C’est une bonne question, si les animaux sont capables de s’auto-médicamenté en mangeant ce qu’ils sont besoin dans la nature, est-ce que l’activité humaine de plus en plus envahissante vont nuire aux animaux qui ne pourront peut-être plus trouvés ce dont qu’ils ont besoin pour eux et leur progéniture ? La pollution affecte-t-il leur nourriture au point qu’ils ne peuvent plus prévenir ou guérir des maladies
Nuage
La pharmacie naturelle des animaux
Illustration : Monia2009.centerblog.net
D’après une étude scientifique (relativement sérieuse), un animal est capable de se soigner lui-même et, surtout, d’améliorer la santé de sa progéniture au fil des générations.
Dans la nature, les animaux possèdent leur propre pharmacopée pour soigner leurs petits et grands ennuis de santé. L’observation émane d’une étude menée par l’University of Michigan.
Un chimpanzé mange par exemple certaines plantes pour vomir et ainsi purger son organisme des parasites. Le perroquet préfère se goinfrer d’argile pour mieux digérer. Dans un autre registre : les oiseaux chipent des mégots pour construire leur nid – car la nicotine encore présente dans les cigarettes usagées protège leur habitat des acariens.
Les chercheurs pensent que les animaux arrivent à se soigner – et cela sans forcément passer entre les mains d’un vétérinaire. La pratique est même très répandue. Mark Hunter, l’un des auteurs de l’étude récemment publiée dans Science, se pose la question suivante :
« Quand nous regardons les animaux nous devons nous demander, est-ce qu’ils visitent [la nature comme] une épicerie ou une pharmacie ?«
Le professeur Hunter du département Ecology and Evolutionary Biology note également qu’ils médicamentent leurs petits.
« La plus grosse surprise a été de constater que la mouche à fruit et des papillons sélectionnent la nourriture de leur progéniture pour minimiser l’impact de certaines maladies dans les générations à venir. Le choix alimentaire influe à long terme sur la santé de la nichée« .
Hunter et ses collègues se posent de nouvelles questions. Un peu comme l’Effet papillon, ils se demandent si l’activité agricole humaine ne pourrait pas interférer et avoir une répercussion sur l’automédication des animaux ? On peut toujours le demanderaux abeilles.
Via : Geekosystem.com
Par Guillaume Roche
Passionnant ! Effectivement ,on peut se poser la question de l’influence des activités humaines (engrais,pesticides etc…) sur ce phènomène
cela serait dommage que la »pharmacie » des animaux y soit altéré a cause de nos activités
C’est dommage ,désolant ,mais il est bien tard pour que l’homme modifie ses activités polluantes (mais « fructueuses » ) pour prèserver cet aspect de la nature..
Donc fumer est utile pour les oiseaux lol
Lol çà je n’avais pas osé l’écrire Jack !!!!