

«J’ai cliqué dessus et je suis tombée sur la nécrologie de Darah en page d’accueil, qui était accompagnée d’un appel aux dons pour aider la famille, a raconté dimanche cette mère bouleversée. Le plus incroyable, c’est qu’ils avaient supprimé la partie où il était indiqué que les dons seraient versés à une fondation qui lutte contre le sarcome d’Ewing, alors qu’ils appelaient les donateurs à contribuer aux frais des obsèques.»

«Nous n’avions demandé de l’aide de personne, a affirmé Mme Hoffman, précisant qu’une grande collecte de fonds avait permis de récolter l’année dernière suffisamment d’argent pour permettre aujourd’hui de financer les funérailles de Darah.»

Mme Hoffman a constaté que l’adresse courriel de la personne qui coordonnait vraisemblablement les dons lui était totalement inconnue.

Selon elle, les escrocs présumés affirmaient notamment que le chanteur préféré de Darah était Justin Timberlake, ce qui n’était apparemment pas le cas.

«Il semble que ces gens utilisent une famille en deuil pour voler de l’argent. C’est absolument dégoûtant», a déploré la mère de la petite Darah.

http://tvanouvelles.ca

La flore intestinale joue avec notre mental


Pour faire suite  » PSYCHOSOMA – Guérir des maladies mentales en soignant l’intestin, ce « deuxième cerveau » ? » Des conclusions d’études intéressantes sur la microbiote intestinale qui semble expliquer certaines maladies intestinaux certes mais aussi l’asthme, allergie et santé mentale. Probablement, nous verrons dans les années avenir des nouveaux traitements dans ces maladies grâce a la compréhension des bactéries qui peuplent notre intestin
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La flore intestinale joue avec notre mental

 

Une visiteuse marche à l’intérieur ce qui est considéré comme le plus grand modèle de l’Europe d’un intestin monté dans la ville de Dresde : l’installation a été construite pour informer le public du fonctionnement de cet organe, des maladies intestinales et de la prévention de cancer. | AFP/NORBERT MILLAUER

Chaque être humain héberge dans son intestin un écosystème composé de dix fois plus de bactéries que notre corps ne contient de cellules. L’ensemble des génomes de ces microorganismes constitue ce que les biologistes appellent le métagénome intestinal humain.

Objet d’intenses recherches, il a été la vedette du congrès international MetaHIT, qui a réuni 600 chercheurs à Paris du 19 au 21 mars.

Les outils moléculaires et bio-informatiques permettent aujourd’hui de décrire la diversité des 10 000 milliards de bactéries qui colonisent notre tube digestif et forment le microbiote intestinal, ce que l’on appelait il n’y a pas si longtemps la flore intestinale. Formé durant l’accouchement, à partir de la flore fécale et vaginale maternelle, cet organe, non palpable alors que son poids peut atteindre deux kilogrammes, assure des fonctions essentielles pour l’hôte qui l’héberge à demeure. Ces microbes contribuent à la conversion des aliments en nutriments et en énergie, de même qu’à la synthèse de vitamines indispensables à l’organisme. Ils participent également à la maturation du système immunitaire. De récentes expériences chez la souris apportent un nouvel éclairage sur l’implication du microbiote intestinal dans plusieurs pathologies humaines non digestives, dont certaines en lien avec le fonctionnement cérébral.

Des études épidémiologiques ont montré que le microbiote intestinal des enfants asthmatiques diffère de celui des enfants sains et qu’il existe un risque accru de survenue d’un asthme en cas d’administration d’antibiotiques aux premiers âges de la vie. De même, les enfants nés par césarienne, non exposés aux bactéries vaginales et fécales de leur mère à la naissance, ont un microbiote intestinal différent des enfants accouchés par voie naturelle et présentent un risque plus élevé de développer un asthme.

Une étude canadienne, publiée dans la dernière livraison d’EMBO Report et présentée au congrès MetaHIT, montre que l’administration chez la souris de certains antibiotiques en période néonatale peut augmenter la susceptibilité à développer un asthme allergique. L’expérience, conduite par l’équipe de Brett Finlay, de l’Université de Colombie-Britannique à Vancouver (Canada), a comparé l’impact de deux antibiotiques, la streptomycine et la vancomycine, sur le microbiote intestinal de souriceaux nouveau-nés et a évalué leur capacité à favoriser l’apparition d’un asthme allergique après exposition à un allergène. Le traitement par streptomycine a eu un effet limité sur le microbiote intestinal et sur la maladie asthmatique, alors que la vancomycine a entraîné une importante réduction de la diversité microbienne intestinale et a augmenté la sévérité de l’asthme.

En revanche, aucun des deux antibiotiques n’a eu d’impact chez la souris adulte, ce qui montre qu’il existe une période critique, au début de la vie, durant laquelle une modification du microbiote intestinal peut perturber le développement du système immunitaire et entraîner une sensibilisation allergique.

« C’est la première fois qu’une étude montre que le microbiote intestinal joue réellement un rôle dans la survenue de l’asthme », souligne le professeur Finlay.

Si le rôle qu’exerce le microbiote intestinal dans la maturation du système immunitaire est largement reconnu, il est plus difficile, à première vue, « de concevoir que la flore intestinale puisse avoir un impact sur les fonctions cérébrales et le comportement », reconnaît le professeur Stephen Collins, gastroentérologue de l’université MacMaster d’Hamilton (Canada). Plusieurs études chez l’animal ont pourtant contribué à renforcer le concept d’un « axe intestin-cerveau ».

Schématiquement, ce réseau bidirectionnel permet au cerveau d’influer sur les activités motrices, sensitives et sécrétoires du tube digestif et à l’intestin d’exercer une action sur les fonctions cérébrales. L’équipe du professeur Collins a montré qu’un traitement oral d’une semaine par plusieurs antibiotiques chez la souris adulte induit des perturbations de la composition des populations bactériennes du côlon, un comportement anxieux, ainsi qu’une élévation du taux d’une protéine impliquée dans la croissance et la survie des neurones, le BDNF (Brain-Derived Neurotrophic Factor), dans l’hippocampe et l’amygdale, régions du cerveau respectivement impliquées dans la mémoire et l’apprentissage d’une part, l’humeur et la mémoire d’autre part. L’arrêt de l’antibiotique a permis de restaurer le comportement normal des rongeurs.

Récemment, cette équipe a conduit une expérience qui exploite le fait que deux souches de souris n’ayant pas le même comportement naturel diffèrent également par la composition de leur flore intestinale. Les souris d’une souche sont timides et anxieuses alors que celles de l’autre souche montrent une grande tendance à explorer leur environnement. Elevées dans des conditions stériles, les deux souches de souris, dépourvues de germes intestinaux, ont été transplantées avec le microbiote intestinal de l’une ou l’autre souche. Résultat : les chercheurs ont inversé le comportement des rongeurs, les souris timides devenant de vraies exploratrices et vice-versa !

Pour Stephen Collins, « les bactéries résidentes intestinales pourraient produire des substances actives sur le cerveau. Dans les années à venir, la transcriptomique et la métabolomique, techniques permettant d’analyser le fonctionnement génétique et l’activité métabolique du microbiote intestinal, seront essentielles pour déterminer quelle bactérie produit telle molécule neuroactive, seule ou en coopération avec d’autres communautés microbiennes, et sur quelle cible la bactérie interagit ».

Son équipe vient de montrer que le cerveau peut également avoir un impact sur le microbiote intestinal. Les chercheurs ont utilisé un modèle de dépression chez la souris par ablation chirurgicale des bulbes olfactifs. Chez ces souris rendues anxieuses et très sensibles au stress, les chercheurs ont observé une altération du microbiote intestinal de même qu’une augmentation du taux intracérébral de CRF, un neuromédiateur du stress libéré par l’hypothalamus. L’étape suivante a été d’injecter du CRF dans le cerveau de souris normales. Cette injection a eu pour conséquence de perturber la flore intestinale. L’axe intestin-cerveau est donc bien bidirectionnel.

Les travaux des chercheurs canadiens ont notamment révélé que les perturbations du microbiote intestinal chez les souris opérées et celles qui ont reçu du CRF en intra-cérébral sont associées à un changement de la motilité du côlon.

« Ces nouveaux résultats permettent de penser que les perturbations de la chimie du cerveau observées chez les patients souffrant de pathologies neuropsychiatriques, comme l’autisme, la dépression et la schizophrénie, peuvent modifier la physiologie du côlon, en l’occurrence le transit intestinal, et impacter la composition de la flore intestinale », estime Stephen Collins.

La reconnaissance de l’existence de l’axe intestin-cerveau revêt une grande importance dans les maladies inflammatoires chroniques intestinales et dans le syndrome de l’intestin irritable (SII). Une pathologie psychiatrique est en effet observée chez 60 % à 85 % des patients souffrant de SII, le plus fréquent des troubles fonctionnels intestinaux qui affecte 10 % à 12 % de la population générale et se manifeste par une douleur abdominale, une constipation, une diarrhée ou une alternance de ces deux symptômes. Chez la souris présentant une inflammation intestinale chronique modérée, l’administration de probiotiques peut normaliser le comportement et la chimie du cerveau.

Autre pathologie où le microbiote intestinal est fortement soupçonné de jouer un rôle central : les douleurs abdominales récurrentes (DAR) de l’enfant, pathologie qui affecte 15 % à 45 % des enfants d’âge scolaire.

« Nos travaux montrent que la flore bactérienne intestinale des enfants souffrant de douleurs abdominales récurrentes et du syndrome de l’intestin irritable est différente de celle des enfants sains, avec une composition anormalement élevée de certaines espèces bactériennes », indique le professeur James Versalovic, du département de pathologie du Baylor College of Medicine et du service de pédiatrie du Texas Children’s Hospital d’Houston (Etats-Unis).

Il souhaite « développer de nouvelles stratégies de manipulation microbienne par des interventions nutritionnelles, l’administration de probiotiques ou d’antibiotiques, afin de renforcer et favoriser les populations microbiennes bénéfiques ou celles capables de résister à la maladie ».

Le dialogue thérapeutique avec ce monde intérieur ne fait que commencer.

Marc Gozlan

Lexique

Microbiote intestinal Anciennement dénommé flore intestinale, il est constitué de l’ensemble des bactéries qui colonisent notre tube digestif. Il se forme durant l’accouchement, dès la rupture des membranes, à partir de la flore fécale et vaginale maternelle, puis se constitue par le biais de l’alimentation et le contact avec l’environnement, pour se stabiliser vers l’âge de 2 ans.

Métagénome intestinal humain Ensemble des génomes des bactéries qui colonisent l’intestin de l’homme.

Métagénomique Discipline qui permet de déterminer la présence et la fréquence des gènes microbiens présents dans le microbiote intestinal.

Métagénomique quantitative Technique consistant à extraire la totalité de l’ADN fécal pour ensuite amplifier un grand nombre de séquences génétiques. Chaque séquence est plus ou moins amplifiée selon l’abondance ou la rareté du gène bactérien correspondant.

Métagénomique fonctionnelle Technique visant à identifier les gènes microbiens intestinaux impliqués dans une grande variété de fonctions, notamment le dialogue entre le microbiote intestinal et les cellules humaines.

Transcriptomique Science qui permet l’analyser des ARN codés par l’ADN du métagénome bactérien.

Protéomique Science qui permet l’analyse des protéines synthétisées par les ARN bactériens.

Métabolomique Science qui permet l’identification des métabolites (petites molécules) issus de l’activité des populations bactériennes du microbiote intestinal.

Probiotiques Microorganismes (bactéries, levures) qui, après avoir été ingérés vivants en quantité suffisante, exercent un effet bénéfique sur la santé.

http://www.lemonde.fr