Les prisonniers qui se plaignent de conditions de détentions ont pourtant beaucoup plus que les prisonniers des années 1800. Des cachots souterrains, sans lumière , très peu de changement d’air .. l’odeur devait être affreuse ..
Nuage
Le cachot de Montréal
Une balade dans l’enfer de la détention en 1800
Crédit photo : Agence QMI
Ce lieu demeure interdit au public deux siècles plus tard, constitué de pièces sombres et humides qui n’incitent personne à y rester bien longtemps.
Par Étienne Laberge | Agence QMI
Dissimulé sous l’ancien Palais de justice, un mystérieux cachot demeure à l’abri des regards depuis plus de 200 ans. Encore aujourd’hui, on sait peu de choses sur cette prison souterraine si ce n’est qu’elle devait être infestée de rats.
Le journal 24 H a eu le privilège de visiter ce lieu qui demeure interdit au public deux siècles plus tard, constitué de pièces sombres et humides qui n’incitent personne à y rester bien longtemps.
Pour accéder au sinistre cachot, il faut passer par le sous-sol de l’hôtel de ville. On marche ensuite sous la Place Vauquelin, en direction de l’ancien Palais de justice, sur la rue Notre-Dame, dans le Vieux-Montréal.
(Agence QMI)
Notre guide personnel nous entraîne alors parmi d’antiques couloirs aux murs de pierres parsemés d’une panoplie de tuyaux.
Une chaleur accablante nous assaille au détour d’un tunnel. Les fournaises ne sont pas loin. Un four!
«Imaginez des gens ici, en 1800, avec l’hygiène et la puanteur! Ce devait être l’enfer», s’est exclamé la guide, une garde de sécurité de l’hôtel de ville.
Impossible pour la lumière naturelle de pénétrer dans cette «caverne». Les chandelles devaient être le seul outil d’éclairage pour les détenus, ou encore la lampe à l’huile.
«Il n’y avait aucune fenêtre, et on présume qu’à cette époque, les rats étaient un problème important. Pour ce qui est de dormir, ce devait être sur des bancs en bois ou carrément par terre», a relaté Mario Robert, chef de division aux archives de la ville et passionné du sujet.
Le «cachot-labyrinthe» donne froid dans le dos.
(Agence QMI)
«On n’aime pas rester trop longtemps là, a expliqué M. Robert. On ne se sent pas bien. Je pense qu’on pourrait perdre la raison après un certain temps.»
Malgré le fait que certaines de ces salles aient jadis servi à conserver les archives judiciaires écrites sur papier coton, on ne sait pratiquement rien sur le cachot. Quel type de criminel y résidait? Combien de temps? Survivaient-ils? Mystère.
L’hypothèse la plus plausible est que le cachot aurait été utilisé comme centre de «détention temporaire» de prisonniers en attente de leur comparution au palais de justice, situé juste au-dessus de leur tête.
Mais le fait qu’il était situé à un jet de pierre de la prison, plus tard détruite par un incendie, laisse encore les historiens perplexes.
Ces conditions étaient effrayantes! On sait que certains « détenus » y étaient même oubliés!!!! (Ici ,on peut encore visiter des châteaux où il y a justement ces « oubliettes » ) Oubliettes est bien le mot qui convient……Et je ne parle pas du bagne!!!!!! Aujourd’hui ,les prisonniers sont tout de même considérés pour ce qu’ils sont :Des êtres humains…..Mais « on » sait que les prisons sont surpeuplées et que les conditions ne sont pas « luxueuses » loin de là ….Bien sur,tout crime mérite une « punition » ,mais (à mon avis ) si les conditions de détentions sont trop….sévères……le détenu à sa sortie doit encore plus en vouloir à la société …..
chez vous aussi il est question de surpeuplement !!!
Je ne sais pas ce qu’est les conditions de détentions .. en France … Cependant ne suis pas sur que certains ont des conditions trop sévères, tout dépendant du crime .. souvent les victimes n’ont pas d’aide pour surmonter ce qu’ils ont vécu ..
Bien sur que « nos » prisons son surpeuplées ….
Oui ,si on parle des victimes ,elles ne sont pas non plus assez aidées …Chacun son opinion,mais je ne pense pas qu’un criminel ayant violé ou tué etc…doive être enfermé dans la même prison,les mêmes conditions qu’un cambrioleur par exemple….Ici il exicte même des « prisonniers libres » : Ils portent un bracelet « traceur » et sont suivis .En plus il y a quelques tentatives de réinsertion sociale ….Mais çà pour les « petits » délinquants bien sur…….
Cet été, j’ai visité l’ancienne prison de l’Orignal, Ontario, elle fut construite en 1825 et active jusqu’en 1998 et ça n’a rien à voir avec celle-ci! C’est bizarre qu’ils en ont jamais parlé et en savent si peu sur cette prison…
ca doit être assez impressionnant de mettre les pieds dans une telle prison .. il s’en ai passé des choses, des personnages entre ces murs
Pour ce cachot … peut-être comme il est dit .. qu’il ne servait que de prison d’attente pour passer devant la justice ..