Quand l’homme


Nous épuisons notre terre par notre gourmandise, notre égoïsme alors que la terre peine a se régénérer .. Nous le savons et pourtant nous continuons a une surconsommation de tout côté … mais un jour .. un jour, la terre ne pourra plus rien pour nous .. et rien au monde ne pourra la remplacer
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Quand l’homme

 

« Lorsque l’homme aura coupé le dernier arbre,
pollué la dernière goutte d’eau,
tué le dernier animal et pêché le dernier poisson,
alors, il se rendra compte que l’argent n’est pas comestible. »

Sagesse amérindienne

La roue de chiots et la gamelle de lait


Drôle de voir ces chiots tourner autour de leur gamelle .. A cet âge, il aurait été difficile de leur apprendre un tel tour … alors qu’il semble que le tout soit fait spontanément
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La roue de chiots et la gamelle de lait

 

Prenez une portée de Scottish Terriers, donnez-leur une grande gamelle de lait, et admirez !

Les chiots visiblement affamés se jettent sur leur pitance, et entreprennent une drôle de danse, tournant autour de la gamelle en se transformant en une vraie roue canine !

Leur numéro est si bien réalisé qu’il donne l’impression d’avoir été répété ! Tous les chiots tournent dans le même sens, en rythme et parfaitement synchronisés. Ils ne s’arrêtant que lorsque la gamelle est totalement vide.

 

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L’amitié au microscope


L’amitié et l’amour sont-il similaire .. cependant un fait plus réagir que l’autre mais l’amitié est importante pour la socialisation. Elle peut-être semble-t-il différente entre les hommes et les femmes .. Chez les animaux .. la science conclut qu’une réelle amitié existe et nous avons souvent vu de grandes complicité avec des espèces différentes
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L’amitié au microscope

 

iStockphoto

Marie-Hélène Proulx

À 75 ans, on aura rencontré 50 000 personnes, paraît-il. Mais seules quelques-unes d’entre elles auront droit au titre d’ami. Pourquoi se lie-t-on à certains êtres plus qu’à d’autres? Et puis, à quoi ça sert, l’amitié? Les explications de la science.

Vous comptez plus de 730 amis Facebook ? Bravo. Mais, pour vrai, sont-ils tous des amis ? Bien sûr que non. Et vous avez une très bonne excuse : votre cerveau ne peut gérer un tel nombre de relations, disent les scientifiques.

La tribu, le clan, le village. Pour la plus grande partie de son histoire, l’Homo sapiens a vécu dans de petites communautés. Et a développé un cerveau approprié. Selon le Britannique Robin Dunbar, anthropologue et biologiste de l’évolution, nous ne pouvons cultiver plus de 148 relations significatives – c’est ce qu’on appelle le nombre de  Dunbar. Mais nous n’aurions que de trois à cinq amis intimes, à qui nous consacrons 40 % de notre vie sociale par semaine.

Un investissement rentable : les copains sont essentiels pour rester en bonne santé physique et mentale, révèlent quantité d’études récentes.

Quitte à s’en fabriquer un imaginaire en cas d’isolement extrême, tel le héros du film Cast Away (Seul au monde), joué par Tom Hanks, qui, naufragé sur une île déserte, baptise un ballon de volleyball Wilson et s’en fait un confident… C’est qu’avoir peu de liens sociaux augmente le risque de mort prématurée autant qu’être trop gros ou fumer, ont analysé des chercheurs américains à partir de données provenant de 300 000 personnes.

Parmi les bienfaits de l’amitié démontrés par la science : moins de décès lors d’un cancer du sein, moins de rhumes, plus de résistance face aux épreuves de la vie. Ça s’expliquerait en partie parce que la présence de copains fait baisser le taux de cortisol – l’hormone produite par le corps quand on est stressé. Le rôle d’un ami serait même plus déterminant que celui d’un amoureux et de parents dans le combat contre la maladie, avancent des chercheurs.

L’union fait la force
Bref, ce n’est pas très romantique, mais on se fait des amis pour sauver sa peau,
nous apprend la biologie évolutionniste. En effet, c’est en partie parce qu’il est sociable que l’Homo sapiens s’en est tiré jusqu’ici, ayant été peu choyé côté dents pointues et griffes acérées.

« L’amitié est une colle psychologique qui nous soude aux autres pour faire obstacle à l’ennemi », explique Henry Markovits, spécialiste en psychologie du développement à l’UQAM.

Cette « colle » permet aussi de chasser le mammouth, d’éduquer des enfants, de construire des villes.

« L’amitié existe parce que les humains ont compris qu’ils étaient plus compétents à plusieurs qu’en solo », dit le philosophe Benoît Dubreuil, dont la thèse de doctorat portait sur la coopération et l’apparition des hiérarchies  chez l’humain.

« Pour survivre, ils ont intérêt à partager, à rendre service, à prendre soin des autres. Il faut se faire des alliés. »

C’est toi que j’aime
Soit. Mais pourquoi Clara plutôt qu’Alice ? Antoine et pas Xavier ? Qu’est-ce qui dicte le choix d’un compagnon ?

« Parce que c’était lui, parce que c’était moi », écrivait Montaigne au sujet de son amitié pour Étienne de La Boétie. Une amitié qui n’était pas le fruit de « quelque occasion ou commodité », mais d’une « force inexplicable » unissant leurs âmes, disait-il.

Les résultats des enquêtes psychosociologiques sur l’amitié lui donnent raison :

 « On peut s’entendre à merveille avec des relations d’affaires et des gens qu’on rencontre au parc à chiens, indique le philosophe Benoît Dubreuil. Mais on ne les désigne pas comme étant nos “amis” parce que, dans notre culture, ce terme suppose que les deux parties sont réunies d’un commun entendement, de façon volontaire, et non parce que le contexte les y contraint. »

On se lie surtout à des gens du même âge et du même sexe que nous, provenant de milieux socioéconomiques semblables et dont les comportements correspondent aux nôtres. Bref, le proverbe a raison : qui se ressemble s’assemble. Même sur le plan génétique, a découvert une équipe de l’Université de Californie. Mais l’autre proverbe a aussi raison : les contraires s’attirent. Bien que ses travaux en soient encore au stade préliminaire, James Fowler, un spécialiste de la génétique et des liens sociaux, croit même possible qu’on choisisse des copains (et des amoureux) nous protégeant naturellement de certaines maladies. En effet, on aurait tendance à jeter son dévolu sur un partenaire dont le système immunitaire combat des maladies contagieuses auxquelles on n’est pas résistant, diminuant ainsi le risque d’y être soi-même exposé. On n’est jamais trop prudent…

D’amour ou d’amitié?
Affinités, communication, confiance : nos amis et nos amours ont souvent beaucoup en commun,
révèlent les enquêtes. Pourtant, notre cerveau réagit bien différemment dans les deux cas, dit le psychiatre suisse Francesco Bianchi-Demicheli, spécialiste de la fonction sexuelle humaine. Depuis 2005, son équipe analyse les réactions des neurones selon que notre cœur batte ou non la chamade. Ils ont découvert que l’amour déclenche un branle-bas pas mal plus complexe que l’amitié. En tout, une douzaine de régions du cerveau s’allument quand on évoque l’être aimé, notamment celles liées à la motivation, à la récompense, à la capacité de socialiser.

Pour citer Jules Renard, « L’amitié est un oiseau d’amour qui a la queue coupée. »

Crêpage de chignon
Jusqu’au 19e siècle, l’amitié est perçue comme une « affaire de gars »,
explique l’historienne Anne Vincent-Buffault dans Une histoire de l’amitié (Éditions Bayard, 2010). Elle naît au combat, dans la sueur et le sang. On pense alors que les femmes n’ont pas le tempérament pour tisser des liens serrés… Si ces préjugés ne tiennent plus, il appert que les deux sexes ont tout de même un rapport différent à l’amitié, soutient la science. Par exemple, les filles valorisent plus que les hommes l’authenticité, l’intimité et la solidarité, selon une vaste enquête américaine. Mais leurs relations résisteraient moins au conflit. Cela tient en partie au fait qu’elles sont en compétition les unes avec les autres pendant leur période de fertilité, explique le psychologue Henry Markovits, qui collabore depuis quelques années à une étude canado-américaine sur l’amitié. Mais c’est aussi parce qu’elles ont des rapports plus intimes entre elles, alors que les gars se tiennent en gang.

« Les tensions se noient plus facilement dans une dynamique de groupe. Certains jouent le rôle de modérateur. C’est compliqué dans une relation à deux, les conflits ont plus de poids… »

 

Copains comme cochons
Les scientifiques ont longtemps cru que les animaux n’avaient aucun intérêt à se faire des amis, que seul le sort de leur famille leur importait. Or, des cas d’amitié solide et durable ont été documentés ces dernières années, entre autres chez les chimpanzés, les dauphins, les hyènes et les chevaux. Il arrive même que des animaux de différentes espèces deviennent amis, la paire la plus improbable étant Mzee la tortue et son inséparable pote Owen l’hippopotame, qui vivent dans une réserve naturelle au Kenya
(les photos du couple abondent sur le Web). Mais attention ! Il ne suffit pas que deux chiens sympathisent au parc ou dorment enlacés pour conclure à de l’amitié. Chez les animaux, les vrais de vrais camarades partagent la pitance, se protègent l’un l’autre contre les emmerdeurs, font leur toilette mutuelle, se rendent service sans attendre le retour d’ascenseur. Et traversent des périodes de deuil quand la mort les sépare.

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Hygiène de l’oreille : pas d’excès de zèle


Le nettoyage d’oreille ne doit pas devenir un acte excessif, mais bien fait avec parcimonie pour éviter des conséquences fâcheuses comme l’eczéma, otite voir même surdité
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Hygiène de l’oreille : pas d’excès de zèle

 

Alix Minde/PhotoAlto / Photononstop/Alix Minde/PhotoAlto / Photononstop

La meilleure technique reste incontestablement le recours à l’auriculaire, le bien nommé.

AVIS D’EXPERTS – L’élimination du cérumen doit rester modérée sous peine de se faire davantage de mal que de bien. Les conseils du docteur Jean-Marc Juvanon, oto-rhino-laryngologiste.

La question du nettoyage des oreilles est très fréquemment posée par les patients consultant un ORL. Elle est motivée par un souci d’hygiène, notamment pour les enfants. Et il est de bon ton de présenter à autrui des oreilles d’une propreté irréprochable. Or, le cérumen, sécrétion naturelle du conduit auditif, est considéré, à tort, comme indésirable.

Car il n’est pas sale. Il est produit par la peau du conduit, un peu comme la sueur, et se dépose harmonieusement sur les parois, réalisant un film protecteur, antiseptique et hydrophobe.

Le cérumen, improprement appelé parfois cire humaine, en a une composition similaire: il est, en effet, gras, chargé en lipides, épais, de consistance bien connue, «poisseux» (mais parfois trop sec), de couleur marron, allant du jaune clair au noir, en passant par toutes les nuances de brun, parfois rougeâtre, sans que cette couleur ait la moindre signification pathologique.

Il est transporté par la peau comme sur un tapis roulant, venant très lentement de la profondeur (2,5 cm en moyenne, et à la vitesse de la pousse d’un ongle), se charge en impuretés, pour s’échouer au pourtour de l’orifice du conduit. C’est cette accumulation «terminale» qui justifie pour beaucoup un nettoyage régulier. Celui-ci peut néanmoins devenir obsessionnel et entraîner des complications bien connues des médecins.

Eczéma chronique

L’erreur la plus courante est de nettoyer ses oreilles trop fréquemment et/ou trop profondément. La peau profonde du conduit n’étant plus protégée, elle devient irritée, douloureuse ou source de démangeaisons. L’eczéma chronique des oreilles n’a souvent pas d’autre explication. Après des baignades répétées, c’est carrément une infection cutanée qui s’installe, le conduit est boursoufflé voire obstrué, et atrocement douloureux.

Un faux mouvement, et c’est le drame: l’instrument de nettoyage peut s’enfoncer très profondément, faire saigner ou même perforer le tympan, ce qui occasionne douleur intense et baisse de l’audition. Le pire, c’est qu’en répétant les nettoyages intempestifs au fil des jours, des mois, on tasse consciencieusement le cérumen, formant ainsi un bouchon qui finit par entraîner une bien inconfortable surdité. Celle-ci peut survenir brutalement si de l’eau vient hydrater et faire gonfler le bouchon. L’ouïe revient dès l’extraction, mais laissera au patient (ou à ses parents) un sentiment de culpabilité voire de honte, proportionnel à la taille du bouchon (qui peut atteindre deux centimètres).

Les manœuvres d’extraction peuvent s’avérer techniquement laborieuses. Le lavage à l’eau tiède sous pression douce et à faire soi-même n’est pas toujours efficace et peut être dangereux si le tympan est altéré. Une préparation préalable à l’aide de différents produits ramollissant le cérumen est bienvenue.

Une production exagérée de cérumen

Le spécialiste ORL dispose de moyens modernes, comme un irrigateur ou un micro-aspirateur, permettant l’extraction sous contrôle de la vue grâce à un microscope binoculaire de consultation. Ce peut être le seul recours face à un bouchon récalcitrant, compact, adhérant au tympan ou à la peau du conduit, celle-ci étant très sensible et fragile.

Cet examen précis permet aussi de redresser certaines erreurs de diagnostic, le soi-disant bouchon étant en réalité une mycose (moisissures), de traitement spécifique, voire un corps étranger (surtout chez les enfants). Toute sensation d’oreille bouchée n’est d’ailleurs pas synonyme d’obstruction du conduit, et un lavage d’oreille sera d’une inefficacité confondante s’il s’agit en réalité d’une surdité d’oreille interne ou d’un épanchement liquidien tel qu’on le voit dans les otites chroniques.

Certains patients ont indiscutablement une production exagérée de cérumen, les obligeant à le faire extraire régulièrement. Le port régulier d’écouteurs, d’aides auditives ou de bouchon antibruit est un facteur favorisant bien connu. Mais dans la grande majorité des cas, le cérumen doit être respecté tant ses fonctions sont utiles.

Le Coton-Tige n’est pas interdit, mais il ne doit pas franchir les bords du conduit. Même remarque pour les cure-oreilles, à manier avec précaution. L’usage de clé de voiture, de stylo-bille, allumettes, etc., tient plus de l’addiction que d’un véritable souci d’hygiène. Les sprays ont souvent une composition proche de l’eau salée. Le lavage à la pomme de douche a ses adeptes, mais trop d’eau dans l’oreille et trop souvent peut aboutir à une otite externe. Le jet dentaire est formellement déconseillé, la pression est trop forte. Pour les plus maniaques, il existe des caméras sur fibre optique, permettant de voir l’intérieur de son conduit sur son écran TV.

Le meilleur moyen est à portée de main, il en fait même partie: c’est le bien nommé auriculaire, qu’on aura soin de recouvrir d’un fin mouchoir en papier, afin de «récolter» l’excèdent tant redouté.

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Fillette de Boston Un crayon dans son œil et son cerveau


Tout parent est inquiet quand un enfant chute mais quand en plus il se blesse comme cette petite fille, c’est un vrai cauchemar mais dans sa mal chance cette fillette a eu un destin qui l’a vraiment protégé
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Fillette de Boston

Un crayon dans son œil et son cerveau

 

TVA Nouvelles selon CNN

Une fillette de 19 mois a frôlé la mort de près, au cours des derniers jours, à Boston. Le 6 janvier dernier, les parents d’Olivia Smith transportent d’urgence leur bambin à l’hôpital à la suite d’une vilaine chute.

À leur arrivée, les médecins découvrent qu’un crayon de plomb s’est logé dans le cerveau de la fillette, en pénétrant par sa cavité oculaire. Pour la mère, cette scène restera gravée à jamais.

«J’ai pris ma fille dans mes bras et je lui ai demandé si elle se portait bien. Lorsque je l’ai soulevée, j’ai remarqué que le crayon sortait littéralement de son œil», a-t-elle raconté à un journaliste du réseauCNN.

Miracle

Selon l’un des 50 spécialistes qui ont étudié le cas à l’hôpital de Boston, la condition de santé d’Olivia Smith relève du miracle.

«Si vous m’aviez demandé de m’asseoir avec la radio d’un patient et de tracer une ligne qui irait d’un bout à l’autre du cerveau en évitant toutes les zones critiques, j’aurais eu du mal à trouver une voie qui causerait aussi peu de dommages», a déclaré le docteur Darrent Orbach.

«Elle est très jeune, je m’attends à ce qu’elle se rétablisse rapidement», a-t-il signalé.

À la suite de trois délicates interventions chirurgicales, Olivia a obtenu son congé de l’hôpital et a pu regagner la résidence familiale. Elle ne devrait conservé aucune séquelle de cet incident.

http://tvanouvelles.ca

Ce qu’il faut savoir sur la phlébite


Les phlébite sont une obstruction d’une veine .. il est important de connaitre les symptômes surtout ceux qui sont sujets a ce type d’affection
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Ce qu’il faut savoir sur la phlébite

 

par Lucie Pehlivanian

La phlébite ou thrombose veineuse est un trouble cardiovasculaire qui survient lorsqu’un caillot bouche une veine profonde. Elle est généralement localisée dans une jambe. Voici ses manifestations, ses traitements et des conseils pour la prévenir.

Quelles sont les manifestations de la phlébite

 

une douleur au mollet ou une rougeur peuvent révéler une phlébite.

© Lovrencg – Fotolia.comUne douleur au mollet ou une rougeur peuvent révéler une phlébite

 

La phlébite est aussi appelée thrombose veineuse profonde ou thrombophlébite en langage médical. Il s’agit de l’obstruction d’une veine profonde par un caillot, un problème différent des varices qui elles, ne concernent que les veines superficielles. Ce trouble cardiovasculaire peut entraîner de graves complications. C’est pourquoi il est important de savoir le reconnaître.

Qu’est-ce qu’une phlébite ?

A la base de la phlébite se trouve la formation de caillots sanguins. La présence de ces « bouchons » est liée à la coagulation, un phénomène normal qui permet de stopper les saignements lors de la lésion d’un vaisseau sanguin. Si le processus de coagulation ou de circulation sanguine est perturbé, un caillot peut obstruer la veine, causant dans certains cas une inflammation de celle-ci.

La phlébite survient lorsqu’un caillot sanguin se trouvant dans une veine, le plus souvent des jambes, obstrue en partie ou totalement la circulation sanguine.

Si la phlébite n’est pas diagnostiquée à temps, ce caillot peut se détacher, migrer via le flux sanguin jusqu’aux poumons et provoquer une complication mortelle appelée « embolie pulmonaire« .

Comment reconnaître une phlébite ?

La thrombose veineuse profonde, ou phlébite, se forme généralement dans les membres inférieurs (jambes). Elle peut aussi plus rarement toucher d’autres veines, dans le bras ou l’abdomen par exemple.

Parfois, la phlébite est asymptomatique c’est-à-dire qu’elle ne présente aucune manifestation visible. C’est alors l’embolie pulmonaire, complication habituelle de la phlébite qui est diagnostiquée par les médecins.

Les symptômes de la phlébite dépendent de la taille du caillot qui obstrue la veine et de l’inflammation de celle-ci. Plus il est gros, plus il « bouchera » le vaisseau et plus ses effets seront visibles sur la zone concernée.

Lorsqu’elle présente des symptômes, la phlébite peut se manifester par :

Une douleur ressentie sur la zone, généralement au mollet ou à la cuisse.

Une sensation d’engourdissement ou de crampes dans le membre concerné.

Une rougeur de la zone.

Un gonflement (œdème) de la zone ou du membre dans sa totalité. La peau peut être lisse et brillante.

La peau peut aussi être chaude au toucher.

Si vous soupçonnez les symptômes d’une phlébite, consultez votre médecin sans attendre.

Les traitements de la phlébite

 

les bas de contention peuvent être un complément au traitement médicamenteux.

© JPC-PROD – Fotolia.comLes bas de contention peuvent être un complément au traitement médicamenteux.

Phlébite : consulter en urgence

En cas de symptômes de phlébite (douleur, gonflement du mollet, sensation de chaleur), il ne faut pas tenter de masser la zone concernée, et consulter immédiatement un médecin. Il pourra diagnostiquer la phlébite grâce à un examen physique et s’il le juge nécessaire, à une échographie veineuse (Doppler) ou à une radiographie.

Le médecin pourra aussi demander une prise de sang afin de détecter les marqueurs sanguins d’une éventuelle phlébite.

Phlébite : les traitements

Une fois la phlébite diagnostiquée, le traitement est administré sans délai. Il a pour objectif de dissoudre le caillot sanguin qui obstrue la veine, et donc d’éviter sa migration via le flux sanguin vers les poumons (embolie pulmonaire). Les médicaments utilisés sont les anticoagulants, des substances qui empêchent la formation naturelle de caillots sanguins et qui fluidifient le sang.

L’anticoagulant le plus fréquemment employé pour soigner la phlébite est l’héparine. Il s’administre en injection intraveineuse ou sous-cutanée de façon quotidienne durant une dizaine de jours environ.

Par la suite, un médicament antagoniste de la vitamine K (AVK) tel que la warfarine peut être prescrit seul. Il s’agit d’un traitement à prendre par voie orale durant plusieurs mois, voire plusieurs années, afin d’éviter les récidives de phlébites. La durée du traitement sera évaluée par le médecin en fonction des antécédents et des facteurs de risque du patient.

Après une phlébite, en complément des traitements cités plus haut, le médecin peut aussi conseiller au patient le port devêtements de contention tels que les chaussettes ou bas de contention. Ces vêtements qui compriment les membres permettent de pallier une mauvaise qualité veineuse et de faciliter la circulation.

Les anticoagulants, des médicaments délicats à doser

Les anticoagulants sont des médicaments indispensables pour soigner la phlébite, éviter ses complications graves (embolie pulmonaire) et sa récidive. Toutefois, ils peuvent causer des hémorragies s’ils ne sont pas parfaitement dosés, un risque accru lorsqu’ils sont pris en dehors du milieu hospitalier. Les antagonistes de la vitamine K par exemple, possèdent une marge étroite entre la dose provoquant une anticoagulation efficace, celle causant une hémorragie et celle qui peut laisser se former des caillots sanguins. C’est pourquoi le suivi médical et l’adaptation régulière de la posologie sont essentiels.

Prévenir la phlébite

 

la marche est une bonne alliée contre la phlébite.

© Peggy Blume – Fotolia.comLa marche est une bonne alliée contre la phlébite.

.Qui est à risque de phlébite?

Certaines personnes, en raison de leurs antécédents familiaux, leur prise de médicaments ou de leur histoire médicale, peuvent être à risque de phlébite. En voici quelques exemples :

Les personnes ayant subi une intervention chirurgicale, en particulier pour de la chirurgie orthopédique, et celles qui sont hospitalisées par la suite d’une intervention.

Les personnes immobilisées, alitées.

Les personnes qui ont déjà eu une phlébite, ou qui ont des antécédents familiaux de phlébite.

Les personnes souffrant d’insuffisance veineuse, qui ont des varices, des sensations de jambes lourdes.

Les femmes enceintes et celles qui viennent d’accoucher.

Les personnes âgées.

Les facteurs de risque de la phlébite

Si certaines personnes sont prédisposées à la survenue de phlébite, il existe d’autres facteurs de risque et certains sont évitables. En voici quelques exemples :

Le tabagisme.

L’obésité.

La sédentarité.

La station debout prolongée, imposée par certaines professions : pharmacien, guichetier, serveur, coiffeur…

La prise d’une pilule contraceptive ou d’un traitement d’hormonothérapie.

Les longs trajets en avion, en voiture ou en train.

Pour éviter la phlébite, en particulier si vous êtes à risque, il vous suffit donc de prendre en compte ces facteurs. Faites de l’activité physique régulière, ne fumez pas, évitez de piétiner ou de rester debout trop longtemps, portez des bas de contention durant vos voyages, etc.

Les traitements préventifs de la phlébite

Dans certains cas, après une opération chirurgicale par exemple, le médecin peut prescrire un traitement préventif pour éviter la survenue (ou la récidive) d’une phlébite. Les médicaments employés appartiennent à la classe des anticoagulants.

Le médecin peut aussi prescrire des bas de contention à porter de jour ou de nuit.

http://www.journaldesfemmes.com