Écoute la nature


Plus que jamais nous devons écouter la nature, car elle nous parle .. non elle cri car nous n’entendons pas ce qu’elle ressent, ce qu’elle vit, ce qu’elle endure
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Écoute la nature

 

« La nature dit toujours quelque chose.  »

Nicolas Hulot

Des chiens pour tenir compagnie… à des guépards !


C’est une bonne idée si ce sont des guépards abandonnés et qui ont besoin d’une aide pour se donner du courage, de la personnalité avec l’aide des chiens qui eux semblent d’après la vidéo apprécier
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Des chiens pour tenir compagnie… à des guépards !

 

Et si le chien était en plus du meilleur ami de l’Homme, celui d’un très gros félin ?

Les guépards sont les mammifères les plus rapides au monde, mais ils se reproduisent peu, et sont hélas en danger d’extinction.

Des compagnons de jeu et des guides

Bien souvent, les guépards vivant dans les zoos et parcs animaliers ont été abandonnés par leur mère. Peureux,ils manquent de confiance pour se rapprocher à d’autres félins.

Mais voilà que le chien, aussi surprenant que cela puisse paraître, pourrait bien venir en aide à cette espèce,grâce à son apaisante présence, tout simplement.

Aux Etats-Unis, certains zoos font en effet appel à des chiens pour calmer les gros chats capricieux, mais aussi attirer l’attention sur leur sort. Ils deviennent alors les compagnons de jeu et guides des guépards.

« C’est une histoire d’amour, celle d’une espèce aidant une autre espèce à survivre«  explique Jack Grisham, un responsable du Zoo de Saint-Louis, dans le Missouri, et coordonnateur du plan de sauvegarde des guépards en Amérique du Nord.

La mission des chiens : être les meilleurs amis des guépards

 

Au Zoo Safari Park de San Diego, en Californie, 4 guépards, parmi les 19 que compte le parc, ont un compagnon canin. Hopper, un croisé Berger Allemand veille ainsi sur Amara, « la femelle guépard la plus difficile« . Sa principale mission ? « Etre son meilleur ami« , explique l’éleveuse Janet Rose-Hinostroza.

Généralement, les petits guépards sont présentés à leurs nouveaux meilleurs, la plupart du temps des chiens venus de refuges, dès leur plus jeune âge, vers 3 mois. Les canidés sont dominants et protecteurs. Ils veillent sur leurs guépards, les protègent, les rassurent. L’un des chiens promène même en laisse une jeune femelle de 2 ans !

Un programme qui dure depuis 30 ans

Bien que les chiens et leurs gros chats  vivent ensemble, ils ne sont pas toujours les uns avec les autres. Les chiens mangent séparément et passent de longs moments avec d’autres chiens et les humains.

Quand a commencé cette histoire d’amour entre chiens et guépards ? On ne le sait pas vraiment.  Mais des Bergers d’Anatolie ont été utilisés pendant des décennies en Namibie pour protéger les troupeaux de chèvres. Ces chiens sont très courageux et repoussaient les attaques de lions et de léopards.

En 1981, un couple de guépards a été donné au zoo de San Diego, à condition que les félins soient accompagnés de chiens parce qu’ils étaient habitués à leur présence.

Depuis le début du programme de San Diego, 135 guépards ont vu le jour dans le parc.

Plusieurs autres zoos ont adopté des chiens pour tenir compagnie à des guépards. C’est notamment dans un parc de la ville de Tampa, en Floride, où le duo Kasi et Mtani coule des jours heureux depuis près de deux ans. Cette vidéo publiée en avril dernier montre le chien et le guépard au moment du premier anniversaire de leur rencontre.

http://wamiz.com

Un policier sauve la vie d’un chien, et émeut le web


Voilà, un côté très positif et de reconnaissance envers un policier qui a pris la peine de s’arrêter pour aider un petit chien Chihuahua(qui ont la réputation d’être assez craintif) qui semblait perdu sous la pluie, Grâce a ce geste, ce chien a pu retrouver sa famille
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Un policier sauve la vie d’un chien, et émeut le web

 

Depuis plusieurs jours, cette photo fait le tour du web. Elle montre un policier américain stopper la circulation sur une route du Texas, afin de sauver un petit chien.C’est un automobiliste, ému par cette scène, qui a pris la photo et l’a publiée sur Internet.

Pris de pitié pour le petit chien perdu

Alors qu’il patrouillait, lundi dernier, l’agent Kyle Jones a aperçu un Chihuahua qui marchait à côté des voitures. Il pleuvait fort, et l’homme, pris de pitié pour ce petit animal effrayé, a décidé de bloquer la circulation avec sa voiture pour lui venir en aide.

« Quand je l’ai vu et que je me suis rendu compte de sa taille, j’ai immédiatement allumé mes feux et stoppé la circulation » a-t-il raconté.

« Vous savez comment sont les Chihuahuas. Vous ne savez pas vraiment comment ils vont réagir. Mais, lui, il m’a lancé un regard qui voulait dire ‘je suis content que tu sois venu me chercher’. Il m’a laissé le prendre et je l’ai mis sur la banquette arrière de ma voiture de patrouille ».

Puis l’agent de police a conduit le chien dans un refuge pour animaux perdus et abandonnés.

« Aucune mission n’est insignifiante pour l’officier Jones » affirme l’un de ses collègues.  « Cette histoire n’est rien, mais elle est très importante pour la famille » souligne-t-il.

Pendant ce temps, les maîtres de Cujo, Don et Diwanna Zapalac, recherchaient activement leur chien fugueur avec l’aide de leurs voisins, très inquiets à l’idée de savoir leur petit compagnon seul sous la pluie.

Une éternelle reconnaissance

Mais grâce à Kyle Jones, le petit chien, baptisé Cujo, a bien vite retrouvé sa famille, et la chaleur de son foyer.

Don et Diwanna, eux, sont encore très émus par la générosité de l’agent de police, sans qui leur chien aurait pu connaître un sort bien tragique.

« Après un bon bain et ses médicaments contre l’arthrite, il s’est reposé toute la journée, en sécurité, et bien au chaud à la maison » racontent-ils dans un email qu’ils ont envoyé à la police pour remercier leur bienfaiteur.

« Il n’y pas de mots pour dire combien nous sommes reconnaissants envers cet officier si généreux et bienveillant. C’est merveilleux de savoir que des gens prennent autant soin de nous et de nos animaux » se réjouissent les maîtres de Cujo.

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Une nouvelle espèce de hibou découverte en Indonésie


Les cris des hiboux sont différents selon l’espèce, ils ont donc leur propre langage ce qui permet de mieux distinguer chaque espèces et découvrir ceux qui ne sont pas encore répertorié
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Une nouvelle espèce de hibou découverte en Indonésie

 

L'espèce, qui pourrait être baptisée <i>Otus jolandae</i>, fait la taille d'un merle.
L’espèce, qui pourrait être baptisée Otus jolandae, fait la taille d’un merle. Crédits photo : Philippe Verbelen/Plos One

Un nouveau rapace nocturne a été identifié sur l’île de Lombok grâce à son hululement par plusieurs chercheurs indépendants.

Une nouvelle espèce de hibou du genre des petit ducs (Otus) a été découverte par des chercheurs indépendants qui ont publié mercredi dernier un article dans la revue scientifique Plos One . Cette espèce endémique ne vit qu’au nord de l’île volcanique de Lombok, près de Bali en Indonésie. Ce petit rapace nocturne fait la taille d’un merle.

On connaissait cet oiseau par des dessins et des spécimens empaillés rapportés par des collectionneurs d’animaux à la fin du 19e siècle, mais il n’avait jamais été considéré comme une espèce à part entière. Il faut dire que les espèces de hiboux sont difficiles à distinguer les unes des autres par le simple physique. Leur plumage et leur mode de vie se ressemblent beaucoup d’une espèce à l’autre au sein d’un même genre.

On sait en revanche depuis les années 70 que chaque espèce hulule de façon spécifique. Ce caractère est inné, c’est-à-dire qu’il est inscrit dans les gènes. Ces sons caractéristiques permettent aux individus d’une même espèce de se reconnaître entre eux, notamment pour trouver un partenaire.

Trois découvertes indépendantes

 

En 2003, le Suédois George Sangster et la Néerlandaise Jolanda A. Luksenburg, deux biologistes venus à Lombok pour enregistrer entre autres le chant d’une espèce d’engoulevent découvrent un hululement inconnu dans leurs enregistrements. En diffusant ce son via des enceintes, ils réussissent alors à attirer plusieurs hiboux qui semblent appartenir à une même espèce. Une observation minutieuse démontre qu’ils ont bien découvert une espèce inconnue.

En 2008, les Belges Philippe Verbelen et Bram Demeulemeester, puis, en 2011 le Néerlandais Jan van der Laan, refont indépendamment la même découverte. Lorsqu’ils découvrent leurs travaux communs, tous les chercheurs décident de s’associer pour publier ensemble leurs résultats dans la revue Plos One.

Ils proposent de lui donner le nom scientifique Otus jolandae, en hommage à sa découvreuse. Avant d’entrer en vigueur, cette proposition doit être accréditée par la Commission internationale de nomenclature zoologique (ICZN) basée à Londres. Pour un usage plus courant, les chercheurs proposent le nom de «hibou de Rinjani», du nom du volcan située au nord de l’île de Lombok.

http://www.lefigaro.fr

Des médecins s’opposent à une législation pro-euthanasie


Je suis personnellement contre l’euthanasie et je me demande comment on peut demander a un médecin de l’obliger de pratiquer l’euthanasie quand cela va contre ses propres valeurs … Mais il est vrai que les soins palliatifs ont besoin d’une grande amélioration pour justement mourir dans la dignité
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Des médecins s’opposent à une législation pro-euthanasie

 

Le Collectif fait valoir que le fait de... (Photo Olivier Jean, La Presse)

Le Collectif fait valoir que le fait de poser un geste qui cause la mort est ni plus ni moins qu’un homicide.

PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE

PIERRE SAINT-ARNAUD
La Presse Canadienne

Un groupe de médecins opposés à l’intention de Québec de permettre que des professionnels de la santé puissent aider des patients à mourir demande à la population, au gouvernement et à leurs collègues de s’élever contre cette intention.

Le «Collectif de médecins du refus médical de l’euthanasie» estime qu’il s’agirait là d’une négation de leur vocation première, qui est de venir en aide aux patients.

Le Collectif, qui appelle la population et les membres de la profession médicale à signer une pétition en ligne, fait valoir que le fait de poser un geste qui cause la mort, en l’occurrence injecter un produit qui mettrait fin aux jours d’un patient, est ni plus ni moins qu’un homicide.

Les porte-parole du groupe soulignent qu’il y a une marge entre poser un tel geste et le fait de ne pas poursuivre un traitement à un patient qui le refuse. Ils estiment qu’une personne peut, en raison de grandes souffrances ou d’absence d’espoir de guérison ou d’amélioration de sa condition, refuser un traitement et recevoir des soins palliatifs qui rendront sa fin de vie plus confortable sans avoir à lui enlever la vie.

En ce sens, ils dénoncent la pauvreté des soins palliatifs disponibles dans le réseau de la santé.

Sur le plan légal, ils font valoir que même si un médecin refuse de poser un tel geste, il pourrait être obligé de recommander le patient à quelqu’un qui accepterait de le faire, se rendant ainsi complice de la démarche.

http://www.lapresse.ca

Microsoft Hotmail enfin remplacé par Outlook.com en version finale


Moi, j’ai fait le changement il y a quelques temps, un temps d’adaptation comme toujours mais pour le reste tout va bien surtout qu’on n’est pas obligé de changer notre adresse courriel d’Hotmail pour aller vers Outlook et on peut donc se connecter via n’importe quel ordinateur tout comme on le fait présentement pour Hotmail
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Microsoft

Hotmail enfin remplacé par Outlook.com en version finale

 

Microsoft - Hotmail enfin remplacé par Outlook.com en version finale

Outlook.comn, le successeur de Hotmail, est désormais accessible en ligne dans sa version définitive.

Photo Outlook.com

Microsoft déploie officiellement, mardi 19 février, sa nouvelle génération de Webmail Outlook.com qui remplacera d’ici l’été 2013 l’historique Hotmail.

Le nouveau service mail de Microsoft se veut plus ergonomique et davantage adapté aux réseaux sociaux.

Outlook.com présente une nouvelle interface, plus sobre et intuitive, identique, quel que soit le terminal utilisé (ordinateur, téléphone intelligent, tablette).

Le service est connecté en permanence aux réseaux sociaux, comme Facebook, Twitter ou LinkedIn.

De cette manière, il est possible de profiter des statuts ou des nouvelles photos de ses amis, mais aussi de chatter avec eux directement depuis sa boite mail.

La liste de ses contacts est synchronisée avec l’ensemble des réseaux sociaux connectés. Bientôt, ce sera au tour de Skype d’être intégré.

Cette nouvelle messagerie peut trier les courriels par contact, type d’infolettre ou bien entendu date de réception.

Le service inclut gratuitement les Office Web Appspermettant de lire des documents Word, Excel ou PowerPoint ainsi que SkyDrive, le service de stockage en ligne de Microsoft.

Une transition en douceur

Mis en ligne en version bêta à l’été 2012, Outlook.com compterait déjà plus de 60 millions d’utilisateurs.

L’intégralité des comptes Hotmail devrait avoir migré vers Outlook.com avant l’été.

Sans changer d’adresse ni de paramètres, les utilisateurs de Hotmail retrouveront l’intégralité de leurs contenus dans une interface plus moderne et connectée au nuage informatique avec SkyDrive.

 

http://fr.canoe.ca

Braquage audacieux à l’aéroport de Bruxelles


Un vol digne des films américain commit au nez de tous et personne n’a rien vue .. Un vol qui rapporte gros et qui sera sans doute très difficile de trouver les auteurs ou les diamants dérobé
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Braquage audacieux à l’aéroport de Bruxelles

 

Les malfaiteurs ont percé le grillage pour accéder au tarmac de l'aéroport de Bruxelles.

Les malfaiteurs ont percé le grillage pour accéder au tarmac de l’aéroport de Bruxelles. © Bruno Fahy / AFP

Le Point.fr –

 

Huit malfaiteurs ont raflé 50 millions de dollars de diamants en 5 minutes. Un hold-up qui pose la question de la sécurité dans les aéroports.

 

ALAIN FRANCO

10 millions de dollars la minute ! C’est le  « salaire » encaissé par huit braqueurs masqués qui, en cinq minutes montre en main, ont raflé lundi soir 120 sacs de diamants à l’aéroport de Bruxelles-National, censé, comme tout aéroport européen, être ultra-protégé.

Il est en effet 19 h 47 lorsque deux véhicules noirs équipés de gyrophares arrivent au pied d’un avion de la compagnie Helvetic Airways en partance pour Zurich. Les passagers sont déjà à l’intérieur. Dehors, les hommes de la société de transport de fonds Brink’s sont en train de finir de charger la soute. Quatre individus en uniforme « rappelant ceux de la police », explique la justice belge, surgissent des deux voitures maquillées. Cagoulés, armés de fusils mitrailleurs, ils prennent en joue le pilote, le copilote et les transporteurs de fonds. Ils forcent les portes de la soute, et en extraient 120 sacs et colis, principalement de diamants. Ils repartent rapidement sans avoir tiré un coup de feu, par où ils étaient venus : un trou pratiqué dans une clôture entre deux chantiers de l’aéroport, explique la porte-parole du parquet, Ine Vanwymersch. À l’aller comme au retour, les braqueurs ont traversé une partie de l’aéroport, roulant même le long du siège de la compagnie nationale Brussels Airlines.

Un travail de professionnels

« La trentaine de passagers à bord n’a rien vu, n’a pas compris ce qui était en train de se dérouler, raconte l’un d’entre eux à la chaîne de télévision VTM : ça s’est passé très vite, on a tout juste remarqué un peu d’animation dans le cockpit. J’étais assis pas loin et j’ai entendu des échanges de conversations. Puis la police nous a interrogés et notre vol a été annulé. » « Il s’agit d’un travail de professionnels, très bien préparé », confirme Ine Vanwymesch.

L’affaire est entre les mains de la cellule policière chargée du grand banditisme. L’une des voitures, un fourgon Mercedes qui a probablement servi au braquage, a été retrouvée carbonisée à une quinzaine de kilomètres de distance, à proximité de la petite ville flamande de Zellik. Des témoins affirment avoir vu des hommes rejoindre une autre voiture, partie dans la nuit.

La chaîne VTM a publié des photos prises « quelques minutes après le braquage », visiblement par des caméras installées sur l’aéroport. « La police n’est pas encore arrivée sur les lieux », affirme la chaîne.

Sécurité

Les diamants provenaient d’Anvers, reconnaît Caroline de Wolf, porte-parole de l’Antwerp World Diamond Center, première place mondiale du traitement des diamants. Estimés à une cinquantaine de millions de dollars (37,5 millions d’euros), ils devaient être vendus ou peut-être taillés à l’étranger.

Rapidement, la presse belge s’est faite l’écho d’interrogations sur la qualité du niveau de sécurité autour de l’aéroport.

« Est-il bien opportun d’avoir trois services différents en charge de la sécurité à l’intérieur et autour de l’aéroport national ? » demande « un haut responsable du Syndicat national du personnel de police et de sécurité (SNPS) ».

« L’attaque à main armée sur le tarmac de Brussels Airport lundi soir prouve encore une fois que la sécurité n’est pas optimale. Il faut plus qu’un filet pour empêcher l’accès au tarmac. »

En octobre 2000, un braquage similaire avait déjà posé le même type de questions. Plusieurs coffres de diamants avaient été dérobés d’un avion de la Lufthansa dans des conditions semblables, pour une somme évaluée à 7 millions d’euros. Y aurait-il un lien entre les deux affaires ?

« À ce stade, nous n’excluons rien », répond prudemment Ine Vanwymesch.

http://www.lepoint.fr

 

Pensionnats autochtones : 3000 enfants morts, selon une enquête


Dans le passé, le Canada a une histoire sombre vis a vis les amérindiens. Pour sois-disant les civilisé on voulait les inculquées les valeurs religieuses chrétiennes. Ils ont été forcé selon la loi a quitter leur famille pour rester dans des pensionnat ou plusieurs ont connu la mort, par maladie, accident et suicide .. Beaucoup ont subit des dommages physiques et psychologiques …
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Pensionnats autochtones : 3000 enfants morts, selon une enquête

 

Des élèves d'un pensionnat autochtone au Canada font une prière avant leur repas.

Des élèves d’un pensionnat autochtone au Canada font une prière avant leur repas.

Au moins 3000 enfants sont morts alors qu’ils se trouvaient dans des pensionnats autochtones au Canada, selon une enquête inédite dont La Presse Canadienne a obtenu copie.

Bien qu’il était connu depuis longtemps que de jeunes autochtones étaient morts dans ces pensionnats, il s’agit de la première fois que ces décès sont quantifiés à la suite d’une analyse systématique d’archives des gouvernements, d’écoles et d’autres sources.

« Il s’agit de chiffres réels et confirmés », a déclaré à La Presse Canadienne le gestionnaire de recherche Alex Maass, du Missing Children Project, depuis Vancouver.

« Chaque mort est confirmée par une documentation de première main, indiquant qu’il y a eu décès, le lieu et le moment où elle survenue et les circonstances », a-t-il précisé.

Le nombre de 3000 pourrait s’accroître à mesure que de nouveaux documents d’archives, notamment de sources gouvernementales, sont analysés.

La cause première de décès, et de loin, fut la maladie.

Durant des décennies, à compter d’environ 1910, la tuberculose a fait les plus importants ravages, notamment en raison de l’ignorance sur la manière dont les maladies étaient transmises.

« Les écoles étaient un lieu particulièrement propice à la transmission de la tuberculose, a expliqué M. Maass. Les dortoirs servaient d’incubateurs. »

L’épidémie de grippe espagnole en 1918-1919 a également fait des ravages au sein de la population étudiante ainsi que parmi les employés. Dans un épisode de trois mois particulièrement macabre dans un pensionnat de Spanish, en Ontario, 20 enfants sont décédés, selon les archives.

Bien que l’analyse statistique reste à faire, les documents montrent également que des enfants sont morts de malnutrition et d’accidents. Les incendies étaient fréquents, décimant tant les élèves que le personnel. Les noyades ou l’exposition au froid étaient d’autres causes fréquentes de décès.

En tout, quelque 150 000 enfants autochtones ont subi les affres du système de pensionnats, établi et géré par l’Église dans les années 1870 et en vigueur jusqu’aux années 1990. Dans plusieurs cas, les jeunes autochtones étaient forcés de s’y trouver en vertu d’une politique fédérale visant délibérément à « civiliser » les peuples autochtones.

Plusieurs étudiants y furent agressés sexuellement, physiquement et psychologiquement. De nombreux jeunes se sont suicidés alors que d’autres sont morts en fuyant leur pensionnat.

Un de ces épisodes d’une tristesse inouïe avait, pour une rare fois, attiré l’attention des médias en 1937 alors que les corps de quatre garçons, âgés de 8 et 9 ans, avaient été trouvés gelés ensemble dans de la glace mouillée sur le lac Fraser alors qu’ils se trouvaient à moins d’un kilomètre de chez eux après avoir fui leur pensionnat.
Une enquête du coroner avait par la suite recommandé que l’on « limite » la « discipline corporelle excessive ».

Selon les archives, le nombre de décès n’a chuté considérablement qu’après les années 1950, bien que certaines morts soient survenues jusque dans les années 1970.

« La question que je me pose est la suivante : est-ce que j’enverrais mon enfant dans une école privée où il y a eu ne serait-ce qu’un ou deux décès l’année précédente sans y regarder de plus près? », s’est interrogé Alex Maass.

« On ne s’attend pas, normalement, à des morts dans un pensionnat privé. »

Sauf que, dans les pensionnats autochtones, la mort était une réalité telle que les plans d’architecte de plusieurs d’entre eux comprenaient des cimetières qui étaient aménagés avant même la construction de l’édifice.

Alex Maass, qui a une formation d’archéologue, a indiqué que les chercheurs ont identifié 50 sites d’inhumation en marge du projet.

Environ 500 victimes ne sont toujours pas identifiées. L’information entourant leur décès, basée sur les informations des directeurs de pensionnats, se trouvait dans les rapports annuels du ministère des Affaires autochtones.

Les rapports annuels de décès ont été faits de manière systématique jusqu’en 1917, année où on y a abruptement mis un terme.

Selon M. Maass, il est évident qu’on a décidé en toute connaissance de cause de cesser de rapporter ces décès.

Dans les années 1990, des milliers de victimes ont poursuivi les communautés religieuses qui dirigeaient les 140 pensionnats ainsi que le gouvernement du Canada. Une entente de 1,9 milliard de dollars conclue en 2007 a mis un terme aux poursuites, entraîné des excuses du premier ministre Stephen Harper et la mise sur pied de la Commission de vérité et réconciliation.

Les enquêteurs, qui agissaient pour le compte de la Commission, ont passé au peigne fin plus d’un million de documents gouvernementaux et d’autres archives.

http://www.radio-canada.ca