Quand on dit que la colère est mauvaise conseillère, cela est d’autant plus vrai quand une personne souffre de troubles d’anxiété généralisée
Nuage
Troubles anxieux
La colère joue un rôle important
Crédit photo : Archives TVA Nouvelles
Agence QMI
La colère peut contribuer à alimenter le trouble d’anxiété généralisée (TAG), selon une étude menée par des chercheurs de l’Université Concordia, à Montréal.
La chercheuse Sonia Deschênes a constaté que chez les personnes qui affichent des symptômes du TAG, la colère de forte intensité et ses manifestations sont associées à l’inquiétude et à l’anxiété. Elle a aussi remarqué que l’hostilité et l’intériorisation de la colère contribuent aggraver les symptômes du TAG.
Par ailleurs, l’intériorisation de la colère, c’est-à-dire le fait de rager sans le laisser paraître, est un prédicateur plus marqué du TAG que les autres formes de colère.
Le TAG est caractérisé par une inquiétude irrépressible et démesurée face à des situations de la vie courante, et perturbe souvent le fonctionnement au quotidien. Les personnes atteintes craignent les catastrophes et sont exagérément préoccupées par des questions d’ordre général comme la santé, l’argent et les relations.
«Quand une situation est ambiguë (pouvant produire un résultat favorable ou défavorable), les personnes anxieuses tendent à redouter le pire. Or, cela accentue souvent leur anxiété», a expliqué Sonia Deschênes.
«On observe également ce schéma de pensée chez les personnes qui s’emportent facilement, a-t-elle poursuivi. Ainsi, la colère et le TAG pourraient être deux manifestations du même processus mental erroné.»
Selon la chercheuse, les symptômes de colère pourraient également nuire au traitement de l’anxiété, en particulier la thérapie comportementale et cognitive.
Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue scientifique Cognitive Behaviour Therapy.
Généralement je suis quelqu’un d’assez calme, il m’arrive comme tous le monde je pense de me mettre en colère c’est pas tellement vers des personnes, mais plutôt vers des systèmes de notre socièté.
Il n’y a rien de pire que la colère intériorisée… refoulée… c’est difficile de travailler dessus, surtout que cela vient souvent de très loin. Il faut savoir la reconnaitre et ne pas la laisser nous mener pas le bout du nez et sans l’intérioriser non plus. Il faut trouver le juste milieu. Pas facile.
Bises
? Je suis assez anxieux « de nature » ,mais me mets très rarement en colère (parfois en voyant une injustice ….)