La curiosité


Tant que la curiosité en nous se manifeste, nous sommes en vie .. Car a chaque moment, il y a un brin de connaissance qu’on peut apprendre ou partager
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La curiosité

 

« A l’origine de toute connaissance, nous rencontrons la curiosité ! Elle est une condition essentielle du progrès.  »

Alexandra David-Néel

La douleur chez le chat : comment savoir si mon animal souffre ?


Les chats peuvent avoir une très grande capacité à toléré la souffrance et a la caché a ses maitres probablement des reliquats de son petit côté sauvage, mais un peu d’attention a son comportement ainsi lire les signes de souffrances
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La douleur chez le chat : comment savoir si mon animal souffre ?

 

Mon animal souffre-t-il ? Cette question, les propriétaires de chats se la posent bien souvent. Car il n’est pas facile de repérer la douleur de nos petits compagnons félins.

Les chats, en effet, n’expriment pas leur souffrance. Ils la dissimulent au contraire.  Chose qui peut être salvatrice pour les félidés à l’état sauvage, car elle leur permet de cacher leurs faiblesses à leurs prédateurs.

Mais pour les chats domestiques, cette faculté de masquer leur douleur peut s’avérer dangereuse, puisqu’elle empêche les humains de déceler la souffrance de leur animal, et donc de le soigner à temps.

Toutefois, rassurez-vous, il est possible de repérer la douleur chez un chat. S’il ne l’exprime pas clairement, certains signes ne trompent pas.

Un comportement inhabituel

Un chat qui souffre est souvent méconnaissable de par son comportement. Il peut se replier sur lui-même, s’isoler, voir son sommeil perturbé, mais aussi perdre l’appétit, ou encore peiner à faire ses besoins.

Il arrive qu’un chat ressentant une forte douleur cesse d’utiliser sa litière, et qu’il néglige sa toilette.

De même, un chat qui lèche avec excès une partie spécifique de son corps tente sans aucun doute d’apaiser une douleur.

Un chat apathique est un chat qui souffre

Quelque soit son âge, un chat ne devient apathique que si quelque chose ne va pas. Même s’il commence à vieillir, il n’est pas normal qu’un chat cesse de se mouvoir, ou qu’il ne le fasse qu’avec peine, et parce qu’il y est contraint.

Soyez donc vigilants. Si votre compagnon est inactif, ou l’est moins qu’à son habitude, n’attendez pas pour consulter un vétérinaire.

L’agressivité

La crispation et l’agressivité soudaines d’un chat sont d’autres signes d’une probable souffrance.

Si votre animal se montre crispé, grogne ou gronde quand vous le prenez dans vos bras, le caressez ou touchez une zone de son corps en particulier, rendez-vous là encore au plus vite chez le vétérinaire.

Visage contracté et corps tendu

Nos petits compagnons félins sont impressionnants de souplesse et d’agilité. Mais lorsqu’ils souffrent, ils ont tendance à se contracter, notamment au niveau du visage.

Des oreilles tombantes, des yeux plissés à moitié fermés, des pattes tendues lorsqu’il est couché sur le côté : ces signes doivent vous alerter.

En bref, si votre chat ne vous fera jamais clairement part de sa souffrance, de nombreuses manifestations de cette douleur vous aideront à savoir que votre chat va mal.

Au moindre doute, direction le cabinet du vétérinaire !

http://wamiz.com

Les doigts fripés dans l’eau : une adaptation de la nature


Trop longtemps dans le bain … la peau des doigts et des pieds  vont se plisser .. Est-ce vraiment du au temps passé dans l’eau ou le système nerveux qui fait réagir les vaisseaux sanguins pour s’adapter a l’environnement
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Les doigts fripés dans l’eau : une adaptation de la nature

 

Des doigts fripés 

Photo :  Université de Newcastle

Le fait que les doigts se rident sous l’effet prolongé de l’eau n’est pas dû au hasard. Des chercheurs britanniques ont démontré que ce phénomène serait en fait une adaptation naturelle pour permettre une meilleure prise de la main sur des objets humides.

Le biologiste Tom Smulders de l’Université de Newcastle affirme que, après cette transformation, les doigts fonctionnent un peu comme les sillons des pneus de voiture qui permettent que la surface en contact avec la route soit plus grande, donnant ainsi une meilleure adhérence.

Les biologistes ont longtemps cru que ce processus était dû au fait que l’eau passait sous la peau et la faisait gonfler, mais ils pensent maintenant qu’il s’agit d’une action commandée par le système nerveux et causée par la contraction des vaisseaux sanguins.

« Lorsque le corps se rend compte que les doigts sont restés mouillés pendant un certain temps, le système nerveux rend les vaisseaux sanguins plus fins sur le bout des doigts. Le volume de ces derniers diminue, mais comme la taille de la peau reste la même, elle se plisse. » — Tom Smulders, Université de Newcastle

L’implication du système nerveux central signifie que le plissement a une fonction spécifique, ce que l’équipe britannique a voulu vérifier. Elle a donc demandé à des participants d’attraper des billes de différentes tailles, d’abord avec les mains sèches puis après les avoir plongées durant 30 minutes dans de l’eau chaude.

Le résultat est clair : les participants saisissaient plus rapidement les billes mouillées lorsque leurs doigts étaient ridés, mais aucune différence notable n’a été enregistrée lorsqu’il s’agissait d’objets secs.

Les chercheurs estiment que cette adaptation au cours de l’évolution peut avoir permis à nos ancêtres de récolter de la nourriture dans des cours d’eau ou des végétaux humides. Elle concerne aussi la locomotion, puisqu’elle permet une meilleure adhérence des orteils sur les surfaces humides.

« Cela pourrait remonter à l’un de nos ancêtres, un primate qui marchait à quatre pattes. » — Tom Smulders

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Biology Letters.

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Des orques prisonnières des glaces dans la baie d’Hudson


Étant donné que l’être humain est présent sur les lieux, il me semble normal d’essayer d’aider ces bêtes a retrouver un environnement beaucoup adapté a leur besoin Surtout s’ils ont tué un ours polaire qui ne faisait que survivre lui aussi. Un brise-glace serait-il tout aussi dangereux autant pour les orques que pour les humains ???
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Des orques prisonnières des glaces dans la baie d’Hudson

 

Des orques près d'Inukjuak 

Photo :  YouTube

Plus d’une douzaine d’orques semblent être prisonnières des glaces et obligées de respirer à partir d’un unique espace d’air restreint près d’Inukjuak, au Québec.

Les membres de la communauté pensent que les baleines sont coincées depuis lundi. Les responsables de Pêches et Océans Canada n’ont pas encore décidé s’ils allaient intervenir.

Johnny P. Williams, un citoyen d’Inukjuak, affirme que les orques semblent désespérément manquer d’air. Un ours polaire a même été abattu parce qu’il rodait près du trou.

Les personnes présentes ne peuvent s’approcher et tenter d’aider les bêtes parce que les vagues créées par les baleines brisent la glace, ce qui pourrait mettre leurs vies en danger.

Des avions tentent actuellement de déterminer vers où les baleines devraient se déplacer pour atteindre des étendues d’eau libre. Des trous pourraient ainsi être créés pour les aider à les atteindre.

Le journaliste Mario Masson explique que cette situation n’est pas inhabituelle, et que de nombreux mammifères marins périssent chaque année prisonniers des glaces.

Une chute de la température jumelée à des vents forts mène souvent en décembre et janvier à des mouvements de glaces où apparaissent des ouvertures d’eau libreLes mammifères marins les recherchent. Toutefois, lorsque ces ouvertures se referment et que l’air devient inaccessible sur de longues distances, ils finissent par mourir. 

 

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Feux en Australie : les photos d’une famille miraculée


Vous imaginez aller a un enterrement d’une connaissance .. et pendant ce temps a  votre insu vos enfants sont en danger avec les grands-parents. La mère a du vraiment paniqué … mais heureusement que les grands-parents ont gardé leur sang froid et ont pu sauver tout le monde .. Ca c’est un acte de bravoure!
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Feux en Australie : les photos d’une famille miraculée

 

Famille de Tim Holmes réfugiée auprès d’un ponton pour échapper aux flammes, le 4 janvier 2013, dans la ville de Dunalley, sur l’île de Tasmanie, en Australie. (Tim Holmes/AP/SIPA

En Australie, où les feux de brousse dévastent le pays, une famille doit sa survie à un ponton. Récit illustré par les photos du grand-père sauveteur.

 

Tim Holmes a sauvé ses cinq petits-enfants et son épouse d’une mort certaine. Les photos des siens, qu’il a opportunément mis à l’abri des flammes en les conduisant sur un ponton, en témoignent. Elles montrent s’il le fallait la violence des feux de brousse qui sévissent actuellement en Australie. Et notamment, en Tasmanie, Etat australien insulaire situé au sud de la partie continentale du pays.


De gauche à droite, Caleb (6 ans), Esther (4 ans), Matilda (11 ans) portant Charlotte (2 ans), et Liam (9 ans).

Les incendies en Tasmanie ont éclaté le 4 janvier, en pleine canicule, ce qui n’a fait qu’exciter les flammes. L’un des endroits les plus touchés a été Dunalley, village situé sur un isthme entre deux baies, à 55 km à l’est de la capitale de l’Etat, Hobart. Dans cette seule localité, la police a estimé à 30% le nombre des bâtiments détruits.

Tim Holmes se trouvait justement à Dunalley, accompagné de son épouse et des cinq enfants que leur avait confié leur fille. Se retrouvant pris au piège avec les siens, une seule échappatoire s’offre alors au grand-père : conduire toute la maisonnée là où le feu, par essence, ne prend pas. Dans l’eau. Ou plus exactement sous un long ponton, tout proche.


Photo prise par Tim Holmes, le 4 janvier 2013, à Dunalley. (Tim Holmes/AP/SIPA).

« Nous avons vu des tornades de feu juste se diriger vers nous », a raconté Tim Holmes à la chaîne nationale australienne ABC. « Il y avait seulement environ 2 à 3 centimètres d’air au-dessus de l’eau », a-t-il ajouté, expliquant comment ils s’étaient tous plongés dans l’eau jusqu’au cou, respirant à la surface dans une « atmosphère incroyablement toxique ».


Photo prise par Tim Holmes, le 4 janvier 2013, à Dunalley. (Tim Holmes/AP/SIPA).

Quant à Bonnie Walker, la mère des enfants et fille des grands-parents, on imagine aisément son soulagement de les avoir tous retrouvés sains et saufs. Elle s’était absentée pour se rendre à un enterrement cet après-midi-là.


Photo prise par Tim Holmes, le 4 janvier 2013, à Dunalley. (Tim Holmes/AP/SIPA).

Bonnie Walker dit avoir appris à distance dans quelle situation hautement périlleuse se trouvaient ses cinq enfants et ses parents. Elle a même reçu une photo d’eux sous le ponton, ce qui a accentué son angoisse, trois des cinq petits ne savant pas nager.

 « C’est encore bouleversant pour moi de voir cette image« , a-t-elle confié à ABC, ajoutant avoir prié comme jamais elle ne l’avait fait auparavant. Selon elle, « ces prières ont été entendues ».

Le papa, David Walker, parti pour une randonnée de plusieurs jours, à distance, était injoignable au moment des faits. On l’a fait revenir d’urgence en hélicoptère. C’est un homme heureux : sa maison est en cendres, mais toute sa famille est saine et sauve.

Jusqu’ici, les feux de brousse en Australie n’ont fait aucun mort.

http://tempsreel.nouvelobs.com

52 millions de domestiques dans le monde


Je savais que le métier de domestique existait encore mais pas qu’il était en une nette augmentation et ce pas toujours dans les meilleurs conditions de travail .. Même si on parle beaucoup de certains pays comme en Asie, Amérique latine, il ne faut pas se leurrer dans nos pays dites évolués il y a des cas de personnes qui ont leur droit floués ..
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52 millions de domestiques dans le monde

 

Des travailleuses étrangères à Beyrouth, au Liban, manifestent le 29 avril 2012.

Des travailleuses étrangères à Beyrouth, au Liban, manifestent le 29 avril 2012.  Photo :  AFP/ANWAR AMRO

Le nombre d’employés domestiques a connu une hausse vertigineuse dans le monde entre 1995 et 2010, passant de 33 à 52 millions de personnes, dont 83 % sont des femmes.

Dans sa première étude sur le sujet, l’Organisation internationale du travail (OIT) souligne que ces salariés travaillent dans des conditions médiocres et sont insuffisamment protégés juridiquement.

« On attend souvent des travailleurs domestiques qu’ils travaillent davantage d’heures que les autres travailleurs, et dans de nombreux pays, ils ne jouissent pas des mêmes droits au repos hebdomadaire que les autres travailleurs.  » — Sandra Polaski, directrice générale adjointe de l’OIT

Le travail domestique représente 7,5 % de l’emploi salarié des femmes dans le monde. Mais les disparités régionales sont grandes. Ainsi, les domestiques sont particulièrement nombreuses en Asie (41 % du total mondial) et en Amérique latine (37 % du total).

Vulnérabilité

L’OIT souligne que les travailleurs domestiques résidant chez leur employeur sont particulièrement vulnérables à l’exploitation dans la mesure où ils reçoivent une rémunération forfaitaire, indépendamment du nombre d’heures travaillées.

« Outre ce déficit en matière de droits, l’extrême dépendance vis-à-vis d’un employeur et la nature isolée et dépourvue de protection du travail domestique peuvent les rendre plus vulnérables à l’exploitation et aux abus. » — Sandra Polaski, Directrice générale adjointe de l’OIT

Les travailleurs immigrés sont eux aussi particulièrement désarmés dans la mesure où leur statut juridique est précaire et qu’ils ne connaissent pas toujours la langue du pays, ce qui les rend plus susceptibles de subir des violences physiques et sexuelles, des abus psychologiques, le non-paiement des salaires et la servitude pour dette, entre autres.

Les travailleurs domestiques en chiffres
– 52,6 millions de personnes;
– 83 % de femmes;
– 30 % sont exclus de la législation nationale du travail;
– 45 % n’ont droit ni au repos hebdomadaire ni aux congés annuels payés;
– 36 % des travailleuses
domestiques n’ont aucune protection en cas de grossesse;
 Source : OIT

Ces statistiques excluent les enfants de moins de 15 ans employés comme domestiques, et qui seraient au moins 7,4 millions, selon l’OIT.

L’organisation a également tenu à souligner qu’il s’agissait d’une estimation très prudente et qu’il est probable que le travail domestique concerne des dizaines de millions de personnes supplémentaires.

En 2011, l’OIT a adopté une convention internationale sur le travail domestique qui n’a été ratifiée pour le moment que par trois États : les Philippines, ll’Île Maurice et l’Uruguay.

Cette convention prévoit une durée de travail raisonnable, un repos hebdomadaire d’au moins 24 heures consécutives, une limitation de paiements en nature, une information claire sur les conditions d’embauche et le respect des droits fondamentaux au travail.

http://www.radio-canada.ca

L’humain peine à prévoir les changements dans sa vie, selon Science


Pour ma part, je trouve un peu bizarre comme étude, car comment savoir ce que nous serons dans quelques années .. quoique nous avons souvent tendance a penser que nos changements seraient probablement mieux alors que la réalité pour plusieurs est bien différentes de ce qu’ils avaient imaginé ..
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L’humain peine à prévoir les changements dans sa vie, selon Science

 

Les auteurs d'une étude parue début janvier dans...

Les auteurs d’une étude parue début janvier dans la revue Science, les chercheurs en psychologie Jordi Quoidbach, Daniel Gilbert et Timothy Wilson, arrivent à la conclusion que l’on a beaucoup, beaucoup de difficulté à envisager que l’on puisse changer.

JEAN-FRANÇOIS CLICHE

Le Soleil

(Québec) Avec la mort et les impôts, il n’y a sans doute qu’une seule autre chose dont on peut être sûr en ce bas monde : avec le temps, les gens changent. Suffit de se remémorer comment était sa vie il y a 10 ans pour s’en convaincre – ce qui, à un moment de l’année où le taux de survie des résolutions demeure élevé, est plutôt réjouissant. Mais un trio de chercheurs vient de lancer un beau gros pavé dans cette réconfortante petite mare : quand vient le temps de prévoir de quelle manière et à quel point nous allons changer, nous sommes franchement mauvais.

Pourquoi les adultes paient-ils pour faire effacer des tatouages dont ils raffolaient à l’adolescence? Pourquoi les gens d’âge mûr divorcent-ils des conjoints dont ils étaient épris dans leur jeunesse? «Pourquoi les gens prennent-ils si souvent des décisions qu’ils finissent par regretter?» se demandent les chercheurs en psychologie Jordi Quoidbach et Daniel Gilbert, de l’Université Harvard, et Timothy Wilson, de l’Université de Virginie, dans une étude parue début janvier dans la revueScience.

En fait, répondent-ils, il semble que l’on a beaucoup, beaucoup de difficulté à envisager que l’on puisse changer. Dans une première expérience menée sur 7500 personnes âgées de 18 à 68 ans, les chercheurs ont fait passer un test de personnalité simple à chaque participant, puis ont demandé à la moitié d’entre eux de repasser le test en se mettant dans la peau de la personne qu’ils étaient 10 ans auparavant. L’autre moitié des sujets devait tenter de prédire comment ils répondraient dans 10 ans. M. Quoidbach et ses collègues ont ensuite comparé les réponses pour chaque âge avec celles données par les participants âgés de 10 ans de plus.

Et, si étonnant que cela puisse paraître, il semble que nous sommes à la fois très conscients des changements du passé, et systématiquement ignorants de ceux qui s’en viennent. À tous les âges, en effet, les changements rapportés au cours des 10 dernières années étaient toujours plus grands que les changements prévus par la cohorte qui avait 10 ans de moins – les participants de 30 ans, par exemple, prévoyaient des changements de l’ordre de 15 % dans leurs scores de personnalité au cours des 10 prochaines années, alors que les gens de 40 ans ont rapporté des changements d’environ 20 % depuis 10 ans.

Comparaisons

Pour tester la validité de leurs résultats, les chercheurs ont comparé leurs résultats avec une autre étude qui avait fait passer le même test de personnalité – le dénommé Ten Item Personality Inventory – à ses sujets à 10 ans d’intervalle, et ont constaté que leurs participants obtenaient des résultats comparables, simplement de mémoire.

Le trio de psychologues a également répété son expérience en demandant à 2700 autres adultes leur degré d’adhésion à 10 valeurs de base (sécurité, succès, hédonisme, etc.); la moitié a ensuite répondu comme s’ils avaient 10 ans de moins, et l’autre moitié a tenté d’imaginer ses réponses dans 10 ans. Les résultats furent les mêmes : les changements de valeurs remémorés étaient systématiquement plus grands que ceux qui étaient anticipés.

Même les goûts personnels (musique, gastronomie, passe-temps, etc.) ont été testés de cette manière, auprès de 7100 autres participants adultes avec, toujours, le même constat – les gens ne s’attendent pas à changer beaucoup.

Deux possibilités semblent pouvoir expliquer l’effet observé, que les auteurs nomment illusion de la fin de l’histoire.

«D’abord, […] les gens aiment à penser du bien d’eux-mêmes et aiment [penser qu’ils se connaissent bien], ce que l’illusion de la fin de l’histoire leur permet de faire.» Ensuite, poursuivent-ils, il est toujours plus facile de se remémorer quelque chose que d’imaginer ce qu’on ne connaît pas.

http://www.lapresse.ca