Le bruit: calamité écologique


L’homme moderne a peur du silence,  et pourtant le silence est tellement difficile a trouver .. car la nuit on met la radio pour dormir .. ou l’éventail pour couper le bruit extérieur, on met la télé pour un fond de bruit, on se promène avec le bruit de la circulation .. des gens au travail … et quand on peut enfin avoir le silence, il y a un son constant qui pas naturel qui scille quelque part
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Le bruit: calamité écologique

 

 

« Le silence se meurt, le bruit prend partout le pouvoir ; c’est la seule calamité écologique dont personne ne parle.  »

Alain Finkielkraut

La vie au présent


C’est justement une discussion que j’ai eu avec mon plus jeune ce matin en allant a la bibliothèque ..
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La vie au présent

 

Lorsque vous regardez derrière vous et que vous pensez que votre vie a été désastreuse et que vous regardez devant vous et que rien ne vous dit que ça va aller mieux, regardez alors à côté de vous : Vous avez ceux qui vous aiment pour vous soutenir et faire ce bout de chemin avec vous …


Vous n’êtes jamais seul !

Michel Poulaert
Source d’optimiste

Le Saviez-vous ► 8 mythes sur le cholestérol et votre santé


Sans ce mettre a une diète sévère a moins de nécessité médicale, nous ne pouvons nous sortir du cercle vicieux de l’alimentation que si nous faisons de bons choix .. Notre corps est adapté pour une alimentation équilibré et une vie active et non le contraire Si nous passons outre de ce constat .. certaines maladies apparaitrons ..
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8 mythes sur le cholestérol et votre santé

 

Crédit photo: Thinkstockphotos.ca/iStockphoto

Les médias et les experts de la santé donnent de nombreux renseignements erronés sur le cholestérol. Voici la vérité sur ces fausses idées courantes.

Confusion sur le cholestérol

Le mot «cholestérol» a été dénigré dans notre culture, à tel point que «sans cholestérol» est devenu synonyme de bonne santé, ou du moins la version *healthwashing de ce principe, et avoir des niveaux inférieurs de cholestérol est un objectif santé que la majorité reconnaît. Mais que savez-vous vraiment du cholestérol et du rôle qu’il joue dans votre santé? Nous avons parlé à des experts pour clarifier la confusion. Voici quelques idées préconçues sur le cholestérol et la vérité derrière celles-ci.

*healthwashing: promouvoir une marque, un produit ou une entreprise en le présentant comme étant bon pour la santé, alors qu’il ne possède pas cette qualité.

1. Le mythe: Tous les cholestérols sont mauvais.

 

La vérité:

«Le cholestérol est un composant essentiel de la membrane cellulaire» qui existe depuis au moins 500 millions d’années, explique le Dr Jacques Genest, chercheur en maladies cardiovasculaires à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill, à Montréal.

Cela étant dit, ajoute le Dr Genest, chaque cellule de notre corps est aussi capable de fabriquer suffisamment de cholestérol pour ses besoins. Il n’y a rien qui prouve que nous ayons besoin de cholestérol dans notre alimentation. Et comme l’alimentation humaine a changé au cours des derniers milliers d’années pour y inclure des taux de cholestérol beaucoup plus élevés qu’autrefois, nous ne nous sommes pas adaptés à ce changement. Notre corps n’est pas conçu pour traiter cette augmentation de cholestérol alimentaire qui contribue à des niveaux élevés de maladies cardiaques.

2. Le mythe: Le cholestérol provient des aliments malsains.

 

La vérité: Le cholestérol est fabriqué par les cellules animales et on le retrouve seulement dans les aliments fabriqués à partir de sources animales. Ce sac de croustilles se vante d’être sans cholestérol? Cela n’en fait pas un aliment sain. Ça signifie seulement que les pommes de terre sont frites dans de l’huile végétale.

4. Le mythe: seul le cholestérol alimentaire affecte le taux de cholestérol sanguin.

 

La vérité: notre taux de cholestérol est déterminé à la fois par des facteurs génétiques et de style de vie. Celui-ci inclut l’exercice, le tabagisme, la masse corporelle, le stress ainsi que le régime alimentaire.

Et quand on parle d’alimentation, la consommation de cholestérol n’est pas le seul facteur.

«Le principal déterminant du taux de cholestérol n’est pas nécessairement dû au cholestérol dans l’alimentation, c’est surtout la quantité de gras saturé», soutient le Dr Genest.

«Comme on mange plus d’aliments frits, de viandes transformées et de gras d’origine animale, on augmente le taux de cholestérol de façon assez prononcée.»

5. Le mythe: tant que votre taux de cholestérol est inférieur à un certain niveau, tout va bien.

 

La vérité:

«Il y a une relation graduelle entre le cholestérol et les risques de maladies cardiaques», assure le Dr Karl Iglar, professeur agrégé au Département de médecine familiale et communautaire de l’Université de Toronto. «Même si vous atteignez l’objectif de votre groupe à risque, vous pouvez encore abaisser votre taux de cholestérol et ainsi réduire vos risques.»

6. Le mythe: Le taux cible de cholestérol est le même pour tout le monde.

 

La vérité:

«Les normes sont individualisées en fonction des risques», spécifie le Dr Iglar. «Si les risques de maladies cardiaques des patients sont élevés, leur taux cible sera plus bas. Si leurs risques de maladies cardiaques sont faibles, leur taux de cholestérol peut être plus élevé.»

Il n’y a qu’un seul moyen de savoir ce qui est normal pour vous et ce que vous devriez viser: consultez votre médecin

7. Le mythe: La prise de médicaments contre le cholestérol est le pire des scénarios.

 

La vérité:

«Même si une personne a un mode de vie sain, son taux de cholestérol peut être toujours élevé et elle pourrait avoir besoin d’intervention», affirme le Dr Iglar.

Cela est relatif aux facteurs génétiques qui sont hors de notre contrôle.

Ça ne signifie pas que vous ne pouvez pas diminuer votre taux de cholestérol grâce à un mode de vie sain. Vous n’êtes peut-être pas en mesure de le réduire suffisamment.

«Si votre objectif est élevé, vous pourriez l’abaisser de 20 %», précise le Dr Iglar, «mais vous pourriez ne pas être en mesure d’atteindre votre but.»

8. Le mythe: une fois que vous prenez des hypocholestérolémiants, le mode de vie n’a plus d’importance.

 

La vérité:

«Les modifications apportées au mode de vie sont essentielles», affirme le Dr Iglar.

«Le cholestérol n’est qu’une composante de la santé cardiovasculaire», sans parler d’autres maladies qui sont plus susceptibles de se produire si votre mode de vie n’est pas équilibré.

«La grande majorité des gens susceptibles d’avoir une crise cardiaque pourraient l’éviter s’ils faisaient attention à leur alimentation et à leur mode de vie», insiste le Dr David J.A. Jenkins, professeur au Département des sciences de la nutrition à l’Université de Toronto.

«Les médicaments ne vous empêcheront pas d’engraisser, ils n’abaisseront pas votre tension artérielle et ils n’amélioreront pas votre taux de glycémie. Les médicaments ne régleront jamais tous les problèmes qu’une mauvaise alimentation peut causer à votre santé.»

http://www.plaisirssante.ca

VOUS AVEZ DE L’ARTHROSE AUX DOIGTS?


Nos mains qui sont d’une grande utilité pour tout ce que l’on fait .. un moment donné rouspète par la douleur des doigts, plus précisément aux articulations ,..
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VOUS AVEZ DE L’ARTHROSE AUX DOIGTS?

 

Vos doigts sont raides, douloureux, gonflés?

Il se pourrait bien qu’ils soient atteints d’arthrose…

Le Dr Griet De Brabanter, de l’AZ Sint-Lucas à Bruges, nous en explique les symptômes et le traitement.

L’arthrose: une affection très fréquente

En effet, près d’un adulte sur trois souffre d’arthrose.

L’arthrose peut en principe se développer dans n’importe quelle articulation mais elle touche principalement le dos, les hanches, les genoux et aussi les doigts.

L’arthrose, une usure du cartilage

Les articulations sont des charnières entre deux os. Ces derniers sont recouverts d’une mince couche de cartilage qui les empêche de se frotter les uns contre les autres. Le cartilage permet aussi aux articulations de pivoter, s’étirer et se plier en souplesse.

Dans le cas de l’arthrose, cette fine pellicule de cartilage s’use progressivement et devient aussi plus rugueuse.

Dans le cas de l’arthrose des doigts par exemple, bouger les doigts devient dès lors de plus en plus douloureux.

Quels sont les symptômes de l’arthrose des doigts?

L’arthrose évolue lentement sur plusieurs années.

Elle se déclare rarement par une brusque aggravation des plaintes.

Après un certain temps, les symptômes suivants, typiques de l’arthrose des doigts, peuvent se manifester:

  • une raideur des doigts, surtout après une période de repos, par exemple le matin au lever. La raideur s’améliore dès la mise en activité;
  • des doigts douloureux: quand les mains sont sollicitées longtemps ou pour de lourds travaux;
  • moins de force pour saisir ou pincer;
  • des déformations osseuses: des excroissances osseuses peuvent apparaître aux extrémités des petites articulations des doigts;
  • des inflammations caractérisées par un gonflement et des rougeurs au niveau des articulations. 

En cas de doute, des examens seront effectués par votre médecin pour confirmer le diagnostic d’arthrose

Quelles sont les personnes les plus touchées par l’arthrose des doigts?

On ne connaît pas encore la cause de l’usure du cartilage.

Si elle n’est pas vraiment héréditaire, l’arthrose des doigts semble toutefois bien avoir une histoire familiale.

Elle touche aussi plus fréquemment les femmes, les plus de 50 ans et les personnes dont la profession malmène les articulations.

Que faire en cas d’arthrose des doigts?

Votre médecin vous recommandera en premier lieu de maintenir vos doigts suffisamment en mouvement, sans toutefois leur imposer d’efforts trop intenses.

Vous pouvez par exemple prévoir chaque jour une demi-heure d’exercice afin de renforcer les muscles de vos mains: fléchissez et étirez en alternance les poignets ou serrez les poings puis tendez et étirez les doigts.

Si vos mains sont très douloureuses, ménagez-leur des périodes de repos. Mais, dans ce cas, imprimez-leur quand même de légers mouvements.

La kinésithérapie peut s’avérer utile quand les doigts ont perdu de leur mobilité ou de leur force.

Quoi qu’il en soit, apprenez à ménager vos mains.

Un médicament contre l’arthrose?

Aucun médicament ne permet jusqu’ici de guérir l’arthrose ou de réparer le cartilage. Mais bien de diminuer la douleur.

Si la douleur vous empêche de dormir ou de bouger, prenez du paracétamol. La dose recommandée est de 1.000 mg trois fois par jour, avec un maximum de quatre prises par jour.

Si le paracétamol ne vous soulage pas, vous pouvez éventuellement prendre des anti-inflammatoires comme l’ibuprofène ou le naproxène (AINS, anti-inflammatoires non stéroïdiens).

Attention, en raison du risque d’effets secondaires, ils ne peuvent être pris que sur prescription médicale.

Votre médecin vous prescrira éventuellement aussi une crème contenant un AINS.

Pieter Segaert, journaliste santé

http://www.e-sante.be

Les bébés à naître bâillent


La technologie pour voir les foetus en pleine action dans le ventre de leur mère est vraiment fantastique. Les détails pour mieux comprendre la vie utérine sont beaucoup plus précis
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Les bébés à naître bâillent

 

Quand bébé bâille !

Quand bébé bâille!  Photo :  Dre Nadja Reissland

La médecine avait déjà établi que les bébés à naître avaient le hoquet, avalaient et s’étiraient, mais voilà que de nouvelles observations montrent qu’ils sont aussi capables de bâiller.

L’observation en 4D du développement de 15 foetus par des médecins britanniques des universités de Lancaster et de Durham laisse également à penser que le bâillement est un processus de développement qui pourrait donner aux médecins un indice de la santé du foetus.

La question du bâillement était jusqu’à ce jour objet de controverse parce que plusieurs médecins estimaient que le bébé ne bâillait pas, mais qu’il ne faisait qu’ouvrir la bouche.

La Dre Nadja Reissland et ses collègues affirment avoir distingué clairement entre une simple ouverture de la bouche et le bâillement en fonction de la durée de l’ouverture de la bouche.

Ainsi, les chercheurs ont constaté que plus de la moitié des ouvertures de la bouche dans l’étude étaient des bâillements.L’étude a été menée sur 8 petites filles et 7 de petits garçons de 24 à 36 semaines de gestation. Aucune différence n’a été constatée entre les sexes. L’équipe a toutefois remarqué que le nombre de bâillements avait tendance à diminuer avec le temps, particulièrement à partir de la 28e semaine.

Le détail de ces observations est l’objet d’un article publié dans la revue PLoS ONE.

http://www.radio-canada.ca

Ce chat prédit les crises d’épilepsie de son maître


Les animaux de compagnie savent quand il y a quelque chose qui cloche chez leur copain a deux pattes … mais certains d’entre eux vont même alerter pour que avoir de l’aide lors d’un malaise
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Ce chat prédit les crises d’épilepsie de son maître

 

Tee Cee Ce chat prédit les crises dépilepsie de son maître

Encore une fois, une information nous prouve que nos amis les animaux ont des capacités sensorielles hors du commun et qu’ils savent s’en servir.

La fille de Michael Heart, un anglais atteint d’une forme d’épilepsie rare, a remarqué qu’avant chaque crise de son père, Tee Cee leur chat regardait fixement Michael avant de se précipiter pour voir sa femme, comme pour la prévenir.

Cette capacité de Tee Cee à anticiper les crises de son maître a ainsi permis un meilleur traitement de ces crises pourtant totalement imprévisibles.

Nombres de recherches sur les capacités des animaux à détecter des maladies sont en cours. Ainsi, lorsqu’ils sont bien formés, des chiens parviennent à reconnaître certains cancers de la peau rien qu’avec leur odorat.

http://www.laffut.fr/

Le froid qui pique


Vous avez eu froid ? Les températures ont baissé et il faut mieux s’habiller pour sortir dehors … On se plaint du vent, du  froid, de la neige, mais au  moins notre corps réagit bien .. alors que certains sont malheureusement allergique au froid ..c’est rare mais il y en a quelques personnes et étrangement il y en a plus dans les pays ou il fait froid comme nos hivers au Québec … mais il y a pire comme celle qui ne distingue ni le froid, ni le chaud .. certains dirons qu’elle est chanceuse mais pourtant, il faut éviter les complications
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Le froid qui pique

 

Dans notre pays d'hiver, l'allergie au froid est... (Photo: archives La Presse)

Dans notre pays d’hiver, l’allergie au froid est étonnamment méconnue, mais bel et bien réelle.

PHOTO: ARCHIVES LA PRESSE

SOPHIE ALLARD

La Presse

Environ le quart des Québécois ont une allergie non alimentaire. On ne s’étonne pas d’une allergie au pollen, à l’herbe à poux ou au chat. Plus rare, l’allergie au froid donne néanmoins du fil à retordre à quelques milliers de Québécois. En plus de souffrir de symptômes parfois sévères, ils doivent composer avec les commentaires des pairs plutôt sceptiques. Dans notre pays d’hiver, l’allergie au froid est étonnamment méconnue, mais bel et bien réelle.

Lorsqu’elle avait 5 ans, Florence Phaneuf a vécu un hiver particulier, tout à fait désagréable. Dès qu’elle était exposée au froid, elle avait une poussée d’urticaire. Des plaques rouges, qui démangeaient, apparaissaient instantanément aux endroits exposés. Surtout aux mains et aux pieds.

«Si elle jouait trop longtemps dehors, l’urticaire revenait. Nous étions toujours aux aguets. Au moindre signe, on lui disait de rentrer. Ça a duré comme ça au moins un hiver, puis les symptômes ont disparu comme ils sont arrivés», raconte sa mère, Julie.

Même l’air frais pouvait provoquer une crise d’urticaire, qui se résorbait habituellement en quelques heures ou quelques jours.

«Son enseignante était au courant. Quand Florence était en classe et sentait ses mains froides, l’enseignante l’envoyait les réchauffer avec de l’eau tiède au lavabo.»

Une simple séance de jeu dans une pièce peu chauffée suffisait à provoquer une crise d’urticaire. Un antihistaminique arrivait à atténuer les symptômes, sans les éliminer complètement.

L’urticaire au froid, aussi appelé allergie au froid, est une condition plutôt rare. Environ 5 personnes sur 10 000 en souffrent, surtout dans les pays froids.

«C’est une allergie en ce sens que les mécanismes qui sont impliqués pour expliquer les lésions sont comparables à ceux qui sont appliqués dans la réaction allergique à proprement parler, explique le docteur Guy Delespesse, chef du service allergie et immunologie du CHUM. Il y a activation de certaines cellules, les basophiles et les mastocytes. Ce sont ces mêmes cellules qui sont activées dans le cadre d’une réponse allergique au pollen ou au chat par exemple. Certains hésitent néanmoins à parler d’allergie parce que le froid n’est pas un allergène.

«Les mécanismes sont très similaires, voire identiques, sauf qu’il n’y a pas d’allergie officiellement.»

L’allergologue voit deux ou trois cas par an à la clinique du CHUM.

«Le diagnostic formel consiste à déposer sur la peau du patient un glaçon dans un sac plastique pendant quelques minutes. Il faut faire attention de ne pas brûler le patient. Typiquement, il apparaît une réaction allergique, soit une grosse plaque rouge avec le centre blanc, qui est prurigineuse, qui ressemble à une piqûre de moustique. Ça confirme alors la réaction allergique.»

Les personnes déjà allergiques à autre chose sont plus susceptibles d’avoir une allergie au froid.

«Elle peut se manifester subitement à tout âge et disparaître en quelques années», dit le Dr Delespesse.

Une allergie potentiellement mortelle

Principal symptôme de l’allergie au froid, l’urticaire peut durer de 10 minutes à quelques heures et apparaît principalement aux endroits exposés au froid.

«Lorsque la réaction est plus sévère, une crise d’asthme peut accompagner l’urticaire.»

Dans les formes graves – et extrêmement rares -, l’allergie peut être mortelle. Si quelqu’un plonge dans un lac glacé en plein été, le changement de température peut créer un choc. D’autres qui boiront une boisson froide pourront avoir un gonflement, un oedème de la bouche et de la gorge, qui peut causer un inconfort et peut menacer la respiration.»

Bryan Marshall, 38 ans, souffre d’une sévère allergie au froid. Il a toujours sur lui son adrénaline auto-injectable (Epipen).

«Dans ma jeunesse, je faisais de l’urticaire, mais on ne savait pas ce qui le déclenchait. À 18 ans, je suivais un cours de planche à voile et j’ai sauté sans hésiter dans le lac Memphrémagog. C’était froid. Après 10 minutes, ça a commencé à tourner. Je n’entendais plus bien l’instructeur et, soudainement, je ne le voyais plus. Je me suis réveillé sur la plage, entouré de gens, au son de l’ambulance.»

Dès qu’il prévoit aller dehors par temps froid, Bryan prend des antihistaminiques.

«Si j’attends trop longtemps l’autobus, je sens mes jambes enfler dans mon pantalon. Un simple vent de soirée l’été et l’air climatisé peuvent me donner de l’urticaire. Si je mange un Popsicle, mes lèvres deviennent gonflées, comme injectées de collagène.»

Il en rit, mais il est bien conscient des risques liés à sa condition. Il a appris à vivre avec elle.

«Je peux me baigner, à condition que je m’immerge très progressivement», dit-il.

Il pratique le ski alpin, jamais sans avoir d’abord pris des antihistaminiques et toujours bien couvert de la tête aux pieds.

«Je peux prévenir les réactions, mais j’ai tout de même des démangeaisons désagréables. Je n’y échappe pas.»

Plus désagréable encore, il doit constamment expliquer son état aux gens sceptiques.

«Quand je dis que je suis allergique au froid, les gens ne me croient pas, ils blaguent. S’ils savaient…»

Il porte un bracelet médical, sur lequel est inscrite sa condition.

Les chercheurs ne savent comment expliquer l’allergie au froid.

«Est-ce qu’un virus peut déclencher une poussée d’urticaire? Oui, c’est admis. Ce n’est pas démontré, mais les observations cliniques vont dans ce sens», dit le Dr Delespesse.

Il existe aussi une forme héréditaire qu’on se transmet de parents à enfants, plus rare celle-là. Au-delà de ces hypothèses, les chercheurs restent dans le flou.

Avoir ni chaud ni froid

Martine, 18 ans, ne ressent pas le froid ni la chaleur, à moins d’un changement soudain de température. Qu’elle se trouve dans un sauna suffocant ou qu’elle se promène dehors l’hiver sans manteau, ça ne lui fait ni chaud ni froid. Littéralement. Son cas est plutôt inhabituel, intrigant.

L’hiver, la jeune femme doit être particulièrement vigilante. Lorsqu’elle est exposée au froid, elle se sait à risque d’engelures, voire d’hypothermie.

«S’il fait froid, je ne le sens pas, à moins de conditions extrêmes. Je dois absolument me fier au thermomètre et regarder autour de moi comment les gens s’habillent, sinon je n’ai aucune idée de la température. Je ne veux pas m’exposer à des risques inutiles, alors quand je vois mes doigts changer de couleur, je sais que je dois les couvrir ou rentrer à l’intérieur me réchauffer», confie-t-elle.

Martine perçoit momentanément les écarts importants de température, mais son corps semble s’habituer tellement vite qu’il oublie rapidement la température ambiante.

«Si je touche un objet très froid, je vais le sentir au départ. Puis, la sensation disparaît et je ne peux plus dire si cet objet est chaud, tiède ou froid.»

Même la fraîcheur d’un cornet de crème glacée, sur les lèvres, lui échappe en partie.

«Je peux dire que la crème glacée est froide, surtout une fois ingérée, mais la sensation est beaucoup moins marquée l’hiver que par grande chaleur l’été.» C’est comme ça depuis quatre ans. «Avant, j’étais plutôt frileuse.»

«Il est possible pour une personne d’être moins sensible au froid, moins vulnérable, par comparaison à autrui, note Michel Cabanac de Lafregeyre, professeur de physiologie à la faculté de médecine de l’Université Laval. Sa thermorégulation est peut-être meilleure, son corps s’adapte mieux aux variations de température. Il existe un syndrome congénital rare – l’indifférence congénitale à la douleur – où cette indifférence s’accompagne d’une absence d’inconfort thermique. Mais en principe, il s’agit d’un syndrome masculin.»

La condition de Martine pourrait relever d’une dysfonction de ses thermorécepteurs qui seraient anormalement sous-activés. Mystère.

Ressentez-vous ce froid?

On perçoit le froid grâce à des thermorécepteurs situés sur les terminaisons nerveuses libres. Ceux-ci peuvent percevoir des écarts de température de la peau d’à peine 0,01 ºC! La plupart des thermorécepteurs se trouvent d’ailleurs dans la peau, ceux qui détectent le froid sont plus denses et plus nombreux à la surface de la peau. Pourquoi? Parce que l’organisme se refroidit essentiellement par la peau, par l’extérieur, alors qu’il peut se réchauffer de l’intérieur, par exemple en bougeant.

La perception consciente du froid et du chaud (la thermosensation) dépend de plusieurs facteurs, dont la température cutanée initiale, l’importance et la vitesse du changement de température et la surface du corps exposée.

«Plus la surface de la peau exposée est grande, plus notre sensation sera grande. Plus le froid est intense et plus la baisse de température est rapide, plus on aura une réponse accentuée, Marie-Andrée Imbeault, doctorante en sciences de l’activité physique à l’Université d’Ottawa. La thermosensation contribue à la thermorégulation corporelle, soit le maintien de la température interne, par l’intermédiaire des comportements qu’elle entraîne tels que s’habiller, chercher refuge, s’activer… L’une ne va pas sans l’autre.»

La perception de la température, comme celle de la douleur, est individuelle et dépend de facteurs personnels: l’âge, le poids, la génétique, la médication et certaines conditions de santé, telles la fibromyalgie ou l’hypothyroïdie. Le moment de la journée influence notre perception: puisque la température du corps est plus élevée en fin de journée, on va davantage frissonner. Chez la femme, le cycle menstruel modifie également la perception de froid, qui est ressenti davantage en période postovulatoire. Même les saisons peuvent influencer notre réponse. Le corps s’acclimate à la température ambiante, il s’habitue. Par exemple, on tolère sans inconfort ou douleur des baisses de température plus importantes à la fin de l’hiver qu’à l’automne.

http://www.lapresse.ca