La Chine est réputée pour son extravagance envers les animaux, pour la maltraitance des chiens et de manger de la viande à chien.. Mais, heureusement, parmi les Chinois, il y a ceux qui aiment les animaux et qui veulent protéger les chiens et agissent malgré la loi
Nuage
Un policier au secours des chiens de Pékin

Tandis que les autorités tentent de réduire la population de chiens de Pékin, en condamnant à mort des centaines d’animaux non identifiés, ou considérés comme « surdimensionnés », un policier chinois est, anonymement bien sûr, devenu leur héros.
Le « plus grand amoureux des chiens de Pékin »
Cet homme, qui a accepté de se confier à l’AFP, sous le pseudonyme Xia Hei, a sauvé des dizaines de chiens confisqués par ses collègues.
« Mes collègues ne font de sentiment à l’égard des chiens« déplore-t-il.
Xia Hei a offert une seconde chance à 12 chiens cet été, enfreignant la loi sans hésiter pour aider ces pauvres bêtes condamnées. Alors qu’un seul chien est autorisé par foyer, il en a recueilli 5 chez lui.
« Je demande d’abord l’autorisation à mes collègues, mais s’ils ne veulent pas me donner le chien, je le vole« confie-t-il.
Une fois les chiens sortis de leur cage et mis à l’abri, l’homme tente de leur trouver un foyer. Il les propose à l’adoption sur Internet, où il est rapidement devenu célèbre auprès des défenseurs des animaux. Certains le considèrent comme le « plus grand amoureux des chiens de Pékin ».
« J’ai été horrifié »
Le policier a décidé de voler au secours de ces bêtes car il ne pouvait plus supporter de voir tous ces malheureux animaux enfermés, et condamnés à l’euthanasie.
« J’ai été horrifié. Je n’avais pas le choix« .
Pékin compte aujourd’hui près d’un million de chiens, alors que leur présence fut interdite en centre ville pendant des années. Désormais autorisés, depuis 1983, les chiens représentent un véritable marché à Pékin, où fleurissent les salons de toilettage et cabinets vétérinaires.
Mais certaines races de canidés demeurent bannies, car considérées comme trop grosses et susceptibles d’attaquer et blesser les riverains. Dogues allemands, Saint-Bernard, Bouledogues anglais… une quarantaine de races de chiens sont ainsi interdites.
En juin, la répression s’est intensifiée, et les propriétaires de gros chiens ont reçu l’ordre d’éloigner leurs compagnons du centre ville, sous peine d’écoper d’une amende de 10 000 yuans, soit plus de 2 000 euros, rapporte l’AFP.
Ils promènent leurs chiens la nuit
Certains ont alors placé leurs animaux dans des chenils. D’autres, refusant de se séparer de leurs chiens, les promènent en pleine nuit lorsque la police cesse de patrouiller.
« On n’ose plus promener le chien qu’après minuit, quand les policiers dorment. On est deux, l’un tient le chien tandis que l’autre monte la garde« , raconte à l’AFP Hai Tao, un employé de banque.
Quant aux chiens autorisés, ils doivent être déclarés. Une procédure qui a un prix : 122 euros, puis une cinquantaine d’euros pour le renouvellement annuel de cet enregistrement.
Lorsqu’ils ne sont pas piqués, les animaux saisis par la police sont vendus pour leur viande, dénoncent les défenseurs des animaux de plus en plus nombreux et actifs en Chine.
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