Des chiens guide, des chien sauveteur, chien d’accompagnement, ce sont des animaux fantastiques mais quand les hommes les utilisent pour la guerre, c’est l’horreur et je qualifie cela de cruauté animale pour éduquer les chiens aux bêtises de l’homme
Nuage
Les chiens militaires souffrent eux aussi de traumatismes

Si l’on a mené de nombreuses études, et beaucoup écrit au sujet des troubles post-traumatiques dont souffrent les soldats de retour de mission, les chiens militaires, envoyés en zones de guerre pour flairer les explosifs et détecter toutes sortes de danger, étaient jusqu’alors hélas bien souvent oubliés.
Des chiens métamorphosés
Pourtant, ils souffrent eux aussi. L’anxiété, les fortes émotions, les bruits et la mort toujours présente autour d’eux engendrent chez les chiens de vrais traumatismes.
Chose confirmée par une récente étude menée sur des animaux mobilisés en Irak par l’armée américaine.
Des chercheurs et vétérinaires se sont en effet penchés sur cette question alors que d’importants changements de comportement ont été observés chez nombre de chiens militaires.
Des animaux doux et calmes se sont réellement métamorphosés, devenant anxieux, agressifs, peureux.
C’est le cas de Cora. Après avoir passé des mois en Irak et participé à des dizaines de patrouilles de combat, la chienne a changé.
L’animal autrefois si gentil s’est notamment mis à grogner de plus en plus souvent, et a commencé à se battre avec d’autres chiens militaires.
Un mal enfin reconnu
Quand Cora est rentrée aux États-Unis, il y a deux ans, il n’existait pas encore de terme pour décrire ce dont elle souffrait. Mais aujourd’hui, il y en a un, médicalement reconnu : la chienne a développé des troubles de stress post-traumatique.
Comme les humains, les chiens militaires peuvent alors avoir besoin d’un traitement médical pour apaiser ces troubles.
Mais certains sont si affectés qu’ils ne sont plus jamais envoyés en zone de guerre. Ils sont réorientés vers d’autres départements d’Etat, tels que les douanes.
D’autres, particulièrement troublés, comme Cara, méritent simplement d’être traités et honorés comme des vétérans. Mis à la retraite et proposés à l’adoption, ils se voient offrir une fin de vie paisible.
Menée dans la base militaire de Lackland, installée à San Antonio au Texas, cette étude révèle que 10% des centaines de chiens mobilisés sur les fronts afghans et irakiens souffrent du syndrome de stress post-traumatique (SSPT) lorsqu’ils reviennent de mission.
Pour les maîtres chiens et autres spécialistes de la base de Lackland, il était urgent de reconnaître enfin cette réalité.
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