Il y a beaucoup de gens qui préfère critiquer mais ne font rien pour améliorer les choses
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Parler plus qu’agir …
Nombreux sont ceux qui disent: on ne peut pas aider tout le monde, et n’aident personne.
Christiane Singer
Tout le monde connait le symbole peace and love, et lève les doigts en V pour concrétiser ce symbole en geste … mais comment savent l’origine de ce symbole créer par Gérald Holtom ..
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Peace and Love
Le symbole de paix « Peace and Love » a été créé par Gerald Holtom en 1958.
Il est inspiré de l’alphabet sémaphore, où les deux branches à gauche et à droite signifient « N » et la barre centrale « D », pour « Désarmement Nucléaire »
C’est une très belle occupation pour quelqu’un qui viens en visite au Canada .. voir la belle famille. Une belle expérience a vivre en famille et la satisfaction un coup que l’igloo est fini
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Il construit un igloo avec des briques de glace colorées
Pour en finir avec les igloos blancs, bien trop classiques, construisez votre igloo en couleur!
Un néo-zélandais qui s’apprêtait à passer quelques jours dans la famille de sa compagne à Edmonton a construit un igloo très coloré dans le jardin de la maison.
« La mère de mon amie, a raconté le jeune homme à un journal local, a eu la brillante idée de construire un igloo. Elle a pensé que cela me tiendrait occupé, loin de sa fille » plaisante-t-il.
« Je ne voulais pas que Dan passe son temps à se tourner les pouces au Canada, explique la malicieuse belle-mère, c’est ainsi que j’ai eu cette idée. »
La préparation du projet a pris plusieurs mois. La famille Burton a en effet collecté des briques de lait et de jus de fruits vides, les a remplis d’eau colorée et les a congelés pour en faire des blocs de glace. La construction en elle-même a duré 5 jours pendant lesquels les températures avoisinaient les -25 degrés.
« Si vous voulez la main de ma fille, vous devez faire cet igloo! »
Les travailleurs n’ont pu construire cet igloo que par tranche de deux heures maximum à la fois. Pour « coller » les quelques 500 blocs de glace entre eux, le jeune homme a utilisé de la neige et de l’eau.
« J’espérais que cela prendrait un certain temps, raconte la belle-mère, mais je n’imaginais qu’il en faudrait autant! »
Elle avait en fait quelque chose en tête
« J’avais dit à Dan, si vous voulez la main de ma fille, vous devez faire cet igloo, et il l’a fait! »
Mais si Gray a accompli sa tâche, le couple ne semble pas particulièrement pressé de se marier.
« On est encore jeunes! » a confié le couple!
Voici les photos de cet igloo que Gray a posté sur le réseau social Reddit :
Le tracé
La première rangée
De la neige comme ciment
Brique de jus de fruit
Les briques
Le chantier avance
Vue de l’intérieur
Le plafond
C’est presque cosy !
J’ai comme l’impression que cette fourchette fonctionne un peu comme un podomètre .. en calculant la vitesse et le nombre de va et viens dans la bouche .. enfin je pense .. Est-ce que cela serait suffisant pour perdre du poids … ??? Probablement pas !!
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Une fourchette électronique pour perdre du poids
Le Point.fr
Le salon high-tech de Las Vegas va ouvrir ses portes. La société française Slowcontrol présentera sa nouvelle invention.
Photo d’illustration © Jaubert / Sipa
Les gens souhaitant maigrir pourraient bientôt être aidés par une fourchette intelligente qui alerte en vibrant quand on mange trop vite, présentée cette semaine au salon high tech International CES de Las Vegas par la société française Slowcontrol.
« On démontre de plus en plus que manger vite est mauvais, que ça contribue à faire grossir », indique à l’AFP Jacques Lépine, inventeur de l’ustensile. « Je n’arrivais pas à corriger ce comportement. Et puis un jour, en regardant ma fourchette, je me suis dit que j’y arriverais peut-être avec la fourchette », raconte-t-il.
Un système électronique avec des capteurs
Celle qu’il présente se distingue peu d’une fourchette ordinaire. Mais son manche, un peu plus gros que la normale, cache un système électronique avec des capteurs « qui détectent à chaque fois que la fourchette est portée à la bouche », explique M. Lépine. « Si vous allez trop vite, l’électronique est programmée pour déclencher une alarme »: la fourchette se met à vibrer.
Une fois chargé, l’appareil peut tenir pendant deux semaines à raison de trois repas par jour et de 10 vibrations par repas. Il passe même au lave-vaisselle, à condition de retirer sa partie électronique.
Commercialisation aux Etats-unis en Avril
Slowcontrol, qui dit être venue au CES de Las Vegas (Nevada, ouest des Etats-Unis) pour « réfléchir à son réseau de distribution », prévoit de commercialiser dans un premier temps son invention aux Etats-Unis à partir du mois d’avril, et pour un prix prévu de 99 dollars. Elle sera vendue avec une application permettant d’enregistrer des données sur le rythme auquel l’utilisateur mange.
Un scandale en France d’une vieille dame qui s’est fait expulsée de sa maison de retraite parce que semble t-il son fils ne payait pas Peut importe .. les personnes agées avec ce système sont pris en otage si leur portefeuille est vide .. si la famille ne peut ou ne veut pas payer. .. Chez nous c’est plutôt la qualité d’hébergement qui fait souvent le plus défaut ..
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Éjectée sans préavis de sa maison de retraite à 94 ans. C’est l’histoire vraie vécue vendredi dernier par une nonagénaire, à Chaville, dans les Hauts-de-Seine. La vieille dame a été mise à la porte de la Villa Beausoleil pour 40.000 euros de loyers impayés et recueillie au service des urgences de l’hôpital de Châteaudun, à une centaine de kilomètres de Paris. Révélée dimanche par L ‘ Écho républicain , l’affaire a ému en haut lieu: lundi, la ministre chargée des Personnes âgées, Michèle Delaunay, a estimé que l’établissement avait agi «en violation du droit et de la dignité humaine».
Parallèlement, la préfecture des Hauts-de-Seine a saisi lundi matin l’Agence régionale de santé (ARS) pour enquêter sur cette expulsion.
«Quelles que soient les circonstances, au-delà des considérations juridiques, il est inacceptable qu’une personne âgée en perte d’autonomie ait été traitée de cette manière», a dénoncé l’agence dans un communiqué.
«Ce que je reproche principalement à la villa Beausoleil, c’est d’avoir déposé ma mère avec ses cartons et sa télévision sans avoir prévenu la famille», a affirmé l’un des fils de la dame lundi soir sur RTL. «Même s’il y a un différend financier qui existe certainement, elle n’avait pas à se comporter comme ça», a-t-il ajouté.
Si la maison de retraite regrette une «décision maladroite», elle réfute toute volonté d’«expulsion». L’établissement fait valoir que le fils chargé de s’occuper administrativement de la vieille femme avait été contacté à plusieurs reprises par téléphone, après que lui ait été envoyé deux préavis en recommandé, en novembre puis début janvier.
Les deux missives étaient restées lettres mortes. Par ailleurs, la famille avait été condamnée le 31 octobre 2012 par le TGI de Nanterre à régler les arriérés dus. Une information démentie par le fils, sur RTL. La vieille dame a finalement été transférée dans un hôpital privé d’Antony (92).
L’AD-PA, qui regroupe au plan national les directeurs de services à domicile et d’établissements pour personnes âgées, estime en tout cas que «cette affaire montre le scandale de la réglementation de ce type de structures: des centaines de milliers de Français doivent donner l’ensemble de leurs revenus et de leur patrimoine et doivent même faire participer parfois leurs enfants et petits-enfants!»
Par Caroline Sallé
Quand une personne honnête qui n’a pas eu l’idée de garder une telle somme d’argent De l’argent oublié par des convoyeurs .. Je trouve vraiment bien qu’on souligne ces personnes qui ne veulent pas ce qui ne sont pas a eux
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Un Jordanien trouve et rend un demi-million de dollars oublié par des convoyeurs
AFP/Archives
Un honnête citoyen jordanien a retrouvé lundi un sac d’argent contenant près d’un demi million de dollars dans une rue de la ville de Zarqa, dans le nord du pays, et a fait appel à la radio locale pour retrouver les malheureux propriétaires.
« Nayel Jamaan a retrouvé aujourd’hui 320.000 dinars (450.000 dollars) appartenant à une banque dans la rue de l’Armée, à Zarqa », a indiqué le chef de la police de la ville, Hassan Thaher, à l’agence de presse officielle Petra.
« Il a immédiatement contacté la radio locale pour demander son aide afin de rendre l’argent. Nous avons l’argent maintenant et nous sommes en train de mener l’enquête », a-t-il ajouté.
Les recherches ne devraient pas s’avérer très longues: trois convoyeurs de fonds avaient indiqué à la police un peu plus tôt avoir perdu « une certaine somme d’argent », alors qu’ils transportaient l’argent d’une banque dans la ville, a indiqué Petra.
L’histoire ne dit pas si la banque ou les convoyeurs comptent récompenser M. Jamaan pour son honnêteté.
© 2013 AFP
C’est une belle découverte pour un pays qui s’est fait voler sur les sites archéologiques et son musée des pièces inestimables .. Si au moins, ils auraient été dédommagés par les pays des voleurs cela aurait aidé le pays a se reconstruire plus vite
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Les pièces sont à l’effigie d’un roi ou d’un dieu, et des flammes y sont représentées.
PHOTO : ALI AL-ALAK, AFP
Agence France-Presse
Des archéologues irakiens ont découvert 66 pièces d’or vieilles de plus de 1 400 ans, ont annoncé lundi des responsables qui espèrent les exposer au musée national de Bagdad.
Les pièces, qui datent de l’époque Sassanide (225 avant J.C à 640 après J.C), vont être soumises à des analyses pour confirmer leur authenticité.
Elles ont été découvertes dans la ville d’Aziziya, dans la province de Wassit à 70 kilomètres au sud-est de Bagdad, selon le directeur du département d’antiquités de la province, Hassanein Mohamed Ali.
Les pièces sont à l’effigie d’un roi ou d’un dieu, et des flammes y sont représentées, a ajouté M. Ali.
Un grand nombre de sites archéologiques irakiens ont été vandalisés ces dernières années, en particulier après l’invasion américaine du pays en 2003. Le musée national de Bagdad avait par ailleurs été pillé après cette invasion. Près de 32 000 objets archéologiques avaient ainsi été volés sur les 12 000 sites archéologiques que compte le pays, et 15 000 autres pièces avaient disparu du musée national de la capitale, selon des statistiques officielles.
Avant l’invasion, des milliers d’artéfacts avaient été volés lors de fouilles illégales sur des sites excentrés.
Du temps du président défunt Saddam Hussein, l’Irak avait promulgué plusieurs lois visant à protéger ses sites historiques.
Mais depuis la chute de l’ancien dictateur, le gouvernement donne la priorité à la reconstruction du pays fortement affecté par des années de guerre et néglige l’entretien de ces sites.
Intéressant comme stratégie pour lutter contre la crise économique .. Cependant il y a des lacunes mais cela peut quand même répondre a des besoins sans pour autant se ruiner. De toute façon, le troc a toujours existé .. d’une façon comme une autre
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Anna-Louise Fontaine, fondatrice du Jardin d’échange universel (JEU) dans les Laurentides. Cet organisme a pris racine partout au Québec.
PHOTO: ÉDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE
GABRIELLE DUCHAINE
La Presse
Le troc revient en force au Québec. Échaudés par la dernière crise économique ou simplement préoccupés par la surconsommation, de plus en plus de gens choisissent d’échanger biens et services au lieu d’acheter. Le concept est si populaire que même des commerçants acceptent d’y participer. Massothérapie, acupuncture, menuiserie, cordonnerie ou manucure: on est loin du troc de fourrures contre de la verroterie!
Pas besoin de payer pour recevoir un massage à l’Espace Chrysalide, rue Berri, à Montréal. Pas en argent, du moins. Philippe Simmonot, massothérapeute agréé, accepte en effet d’être rétribué suivant le principe du troc. Même chose lorsqu’on veut faire réparer des chaussures à la petite cordonnerie du village de Sutton, en Estrie.
Les propriétaires de ces commerces, comme de plus en plus de Québécois, sont membres d’un groupe d’échange. Cette version améliorée du troc d’antan permet à des regroupements de professionnels et à de simples citoyens de partager expertises, services ou objets. Le phénomène est encore marginal, mais il est en pleine expansion.
«On reçoit beaucoup de nouveaux membres. Il y a une vogue réelle», note Katia Gosselin, présidente du conseil d’administration de la Banque d’échanges communautaires de services (BECS).
Depuis 15 ans, l’organisme gère un système de troc qui permet à ses membres – ils sont maintenant 140 – de recourir aux services les uns des autres sans frais. Yoga, pilates, traduction, photographie, soutien informatique, naturopathie, massothérapie, graphisme: les services offerts sont d’une étonnante variété.
«Notre but est d’attirer tous les corps de métier, dit Philippe Simmonot, membre du groupe. Ce serait formidable. On pourrait vraiment limiter notre usage de l’argent.»
Depuis qu’il est membre de BECS – il s’est inscrit l’an dernier -, il offre un ou deux massages par mois en formule troc. Le reste de sa clientèle est traditionnelle. En échange, il a eu recours aux services d’une photographe et a mandaté des gens pour faire la promotion de son entreprise en distribuant des prospectus dans des stations de métro. Il a aussi fait des réserves de desserts pour le temps des Fêtes.
«J’aime beaucoup l’aspect communautaire, le fait de pouvoir rencontrer des gens et d’être utile à la communauté sans la notion d’argent», explique Philippe Simmonot.
Crise et environnement
Le sens du communautaire est perceptible chez de nombreux adeptes du troc, mais c’est surtout la crise économique, qui a coïncidé avec une augmentation de la conscientisation environnementale, qui contribue à la popularité croissante du troc.
«Il y a des gens qui doivent se serrer la ceinture mais qui n’ont pas envie de se priver. L’échange devient une façon de s’offrir des choses qu’on n’a pas nécessairement les moyens d’acheter», observe Maude Léonard, coordonnatrice de Troc-tes-trucs, organisme à but non lucratif qui organise des journées d’échange d’objets, de vêtements et de meubles d’occasion un peu partout à Montréal.
«Chez nous, les gens accèdent à des objets en parfait état à coût nul et peuvent en même temps se débarrasser de ce qu’ils ont en trop.»
Fondé il y a sept ans dans le quartier Villeray, l’organisme a maintenant des cellules dans six arrondissements et dans une ville de banlieue. Il compte plusieurs centaines de participants.
«C’est assez surprenant étant donné qu’on fonctionne surtout par bouche à oreille, dit Mme Léonard. Chaque fois qu’on organise une activité, il y a un peu plus de monde.»
Échanger des points
Autre organisme, même succès: partout au Québec, le Jardin d’échange universel (JEU) permet l’échange de biens et de services entre ses membres. Ici, on échange des points, qui, comme l’argent, servent à acheter les services de n’importe quel membre du groupe.
«En offrant un service, on accumule des points, qu’on note dans un carnet. On peut ensuite choisir ce qu’on veut en retour et s’en prévaloir au moment opportun», explique Anna-Louise Fontaine, fondatrice du JEU dans les Laurentides.
Ainsi, un participant pourrait donner une corde de bois à un membre acupuncteur en échange de points et acheter les services d’une gardienne, elle aussi membre, plutôt qu’un traitement d’acupuncture.
«Ça permet une grande flexibilité», indique Mme Fontaine, que La Presse a rencontrée chez Éliane Laberge, autre adepte du JEU.
Cette dernière était en pleine séance de négociation lorsque nous lui avons rendu visite dans sa maison, à Val-David. En compagnie de quatre autres membres, elle tentait de troquer un chandail en laine épaisse.
«Combien de points tu veux?» «Je ne sais pas trop. Ça vaut combien, selon toi?»
Après discussion, elles se sont entendues pour 180 points. «Vendu!» Les femmes se sont mises à noter les changements au pointage dans leur carnet.
Le JEU Laurentides compte 111 membres. Les JEU des autres régions, des centaines d’autres. On y échange de tout: oeufs frais, viande de lapin, services de mécanique automobile, gardiennage, acupuncture…
«Ce qui est bien, c’est que le système nous force à réfléchir à ce dont on a vraiment besoin. Pas comme quand on entre dans un magasin et que tout est offert», dit Éliane Laberge.
Elle croit également que le troc lui permet de s’offrir des choses qu’elle n’a pas les moyens d’acheter.
«Beaucoup de gens de mon âge sont forcés de retourner travailler, mais pas moi, souligne la sexagénaire. J’ai un réseau et des ressources grâce au JEU. En plus d’avoir accès à toutes sortes de services gratuitement, je rencontre des gens qui ont les mêmes valeurs que moi.»
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POUR TROQUER AU QUÉBEC
TROC-TES-TRUCS
D’où ça vient? Imaginé en 2005 lors d’un atelier de l’école d’été de l’Institut du Nouveau Monde, le concept d’échange d’objets d’occasion a vraiment pris son envol en 2006. La première activité d’échange a eu lieu dans le quartier Villeray, en avril de la même année, et a réuni 35 familles. Des séances Troc-tes-trucs ont maintenant lieu dans six arrondissements de Montréal, à Mirabel et même dans la ville française de Hérault. Chacune attire jusqu’à 100 familles. Il s’en tient généralement quatre par année dans chaque quartier.
Comment ça marche? Les participants arrivent avec des vêtements, des livres, des meubles, des électroménagers ou tout autre objet dont ils veulent se départir. Tout est minutieusement inspecté par des bénévoles et doit être en bon état. On attribue ensuite des points en échange des objets, selon leur valeur et leur rareté. Les «trucs» à échanger sont disposés sur des tables. Chaque participant peut repartir avec de nouvelles trouvailles d’une valeur équivalant aux points qu’il a amassés en donnant. Tout ce qui ne trouve pas preneur est ensuite donné à un organisme de charité.
JARDIN D’ÉCHANGE UNIVERSEL (JEU)
D’où ça vient? Le concept a été importé de France à la fin des années 90. Au Québec, c’est en Estrie que les premiers échanges du JEU ont eu lieu. Depuis, le réseau, qui permet des échanges de biens, mais aussi de services et auquel adhèrent aujourd’hui des professionnels et des commerçants, s’est étendu. Il compte des membres dans six régions. Deux autres régions mettent actuellement sur pied des cellules.
Comment ça marche? Chaque membre annonce son offre de service. Cela peut aller du jardinage à la massothérapie, en passant par la corde de bois à donner ou la chambre à louer. Les participants accumulent des points (six points valent 1$) en offrant des biens et des services. Ils peuvent à leur tour «acheter» ce dont ils ont besoin avec les points gagnés, qui font figure d’argent. Le JEU n’exige donc pas un échange entre deux personnes. Un membre peut par exemple offrir ses services d’acupuncture à un ébéniste, mais avoir besoin d’une gardienne. Il utilisera les points donnés par l’ébéniste pour payer la gardienne.
BANQUE D’ÉCHANGES COMMUNAUTAIRES DE SERVICES (BECS)
D’où ça vient? Fondé il y a 15 ans, l’organisme à but non lucratif qui gère des échanges de services compte aujourd’hui 140 membres actifs, surtout dans la région de Montréal. Massothérapeutes, acupuncteurs, naturopathes, coiffeurs, esthéticiennes, traducteurs, graphistes ou menuisiers: l’organisme affirme sur son site web qu’on «trouve de tout ou presque».
Comment ça marche? Comme pour le JEU, le nouveau membre offre ses services en fonction de ses compétences et de ses intérêts. Les heures de service fournies aux autres membres lui sont créditées. En retour, à l’aide du site internet de BECS, il choisit d’utiliser les services des autres membres. Les heures utilisées sont alors débitées de son compte. Une heure de travail en vaut toujours une autre, quel que soit le service fourni. Une heure chez le coiffeur équivaut donc à une heure chez le dentiste ou à une heure de menuiserie.
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LES LIMITES DU TROC
Même s’il prend de l’ampleur, le troc demeurera marginal au Québec, selon l’économiste Ianik Marcil.
«Ce n’est pas pour rien que l’argent a été inventé par presque toutes les sociétés au cours de l’histoire. C’est un outil extraordinaire qui sera bien difficile à déloger», dit-il.
Il a lui aussi remarqué la popularité des groupes d’échange.
«Ça existe depuis toujours, surtout dans les communautés rurales. Mais le web permet aujourd’hui de joindre plus de gens.»
Selon lui, les gens s’intéressent à ce système surtout pour des questions de valeurs. Il reconnaît toutefois que le troc, comme l’affirment plusieurs adeptes, peut réduire certains frais.
«Mais il y a une limite à ce qu’on peut échanger, précise l’économiste. À un moment donné, vous n’aurez rien à donner que les autres veulent. On ne peut pas échanger une coupe de cheveux contre une auto, par exemple.»
C’est pour cette raison que certains organismes de troc utilisent un système de points pour éviter de forcer les échanges d’une personne à une autre.
«Mais ça, ça revient à utiliser de la monnaie. On pourrait bien changer l’argent pour de l’argent de Monopoly. Ça revient au même», conclut l’économiste.
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FAB LABS
Les Fab Labs (pour fabrication laboratories) sont une sorte de version ultramoderne du troc. Il s’agit d’ateliers dans lesquels on met à la disposition du public des machines industrielles, comme des découpeuses laser ou des imprimantes 3D, pour permettre de fabriquer des objets qui coûteraient trop cher à réaliser autrement. Ces coopératives regroupent informaticiens, designers et artistes de tout genre qui partagent leur savoir et leur expertise. Le concept a été inventé au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et existe aujourd’hui partout dans le monde.