Je comprend que si on laisse n’importe qui prendre des vidéos et photos avec des appareils cachés, cela peut nuire a des entreprises et qu’il y a des droits qu’il faut respecter. Sauf que, les animaux voués a la consommations n’ont pas de porte-parole parmi eux pour dénoncer les abus, les tortures. Si une entreprise, un abattoir était plus transparents, les animaux seraient mieux traités avant d’être offert aux consommateurs que ce soit aux États-Unis ou tout autre endroit au monde.
Nuage
Cruauté envers les animaux aux É.-U.: pas de caméra dans l’abattoir
Cette image tirée d’une vidéo clandestine avait fait scandale en 2010.
PHOTO ASSOCIATED PRESS / HUMANE SOCIETY OF THE UNITED STATES
MARC THIBODEAU
La Presse
Les militants qui infiltrent fermes et abattoirs en vue de déceler des cas de cruauté envers les animaux risquent d’être traînés en justice dans certains États américains. La campagne législative en cours pour freiner cette pratique est soutenue par l’industrie agroalimentaire, qui se défend de vouloir cacher des abus.
En 2008, une vidéo tournée à l’intérieur d’un abattoir de Chino, en Californie, montre des vaches malades, incapables de tenir sur pied, qui sont tirées vers leur mort à l’aide de chaînes ou transportées sans ménagement à l’aide de monte-charges.
Les images ont l’effet d’une bombe et précipitent la tenue d’une enquête sur l’entreprise responsable et le rappel de plus de 140 millions de livres de viande hachée.
L’organisation qui avait planifié l’infiltration pour tourner la vidéo, la section américaine de la Humane Society, prévient que ce type de pratique pourrait bientôt devenir impossible.
Sous l’impulsion de l’industrie agroalimentaire, au moins trois États américains ont adopté des lois qui visent à freiner les infiltrations, ou les interdire carrément, et près d’une dizaine d’autres songent à leur emboîter le pas.
L’ampleur du mouvement et son impact potentiel inquiètent au plus haut point les organisations de défense des animaux.
«Le but premier de ces lois n’est pas d’empêcher les abus, mais de faire en sorte que le public américain ne puisse plus découvrir ce qui se passe. Elles auront pour effet de placer un bouclier protecteur autour de l’industrie», accuse Matthew Dominguez, qui est responsable des campagnes de défense des animaux de ferme à la section américaine de la Humane Society.
Les lois adoptées ou à l’étude comportent diverses dispositions qui s’avèrent très restrictives. Certaines criminalisent le fait de se faire embaucher en cachant son passé d’activiste ou interdisent carrément la prise sans autorisation de photos ou de vidéos dans des exploitations agricoles.
Des textes prévoient par ailleurs que les personnes détenant des preuves de cruauté envers les animaux doivent les remettre aux autorités dans les jours suivant leur captation.
«Le principal effet de ces propositions de loi a été jusqu’à maintenant de soulever une énorme vague d’indignation populaire. Dans les États ciblés, un grand nombre de journaux ont écrit sur le sujet», note M. Dominguez.
Le New York Times est notamment monté aux barricades dans un récent éditorial.
«Le seul objectif de ces lois est de garder les consommateurs dans le noir, de s’assurer que nous en sachions le moins possible sur les détails sordides de l’élevage industriel», relève le quotidien, qui prévient l’industrie du fait que les lois à l’étude vont accroître le niveau de défiance du public.
Activistes «végétaliens»
L’Animal Agriculture Alliance, un regroupement de fermiers, de producteurs et de détaillants du secteur agroalimentaire, voit les choses d’un oeil radicalement différent.
Sa porte-parole, Émily Meredith, maintient que les nouvelles lois sont nécessaires pour protéger fermes et abattoirs des attaques d’activistes «végétaliens» qui ont pour véritable objectif «de mettre un terme à la production de viande, de lait et d’oeufs».
Elle en veut pour preuve que plusieurs organisations conservent les images pendant des semaines ou des mois en vue de les diffuser avec un impact médiatique maximal plutôt que d’alerter immédiatement les autorités.
«S’ils voulaient vraiment faire cesser les abus, ils n’attendraient pas aussi longtemps», souligne-t-elle. La Humane Society rétorque que ces délais sont requis pour mener des enquêtes approfondies.
Mme Meredith note que l’industrie s’est déjà dotée de normes rigoureuses pour protéger les animaux et n’a pas besoin d’être surveillée par des organisations militantes.
Les appels à une transparence accrue lui semblent déplacés.
«Il y a une grande différence entre le fait de n’avoir rien à cacher et le fait de permettre à des activistes biaisés d’accéder aux installations de manière frauduleuse pour capter des images qui seront ensuite utilisées de manière sélective», souligne-t-elle.
«Nos membres ont le droit d’être protégés contre des militants qui veulent détruire leur mode de vie», conclut la porte-parole.
C’est une atteinte à la liberté ….Liberté d’informer ,d’exprimer ….Ainsi ,pas de débat possible….C’est facile !
Je ne parle pas dans ce cas précis .. mais dans d’autres cas le droit d,informer, d’exprimer n’est pas toujours une bonne chose .. et peut carrément nuire a des gens qui n,ont pas a subir des harcèlements au nom de ces droits
???? « Nuire à des gens »?
je prend l’exemple des attentats de Boston … avec toutes les photos qui ont été véhiculés, des internautes se sont mit a analysé et dire qu’un tel était suspect et ce a tord .. et ca nuit a certains que leur visages étaient reconnaissable dont une jeune fille … et même les médias pensant que c,était des sources officiels se sont mit a émettre ces nouvelles
La première fois qu’ils ont parler d’arrestation, je n’ai pris ce billet et j’ai eu raison car l’information était fausse
Le problème avec la liberté d,expression c,est que cela peut engendrer des rumeurs, des mensonges parce qu’il manquent des détails ..
Oui ,dans ce cas tu as raison ….En fait ,il ne sagit pas de liberté d’expression ,mais de liberté d’information …Dans le cas de ton billet..si personne n’en parle…?
Effectivement … c,est pour cela que je serais décu s’ils étaient accusé car les animaux ne peuvent pas se plaindre des mauvais traitement .. et étant donné que les enquêteurs ne suffisent plus a la tâche alors qui le fera
La solution c’est de mettre des caméras de surveillances dans les abattoirs pour qu’ont respecte les animaux et de ne pas les torturés avant l’abattage.
oui il faudrait que ce soit obligatoire …