L’histoire


Si les jeunes prendrais le temps d’apprendre l’histoire de ce monde, de son patelin, de sa famille … pourrait-on espérer qu’ils en apprennent les leçons … sinon c’est un éternelle recommencement
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L’histoire

 

« Une génération qui ignore l’histoire n’a pas de passé – ni de futur.  »

Robert Heinlein

CINQ BONNES RAISONS DE COURIR AUX URGENCES


Après un malaise, un accident, ou autre, on se demande si cela vaut la peine d’aller a l’urgence sachant qu’avec le système de santé que nous avons … l’attente pourrait être longue sauf qu’il est mieux de prévenir dans certains cas
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CINQ BONNES RAISONS DE COURIR AUX URGENCES

 

par Diane Peters pour readersdigest.ca

La plupart d’entre nous préfèrent éviter de se rendre aux urgences, mais certaines circonstances justifient entièrement le déplacement. Voilà, selon les experts des urgences canadiens, les cinq scénarios dans lesquels les urgences sont votre meilleur recours.

Alors, on y va ou pas? La question de se rendre aux urgences surgit dès qu’une maladie ou une blessure survient. Quand un enfant ou un aîné est concerné, on penchera volontiers pour un excès de prudence. Chez une personne âgée, une petite infection, un rhume ou une chute peuvent rapidement déboucher sur de sérieuses complications. Chez les enfants, méfiez-vous d’une température qui dépasse 38,5 °C (101 °F), d’un état léthargique, de comportements anormaux et d’une apparence générale de maladie. Voilà cinq scénarios dans lesquels on n’hésitera pas

1. Vous ressentez soudain une vive douleur

Un élancement de douleur dans votre poitrine, votre ventre, votre tête ou ailleurs signale généralement quelque chose de sérieux. Si c’est dans la poitrine, vous êtes peut-être victime d’une crise cardiaque, surtout si vous avez plus de 35 ans. Les spécialistes des urgences voudront ausculter immédiatement ceux qui viennent à eux avec une douleur à la poitrine – notamment si la douleur persiste depuis plus de cinq minutes et si elle est associée à un essoufflement, à de la sueur, à des nausées ou à des vomissements – parce qu’ils pourraient sans doute limiter les dégâts en intervenant rapidement. Les victimes de crise cardiaque sont souvent réticentes à demander des soins, révèle Janet MacDonald, infirmière en chef au service des urgences de l’Hôpital général de Montréal. Elle se souvient d’un patient qui avait ressenti une douleur dans la poitrine en pelletant de la neige, mais qui n’avait pas consulté de médecin pendant plusieurs jours avant d’apprendre qu’il avait subi une légère attaque.

Le docteur Worthington recommande que même les jeunes gens consultent d’urgence en cas de douleur à la poitrine, car ils pourraient souffrir d’un poumon collabé ou d’un caillot dans les poumons. Des maux de tête survenant subitement – les pires que vous n’ayez jamais eus – peuvent être un symptôme d’un anévrisme cérébral. De puissants maux de ventre peuvent aussi révéler une crise d’appendicite ou un anévrisme abdominal. Les femmes ressentant de fortes douleurs stomacales peuvent être en train de faire une fausse couche ou une grossesse ectopique. Elles ne savaient peut-être même pas qu’elles étaient enceintes, mais ces cas, qui se présentent souvent accompagnés de saignements vaginaux, demandent des soins d’urgence.

2.Vous vous sentez engourdi, faible ou limité dans vos mouvements

Ces symptômes, notamment lorsqu’ils n’apparaissent que d’un côté de votre corps, accompagnés d’épisodes de cécité temporaire et de forts maux de tête, sont souvent des signes d’attaque.

« Beaucoup de gens restent à la maison, parce que ces symptômes vont et viennent », dit Janet MacDonald.

Les signes d’une attaque peuvent se manifester pendant une heure, puis disparaître un jour entier avant de réapparaître, car les attaques arrivent lorsque le cerveau ne reçoit plus assez d’oxygène à cause d’un vaisseau sanguin bouché, mais ce dernier n’est souvent pas entièrement bouché.

La plupart des attaques surviennent après 65 ans, alors si cela arrive à un membre de votre famille, emmenez-le vite aux urgences, tout en lui demandant autant d’informations que possible sur sa santé avant d’arriver à l’hôpital. Si possible, envoyez quelqu’un ramasser tous les médicaments d’ordonnance chez le malade, car les interactions médicamenteuses causent de graves problèmes aux aînés recevant des soins d’urgence.

3. Vous venez d’avoir un accident

Si vous avez été gravement blessé dans un accident, une ambulance vous emmènera invariablement aux urgences. En revanche, lorsque vous vous blessez sur une pente, au bord d’un lac ou dans des escaliers, le docteur Worthington vous invite à aller consulter si vous vous êtes violemment cogné la tête et avez perdu connaissance, si vous avez une longue ou profonde entaille, si vous saignez abondamment, si vous enflez rapidement ou si vous êtes incapable de vous appuyez sur un de vos membres. Ces blessures nécessitent une attention immédiate pour prévenir les risques d’infection ou d’autres complications.

Même si vous êtes capable de repartir par vos propres moyens après un accident, restez conscient que vous êtes sans doute en état de choc, que de ce fait vous ressentez moins fortement les douleurs et que des symptômes pourraient encore apparaître plus tard. Selon madame MacDonald, cela arrive souvent après un accident de voiture : les gens ressentent un essoufflement, pense qu’ils éprouvent simplement un choc nerveux, et quelques jours plus tard, ils se retrouvent aux urgences avec une côte cassée, voire un poumon perforé.

4. Votre maladie chronique empire

Si vous souffrez d’asthme, de diabète, d’épilepsie, d’insuffisance rénale, d’emphysème ou de fortes allergies, et que votre état s’aggrave, passez aux urgences.

Selon le docteur Alan Drummond, directeur médical du service des urgences au Perth and Smiths Falls District Hospital, dans l’Est de l’Ontario, les gens devraient toujours savoir la différence entre une petite aggravation qui demanderait un rendez-vous chez leur médecin, et un changement qui requiert des soins d’urgence. Une crise d’asthme, un taux de glucose sanguin très bas, une forte crise ou une piqûre de guêpe exigent une intervention rapide dans un service des urgences.

5. S’il y a maladie mentale

Si une personne a des antécédents de maladie mentale telle que la schizophrénie, la dépression ou un trouble bipolaire et qu’elle adopte un comportement un peu effrayant, ou dangereux pour elle ou pour les autres, les urgences pourront l’aider.

Par ailleurs, si quelqu’un qui consomme de la drogue change radicalement de comportement ou a un malaise, il pourrait avoir besoin de soins d’urgence.

Le personnel des urgences est entraîné à prendre en charge les crises, à apaiser les gens et à prévenir les suicides. Dans de tels cas, n’hésitez pas à faire appel à la police pour garantir un transport en toute sûreté vers l’hôpital.

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Linguistique Les réseaux sociaux, véritables machines à inventer les mots


Les réseaux sociaux ont changé les relations entre les gens qui pour la plupart ne se connaissent pas en vrai (sauf comme Facebook, qui les connaissances sont parfois majoritaire aux autres  »ami ») Le langage a aussi évolué en inventant des mots pour communiquer. Mais cela influence-t-il la langue maternelle dans la vie réelle ??
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Les réseaux sociaux, véritables machines à inventer les mots

 

Linguistique - Les réseaux sociaux, véritables machines à inventer les mots

Photo Fotolia

Agence France-Presse
Sandra Lacut

PARIS – «Machines à user les mots». Totalement détournés de leur sens premier comme «social» ou «ami», les réseaux sociaux sont aussi de puissants outils collectifs où s’invente et s’expérimente le langage, estiment des linguistes et spécialistes des médias.

Le rapport semble en effet assez lointain entre la vie de la société et une expression comme «TV sociale», qui désigne la manière dont les internautes commentent en direct, sur ces réseaux, le déroulement des émissions télévisées.

Et l’affection qui relie deux êtres dans l’amitié n’a sans doute pas grand chose à voir avec les «amis» Facebook, inconnus pour la plupart, rivés à leurs activités sur la Toile.

«Je n’ai pas d’ami sur Facebook», ironise le journaliste et blogueur Guy Birenbaum, dont le compte, «Aimé» 5375 fois, affiche sur sa page d’accueil une photo: «Vous êtes en zone dangereuse».

Avec internet, le langage «n’a jamais autant évolué», se réjouit-il. «C’est un formidable espace de circulation et de partage mais il n’y a pas que du bon. Je n’aime pas le langage des textos mais les nouveaux mots inventés sur les réseaux sociaux sont souvent les plus jolis», ajoute-t-il, intarissable sur son chouchou du moment: «la perpétweeté».

«Un bon mot qui reste, dit-il, c’est comme pour la musique, quand quelque chose s’impose à tous, universellement. C’est ça internet et la culture populaire».

Jean Véronis, professeur des universités spécialiste du langage, adore le mot «blogue» et la façon dont il est né. Il raconte:

«ça vient de log, la bûche, qui attachée à une ficelle servait à mesurer les noeuds marins, reportés ensuite sur le carnet de bord du capitaine, devenu carnet de bord de la toile, du web, duquel on a gardé le B, pour B-log».

Darwinisme lexical

Cet universitaire rejette l’idée selon laquelle les réseaux sociaux appauvriraient la langue:

«social, ami, changent de sens mais c’est une évolution naturelle et une richesse. Ça marche ainsi depuis que l’homme existe, c’est du darwinisme lexical».

Les mots sont souvent adoptés «pour leur utilité», ajoute-t-il. «Il nous manque des verbes en français, donc nous francisons l’anglais, on dit liker ouunliker, on ne love pas les gens. L’anglais a l’avantage d’utiliser deux fois moins de mots», n’en déplaise aux puristes de la langue de Molière.

Les réseaux sociaux, conclut M. Véronis, «ne font pas plus changer notre langue que les Médicis au XVIe siècle ou les légions romaines».

Salman Rushdie, Haruki Murakami, Patricia Cornwell, Alexandre Jardin… Nombre d’écrivains ont cédé aux «gazouillis» de twitter. D’autres ont même créé un «institut de twittérature comparée» basé à Québec et Bordeaux.

Le linguiste Alain Rey reste circonspect:

«à partir du moment où on parle de réseau social pour désigner quelque chose qui met en rapport des gens quelconques facilement, le mot social ne désigne plus la société toute entière. C’est un peu comme le mot populaire, devenu péjoratif».

«On dit aussi follower pour ami mais la personne qui vous suit a parfois de très mauvaises intentions. On est loin de mon doux ami qui signifiait mon amour au Moyen Age. On valorise une pratique qui est loin de l’amitié», explique M. Rey.

S’il reconnaît le bien fondé des réseaux sociaux comme outil, il les voit aussi comme «des machines à user les mots par la rapidité et l’ampleur des relations» qu’ils génèrent.

«Internet accélère les échanges et favorise la dissémination des mots. Cela n’interdit pas de prêter une grande attention à leur sens et à leur bon usage», prévient quant à lui Arnaud Mercier, directeur de l’Observatoire du webjournalisme et de la licence professionnelle de journalisme numérique à l’université de Lorraine.

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Inde: des policiers en carton pour faire respecter le code de la route


Je ne suis peut-être pas une experte en code de la route, mais il me semble que la première chose a changer pour la sécurité routière serait que les gens passe un test pour un permis … ou suivre un cours de conduite obligatoire … me semble que ca serait un bon départ
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Inde: des policiers en carton pour faire respecter le code de la route

 

Des policiers indiens.... (PHOTO Prakash SINGH, Agence France-Presse)

Des policiers indiens.

PHOTO PRAKASH SINGH, AGENCE FRANCE-PRESSE

Agence France-Presse
BANGALORE

La police de Bangalore, en Inde, tente une nouvelle méthode pour réduire les infractions routières: ils positionnent des policiers en carton sur le bord des routes afin que les conducteurs pensent que les forces de l’ordre ne cessent de les surveiller.

Le nombre de morts sur les routes a explosé en Inde, malgré le peu de personnes possédant une voiture. Pour cause: une faible application de la loi, des conducteurs non formés à la conduite et le mauvais état des routes. Ainsi, l’Inde est devenu l’un des pays où l’on compte le plus de morts liés à la circulation routière dans le monde.

De nombreux automobilistes indiens obéiraient aux règles de circulation s’ils pensaient que les forces de l’ordre les avaient à l’oeil en permanence, «mais nous ne pouvons pas être partout», a expliqué un commissaire de police de Bangalore, MA Saleem, lundi à l’AFP.

«Dans les villes indiennes, les conducteurs ne respectent pas le code de la route lorsqu’il n’y a pas de policiers à proximité, ils grillent les feux et prennent les sens interdits», a déploré ce commissaire.

«Ces policiers en carton sont très efficaces et ils peuvent travailler sept jours par semaine», a ironisé Saleem.

De tels «policiers» sont souvent utilisés dans certains pays comme la Grande-Bretagne et l’Amérique du Nord pour prévenir certains délits mais, selon Saleem, c’est la première fois que l’idée est mise en pratique dans une ville indienne.

Pour le moment, trois policiers en carton kaki ont été déployés sur les routes principales de la ville.

Un policier en carton a toutefois été volé la semaine dernière mais cela n’a pas découragé le commissaire Saleem qui a expliqué que, désormais, les faux policiers seraient retirés la nuit afin de réduire les risques de vol.

Il a déclaré vouloir installer dix policiers en carton en plus sur les routes de Bangalore.

«De loin, le faux policier ressemble à un vrai», a reconnu un chauffeur de Bangalore à la chaîne de télévision indienne NDTV, alors qu’un autre a admis avoir été dupé par ces morceaux de carton.

«Deux ou trois fois, a-t-il ajouté, nous avons pensé qu’un vrai policier se tenait là, alors nous avons ralenti».

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Paris va tester des moutons en guise de tondeuses


Si je ne m’abuse, ce n’est pas la première fois qu’on utilise des animaux qui broutent pour entretenir un terrain .. Enfin, bref, si cela est possible ce serait sûrement une bonne chose pour l’environnement et pour le bruit …
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Paris va tester des moutons en guise de tondeuses

Confier l’entretien des espaces verts de Paris à des moutons d’Ouessant? La capitale va expérimenter l’éco-pâturage à partir d’avril, sur un seul site pour le moment, pour évaluer la faisabilité en milieu urbain dense de cette technique permettant de limiter l’usage d’engins et de désherbants.

L’expérimentation insolite débutera le 3 avril sur « un terrain de 2.000 m2 en friche » appartenant au service des Archives de Paris dans le XIXe arrondissement, indique la mairie de Paris.

L’éco-paturage consiste à utiliser des animaux pour entretenir un espace vert, ce qui permet de limiter le recours aux engins mécaniques, sources de bruit et consommateur de carburant, et aux produits phytosanitaires.

L’objectif de la mairie de Paris est d’évaluer si ce type de gestion écologique des espaces verts est applicable dans un milieu urbain dense comme Paris intra muros.

Pour cette expérimentation, prévue en « plusieurs périodes » d’avril à octobre, ont été choisis des moutons d’Ouessant, une race à la fois résistante mais aussi de petite taille, permettant « une manipulation plus aisée », souligne la municipalité. Entre chaque période de pâturage, les animaux seront hébergés par la Ferme de Paris, équipement situé dans le Bois de Vincennes qui sera chargé de leur suivi sanitaire.

En cas de résultats probants, d’autres expérimentations pourraient suivre, par exemple dans les bois de Vincennes et de Boulogne, indique la mairie.

© 2013 AFP

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Le dur combat des enfants trisomiques en Russie


Alors qu’au pays on veut redonner la dignité a ceux qui sont atteint de trisomie 21, ailleurs le combat continu pour une vie meilleur au sein de leur famille dans un environnement adéquat pour un meilleur avenir .. C’est l’histoire d’une actrice en Russie qui refuse d’interner son bébé pour le cacher mais elle s’est lever pour la cause … car ils ont tant à donner
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Le dur combat des enfants trisomiques en Russie

Le dur combat des enfants trisomiques en Russie

Sioma, l’enfant de l’actrice russe Evelina Bledans. | Photo AFP

Lorsque l’actrice russe Evelina Bledans a mis au monde un enfant trisomique, la première question des médecins à la maternité l’a fait frémir :

«Vous le prenez ou vous le laissez?»

En Russie, où une majorité d’enfants trisomiques sont abandonnés par leurs parents juste après leur naissance, sa décision de garder le petit Sioma et de relater sa vie dans un blog à son nom s’est bien souvent heurtée à l’incompréhension.

«Certains nous considèrent, mon mari et moi, comme des héros, des saints. D’autres déversent leur bile: +A quoi bon mettre au monde des monstres? Pourquoi n’a-t-elle pas avorté si elle savait que son enfant naîtrait malade? Pourquoi le montre-t-elle tout le temps à la télévision et publie-t-elle ses photos dans des magazines? », a confié dans une interview à l’AFP l’actrice, qui s’est lancée dans un combat difficile contre l’intolérance.

L’actrice russe Evelina Bledans et son bébé, Sioma. |Photo AFP

«Nos concitoyens ne sont pas très délicats. En voyant un enfant trisomique, ils peuvent le montrer du doigt, rire ou faire des grimaces de dégoût», raconte cette belle femme rousse de 43 ans.

L’ONU a fait du 21 mars la Journée mondiale de la trisomie 21, une date symbolique choisie en référence aux 3 chromosomes 21 à l’origine du syndrome.

Près de 2 500 enfants naissent chaque année en Russie avec cette anomalie génétique, connue aussi sous le nom de syndrome de Down, et 85% d’entre eux sont abandonnés par leurs parents à la maternité, a indiqué à l’AFP Anna Portougalova, directrice d’une fondation d’aide aux enfants trisomiques, Downside Up.

Crée en 1996 par des Britanniques à Moscou, Downside Up aide gratuitement ces enfants à mieux s’adapter à la vie dans une société où les handicaps étaient pendant des années considérés comme honteux.

«À l’époque soviétique, nous étions tous heureux et en bonne santé, nous marchions en rang et dans les rues il n’y avait pas d’handicapés. On avait l’impression qu’ils n’existaient pas du tout», se souvient Evelina Bledans.

«C’est à cette époque qu’on a inculqué à nos médecins que les trisomiques devaient être envoyés dans des établissements spéciaux pour que personne ne les voie. Et si quelqu’un décidait de garder un tel enfant, il en avait honte et le cachait», dit-elle.

Elena Artemieva, une bibliothécaire de 45 ans, mère d’une petite Sonia trisomique de 2 ans, a eu la même triste expérience.

«Un médecin m’a dit à la maternité: +Laisse-le! A quoi bon garder un enfant comme ça? Ils sont horribles+», raconte-t-elle.

Elle s’est heurtée elle aussi à l’incompréhension et à l’intolérance dans la société russe.

Mais Elena n’en veut à personne: «Il faut les comprendre, ces gens-là, ils ne savent rien sur la trisomie».

L’actrice russe Evelina Bledans et son bébé, Sioma. |Photo AFP

Beaucoup d’idées fausses perdurent depuis l’époque soviétique, notent les experts.

«On considère que les trisomiques ne peuvent pas être éduqués, ne peuvent pas vivre dans la société et ne peuvent pas travailler», explique Mme Portougalova.

Les trisomiques abandonnés à la naissance végètent dans des internats pour malades mentaux, avec des soins réduits au minimum et sans aucun espoir d’intégration dans la société.

Les trisomiques sont rarement adoptés par des familles russes. Et une loi interdisant l’adoption d’enfants russes par des Américains, adoptée en décembre, a encore réduit leurs chances de trouver des parents, estiment les experts.

Mais même ceux qui ont une famille ont du mal à mener une vie normale.

«En ce qui concerne les possibilités de travail, la situation est particulièrement mauvaise», note Mme Portougalova.

 

«Dans les pays occidentaux les trisomiques peuvent travailler dans des cafés, des hôtels ou des magasins. En Russie, malheureusement, ce n’est pas le cas», regrette-t-elle.

À Moscou, où les enfants trisomiques peuvent fréquenter l’école primaire avec d’autres enfants, la situation est meilleure que dans d’autres régions russes où les parents doivent faire d’énormes efforts pour intégrer leurs enfants dans la société.

Convaincue que le petit Sioma, âgé de 11 mois, est «un don du ciel» dont la mission est de «changer la situation» pour des milliers de trisomiques en Russie, Evelina Bledans se félicite des premiers succès de sa campagne contre l’intolérance.

«Beaucoup de femmes m’écrivent qu’après mon témoignage, elles ont enfin eu le courage d’aller se promener en plein jour avec leurs enfants trisomiques, et pas seulement la nuit comme elles le faisaient avant», se réjouit-elle.

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