Des coquerelles alliées en zones contaminées


Alors que des gens gagnent leur vie a chassé et exterminer les coquerelles qui ont la mauvaise idée de s’inviter dans les maisons alors que d’autres, les chercheurs sont très intéressés par leurs capacités pour chercher certaines informations avec une technologie très miniaturisée
Nuage

 

Des coquerelles alliées en zones contaminées

 

Une Blaberus craniifer munie de l'un des transmetteurs créés par les chercheurs de l'Université Purdue.

Une Blaberus craniifer munie de l’un des transmetteurs créés par les chercheurs de l’Université Purdue. Photo :  Benjamin Epstein

Des coquerelles pourraient bien un jour permettre de connaître l’état de zones contaminées par des radiations nucléaires ou des déchets toxiques.

Des chercheurs américains de l’Université Purdue ont réussi à attacher des microémetteurs et des microphones à des coquerelles. Ils espèrent que ces insectes pourront éventuellement être l’une des composantes d’un vaste réseau capable de recueillir des informations importantes.

Les coquerelles, ces canevas d’innovations

La robustesse des coquerelles et leur capacité à s’infiltrer partout en font des interfaces biologiques particulièrement intéressantes pour les chercheurs.

L’équipe a choisi la Blaberus craniifer, ou « coquerelle à tête noire », pour sa rapidité et sa facilité à passer à travers les fentes. À l’âge adulte, ces coquerelles peuvent mesurer de 5 à 8 centimètres, mais ne peuvent pas transporter plus de 3 grammes. Un défi de taille pour les scientifiques qui doivent composer avec des pièces électroniques miniatures difficiles à trouver.

« Nous savions que la composante qui consomme le plus d’énergie et qui requiert le plus d’énergie est le transmetteur sans fil. Si nous optimisions le transmetteur, nous pourrions diminuer sa taille et son poids. »— Serkan Sayilir, candidat au doctorat et membre de l’équipe de recherche

Les chercheurs ont alors conçu leur propre transmetteur, composé d’un émetteur et d’un récepteur, qui leur a permis d’économiser de l’énergie et réduire le nombre de composantes électroniques requises.

M. Sayilir assure que la performance n’a pas été sacrifiée au profit de la petite taille.

Ce n’est pas la première fois que des scientifiques tentent de former des coquerelles au travail de secouristes. En 2012, des chercheurs britanniques avaient réussi à faire suivre à quelques-unes d’entre elles une trajectoire prédéterminée en installant sur leur dos une puce directement liée à leur système nerveux.

Diriger l’itinéraire des coquerelles est justement le prochain défi qui attend les chercheurs de l’Université Purdue. Pour le vice-président des projets spéciaux de la compagnie de distribution de systèmes en réseau OpCoast, Benjamin Epstein, il n’y a qu’une seule façon d’outrepasser cette limite : en relâchant des colonies d’insectes.

« Statistiquement, certaines vont aller où nous voulons qu’elles aillent. » Benjamin Epstein

Le saviez-vous?
Une étude publiée
en mai dernier montre que la coquerelle a développé en quelques années dans ses gènes une aversion au sucre pour survivre aux appâts empoisonnés.

http://www.radio-canada.ca

8 réponses à “Des coquerelles alliées en zones contaminées

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