Les réussites


Il y a des gens qui ont cru assez en eux pour améliorer notre quotidien alors qu’ils  étaient pourtant la risées de leur paires ..
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Les réussites

 

La plupart des choses importantes dans le monde ont été accomplies par des personnes qui ont continué à essayer quand il semblait y avoir aucun espoir .

Dale Carnegie

Les derniers hommes des cavernes, en Papouasie, Nouvelle-guinée


Serions-nous capable de nous passer d’internet, du téléphone, de toutes les commodités d’une maison et de vivre comme ce peuple qui suivent les traditions nomades depuis des siècles ? Une vie nomade avec l’absence totale de la technologie a ses bons et mauvais côtés … mais est-ce que cela vaut la peine ?
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Les derniers hommes des cavernes,

 

Ce Meakambut utilise des flèches spéciales pour chasser oiseaux et cochons sauvages.

Amy Toensing

Le repas des Meakambut

Amy Toensing

Cette méthode de « scie à feu » est très répandue dans toute la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Amy Toensing

Les Meakambut sont toujours aux aguets, à la recherche de nourriture

Amy Toensing

Pasu Aiyo porte Lidia, sa femme âgée de 15 ans atteinte de pneumonie, pour un périple de deux jours jusqu’au dispensaire le plus proche.

Amy Toensing

Les Meakambut se sédentariseront-ils ?

Amy Toensing

http://photo.nationalgeographic.fr

 

Truc express ► Quand ça colle au fond du chaudron !


Quand les chaudrons collent, on peut toujours les faire tremper, mais souvent, il faut quand même gratter et ce n’est pas toujours facile surtout si c’est bien collée au fond
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Quand ça colle au fond du chaudron !

 

 Souvent, la nourriture collée laisse une croûte noircie au fond de la casserole.

Dans ce cas-ci, la sauce à spaghetti avait bien adhéré à la casserole. J’ai tout simplement versé le contenu d’une petite boîte de bicarbonate de soude sur  la croûte noircie, ajouté environ 3 tasses d’eau chaude et laissé le tout reposer une nuit.

Au matin, la croûte qui avait gonflé pouvait s’enlever d’une seule pièce. Pas besoin de gratter la casserole.

Dans le cas de sucre brûlé ou de confitures collées, la tâche sera plus ardue.

Après avoir utilisé le truc avec le bicarbonate de soude,  il faudra au matin placer la casserole sur le feu. Amenez à ébullition et retirez la casserole du feu. Les particules se détacheront facilement en grattant légèrement le fond de la casserole.

Le bicarbonate de soude ajouté à du savon à vaisselle liquide ou la pierre d’argent sont d’excellents produits pour récurer l’extérieur des casseroles.

http://www.madamechassetaches.com/

Un nouvel antibiotique venu de l’océan


Il y a de plus en plus d’infections qui autrefois était facilement guérissable, mais qu’avec le temps sont devenues résistantes aux antibiotiques. Il semble que la mer pourra donner un répit avec la découverte de bactéries marines qui pourraient venir a bout de certaines infections résistantes
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Un nouvel antibiotique venu de l’océan

 

L’anthracimycine, un nouveau composé chimique aux propriétés antibiotiques remarquables, a été découvert dans des microorganismes vivant au large des côtes de la Californie et s’avérerait efficace contre des bactéries devenues résistantes aux antibiotiques connus.

Les chercheurs avancent que l’anthracimycine pourrait être employée contre l’anthrax, une bactérie qui peut être utilisée comme arme biologique, et le SARM, une bactérie multirésistante très commune au sein de la population.

Contexte

Les antibiotiques sont des molécules naturelles ou semi-synthétiques fabriquées par les champignons et les bactéries pour éliminer les microbes concurrents. Ils sont largement utilisés dans le domaine médical pour lutter contre les infections, depuis leur découverte à la fin des années 1920.

La médecine assiste depuis quelques années à l’émergence de bactéries multirésistantes aux antibiotiques. C’est en raison de mutations génétiques spontanées que les bactéries deviennent résistantes à l’un ou l’autre des différents mécanismes d’attaque des antibiotiques. Ce phénomène, véritable impasse thérapeutique, rend le succès du traitement des infections de plus en plus aléatoire.

Cette réalité inquiète les professionnels de la santé, particulièrement en milieu hospitalier, où des bactéries multirésistantes sont à l’origine des infections nosocomiales.

Lauren Paul et William Fenical, deux des principaux chercheurs qui ont participé aux travauxLauren Paul et William Fenical, deux des principaux chercheurs qui ont participé aux travaux Photo :  Scripps Institution of Oceanography

Le composé découvert par l’équipe américaine a été extrait de bactéries de type Streptomyces (Actinobactéries) présentes dans les sédiments de l’océan Pacifique. Les échantillons ont été prélevés près de la côte de Santa Barbara, en Californie.

William Fenical, premier auteur de l’étude et chercheur à l’Institut d’océanographie Scripps à San Diego, explique que c’est la structure de l’anthracimycine qui en fait un composé si différent des autres classes d’antibiotiques.

« La découverte de nouveaux composés chimiques est en fait très rare. Mais ces travaux s’ajoutent à plusieurs autres qui montrent que les bactéries marines sont uniques des points de vue génétique et chimique. »— William Fenical, professeur à l’Institut d’océanographie Scripps à San Diego

Des tests en laboratoire ont montré que l’anthracimycine pouvait venir à bout de l’anthrax et du SARM. La découverte laisse à penser que les océans, dont les profondeurs demeurent pour la plupart inexplorées, regorgent de ressources de la sorte qui pourraient être utiles à la médecine.

Les résultats sont publiés dans la revue allemande Angewandte Chemie.

Qu’est-ce que le SARM?

Le Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) est une infection bactérienne qui résiste aux antibiotiques de type méthicilline. Ce staphylocoque, parfois tout simplement appelé « staphylocoque doré » ou S. aureus, est une bactérie commune que l’on trouve généralement sur la peau de personnes en bonne santé. Si le staphylocoque doré pénètre dans le corps, il peut par contre causer des infections cutanées légères, telles que des furoncles ou des boutons, ou des infections graves, comme une pneumonie ou une bactériémie.

On utilise couramment la méthicilline pour traiter les infections dues au staphylocoque doré. Bien qu’elle soit très efficace dans le traitement de la plupart de ces infections, certaines souches de S. aureus ont développé une résistance à la méthicilline et ne meurent plus au contact de cet antibiotique, d’où l’expression Staphylococus aureus résistant à la méthicilline ou SARM.

Les centres hospitaliers demeurent toujours la principale source d’infection au SARM

(Source: Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail)

http://www.radio-canada.ca

ZOO NÉERLANDAIS Mystère autour de babouins «traumatisés» dans un zoo néerlandais


Pourquoi ces singes ont-ils paniqué ? Serais-ce un phénomène qui ne se produit qu’en captivité, comme dans un zoo ? Ou ils ont vraiment senti un danger imminent qui ne se semble pas avoir produit vu que tout semble revenir à la normal
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ZOO NÉERLANDAIS : Mystère autour de babouins «traumatisés» dans un zoo néerlandais

babouins

PHOTO ARCHIVES AFP

Mardi et mercredi, ils sont juste restés assis dans les arbres ou sur le sol, presque sans bouger ni s’alimenter.

LA HAYE – Les experts restent perplexes devant l’étrange comportement d’une troupe de babouins d’un zoo néerlandais, devenus du jour au lendemain renfermés, comme traumatisés et effrayés par une menace invisible.

«Ils ont été pris de panique lundi en fin de journée, ils étaient hystériques», a indiqué à l’AFP Wijbren Landman, biologiste et porte-parole du parc animalier d’Emmen, dans le nord des Pays-Bas : «Ils ne sautaient pas partout mais ils avaient un comportement très étrange».

Les 112 singes originaires d’Afrique de l’Est ont également tourné le dos aux visiteurs du parc.

«Mardi et mercredi, ils sont juste restés assis dans les arbres ou sur le sol, presque sans bouger ni s’alimenter», a ajouté M. Landman.

Selon le parc animalier, il s’agit de la quatrième fois en 20 ans que les babouins se comportent de cette manière, un comportement qui n’a jamais été observé chez ce type d’animaux, qu’ils soient en liberté ou en captivité.

M. Landman assure n’avoir aucune idée de l’origine de l’apparent traumatisme vécu par les babouins, tous nés en captivité :

«J’ai entendu beaucoup de théories mais aucune qui ne tenait la route».

Certains ont suggéré que les babouins avaient vu un prédateur en chair et en os ou sur le T-shirt d’un visiteur, senti un tremblement de terre ou un autre phénomène naturel.

«La théorie la plus folle, c’est que (leur comportement, ndlr) ait été causé par un ovni», a ajouté M. Landman.

«On a déjà pu observer dans la nature des babouins perturbés après avoir rencontré un prédateur mais ils n’agissaient pas ainsi», a assuré le porte-parole, soulignant que les singes commençaient à se réalimenter.

«Nous avons demandé leur opinion aux experts, s’ils avaient déjà vu quelque chose comme cela ou s’ils ont une explication, mais toujours pas», a également assuré M. Landman.

http://www.journaldemontreal.com

Une carte des champignons humains


Des champignons, pas pour manger, mais ceux que nous avons sur notre corps. Il semblerait que ces champignons microscopiques aient leur zone de prédilection
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Une carte des champignons humains

 

Photo : AMI Images / SPL

Photo : AMI Images / SPL

Une équipe des National Institutes of Health des États-Unis a dressé la carte des champignons microscopiques vivant sur la couche superficielle de la peau de 10 volontaires en bonne santé.

Le séquençage génomique des échantillons a révélé que le genre Malassezia (à l’origine des pellicules) était le plus répandu sur la tête et sur le tronc.

Sur les pieds, c’est une véritable ménagerie que les chercheurs ont trouvée. Les genresAspergillus, Cryptococcus, Rhodotorula et Epicoccum, entre autres, s’y côtoyaient allégrement.

Les talons à eux seuls recélaient 80 genres de champignons.

Les scientifiques croient que cette carte pourrait un jour être utile pour traiter des maladies cutanées dans lesquelles les champignons sont souvent en cause.

http://www.lactualite.com

Une hausse des températures augmenterait les risques de conflits


Les changements climatiques seraient peut-être une cause de l’augmentation de violence dans le monde. Il y a par contre sans doute d’autres évènements qui ne doivent pas être écartés … Mais, il est vrai quand les gens ont trop chaud, ils ont tendance a être moins patient et pourtant la violence n’abaisse en rien la chaleur, au contraire elle augmente
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Une hausse des températures augmenterait les risques de conflits

 

La Terre

Photo :  iStockphoto

Une métaétude, publiée dans la revue Science, conclut que les changements climatiques augmentent les risques de conflits partout sur la planète.

Un tel lien pourrait avoir des conséquences graves si le réchauffement climatique de la Terre se poursuit, mettent en garde les chercheurs des universités de Berkeley et de Princeton, à l’origine de ces travaux.

Les auteurs se sont penchés sur une soixantaine d’articles consacrés à ce sujet, dans les disciplines les plus diverses, comme l’archéologie, la climatologie, les sciences politiques et l’économie.

Par exemple, l’une de ces études révèle que les violences d’ordre criminel, comme les agressions, les meurtres, les viols et les violences domestiques, sont plus fréquentes quand la température est plus élevée.

Certains travaux examinent les effets de grandes inondations ou de sècheresses sur le nombre de conflits.

Les chercheurs ont aussi tenu compte d’études remontant très loin dans le temps, par exemple une recherche portant sur les causes de la disparition de la civilisation maya, en Amérique centrale, ou la chute des dynasties chinoises à la suite de sécheresses.

Ce sujet fera l’objet d’un reportage ce dimanche 4 août à 12 h, à l’émission Les années lumière, à la Première chaîne de Radio-Canada.

D’autres travaux pris en compte portent sur l’augmentation ou la diminution des conflits en fonction des oscillations du cycle du phénomène climatique planétaire El Niño (qui peut susciter des modifications importantes dans les précipitations et les températures sur plusieurs continents).

Les chercheurs constatent que l’augmentation de violence corrélée à une hausse de la température s’observe aussi bien dans les pays développés que dans les pays en développement.

Une étude fait le lien entre des récoltes moins bonnes à cause d’une sécheresse et une propension plus grande des hommes à prendre les armes, pour s’assurer un moyen de subsistance.

Lorsqu’ils tiennent compte de la soixantaine d’études, les chercheurs en viennent à la conclusion qu’une hausse de 2 degrés de la température globale d’ici 2050 pourrait entraîner une augmentation de 15 % des crimes touchant des individus et que les conflits entre les populations subiraient une hausse de 50 % dans certaines régions.

Leurs calculs montrent que pour une différence d’un écart type dans les températures ou les précipitations pour une période donnée (par exemple, la différence entre une année normale et une année où il fait très chaud), les crimes entre individus augmentent de 4 % et les violences entre les groupes augmentent de 14 %.

Prévoir l’avenir est toujours délicat, relativise Solomon Hsiang, professeur à l’École des politiques publiques de l’Université de Californie à Berkeley et principal auteur de l’étude, en entrevue à l’Agence France-Presse. Mais « nous pensons que les effets [que nous avons recensés] sont suffisamment importants pour que nous les prenions au sérieux et que nous nous demandions si ce que nous faisons ou pas aujourd’hui peut avoir une influence sur le degré de violence du monde de demain », poursuit-il.

« Les preuves amassées montrent que les êtres humains sur la planète se montrent peu capables de faire face à l’exposition à des températures plus chaudes. » Marshall Burke, coauteur de ces travaux

Par ailleurs, la chaleur pourrait aussi avoir des effets physiologiques et entraîner des réactions violentes.

« Des conflits violents peuvent se manifester pour toute une série de raisons, dont la survenue est plus fréquente quand le climat se détériore », résume Solomon Hsiang.

Des bémols

Toutefois, des scientifiques remettent en question les conclusions avancées à la suite de cette métaanalyse.

La recherche n’explique pas comment la hausse des températures, par exemple, entraîne un changement de comportement au sein des populations.

Par ailleurs, des scientifiques considèrent que cette recherche fait trop de généralisations et ne tente pas de trouver d’autres causes aux conflits.

Halvard Buhaug, un chercheur en science politique à l’Institut international d’Oslo de recherches sur la paix, fait remarquer que le nombre de conflits a diminué en Afrique au cours des dernières décennies, même si la température a augmenté.

Selon lui, plusieurs conflits dans des régions d’Afrique s’expliquent principalement par les taux de mortalité infantile élevés, la proximité des frontières internationales et une forte densité de population.

Avec BBC et Nature News

http://www.radio-canada.ca

STM | CONTRAVENTION « Énorme manque de jugement »


Il y a des jours qu’on se demande ou est la civilité dans ce monde. Comment peut-on laisser une femme avec un jeune enfant au bord de la rue tard le soir, alors qu’elle avait payé en trop son billet pour l’autobus de ville. Les agents ont vraiment manqué de tact et ont été d’une impolitesse vraiment ignoble C’est sûr qu’il y a des règlements mais il faut aussi faire preuve de jugement ..
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STM | CONTRAVENTION « Énorme manque de jugement »

Pauline Tantost a reçu une amende de 219 $ parce qu’elle n’avait pas la monnaie exacte pour payer son trajet dans un autobus de la STM. Elle déplore que les autobus de la STM n’acceptent pas les paiments en monnaie papier.

 

 

MARIE-PIER GAGNÉ

JOURNAL DE MONTRÉAL,

Politiciens et citoyens s’entendent pour dire que les employés de la STM ont mal réagi

Pauline Tantost, cette femme qui a été expulsée d’un autobus de la STM en pleine nuit avec son bébé parce qu’elle n’avait pas la monnaie exacte, a reçu de très nombreux appuis hier.

Depuis que le Journal a publié son histoire, hier, Mme Tantost a reçu des offres de simples inconnus qui sont prêts à payer sa contravention de 219 $ en entier. Des politiciens ont aussi accusé la STM «d’un manque de jugement», tandis qu’un expert en contestation de contraventions a offert de la défendre gratuitement.

«Ça fait du bien de savoir que les gens sont derrière moi et que je ne suis pas la seule à trouver qu’il y a eu de l’abus», a réagi la jeune femme.

L’histoire de cette jeune mère de 24 ans remonte à vendredi dernier vers 22 heures. Après avoir passé cinq heures avec son fils de deux ans à l’urgence de l’Hôpital Montréal pour enfants, Mme Tantost ne souhaite qu’une chose: rentrer chez elle.

Elle monte dans l’autobus 108 en direction de Verdun. Comme elle n’a pas l’habitude d’utiliser les services de la STM, elle ignore les tarifs et s’en informe auprès du chauffeur. Celui-ci lui répond qu’elle doit payer 3 $ et que c’est gratuit pour l’enfant.

Comme elle n’a qu’un billet de 5 $, elle le tend au chauffeur qui lui aurait répondu sèchement qu’il n’accepte pas les billets, seulement la monnaie exacte. La jeune mère de 24 ans tente alors d’expliquer sa situation.

«Je lui ai dit que je n’avais pas de change et que je ne voulais pas qu’il me rende ma monnaie. J’ai mon bébé dans les bras, je lui dis que j’ai passé cinq heures à l’hôpital, qu’il est tard…Rien à faire, il ne bronche pas», raconte-t-elle.

Vérification faite auprès de la STM, les boîtes de perception acceptent seulement la monnaie.

Prévenue par le chauffeur

Comme le véhicule roulait déjà et ne sachant trop quoi faire, Pauline Tantost décide de s’installer derrière le chauffeur pour lui montrer qu’elle n’avait pas l’intention de ne pas payer son passage. Le chauffeur lui précise alors que s’il y a une inspection, elle risque une contravention.

«Comme de fait, une voiture patrouille de la STM se présente au feu rouge. Deux inspecteurs entrent dans le bus et nous demandent de sortir nos billets. Je me sentais mal, je sors de l’autobus. Je pleure, je suis fatiguée», confie la jeune femme qui tente à nouveau de s’expliquer auprès des agents.

«Je veux juste rentrer chez moi», les a-t-elle implorés.

Les inspecteurs lui ont plutôt remis une contravention de 219 $ en précisant à la passagère qu’elle n’avait qu’à la contester. L’un d’eux lui aurait même déclaré:

«Si vous appelez, un des agents va venir et ça lui fera quatre heures d’overtime. Les deux agents se sont alors mis à rire», rapporte-t-elle.

Seule au coin d’une rue

Les agents de surveillance de la STM ont pris congé vers 22 heures 25, laissant la jeune mère au coin d’une rue, son bébé dans les bras.

«Je leur ai demandé: je fais comment pour rentrer? Ils m’ont dit d’attendre le prochain bus et de montrer ma contravention comme preuve de paiement.»

Pauline Tantost a choisi de marcher jusqu’à chez elle, son enfant dans les bras. Elle a porté plainte auprès de la société de transport.

Réactions politiques

La situation de Pauline Tanstot a fait réagir les candidats à la mairie.

«Cette dame n’aurait jamais dû avoir d’amende, c’est ridicule, exprime le responsable des dossiers de transport de l’équipe Coderre, Philippe Schnobb. Elle avait l’argent pour payer son entrée, ce n’était quand même pas un vol. Elle voulait même faire un don en ne demandant pas sa monnaie.»

Le candidat Marcel Côté a lui aussi invoqué un «manque de jugement» de la part de la société de transport.

Frais d’avocats payés

Découragé, le président de SOS Ticket, Alfredo Munoz, a de son côté offert à Pauline Tantost de payer de sa poche les frais d’avocat pour contester l’amende.

«On a affaire ici à un très grand manque de jugement, affirme-t-il. Je veux aider cette dame. Je suis prêt à tout payer, elle ne déboursera rien. Je vais me battre avec elle, on va aller en Cour. Il faut absolument qu’elle se défende.»

Mme Tantost s’est dite touchée par le geste.

«Ça m’enlève un très grand poids, assure-t-elle. Je n’avais pas le temps ni les moyens de contester la contravention.»

Ancien policier, M. Munoz mentionne avoir été souvent confronté à des situations semblables.

«Parfois, on n’a pas le choix de donner des amendes, explique-t-il. Par contre, il faut user du gros bon sens. Je n’ai jamais laissé une femme au bord de la route à cette heure-là. Je la ramenais toujours chez elle, avec l’autopatrouille. C’est la moindre des choses.»

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