Le saviez-vous ► 8 FAUSSES CROYANCES SUR LE VIEILLISSEMENT


Vieillir .. pour plusieurs avancer en âge, cela fait peur pourtant ce ne sont que des jours qui se rajoutent une journée a  la fois … On peut mal vieillir mais aussi bien vieillir en prenant de bonnes habitudes
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8 FAUSSES CROYANCES SUR LE VIEILLISSEMENT

 

 

La baisse de la libido, les douleurs articulaires et l’humeur massacrante sont-elles des conséquences incontournables du vieillissement ? Pas si vous apportez ces quelques changements mineurs à vos habitudes de vie.

Par Sari Harrar et Debra Gordon de Long Life Prescription

 

1. Mythe: les articulations qui craquent et font mal sont inévitables

 

Photo: Stockphoto.com/Pixelfit

En fait, ce qui rend ces problèmes inévitables, c’est le manque d’exercice. Quand des chercheurs australiens de l’école médicale de l’université Monash ont observé un groupe de femmes âgées de 40 à 67 ans, ils ont découvert que les genoux de celles qui faisaient une séance d’exercice hebdomadaire d’au moins 20 minutes étaient pourvus de plus de cartilage. Ce qui donne à penser que l’activité physique les rendait moins susceptibles de souffrir d’arthrite.

2. Mythe: en vieillissant les os se fragilisent et l’on se voûte

 

Photo: iStockphoto/Thinkstock

Gardez à l’esprit que, en matière de vieillissement, seule la mort est incontournable. S’il est vrai que l’ostéoporose frappe plus souvent les personnes âgées, on peut la prévenir. Les résultats d’une étude menée auprès de femmes âgées de plus de cent ans indiquent que seulement 56% d’entre elles souffraient d’ostéoporose et que l’âge moyen du diagnostic était de 87 ans. Pas si mal quand on songe que ces femmes ont vécu à une époque où l’on connaissait mal les bienfaits de l’alimentation et de l’exercice sur la santé osseuse. Heureusement, on en sait plus aujourd’hui.

3. Mythe: en vieillissant, la libido disparaît

 

Photo:  Photodisc/Thinkstock

Inepties. L’impotence et une baisse de la libido sont associées à des affections qu’il est possible de prévenir, notamment l’hypertension artérielle, la cardiopathie, le diabète et la dépression. La solution consiste à rester en forme. Le simple fait de lever des haltères quelques fois par semaine pourrait contribuer à améliorer votre vie sexuelle.

S’il est vrai que le désir sexuel peut diminuer légèrement avec l’âge, cela ne se produit généralement pas avant 75 ans. Terrie B. Ginsberg, ostéopraticien au New Jersey Institute for Successful Aging a découvert en interviewant des sujets âgées de plus de 60 ans qui vivaient dans des résidences pour personnes autonomes qu’environ 60% d’entre eux avaient eu régulièrement des contacts physiques à connotation sexuelle au cours de l’année précédente: ils s’embrassaient, se tenaient la main, s’étreignaient, etc. De plus, tous disaient en vouloir plus; c’est l’absence de partenaire qui constituait leur principal obstacle.

4. Mythe: la manière dont on vieillit est déterminée par les gènes

 

Faux. Même si vous jouissez d’un bagage génétique exceptionnel votre espérance de vie est déterminée par la manière dont vous menez votre existence. Ce que vous mangez, votre degré d’activité physique et même votre exposition aux substances chimiques peuvent le modifier.

5. Mythe: en vieillissant, on cesse d’être créatif

 

Photo: Brand X Pictures/Thinkstock

Pas nécessairement. La créativité apporte de grands bienfaits aux personnes âgées. Les résultats d’une étude menée à l’université George Washington indiquent que les sujets âgés qui faisaient partie d’une chorale étaient en meilleure santé, prenaient moins de médicaments et chutaient moins souvent au bout d’un an que ceux d’un groupe similaire qui n’y participaient pas.

Les membres de la chorale ont également affirmé qu’ils se sentaient moins seuls, voyaient la vie d’un meilleur œil et participaient à un plus grand nombre d’activités que les sujets de l’autre groupe qui, en fait, ont diminué leur participation aux activités au cours de l’année.

6. Mythe: le cerveau cesse de se développer à 3 ans

 

(Photo: © Monkey Business/Thinkstock)

Ce mythe a été infirmé dans les années 1990 et, depuis, les chercheurs ne voient plus le cerveau vieillissant comme un organe statique. Les résultats d’études indiquent plutôt qu’il continue, tout au long de l’existence, de former de nouvelles connexions et de renforcer celles qui existent, du moins tant qu’on le sollicite. En définitive, c’est le muscle le plus important du corps.

7. Mythe: le cerveau s’atrophie avec l’âge

 

(Photo: © iStockphoto/Thinkstock)

Ce mythe est né en 2002 quand on a montré dans des études que l’hippocampe, cette partie du cerveau qui régule la mémoire, était sensiblement plus petit chez les sujets âgés que chez les plus jeunes. Mais cette théorie a toujours paru suspecte aux yeux de la docteure Sonia Lupien, particulièrement suite à l’étude qu’elle a menée à la fin des années 1990 et qui a permis de démontrer que le stress chronique avait pour effet d’atrophier l’hippocampe.


Était-ce l’âge ou le stress qui entraînait l’atrophie du cerveau des sujets âgés ? Probablement le stress. Quand elle a examiné les scanographies du cerveau de 177 sujets âgés de 18 à 85 ans, elle a découvert que, chez 25% de ceux du groupe des 18 à 24 ans, l’hippocampe était aussi petit que celui des sujets âgés de 60 à 75 ans.

 

8. Mythe: les personnes âgées sont grincheuses et malheureuses

 

Ce n’est pas le cas. Quand des chercheurs d’Heidelberg (Allemagne) ont questionné 40 centenaires, ils ont découvert que, en dépit de problèmes physiques et mentaux importants, 71% disaient être heureux et plus de la moitié affirmaient l’être autant à leur âge qu’ils l’avaient été dans leur jeunesse.

De plus, quand les chercheurs les ont comparés à des sujets d’âge mûr, ils ont découvert que les deux groupes étaient aussi heureux l’un que l’autre. Mieux encore : près de 70% des centenaires affirmaient rire souvent.

Bref, il n’existe pas de définition universelle du vieillissement. La manière dont vous vieillirez dépend entièrement de vous et vous pourriez commencer dès aujourd’hui à en produire votre propre définition.


 

http://selection.readersdigest.ca

Vidéo: des ours polaires malades de Coke


On nous fait voir des publicité sur des produits qui semble nous rendre satisfait et heureux alors qu’en réalité consommer certains produits tel que les boissons gazeuses en grande quantité apporte maladie et souffrance
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Vidéo: des ours polaires malades de Coke

 

Dans une vidéo percutante, un groupe de pression américain a rescénarisé, pour mieux la dénoncer, une célèbre publicité de Coca-Cola.

Le Center for Science in the Public Interest sévit encore, cette fois avec une vidéo mordante qui vise à remettre les pendules à l’heure concernant les effets dévastateurs des boissons gazeuses sur la santé. Intitulé The Real Bears, le dessin animé de trois minutes et demie a été conçu pour frapper l’imagination. On vous laisse le découvrir…

http://www.protegez-vous.ca

72 ans est le nouveau 30 ans


Nous vivons plus vieux que nos ancêtres du a plusieurs facteurs dont un très important notre conditions de vie a beaucoup changé … Alors si on y  rajoute la technologie comme ils font en génétiques avec les animaux, nous pourrions peut-être vivre plus vieux .. mais es-ce mieux ? Quand le taux de suicide chez les personnes âgées est élève, la solitude, l’abandon, et les abus sont monnaie courante ..
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72 ans est le nouveau 30 ans

 

SPL/PHANIE/phanie

L’homme est le seul être vivant ayant prolongé son espérance de vie en changeant ses conditions de vie.

Pauline Fréour

L’espérance de vie des hommes a connu un bond unique au cours des 4 dernières générations, au point que sur ce plan, nos ancêtres de la préhistoire se rapprochent davantage des chimpanzés que de nous.

Jusqu’où pouvons-nous repousser les limites de la mortalité humaine? C’est pour répondre à cette question qu’Oskar Burger, de l’Institut de recherches démographiques Max Planck en Allemagne, s’est penché sur l’évolution de la longévité humaine, de la préhistoire à nos jours. Ses travaux montrent que l’espèce humaine a connu un allongement de l’espérance de vie unique parmi les espèces animales, enregistré principalement sur les 4 dernières générations, pour un total de 8000 étudiées. Cette progression récente et rapide suggère qu’elle est principalement due à notre capacité à améliorer nos conditions de vie, plutôt qu’à une prédisposition génétique ou une conséquence de l’évolution.

Le chercheur, qui publie ses travaux dans les comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences, a comparé la durée de vie des chasseurs-cueilleurs, les hommes du paléolithique qui vivaient entre – 3 millions d’années et – 10.000 ans, au chimpanzé (notre plus proche cousin) et à l’homme contemporain des pays développés. Il en ressort qu’en termes de longévité, le chasseur-cueilleur était plus proche du chimpanzé que d’un Japonais ou un Suédois d’aujourd’hui -ces deux pays figurant parmi ceux où l’on vit le plus vieux. Et un Suédois vivant en 1900 était plus proche d’un chasseur-cueilleur que de ses propres arrière-petits enfants. Dans les pays développés, l’amélioration a été linéaire depuis 1840, avec un gain moyen pouvant atteindre 3 mois par an. Résultat, un chasseur-cueilleur de 30 ans avait autant de risques de mourir qu’un Japonais de 72 ans aujourd’hui ; un chasseur-cueilleur de 15 ans, les mêmes qu’un Suédois de 69 ans.

Pas de limite en vue

Le pire taux de mortalité jamais enregistré dans l’histoire humaine a été observé chez les esclaves de Trinidad au 19e siècle: leur durée moyenne de vie était inférieure à celle des chasseurs-cueilleurs de la préhistoire!

L’évolution de l’espérance de vie humaine révèle notre capacité, unique dans le règne animal, à réduire la mortalité à tous les âges de la vie, en améliorant les conditions de vie et d’hygiène et en apprenant à se soigner. C’est particulièrement frappant au cours du siècle dernier. Selon Oskar Burger, cet allongement de la longévité paraît contraire aux principes de l’évolution. En effet, ceux-ci postulent que passé l’âge de procréer, le corps est génétiquement programmé pour se détériorer. Or nous sommes parvenus, rien qu’en changeant notre mode de vie, à repousser toujours plus loin notre déclin en fin de vie. Et la limite ne semble pas encore atteinte. Quand on pense en outre que l’homme est déjà capable, en laboratoire, de modifier génétiquement des organismes comme des petites mouches ou des vers de terre afin de prolonger leur existence, la marge de progression semble encore grande.

«Si l’homme est un jour en mesure de mettre au point une technologie similaire pour lui-même, cela laisse penser que l’allongement de la durée de vie pourrait être encore très important», postule Oskar Burger.

TENDINITE: QUELLES CAUSES, COMMENT S’EN DÉBARRASSER?


Une tendinite est douloureux et très dérangeant … Étant donné que certains mouvements répétitifs peuvent causer une tendinite, la prévention demeure le meilleurs moyens pour les éviter
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TENDINITE: QUELLES CAUSES, COMMENT S’EN DÉBARRASSER?

 

Coraline Burre, journaliste santé

La tendinite commence comme une légère courbature.

Puis la douleur s’installe et devient gênante.

C’est pourquoi il est important de prévenir les tendinites en appliquant quelques conseils simples au boulot et dans vos loisirs. Vous éviterez ainsi le repos forcé, qui sera de mise si la tendinite est là…

La tendinite, c’est quoi?

La tendinite est une inflammation musculo-squelettique.

Sa cible? Le tendon: un ensemble de fibres élastiques qui rattachent le muscle à l’os.

Ce mal, assez fréquent, touche généralement la population active. Et pas seulement les sportifs, professionnels ou du dimanche.

La tendinite est aussi un mal courant en médecine du travail. Bon nombre de postes exigent un effort répétitif, source de douleurs.

Le poignet, le coude, l’épaule, le genou et le talon d’Achille sont les principales victimes de la tendinite.

Quelles sont les causes de la tendinite?

Pour une personne active, quoi de pire que d’être immobilisée pour soigner une tendinite. Ce mal n’est pourtant pas une fatalité.

En adoptant de bonnes habitudes, vous pouvez éviter une sollicitation excessive de vos tendons.

Les tendinites apparaissent quand vous faites une effort excessif (trop intense ou trop fréquent), que vous persistez alors que votre corps vous signale sa limite.

En bricolant à la maison, lors de votre jogging ou derrière votre bureau, prenez le temps de réfléchir à vos mouvements, votre position et au matériel utilisé.

Tendinite: préparez-bien votre séance de sport!

Même si vous faites régulièrement une activité physique une séance d’étirements est indispensable pour éviter la tendinite. Avant l’effort pour chauffer les muscles et après l’effort pour les relâcher.

Et si vous vous remettez au sport après une longue trêve, augmentez la durée et l’intensité de l’effort au fil des séances.

Et surtout, dites non aux chaussures trop grandes ou au guidon trop bas! Un matériel inadapté est souvent cause de blessures

Tendinite : fréquente au travail

Certains métiers sollicitent toujours les mêmes muscles. Le peintre en bâtiment peut souffrir de l’épaule ou de la nuque, la caissière du poignet, le jardinier du genou…

Ne raillez pas votre collègue en arrêt maladie… à cause de sa souris d’ordinateur. Cela peut aussi vous arriver.

Des pauses régulières, une variation de la position et un matériel approprié évitent les tendinites au travail.

Parlez-en à votre médecin du travail.

Tendinite: de bonnes habitudes à la maison

Vous allez peindre le rez-de-chaussée? Votre poignet et votre épaule vont être mis à rude épreuve pendant quelques jours. Optez pour un manche télescopique. Vous irez plus vite en besogne et vous ménagerez vos tendons.

Si vous déménagez, alternez les postes. Histoire que ce ne soit pas toujours le même qui sorte les caisses du camion ou qui monte les meubles dans les escaliers. Ayez toujours le dosbien droit et répartissez la charge sur l’ensemble du corps.

Que faire en cas de tendinite?

En cas de tendinite, il est primordial de laisser le tendon au repos pendant plusieurs jours pour qu’il puisse récupérer.

Pour soulager la zone lésée, appliquez-y de la glace recouverte d’un tissu. Une attelle, immobilisant le membre, est souvent conseillée.

Si la douleur vous gêne dans vos tâches quotidiennes, c’est qu’il est grand temps de consulter. Votre généraliste vous prescrira repos et anti-inflammatoires. Dans certains cas, il pourra aussi vous prescrire des infiltrations.

Votre médecin peut aussi vous orienter vers un kinésithérapeute ou les médecines douces (physiothérapie, ostéopathie, acupuncture…).

Si aucune amélioration n’est constatée après plusieurs mois, la chirurgie est à envisager.

Attention: il est important de bien soigner une tendinite. Mal soignée, les fibres du tendon peuvent mettre beaucoup de temps à se réparer, perdre en souplesse et en élasticité. La tendinite peut alors se rappeler à vous pendant des années!

 

Sources : http://www.tendinite.org/

http://www.e-sante.be

Vous reprendrez bien un peu de viande de labo?


La viande en laboratoire est une fiction ou une réalité dans un futur rapproché. Personnellement, ce n’est pas une question de peur de l’inconnu que j’hésiterais a manger ce type de nourriture s’il serait abordable mais bien que quand on joue avec la nature cela fini toujours par provoquer des réactions non désirables. Alors si un jour cette nourriture in vitro deviendrait une réalité, devenir végétarien voir végétalien serait une option envisageable
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Vous reprendrez bien un peu de viande de labo?

 

Des bandelettes de cellules musculaires.... (Photo: fournie par l'Université de Maastricht)

Des bandelettes de cellules musculaires.

PHOTO: FOURNIE PAR L’UNIVERSITÉ DE MAASTRICHT

MARIE ALLARD

La Presse

Le boeuf contaminé par l’E. coli vous a enlevé le goût du steak? Mark Post, chercheur néerlandais, propose une solution: de la viande «élevée» en laboratoire, loin de tout abattoir. Il promet de dévoiler bientôt son premier hamburger invitro, créé à partir de cellules souches bovines. Future bonne chère ou chimère?

Le premier hamburger fait de viande in vitro sera cuit bientôt. C’est le chercheur néerlandais Mark Post qui l’a annoncé.

«Nous sommes en voie de valider le concept selon lequel des burgers de boeuf peuvent être cultivés en laboratoire, à partir d’un petit nombre de cellules souches bovines», a indiqué le physiologiste lors d’une présentation à Montréal, en août.

Prévue ce mois-ci, la présentation de ce burger futuriste est remise à plus tard.

«La date de lancement du hamburger n’est pas confirmée, mais ce ne sera pas en octobre», précise Agnish Ray, porte-parole du chercheur.

Incroyable mais vrai, le projet est réalisable, à condition d’oublier le boeuf AAA et de plutôt rêver au… Paris Pâté de synthèse.

«La technologie de base n’est pas nouvelle, observe Nicholas J. Genovese, du département des sciences animales de l’Université du Missouri. En laboratoire, on crée des tissus d’espèces animales d’intérêt agronomique depuis 20 ans. Mais ce n’est que récemment qu’on s’est mis à en produire pour consommation humaine.»

«La viande in vitro est une possibilité sérieuse», confirme par courriel Morgaine Gaye, consultante londonienne autoproclamée «futurologiste alimentaire». «C’est une vraie réponse aux problèmes auxquels nous faisons face, comme la cruauté envers les animaux, leurs impacts négatifs sur l’environnement et les pénuries de céréales.»

Plus mince qu’un carpaccio

Brigitte Picard, de l’Institut national de recherche agronomique de France, ramène ces espoirs sur le plancher des vaches.

«Pour l’instant, ce qu’on sait faire in vitro, c’est une monocouche de cellules qui n’a même pas l’épaisseur d’un carpaccio, explique-t-elle. On est très, très loin de la viande, qui a une architecture tridimensionnelle, avec différents composants.»

Gabor Forgacs, physicien et biologiste à l’Université du Missouri, a été le premier à manger devant public une bandelette blanchâtre de porc de labo, à San Diego, il y a un an. Longue de 3 cm, sa «viande» était large de 1 cm, pour 1 mm d’épaisseur.

«On n’est pas rendus à ouvrir un buffet à volonté, mais on espère y arriver», a-t-il blagué avant de cuire sa création à la poêle.

Son rival, M. Post, calcule qu’il lui faudra 3000 bandelettes de boeuf in vitro pour créer une seule boulette à hamburger, sorte d’agglomérat de cellules musculaires et de gras.

«Des procédés technologiques acceptés en alimentation seront utilisés pour assurer un goût et une texture satisfaisants», précise un communiqué de l’Université de Maastricht.

Coût d’un seul hamburger? Quelque 380 000$.

«J’estime que cette viande pourra être produite à grande échelle d’ici 10 à 20 ans», a dit M. Post au quotidien anglais The Guardian.

«Ça ne sera jamais compétitif»

«Il ne faut jamais dire que c’est impossible: il y a 20 ans, on n’avait pas de téléphones intelligents», rappelle Serge Pommier, conseiller scientifique chez Olymel.

Il a assisté à la présentation de M. Post au Congrès international des sciences et technologies des viandes, à Montréal, en août.

«L’auditoire était intéressé, mais sceptique», résume-t-il.

Si le SPAM de labo s’en vient, le chemin vers un vrai steak-éprouvette sera plus long.

«On peut facilement produire des cellules musculaires, convient M. Pommier. Mais leur conférer une certaine structure, en créant des échafaudages de différents matériaux, pour tenter de reproduire la texture de la viande naturelle? Ça demandera beaucoup de travail.»

François Auger, directeur du Laboratoire d’organogénèse expérimentale de Québec, n’y croit pas. «Ça ne sera jamais compétitif, jamais, jamais, jamais, tranche-t-il. Je ne vois pas ça dans les 30, 40 ou 50 prochaines années. Ça va faire des steaks d’un quart de livre à 50 000$! On va obliger ces cultures à être absentes de virus, et quand vous mettez le mot stérile, vous décuplez le prix. C’est chimérique.»

«Nous devrons travailler énormément pour réussir à produire de la viande de haute qualité à un coût avantageux, mais la plupart des étapes qu’il reste à franchir sont d’ordre technique, a souligné M. Post en février. Avec suffisamment d’efforts et de ressources, nous réglerons ces problèmes.»

***

La viande de labo peut-elle…

Être appétissante?

Il faut outrepasser son dégoût initial pour songer à manger de la viande in vitro, reconnaît Élise Desaulniers, conférencière en éthique alimentaire.

«Mais si le goût est là et qu’elle est plus accessible que la vraie viande, les consommateurs devraient suivre, prédit-elle. Après tout, ce n’est pas plus dégoûtant ou moins naturel que le Pink Slime [un amalgame de viande traité à l’ammoniaque utilisé dans les hamburgers de McDonald’s aux États-Unis, jusqu’à récemment].»

Alain Girard, sociologue à l’UQAM, en est moins sûr.

«On touche à un des points les plus fondamentaux de notre rapport aux aliments et aux animaux, analyse-t-il. On remet en question le fait de savoir ce qu’est un aliment, d’où viennent ses propriétés gustatives et son aspect, même son « supplément d’âme », puisque c’est un animal vivant.»

Sauver la planète?

Il faut jusqu’à 15 000 litres d’eau pour produire 1 kg de boeuf.

«Nos pratiques actuelles de production de viande ne sont tout simplement pas durables, a dit Mark Post, un chercheur qui travaille à créer de la viande de labo, dans un communiqué. Il faut trouver des solutions de rechange.»

Faire pousser de la viande invitro exigerait 99% moins de terres, 45% moins d’énergie, 96% moins d’eau et émettrait 96% moins de gaz à effet de serre que produire du boeuf de façon courante, selon une étude de l’Université d’Oxford.

Greenpeace «n’a pas de position très développée au sujet de la viande in vitro, parce qu’il s’agit pour l’instant d’un prototype de recherche en laboratoire, assez loin de la commercialisation», indique Éric Darier, directeur de l’organisme au Québec.

Nourrir 9 milliards d’humains?

La production de viande devra doubler d’ici 2050 pour satisfaire la demande mondiale grandissante, selon la FAO. Déjà, les pâturages couvrent 26% des terres de la planète et le tiers des terres arables sert à faire pousser du fourrage. Le boeuf in vitro permettra de fournir des protéines aux neuf milliards de Terriens de 2050, qui ne pourront pas tous se payer de la vraie viande, prédit Mark Post.

«Il serait plus efficace de diminuer notre consommation de viande et, surtout, de réduire les pertes de produits alimentaires», observe Alain Girard, de l’UQAM. Le tiers des aliments produits chaque année dans le monde est gaspillé, d’après la FAO.

Être meilleure pour notre santé?

Pas de risque d’être infecté par l’E. coli en mangeant un steak-éprouvette. Pour qu’il soit meilleur pour la santé qu’un steak ordinaire, on pourrait même l’enrichir en acides gras polyinsaturés, suggère Mark Post.

Mais cette viande ne serait peut-être pas si saine. Un cocktail d’antibiotiques, d’antifongiques et d’hormones doit être donné aux cellules musculaires pour qu’elles croissent sans contamination.

«On reproche aux éleveurs, surtout en Amérique du Nord, de faire grand usage d’hormones de croissance et d’antibiotiques sur leurs animaux, souligne Alain Girard. Avec la viande in vitro, on n’est pas plus avancés.»

Réduire la souffrance animale?

PETA offre 1 million de dollars américains au premier laboratoire qui créera du poulet in vitro viable commercialement.

«Les Américains mangent un million de poulets par heure, ce million les représente», explique Ingrid Newkirk, présidente et cofondatrice du groupe de défense des animaux.

Beaucoup de gens refusent de devenir végétariens.

«On pourra leur dire: O.K., tu peux manger de la chair animale produite éthiquement, sans souffrance», souhaite-t-elle.

Christian Dauth, porte-parole des Éleveurs de volailles du Québec, dit suivre le dossier «de près».

Au lieu de faire du poulet, pourquoi ne pas cultiver de la viande de panda, de zèbre ou de koala en labo?

Aider les malades et les athlètes?

Cultiver de la viande in vitro est intéressant, «pour toute l’information fondamentale sur la physiologie du muscle qui peut en découler», avance Linda Saucier, professeure-chercheuse au département des sciences animales de l’Université Laval.

Cela pourrait faire émerger des hypothèses scientifiques sur le traitement de la dystrophie musculaire, un meilleur développement de la masse musculaire par la nutrition par opposition au dopage, etc.

«L’inconnu nous fait souvent peur, alors qu’il devrait nous fasciner, observe-t-elle. Si on est capables de produire des médicaments, des vaccins, des aliments de façon sûre, je n’anticipe pas de problèmes pour la viande invitro. Mais c’est vrai que là où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie.»

Être abordable?

Cultiver en laboratoire de la peau humaine artificielle pour les grands brûlés, c’est ce que fait François Auger, directeur du Laboratoire d’organogénèse expérimentale, à Québec.

«Cela coûte de 140 000$ à 150 000$ pour couvrir quelqu’un qui a été brûlé à 85%, indique-t-il. On nous donne la permission de le faire parce qu’il n’y a rien d’autre qui peut sauver le patient.»

Mais comment justifier de créer un hamburger in vitro à 380 000$, comme le fait Mark Post?

«Il y a des races d’animaux qui donnent une viande qui est abondante, dit le Dr Auger. Tout a été optimisé pour les alimenter le mieux et le moins possible. La recherche en laboratoire ne pourra jamais concurrencer ça.»

Les travaux de M. Post sont financés par le gouvernement néerlandais et un bailleur de fonds privé anonyme.

***

Comment faire de la viande de labo?

1 Des cellules souches musculaires de boeuf sont prélevées par biopsie.

2 Elles sont placées dans une boîte de Petri, dans du sérum foetal de veau.

«Plus tard, le milieu de culture devrait être entièrement synthétique», a écrit le chercheur Mark Post dans Meat Science.

3 Les cellules se multiplient (prolifération), puis acquièrent les caractéristiques de fibres musculaires (différenciation).

4 Elles sont étirées entre deux points d’ancrage de Velcro, pour leur faire faire de l’exercice. Leur tendance innée à se contracter les fait gagner de la masse.

5 Les cellules sont aussi stimulées avec de l’électricité.

6 Elles deviennent peu à peu de minces bandelettes de cellules musculaires, incolores. Mark Post estime qu’il lui faut 3000 de ces bandelettes de cellules pour faire une seule boulette à hamburger.

Sources: Brigitte Picard, Isabelle Cassar-Malek, Université de Maastricht, Meat Science

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VERNIS À ONGLES, ATTENTION DANGER?


Saviez-vous qu’il y a une relation entre les vernis a ongle du moins celle que nous connaissons et la peinture des autos ??? Enfin, disons que ce n’est pas vraiment un produit qui est sans danger ..
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VERNIS À ONGLES, ATTENTION DANGER?

 

Stéphanie Koplowicz, Journaliste Santé l

Rouge carmin, rose vif, orange ou même bleu, noir et vert…

Le vernis à ongles se décline en mille couleurs.

Précieux accessoire de la féminité, il contient cependant des produits toxiques, comme le signale un récent rapport de la Commission européenne

Vernis à ongles: un peu d’histoire

D’après les historiens, les plus anciens vernis à ongles remontent à plus de 3.000 ans avant Jésus-Christ. À cette époque, les Chinois teintaient leurs ongles de rouge ou de rose avec une laque faite notamment à base de gomme arabique et de blancs d’œufs.

Un peu plus tard, les Égyptiens ont coloré leurs ongles et le bout de leurs doigts avec une teinture brun-rouge à base de henné.

Pour le vernis à ongles tel que nous le connaissons, il faut attendre les années 20 et… la naissance de la peinture automobile, qui a directement inspiré Michelle Ménard, créatrice d’émaux de couleur à appliquer sur l’ongle.

Vernis à ongles: un trio toxique

Si sa composition a changé en cent ans, il arrive aujourd’hui encore que le vernis à ongles recèle des produits toxiques,  allergisants voire cancérigènes.

Ainsi, une enquête menée au printemps 2012 dans des salons de manucure de San Francisco par le Departement of Toxic Substances Control a révélé la présence d’untrio toxique dans des vernis pourtant étiqueté «toxic free».

  • Des formaldéhydes, qui sont répertoriés depuis 2004 comme «produits cancérigènes» par le Centre International de Recherche sur le Cancer.
    Très volatils, on les soupçonne de causer des problèmes respiratoires. Utilisés comme durcisseurs, ils sont tolérés jusqu’à une concentration de 5% dans les vernis. Cette proportion était dépassée dans les échantillons testés en Californie.
  • Du dibutyl phtalate (DBP), un produit accusé d’être à la source dedysfonctionnements endocriniens.
    Son utilisation dans les cosmétiques est d’ailleurs interdite en Europe depuis 1976!
  • Du toluène.
    Cette résine facilitant l’application du vernis à ongles est également montrée du doigt, jugée responsable d’allergies cutanées et respiratoires.

Les USA ne sont pas les seuls concernés: en juin 2012, le système d’échange rapide d’informations sur les produits dangereux de la Commission européenne (RAPEX) a également pointé du doigt des vernis à ongles bon marché vendus dans des solderies mais aussi dans des parfumeries reconnues.

Faut-il avoir peur de tous les vernis à ongles?

Si ces récentes découvertes de produits toxiques dans les vernis à ongles peuvent faire peur, leur danger pour la santé doit toutefois être relativisé.

S’il pose un réel problème pour les esthéticiennes, massivement exposées aux toxiques, le vernis à ongles ne doit pas être proscrit dans le cadre d’une utilisation «normale». Mais certaines mesures de précaution peuvent être prises:

  • Lisez soigneusement les étiquettes.
    Selon une directive européenne, elles doivent mentionner tous les composants d’un produit cosmétique.
  • Prenez garde à ne pas «dépasser»: vous éviterez les allergies cutanées dues au toluène.
  • Ventilez la pièce lorsque vous posez votre vernis à ongles.

Les vernis à ongles à base d’eau commencent, petit à petit, à se faire une place sur le marché des cosmétiques.

Il en va de même pour les vernis bios, dans lesquels les solvants et plastifiants sont remplacés par de la pulpe de bois, de coton, de maïs, de pomme de terre ou de blé.

S’ils tiennent un peu moins longtemps et sont moins brillants, ces vernis ont un énorme avantage: ils ne sont pas nocifs pour la santé!

http://www.e-sante.be