Absurdité


Quand on voit toutes les bêtises humaines que ce soit entre personnes, sur l’environnement, les animaux, … et on dit que nous sommes intelligents ..
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Absurdité

 

« Le privilège de l’absurdité est réservé à la seule créature humaine.  »

Thomas Hobbes

Des chats, et des bêtises


Je trouve que les chats sont plus drôle que les autres animaux domestiques quand il est question de jouer et de faire les mauvais coups ..
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Des chats, et des bêtises

 

Coups bas, attaques sournoises, déroulage de papier toilette, chute d’objets en tous genres, jeux étranges, comportements totalement inattendus…

Les chats ne manquent vraiment pas d’imagination lorsqu’il s’agit de faire des bêtises !

Comment résister devant une telle compilation devidéos de chats faisant n’importe quoi, et sans aucune retenue ? Nous, on ne s’en lasse pas !

Et vos petits compagnons félins, sont-ils eux aussi de sacrés chenapans ?

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Le chat et les bisous : pourquoi les refusent-ils ?


 

Un chat refuse souvent de se faire prendre .. et s’il est pris dans les bras de quelqu’un, il perd son sa stratégie de fuite en cas de besoin … et les animaux n’ont pas la même façon que nous de voir la position sociale .. il faudrait peut-être sans souvenir pour que le chat se sentent en sécurité et respecté
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Le chat et les bisous : pourquoi les refusent-ils ?

 

On me demandait récemment pourquoi un chat refusait les bisous, lui si gentil, si câlin, si patient, il a tendance à ne pas aimer être pris dans les bras et à repousser avec sa patte le visage de son humain qui lui fait un bisou.

On le sent mal à l’aise, il a envie de sortir de nos bras, quitte à revenir se blottir sur nos genoux !

Mais pourquoi il refuse cette gentille manifestation d’affection alors qu’il en demande d’autres ?

Revenons une fois encore à notre chat non domestiqué, communément appelé chat haret.

Les prédateurs sont légions, être pris en embuscade est vite arrivé il faut toujours veiller à pouvoir s’évader rapidement d’un endroit.

Le bisou, une marque de respect pour le chat

Les bras emprisonnent le chat. S’il est attaqué, il ne pourra pas s’échapper ! Et oui, son instinct est plus fort que son amour pour vous, d’autant que les bisous chez le chat sont une marque de respect !

Enfin bisous… chez le chat c’est une lichette, une forme de toilette de l’autre, afin de lui faire voir qu’on respecte sa position sociale.

Si vous embrassez votre chat, vous lui dites que vous le respectez. Or vous êtes au dessus de lui, il ne peut donc accepter la place offerte par ce bisou ! Ce n’est pas logique, l’illogisme mène à l’anarchie,l’anarchie est inacceptable chez le chat.

La socialisation du chat est basée sur le respect, sans parler de dominance, mais plutôt de position sociale dans la ritualisation (la vie du chat repose sur des rituels qui ne doivent en aucun cas être modifiés). Donc le chat respectera un congénère ou un humain s’il peut pratiquer ses rituels librement sans empiéter sur ceux des autres, une sorte de respect mutuel.

Ce bisou si anodin pour nous est un symbole fort de laisser-aller chez le chat, il ne comprend pas que vous remettiez en question une affaire bien huilée et qui fonctionne, cela remet en question sa raison d’être elle-même, et peut le perturber grandement si vous insistez.

Des câlins très stressants

Vous pensez qu’il prendra l’habitude, or ce ne sera jamais le cas. Et si cela peut être amusant pour nous, cela perturbe le chat à un point très élevé de stress, encore une fois sa vie entière se remet en cause à chaque fois, imaginez vous à sa place, cela n’amuserait personne !

Donc voilà 2 raisons de refuser ce bisou.

Il faut surtout retenir que le chat n’aime pas se mettre en position de danger sans issues de secours, ce qui explique que certains chats dont les instincts sont plus puissants que chez d’autres, n’accepteront pas d’aller dans une litière fermée dans laquelle on se sent piégée

Si vous voulez faire un câlin à votre chat, sans être frustré, et sans le rendre mal à l’aise, laissez le venir à vous ne le prenez pas dans les bras, laissez le libre près de vous ou sur les genoux, et caressez-le !

Vous pouvez aussi frotter votre joue sur sa tête, mais évitez de le prendre dans les bras ou même de le lever ce qui le perturbe aussi grandement, avoir une ou plusieurs pattes dans le vide.

Voici quelques notions simples à appliquer et qui pourront vous aider à mieux comprendre votre chat !

Marie-Hélène Bonnet
Comportementaliste du chat

http://www.comportement-chat.com/

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Les risques de manger trop de viandes transformées


Nos choix alimentaires ont un impact sur notre santé et comme de raison le secteur alimentaire ne nous aide pas beaucoup avec la panoplie de produits sur les étalages mais tout ce qui est transformés devraient nous questionner surtout avec tout ce qui est rajoutés
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Les risques de manger trop de viandes transformées

 

Photo Fotolia

Une étude dévoile les risques inhérents à une trop grande consommation de viandes transformées.

Manger un bon hot-dog est toujours agréable, mais ce délicieux repas pourrait bien vous mener à votre tombe beaucoup plus tôt que prévu, rapporte The National Library of Medicine.

Bien entendu, vous aurez compris qu’une seule saucisse ne vous tuera pas sur-le-champ, mais la consommation excessive des viandes transformées et/ou séparées mécaniquement enlèverait bel et bien des années à l’espérance de vie.

L’étude proposée par l’Université de Zurich est exhaustive, compilant les données recueillies auprès de 450 000 personnes, rien de moins. Les conclusions rapportées sont terrifiantes : 40 % plus de risques de mourir jeune chez les gens qui consomment fréquemment ces viandes (comme les saucisses, entre autres).

« Notre recommandation est de limiter sa consommation de viandes transformées à moins d’une once par jour. Nous connaissons certains mécanismes potentiels qui contribuent probablement au phénomène », lance Sabine Rohrmann de l’Université de Zurich

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Erreur à la morgue Il enterre la mauvaise personne


Je conçoit que l’erreur est humaine mais de là a ne pas faire de vérification quand le mari de la femme prétend ne pas  reconnaitre sa femme est a mon avis irresponsable
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Erreur à la morgue

Il enterre la mauvaise personne

 

Il enterre la mauvaise personne

Crédit photo : Archives TVA Nouvelles

TVA Nouvelles

Un homme a eu une drôle de surprise en s’apercevant que la femme qu’il venait d’enterrer n’était pas la sienne. Les employés de l’entreprise de pompes funèbres ont admis s’être trompés et avoir inversé deux cadavres.

Selon 7sur7.be, Evan Davidson vivait avec sa femme, Darlene, depuis 51 ans, en Californie aux États-Unis, lorsque celle-ci est décédée. Lorsqu’il s’est rendu aux pompes funèbres pour veiller le corps de son épouse, le septuagénaire a eu une drôle de surprise.

«Je l’ai regardée et j’ai dit qu’elle ne ressemblait pas à ma femme », a-t-il confié. « Les employés m’ont répondu que c’était probablement parce qu’elle avait embaumé et qu’elle était très malade».

Pas complètement convaincu, Evan Davidson a tout de même accepté d’enterrer le corps qu’on lui présentait comme étant celui de son épouse. Mais trois jours après les funérailles, il a reçu un étrange coup de fil de la part de l’entreprise de pompes funèbres.

«Un homme m’a demandé de venir identifier un corps», explique-t-il.

Une autre famille venait, en effet, également d’affirmer que le corps n’était pas celui de leur proche. M. Davidson s’est immédiatement rendu sur les lieux et là, surprise.

«J’ai vu ma femme et ce fut un grand choc», avoue-t-il.

L’entreprise de pompes funèbres a présenté ses plus plates excuses et a décidé de prendre tous les coûts liés à la seconde inhumation à sa charge. Le tout n’apaisant en rien la colère d’Evan Davidson, qui a décidé d’engager des poursuites.

http://tvanouvelles.ca

Les stéroïdes présentent de grands dangers pour le corps et l’esprit


Il est dommage que des produits tel que les  stéroïdes  soient si facile a se procurer dans certaines régions .. surtout que les  stéroïdes  sont illégales et pour cause, cela affecte la santé physique et mentale d’une personne qui en prend
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Les stéroïdes présentent de grands dangers pour le corps et l’esprit

Alors qu’une enquête de Radio-Canada révélait cette semaine qu’il était facile de se procurer des stéroïdes à Gatineau, ces produits présentent des risques importants pour la santé.

Les adeptes de ces substances, dont le trafic est illégal, consomment souvent plusieurs produits à la fois dans le but d’atteindre leur objectif, soit un corps musclé.

La spécialiste Christiane Ayotte, directrice du Laboratoire du contrôle du dopage, connaît bien les dangers de ces cocktails.

« C’est très dangereux pour le foie ces produits-là et pour les reins. Il y a vraiment une grande naïveté », souligne-t-elle.

Elle cite notamment en exemple les effets de la testostérone, une forme de stéroïdes utilisée par les consommateurs.

« Il y a l’apparition d’une poitrine, qui est un effet indésirable. Donc, on prend des antiœstrogènes, des substances qu’on va prendre [habituellement] quand la personne a un cancer du sein », explique-t-elle.

Ces combinaisons peuvent entraîner des effets secondaires importants, sans compter les risques d’infections lors des injections.

La puissance poussée à l’extrême

Pour un ex-consommateur de stéroïdes, qui s’est confié à Radio-Canada sous le couvert de l’anonymat, c’est une importante perte de poids qui l’a poussé à consommer de telles substances.

« Un moment donné, quand je me suis regardé dans le miroir, j’étais rendu trop petit. Je n’étais pas habitué avec ce poids-là. […] C’est juste que je n’étais plus à l’aise. J’étais habitué d’être pesant », raconte-t-il.

« Quand tu passes 20 à 30 heures dans un gym par semaine, tu penses que c’est ça ta vie et tu veux te mesurer aux autres », ajoute-t-il.

Diane Pacom, professeure titulaire de sociologie à l'Université d'Ottawa.

Diane Pacom, professeure titulaire de sociologie à l’Université d’Ottawa.

Diane Pacom, professeure titulaire de sociologie à l’Université d’Ottawa, explique que les consommateurs de stéroïdes recherchent un sentiment de puissance.

« Pour eux, c’est cette euphorie de se voir au jour le jour métamorphosés dans un personnage qui, dans leur esprit, est absolument imbattable. C’est la puissance poussée à l’extrême », explique Mme Pacom.

Certaines personnes finissent même par développer un trouble de santé mentale appelé bigorexie, soit une dépendance à une activité physique excessive.

« Ce n’est jamais assez gros. Alors toute la vie de la personne tourne autour de l’utilisation [des stéroïdes], comment se procurer ces substances, lever des poids, prendre des stéroïdes, plus les protéines, plus tout ce qui vient autour. » — Christiane Ayotte, directrice du Laboratoire du contrôle du dopage

Les utilisateurs de stéroïdes sont en outre davantage sujets à l’agressivité.

« Ce sont des personnes qui peuvent réagir plus violemment lorsqu’elles se sentent agressées et ces stéroïdes font qu’elles réagissent plus violemment. Elles ont la mèche courte », explique Christiane Ayotte.

Il est aussi difficile pour les consommateurs de se sortir de ce cercle vicieux.

« Si tu perds ça, tu perds tout. Parce que quand les gens ne vous ne regardent plus, c’est fini. Vous n’êtes plus là. Vous êtes comme mort », précise Diane Pacom.

En finir avec les stéroïdes

Grâce à l’intervention d’un ami, l’ex-consommateur qui s’est confié à Radio-Canada a réussi à arrêter de prendre des stéroïdes. Il n’écarte toutefois pas la possibilité d’en reprendre un jour.

« Dans de ma tête, je me dis toujours : « ce n’est pas grave, en deux mois, je peux revenir au corps de plage que j’avais dans ce temps-là » », raconte-t-il.

Pour la professeure Diane Pacom, notre société de l’éphémère attire ce type de comportement.

« Il ne faut pas que les choses soient trop longues. On passe d’une passion à l’autre. Toute notre société est imbibée de cela. Il faut que le résultat soit immédiat, puis on passe à autre chose », explique Mme Pacom.

D’après le reportage de Louis Blouin.

http://www.radio-canada.ca

Étrange créature fossile découverte dans les Rocheuses


Un fossile assez bien conservé d’un ver qui aurait peupler jadis la terre .. quoiqu’il existent encore de ces vers de la même famille vivant dans le sable ou dans les eaux
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Étrange créature fossile découverte dans les Rocheuses

 

Spartobranchus tenuis

Spartobranchus tenuis  Photo :  Jean-Bernard Caron

Une créature fossile datant de plus de 505 millions d’années a été découverte dans le gisement de fossiles des schistes de Burgess, en Colombie-Britannique.

La forme de la créature nommée Spartobranchus tenuis évoque celle d’un phallus.

Le biologiste Christopher Cameron de l’Université de Montréal et ses collègues affirment que le fossile appartient à la famille des vers à gland, connus sous le nom d’entéropneustes. Cette espèce prospère de nos jours dans le sable fin et la boue des eaux profondes et peu profondes.

Le ver à gland fait lui-même partie des hémichordés, comprenant des espèces marines étroitement reliées aux étoiles de mer et aux oursins actuels.

Selon les chercheurs, cette découverte ajoute 200 millions d’années aux registres fossiles des entéropneustes, les faisant remonter jusqu’à la période cambrienne.

« Cela change fondamentalement notre compréhension de la biodiversité de cette période. » — Communiqué de l’UdM

Cette découverte est d’autant plus surprenante, ajoutent les chercheurs, car ces vers ont un corps mou, ce qui rend leur conservation extrêmement rare.

Les Spartobranchus tenuis se nourrissaient probablement de petites particules tirées d’éléments filtrés depuis l’eau de mer.

Une analyse détaillée laisse à penser que les Spartobranchus tenuis avaient un corps flexible, composé d’un proboscis court, d’un collet et d’un étroit tronc allongé se terminant par un appendice bulbeux. Cet appendice pourrait avoir servi d’ancre.

Les plus grands spécimens complets examinés mesuraient dix centimètres de longueur, leur proboscis comptant pour environ un demi-centimètre.

En outre, plusieurs de ces vers étaient préservés dans des tubes, dont certains étaient subdivisés, suggérant qu’ils servaient d’habitation.

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Nature.

http://www.radio-canada.ca

La découverte de l’Amérique contée par la patate douce


La découverte de l’Amérique encore une fois essaie de voir qui a vraiment découvert le nouveau monde ..Christophe Colomb qui cherchait la route des Indes .. Amerigo Vespucci .. ou encore les Polynésiens ??? Il semble que la patate douce aurait peut-être la réponse a ce dilemme
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La découverte de l’Amérique contée par la patate douce

La découverte de l'Amérique contée par la patate douce© Perline

L’analyse génétique de différentes variétés de tubercules confirme que les Polynésiens avaient découvert l’Amérique bien avant les Européens.

Par CHLOÉ DURAND-PARENTI

Le mythe de la découverte de l’Amérique par les Européens, Christophe Colomb et Amerigo Vespucci, a de plus en plus de plomb dans l’aile. Il semble bien que ce soient les Polynésiens qui aient pour la première fois foulé le sol du Nouveau Monde.

L’hypothèse n’est pas nouvelle, mais la science vient de faire sérieusement pencher la balance en sa faveur en lisant dans l’ADN de… la patate douce. Il faut dire que la présence de cette plante endémique du continent américain en Polynésie, attestée par des restes archéologiques datés de plusieurs siècles avant Christophe Colomb, intriguait depuis longtemps les scientifiques et les historiens.

Une première étude, réalisée dans les années 1970 sur une base morphologique, n’avait cependant pas permis de retracer clairement l’histoire de la dispersion du doucereux tubercule. Aujourd’hui, c’est grâce à la génétique que la thésarde Caroline Roullier du Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive du CNRS, basé à Montpellier, a pu faire la lumière sur cette obscure affaire. Et rien ne serait sans doute arrivé non plus sans les précieux herbiers du botaniste Joseph Banks, qui accompagna le capitaine James Cook lors de son premier voyage d’exploration de l’Océanie, dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Car c’est en comparant le génome des patates douces américaines actuelles aux échantillons polynésiens collectés par Joseph Banks, conservés au Muséum d’histoire naturelle de Londres, que Caroline Roullier a pu établir entre elles une sorte d’arbre généalogique.

Dans un premier temps, la scientifique a d’abord étudié l’ADN des patates douces américaines présentes en Amérique du Sud, en Amérique centrale et dans les Caraïbes. Une tâche d’autant plus fastidieuse que la patate douce a la particularité de posséder non pas une mais trois paires de chaque chromosome, et donc six copies de chaque gène.

Caroline Roullier a alors découvert que ces plantes, difficiles à différencier à l’oeil nu, étaient de deux groupes génétiques distincts, les unes poussant dans une zone Pérou-Équateur, les autres étant établies dans une zone Mexique-Caraïbes. Dans un second temps, la chercheuse a tenté de comparer l’ADN des spécimens de ces deux familles avec les plantes actuellement présentes en Polynésie. Et là, déception : impossible d’établir clairement la filiation de ces patates, en grande partie hybrides. En revanche, en se penchant sur les feuilles ramenées par James Cook au XVIIIe siècle, les choses sont devenues beaucoup plus claires. Ces patates douces, présentes sur les îles avant la venue des Européens, avaient pour ancêtre la patate douce de la zone Pérou-Équateur.

La dernière pièce d’un puzzle

Cependant, comment être certain que des graines n’avaient pas tout simplement été apportées là, par la mer ou par les oiseaux ? Et comment savoir si c’était bien les Polynésiens qui l’avaient ramenée d’Amérique et pas l’inverse ? À ces questions, la génétique ne répond pas. Mais la linguistique et l’histoire peuvent les éclairer d’une manière significative. D’une part parce qu’en Polynésie la patate douce a été baptisée kumara, c’est-à-dire exactement de la même façon que dans la langue quechua de la zone Pérou-Équateur. Le hasard étant hautement improbable, les oiseaux et la mer peu bavards, cela signifie que ce sont bien des hommes qui ont « échangé » cette espèce.

Ensuite, on sait que les Polynésiens, ces insulaires, étaient de très bons navigateurs, bien meilleurs que les Amérindiens. Il est donc plus probable que ce soient eux qui aient fait le voyage.

« Autre élément, la patate douce n’est pas du tout une plante essentielle pour les Amérindiens. Ils cultivaient plutôt le maïs ou le manioc. S’ils s’étaient rendus en Polynésie, pourquoi auraient-ils apporté cette plante-là, et pas le maïs ou le manioc », explique Caroline Roullier.

« Cela laisse encore une fois penser que ce sont les Polynésiens qui ont importé la patate douce, parce qu’elle ressemble beaucoup à l’igname, l’une des bases de leur alimentation traditionnelle », affirme la scientifique.

Si l’on ajoute à cela que les premières traces de la patate douce dans les îles du Pacifique datent de 900 après Jésus-Christ, on tient la preuve quasi certaine que les Polynésiens avaient posé le pied en Amérique du Sud bien avant les Européens, probablement autour de 800 après Jésus-Christ. N’en déplaise aux WASP (White Anglo-Saxon Protestant) !

http://www.lepoint.fr