Tout le monde parle de liberté … mais la liberté existe-t’il vraiment ? Jusqu’ou on peut être libre …
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Liberté
«La liberté est un mot qui fait le tour du monde et n’en est jamais revenu. »
Henri Jeanson
On ne comprend pas tout .. on ne peut pas prédire avec certitude que sera demain … ce qui compte c’est ce que nous sommes aujourd’hui .. et d’etre le meilleur de nous même ..ainsi que pour les autres
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Le phare
Quand le phare projette sa lumière, il ne mesure pas l’intensité de l’orage, ni ne le juge.
Avant de faire briller sa lumière, il ne se dit pas à lui-même : « Je dois comprendre où va ma lumière et pourquoi ? »
Tout ce qu’il sait, c’est qu’il a été construit pour supporter l’obscurité, le vent puissant et les vagues qui se briseront sans fin sur sa structure.
De plus, il n’a pas peur. Il ne sait pas quand l’orage finira, et quel sera son degré d’intensité. Il ne sait pas pour quelle raison cet orage a été créé.
Tout ce que le phare sait ou connaît, c’est qu’il est en sécurité et qu’il doit faire briller sa lumière dans l’obscurité, afin d’aider les autres à trouver la sécurité du port.
Il ne cherche pas à comprendre de quelle façon il est devenu une lumière, mais il sait ce qu’il est et ce qu’il doit faire.
Il sait également que la lumière qu’il diffuse est attendue par ceux qui sont dans l’obscurité et qui la recherchent.
L’être humain est pareil à ce phare : il lui suffit d’ouvrir pleinement son cœur pour que rayonne sa lumière intérieure, transformant instantanément l’obscurité alentour en une douce et intense lumière d’Amour…
Si une goutte de vernis a ongle suffit pour résoudre la vis de lunette qui dévisse trop souvent … alors pourquoi s’en passé
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Vis de lunettes qui se dévisse
Vous avez une vis de lunettes toujours dévissée?
Mettez une petite goutte de vernis à ongle transparent sur la tête de la vis… plus de problème!
De petites souris qui ont bien apprises leur leçons …
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Entrainement pour souris
L’appât des régimes miracles .. ne vise pas juste les femmes, maintenant certains vont y trouver a bon compte en visant les hommes .. axant sur leur apparence pour plaire aux femmes … Enfin ce que je déplore c’est l’image d’un homme déguisé en femme pour vendre leur salade .. Cependant, il est clair que même les hommes devraient avoir une meilleur alimentation tout en bougeant …
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Charles Barkley, ancien joueur étoile de basketball, apparaît vêtu d’une robe de soirée dans une récente publicité d’un programme amaigrissant.
PHOTO: FOURNIE PAR WEIGHT WATCHERS
MARIE ALLARD
La Presse
Avis aux hommes qui croyaient pouvoir fêter le Nouvel An en paix, sans prendre de résolution: les entreprises de perte de poids s’attaquent au marché masculin, longtemps inexploité. Weight Watchers a lancé la campagne Lose Like a Man, tandis que Jenny Craig propose Jen 4 Men. Dans le contexte où, au Québec, les hommes sont plus nombreux que les femmes à faire de l’embonpoint, s’agit-il d’un progrès ou d’un nouveau piège?
L’image frappe: Charles Barkley, ancien joueur étoile de basketball, apparaît vêtu d’une robe de soirée dans une récente publicité de Weight Watchers.
«Il y a des gars qui pensent que Weight Watchers est juste pour les femmes, déclare le colosse. Mais Weight Watchers m’a aidé à perdre 42 livres (19 kg). Et je peux encore manger de la bouffe d’homme, comme du steak et de la pizza.»
Révolution dans l’univers des régimes: Weight Watchers a lancé aux États-Unis un programme réservé aux hommes, nommé Lose Like a Man (Perdez comme un homme). Charles Barkley – qui avait gagné 45 kg après sa retraite sportive – en est le porte-parole.
«C’est du jamais vu, une campagne de perte de poids qui s’adresse aux hommes, observe Bernard Lavallée, nutritionniste chez Extenso, centre de référence en nutrition de l’Université de Montréal. Traditionnellement, les hommes ne s’intéressent pas aux régimes, à la perte de poids ou à leur apparence corporelle. Mais on voit un changement de culture: ça devient plus accepté que les hommes hétérosexuels prennent soin d’eux.»
Le marché des régimes masculins s’annonce juteux. Au Québec, 60% des hommes font de l’embonpoint ou sont obèses, contre 41% des femmes, selon l’Enquête québécoise sur la santé de la population de 2008. Autre trait distinctif: chez les hommes, l’embonpoint augmente avec le revenu du ménage, tandis que l’argent a l’effet inverse sur leurs compagnes.
«Les hommes ont toujours pu suivre Weight Watchers pour perdre du poids, souligne Chantal Bayard, chargée de dossiers à l’Association pour la santé publique du Québec. Ce qui est nouveau, c’est qu’on cible particulièrement cette clientèle, qui était jusqu’à présent à l’abri de ce genre de promotion.»
Les hommes insatisfaits de leur corps ont tendance à s’entraîner au gymnase, voire à consommer des suppléments protéinés dans l’espoir que leurs muscles gonflent vite. Mais manger santé, c’est-à-dire plus de légumes et moins de viande?
«C’est souvent considéré comme trop féminin», indique M. Lavallée.
Au point où le quart des hommes ayant reçu un récent diagnostic de cancer de la prostate préfèrent vivre moins longtemps plutôt que de réduire leur consommation de boeuf ou de porc, selon une étude suédoise.
Weight Watchers l’a compris.
«Nous savons que les hommes détestent l’idée de suivre un régime et abordent la perte de poids différemment», a dit Cheryl Callan, vice-présidente principale du marketing chez Weight Watchers, dans un communiqué.
Lose Like a Man est offert uniquement en ligne – pas besoin d’aller discuter en groupe, comme dans le programme classique. L’accent est mis sur l’importance de faire de meilleurs choix alimentaires, même dans les bars et les restos, mais sans avoir à renoncer à la bière entre amis.
«Weight Watchers joue beaucoup sur la notion de masculinité, en disant que les vrais hommes peuvent perdre du poids», analyse M. Lavallée.
D’autres ont aussi flairé le filon: Jenny Craig – filiale de Nestlé qui vend des repas amaigrissants – propose Jen 4 Men en Australie, en France et en Grande-Bretagne. Le site internet de controversés substituts de repas conçus pour «transformer votre silhouette» est aussi illustré par beaucoup de photos d’hommes.
«Le marché des régimes pour hommes va exploser», prédit Mme Bayard.
L’insatisfaction corporelle
Est-ce une bonne nouvelle?
«On sait qu’il y a une épidémie d’obésité aux États-Unis, au Canada et au Québec, précise M. Lavallée. Je crois que les gens devraient faire attention, parce que ça pose des risques à la santé de la population. Mais Weight Watchers vise malheureusement peu la santé, plutôt l’apparence.»
Dans une publicité, un dénommé Eddie raconte qu’il sort ses poubelles torse nu, sous l’oeil de ses voisines, depuis qu’il a maigri grâce à Weight Watchers. L’entreprise va jusqu’à souligner que chaque fois qu’un homme perd 35 livres (16 kg), son pénis paraît un pouce plus long!
«On joue sur l’insatisfaction corporelle, on dit que la société n’admet pas que vous soyez gros, indique M. Lavallée. J’aime moins ça.»
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PRISE DE CONSCIENCE
Au début du mois de décembre, à l’émission Tout le monde en parle, les Denis Drolet ont affirmé avoir perdu du poids pour éviter une mort précoce. Ce qu’ont changé ces humoristes, qui ne jouent pourtant pas la carte du sex-appeal? «La nutrition, surtout», a répondu Vincent Léonard, membre du duo.
«Il y a une prise de conscience qui se fait chez les hommes», estime Denis Rhéaume.
Ce résidant de Québec sait de quoi il parle: à Noël, l’an dernier, il pesait 32 kg de plus qu’aujourd’hui.
«Mon médecin de famille m’a dit que je n’avais pas de problèmes de santé, mais qu’il serait bon, dans la cinquantaine, de commencer à penser à moi», se souvient-il.
Auparavant, M. Rhéaume avait «fait un paquet de diètes, sans résultat à long terme», dit-il. Le 9 janvier, il s’est inscrit au programme Weight Watchers, qui l’a référé à La Presse.
Il n’est pas le seul représentant de la gent masculine à avoir osé le faire.
«Il y a une croissance du nombre d’hommes qui prennent part aux réunions au Canada», indique Annie Marsolais, vice-présidente de l’Agence Weber Shandwick, porte-parole de Weight Watchers.
«Avant, c’était probablement madame qui était plus soucieuse de sa ligne, observe M. Rhéaume. Après avoir perdu 32 kg, je peux dire que je l’ai fait pour la santé, mais mon estime et ma confiance en moi en ont aussi bénéficié. Même si on est des hommes, on peut être fiers de nous et de notre allure. Ce n’est pas défendu!»
«Vous avez tous l’air de cuisses de dinde»
La clé du succès, selon lui: éviter les frustrations.
«Quand j’ai envie d’aller manger une pizza au restaurant avec ma conjointe le samedi soir, j’y vais, dit-il. Quand j’ai envie d’un verre de vin ou d’une bière, je me le permets.»
Mais en contrepartie, M. Rhéaume consomme plus de fruits, de légumes et de poisson qu’avant.
«Si je mange plus que la limite permise, je bouge plus le lendemain au gym, poursuit-il. Ça fait partie de mon nouveau moi. Dans la vie, on est constamment devant des choix. L’important, c’est de faire les meilleurs choix possible.»
Seulement positive, l’expérience de Weight Watchers? Invité à l’émission humoristique Saturday Night Live, Charles Barkley a dit que le programme amaigrissant dont il est porte-parole est formidable.
«Le seul problème, c’est que je suis affamé, a indiqué l’ex-joueur de basketball. Pardonnez-moi si je mange l’un d’entre vous: vous avez tous l’air de cuisses de dinde à mes yeux.»
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LE MOINS PIRE DES RÉGIMES
En plus d’être dangereux pour la santé, les régimes allègent souvent plus durablement le portefeuille que la taille. Que faut-il alors penser de Weight Watchers, vaste empire de l’amaigrissement, qui organise 45 000 réunions par semaine dans le monde?
«De tous les régimes commerciaux, c’est un des moins mauvais, affirme Bernard Lavallée, nutritionniste chez Extenso, centre de référence en nutrition de l’Université de Montréal. Il permet de consommer une grande variété d’aliments, dont des fruits et des légumes à volonté, ce qui équivaut à une alimentation équilibrée.»
Risques de reprise de poids
Comment ça marche? L’entreprise attribue un nombre variable de points à tous les aliments. Les participants reçoivent ensuite une allocation quotidienne de points, qu’ils «dépensent» en mangeant les aliments de leur choix.
«Le seul problème, c’est que dès le moment où les gens arrêtent de compter leurs points, il y a des risques de reprise de poids», indique M. Lavallée.
En se fiant au nombre de points que Weight Watchers permet, «on oublie de se concentrer sur ses signaux de faim et de satiété», souligne Chantal Bayard, de l’Association pour la santé publique du Québec.
Cet organisme sans but lucratif ne recommande aucun régime amaigrissant.
«Il faut changer plusieurs habitudes si on veut perdre du poids, souligne Mme Bayard. Il faut revoir son alimentation, mais aussi faire plus d’activité physique, diminuer son temps d’écran et dormir suffisamment.»
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LES HOMMES QUÉBÉCOIS PLUS RONDS QUE LES FEMMES
H 44% F 26% font de l’embonpoint
H 16% F 15% sont obèses
Chez les 45 à 64 ans, 70% des hommes font de l’embonpoint ou sont obèses.
53% des hommes contre 30% des femmes croient que leur poids est normal, même s’ils font de l’embonpoint.
15% des hommes et 22% des femmes ont tenté de perdre du poids au cours des six mois précédant l’enquête.
20% des hommes contre 25% des femmes ayant tenté de perdre du poids ou de le maintenir ont essayé un régime ou un programme amaigrissant de type commercial.
Source: Enquête québécoise sur la santé de la population 2008
Je ne sais pas si nous allons être un jour ou l’autre a faire de telle choix dans notre alimentation … mais pour le moment j’aime mieux trouver des substituts a la viande comme les légumineuses, le fromage … que manger des insectes .. mais qui vivra verra de quoi sera fait son menu
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Le chef néerlandais Johan van Dongen prépare un plat avec des vers de farine. Crédits photo : DIRK-JAN VISSER/The New York Times-REDUX-REA/DIRK-JAN VISSER/NYT-REDUX-REA
La demande en protéines animales devrait augmenter de plus de 70% d’ici à 2050. Pour la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), le régime occidental à base de viande de bovin, de porc ou de volaille, ne permettra pas de répondre à cette nouvelle demande. Près des deux tiers des surfaces agricoles sont déjà consacrés à la production animale et il n’est pas envisageable de les étendre à l’infini à moins d’affamer les pays pauvres. Il faut donc se tourner vers d’autres solutions, plus équitables et plus durables. C’est ce que font depuis plusieurs années des chercheurs de l’université de Wageningen aux Pays-Bas. Ils étudient deux pistes en particulier: soit cultiver de la viande en laboratoire dans des fermenteurs ou, plus simplement, manger des insectes, une pratique courante en Afrique et en Asie du Sud-Est.
Pour Dennis Oonincx et Imke de Boer, les vers de farine pourraient constituer une source de protéines animales particulièrement intéressante Leur élevage a un impact écologique très limité. La production d’un kilogramme de protéines d’insectes mobilise en effet dix fois moins de surfaces agricoles qu’un kilogramme de protéines fournies par la viande bovine. Il suffit de 2,2 kg de nourriture pour produire 1 kg de vers de farine, ce qui est mieux là aussi que pour les bovins et pour les porcs.
Les chercheurs se sont intéressés à deux espèces de coléoptères en particulier: le ténébrion meunier et le ver de farine géant ou ver morio. Ils ont conduit leurs recherches dans l’Insectenkwekerij Van de Ven, une ferme d’insectes basée à Deurne dans le sud des Pays-Bas. Cette petite entreprise familiale commercialise les larves d’insectes à destination des oiseaux et des poissons ou comme amorce pour la pêche. Sur son site Internet, l’Insectenkwekerij n’oublie pas de mentionner que les vers de farine sont parfaits pour la consommation humaine.
Les insectes ne sont pas consommés à l’état adulte -leur carapace est trop coriace- mais à l’état larvaire. On les mange frits, grillés, lyophilisés, réduits en farine ou écrasés entre deux tranches de pain. Aux Pays-Bas, une chaîne d’une vingtaine de magasins propose des produits alimentaires à base d’insectes Le pays, malgré sa petite superficie, est le deuxième exportateur mondial de produits agroalimentaires, derrière les États-Unis, devant le Brésil et la France.
L’élevage des vers de farine a d’autres atouts. Son bilan carbone est très inférieur à celui des élevages bovins ou porcins. L’essentiel des émissions de gaz à effet de serre est limité aux transports des aliments dont on nourrit les insectes (un mélange de graines de céréales et de carottes). Contrairement aux ruminants, les deux insectes rattachés à la famille des coccinelles et des scarabées n’émettent pas de méthane au cours de leur digestion.
L’élevage est facile. Les insectes n’ont pas besoin de beaucoup de place et peuvent être manipulés sans difficulté. Leur reproduction ne pose aucun problème. Le femelle ténébrion est mature au bout de dix semaines et elle pond 160 œufs. La femelle de l’autre espèce est encore plus prolifique avec 1500 œufs. Plusieurs générations peuvent être produites dans la ferme au cours d’une même année. En attendant que la consommation explose, les insectes restent toutefois une denrée peu abordable voire un mets de luxe.
Les chercheurs de l’université de Wageningen sont conscients du fait que les populations européennes sont plutôt réticentes à l’idée de devenir entomophages Les seuls arguments pour modifier les comportements alimentaires étant actuellement basés sur la santé, on peut penser que les choses ne sont pas près de changer même si les vers de farine sont très riches en protéines et moins gras que les viandes classiques.
Avec ce que nous connaissons sur la psychologie de l’enfant, sur les conséquences des mots, nous avons intérêt a mieux mesurer nos paroles et ce même quand la fatigue, le stress se fait sentir .. qui je sais par expérience n’est pas facile A tout les jours nous devons prendre conscience de nos paroles .. de leur conséquences sur les enfants et même sur d’autres adultes
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Ces mots qui blessent les enfants pour la vie
PAR RENÉE LAURIN | PHOTO: SHUTTERSTOCK
Il arrive qu’on les choisisse volontairement, sous le coup de la colère, ou qu’ils nous échappent malgré nous. Les mots qui blessent peuvent laisser des traces dans le cœur d’un enfant. Un expert en éducation parentale nous dit comment éviter d’y avoir recours.
On entend souvent parler de la violence physique faite aux enfants. Il existe une autre forme de violence, beaucoup plus sournoise, dont on parle moins: la violence verbale. Lorsqu’on en use à répétition, elle transperce le cœur de sa victime et son souvenir se niche dans sa tête. Là où la confiance en soi devrait normalement s’installer, elle prend toute la place.
«Je suis un incapable, un imbécile et un fainéant, donc je ne vaux rien. Ma mère me l’a répété si souvent! Ça ne peut qu’être vrai», se dit le petit.
On ne se rend pas toujours compte de l’impact que peut avoir le choix de nos mots sur le développement de nos enfants. Même lorsque nous en sommes conscients, ces mots nous échappent parfois malgré nous.
«C’est souvent une question de culture. Nos parents nous ont parlé de cette façon, et on s’adresse à nos enfants en employant les mêmes termes, les mêmes expressions», explique Gérald Boutin, docteur en psychopathologie et en psychopédagogie, diplômé en thérapie familiale et chercheur en éducation parentale depuis plus de 20 ans.
Selon le Dr Boutin, l’emploi d’un simple surnom peut faire plus de mal qu’on le croit. Certains enfants en viennent à se sentir dépossédés de leur véritable nom.
Par ailleurs, les comparaisons avec soi (du type «Moi, quand j’avais ton âge, je réussissais mieux…») ou avec d’autres personnes sont déconseillées, car elles font souvent référence à des traits de caractère désagréables («T’es bien comme ton père! Toujours en retard et complètement désordonné!»). On évite aussi les critiques à répétition, qui détruisent l’estime de l’enfant plutôt que de l’amener à se corriger et à améliorer son comportement.
Bien sûr, le rôle de parent n’est pas toujours facile. Se maîtriser lorsqu’on rentre du travail fatigué, à bout de nerfs, et qu’on doit affronter un enfant turbulent relève de l’exploit.
«En raison de la tension accumulée, on finit par perdre le contrôle. C’est normal. Il ne faut surtout pas se culpabiliser pour ça; il faut trouver des moyens pour apprendre à contrôler cette tension nerveuse», dit le Dr Boutin.
Pourquoi ne pas prendre un temps d’arrêt et respirer profondément avant de lancer des injures à cause d’un verre d’eau renversé ou d’un vase cassé? En y réfléchissant un peu, on constatera que ce qui nous apparaît comme un geste malintentionné de la part de notre bambin pourrait n’être qu’une maladresse normale pour un enfant de cet âge.
«Nous sommes les parents. C’est à nous de trouver des moyens pour aider notre enfant à travailler sur lui-même et sur ses comportements», insiste M. Boutin.
Il existe d’ailleurs une foule de livres et d’ateliers de formation pour aider les parents à développer leurs habiletés.
Plutôt que de dénigrer l’enfant, on insiste sur le geste qu’on désapprouve. Dire à notre enfant que l’action qu’il a faite n’est pas bien pour telle ou telle raison passe mieux que de lui dire qu’il est méchant, parce qu’il a fait ceci ou cela.
Il faut aussi amener l’enfant à réfléchir sur ce qu’il vient de faire pour le responsabiliser. Par exemple, on peut lui dire:
«Est-ce que tu es content de ce que tu viens de faire?» ou «Crois-tu que tu pourrais faire les choses autrement? Comment t’y prendrais-tu?»
On a le droit à l’erreur, mais on a aussi le devoir de reconnaître nos torts lorsque nos mots dépassent notre pensée.
«Les enfants sont capables de faire la part des choses, croit M. Boutin. Il n’y a rien de mal à s’excuser auprès de son enfant après avoir été un peu trop agressif envers lui. Au contraire, c’est une excellente façon de lui apprendre que les adultes ne sont pas parfaits et qu’ils peuvent, eux aussi, se tromper.»
6 choses a retenir
Conséquences phycologiques de la violence verbale
Complément de lecture
Éduquer sans punir, Dr Thomas Gordon, Éditions de l’Homme
Ressources
IFACEF (Institut de formation, d’aide communautaire à l’enfant et à la famille): www.ifacef.org
Entraide parents:www.entraideparents.com
École des parents (Maison des parents du Québec):www.ecoledesparents.net
Diverses activités d’éducation parentale sont également offertes en CLSC.
En cette début d’année plusieurs prennent des résolutions de perdre du poids … et cherchent des moyens pour arriver au plus vite au but fixé. C’est moyens ne sont pas toujours adéquats …peut même avoir des conséquences sur la santé …
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GARO/PHANIE/phanie
Les cures détox reposent sur une alimentation restrictive et déséquilibrée privilégiant un nombre limité d’aliments.
L’efficacité de ces régimes déséquilibrés censés purifier l’organisme n’est pas prouvée, rappelle un spécialiste en nutrition qui recommande la prudence.
L’heure des bonnes résolutions. Remettre un peu d’ordre dans son alimentation figure souvent en tête de liste. S’il est normal de souhaiter entamer l’année d’un pied léger, il faut néanmoins éviter de se précipiter sur les méthodes détox aux promesses irréalistes car elles ne sont pas sans risques, selon les experts en nutrition.
«Les cures détox nous incitent à une alimentation restrictive souvent fantaisiste en se focalisant sur la consommation privilégiée ou exclusive de certains aliments, tels que le citron ou le chou, afin de purifier notre organisme, explique le Pr Jean-Michel Lecref, chef du service de nutrition de l’Institut Pasteur de Lille. Or elles n’ont pas d’effets préventif ou curatif prouvés, mais nous poussent au contraire vers des comportements qui peuvent s’avérer préoccupants pour la santé».
Accompagnées d’un système de croyances ésotériques, mélangeant spiritisme et nutrition, elles portent en elles l’idée fausse que l’alimentation nous intoxique par l’accumulation au fil des années de toxines qui «encrassent» nos cellules, «surchargent» notre corps et «affaiblissent» notre organisme, déplore-t-il. Or notre corps, via le foie, les reins, et le système digestif, est naturellement conçu pour éliminer les toxines de l’organisme dans les heures suivant la digestion. L’idée de pouvoir renforcer cette action par l’ingestion de certains aliments, de même que celle de réparer en quelques jours ou même quelques semaines les excès d’un an sont malheureusement irréalistes, précise le spécialiste.
Pire, à défaut d’être efficaces, elles pourraient même s’avérer dangereuses en encourageant l’orthorexie, un trouble du comportement alimentaire qui se caractérise par une obsession de la nourriture saine.
Pour rappel, le 25 novembre 2010, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses)publiait un rapport à charge intitulé «Évaluation des risques liés aux pratiques alimentaires d’amaigrissement». Parmi les quinze régimes passés au crible, les méthodes «soupe au chou» et «citrons détox», deux classiques des régimes détox. L’agence scientifique rappelait alors que les régimes ne sont pas en mesure de provoquer des modifications profondes du métabolisme énergétique du corps. Déséquilibrées, ces cures détox peuvent au contraire entraîner des carences, des problèmes hépatiques et des troubles du comportement alimentaire, tels qu’une perturbation des signaux de faim et de satiété.
Plutôt que de se tourner vers une cure détox pour parer les excès passés, mieux vaut donc adopter un mode de vie plus sain, en étant notamment attentif aux signaux de satiété que nous envoie notre corps et manger plus légèrement au lendemain d’un excès alimentaire. Gardons à l’esprit que l’alimentation est avant tout un plaisir et non une panacée.
Quand l’hiver s’installe et que la neige est collante … quoi de mieux que de faire un bonhomme de neige en famille … mais quand on veut quelque chose de spécial et beaucoup, beaucoup de neige … et un immense bonhomme de neige .. mais ce qui importe le plus c’est l’activité a l’extérieur en famille
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Crédit photo : Agence QMI
Bon Mann prend la pose devant son gigantesque bonhomme de neige, qui a attiré beaucoup d’attention.
Par Hank Daniszewski | Agence QMI
Lorsque Bob Mann a fabriqué son bonhomme de neige, il a vu grand! Une créature blanche de six mètres, coiffée d’un chapeau, se dresse dans la cour avant de sa maison à London, en Ontario.
Lorsque la première bordée de neige est tombée sur London, il était prêt, d’autant qu’il en avait déjà fabriqué un de 11 pieds il y a quelques années. Mais fabriquer un bonhomme d’une telle hauteur n’a pas été une mince affaire et a exigé d’être ingénieux.
M. Mann dit qu’il a «triché» en construisant des caisses en contreplaqué pour chaque couche, pour les remplir ensuite avec de la neige.
La neige nécessaire pour fabriquer le bonhomme a été puisée de sa cour, de la cour de ses voisins et de la banque de l’autre côté de la rue.
Les blocs de neige ont été hissés avec l’aide d’échelles et d’échafaudages. Ils ont ensuite été taillés et lissés pour créer la forme ronde du bonhomme de neige.
M. Mann a commencé la fabrication de son bonhomme de neige vendredi avec l’aide de son épouse, de sa fille, de son neveu et de son ami. Ils ont travaillé jusqu’à dimanche soir, lorsque le chapeau a été installé.
Son bonhomme a fait jaser dans le quartier et est devenu une vedette sur Facebook. Des gens du Tennessee qui étaient en visite familiale à London ont même fait le détour pour voir l’œuvre.