Parole d’enfant ►Le journal de Mathilde : Les adultes sont bizarres


J’ai garder ce billet pour la section  Parole d’enfant ..car je le trouve savoureux de voir comment un enfant voit les choses (a noter que les fautes dans le texte est volontaire par l’auteur qui a écrit ce que la petite fille disait)
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Le journal de Mathilde

Les adultes sont bizarres

 

adultes bizarres

© Istockphoto.com

Quatre ans, c’est le début des pourquoi.

Par Francine Ferland, ergothérapeute et professeure émérite , Université de Montréal, Montréal, Québec, Canada

 

Mathilde veut faire comme sa grande sœur Valérie, 14 ans, qui tient son journal de bord. Comme Mathilde est trop petite pour savoir écrire, elle décide de le faire… dans sa tête. Aujourd’hui, elle nous parle des grandes personnes.

 

Les adultes sont compliqués pis bizarres des fois.

Les coqs

Quand ils parlent, ils ne disent pas toujours les bons mots. L’autre matin, maman a mis un oeuf à la coque sur la table pour mon déjeuner: j’aime beaucoup les oeufs à la coque. Mais là, je m’ai dit: «mais non, ça ne peut pas être un oeuf à la coq. Un coq, ça ne pond pas d’oeufs. On devrait dire: un oeuf à la poule».

Quand je l’ai dit à maman, elle a ri mais elle n’a pas compris. Pourtant, elle sait que les coqs ne pondent pas d’oeufs. Moi, je l’ai appris quand j’ai visité une ferme avec mes amies de la garderie.

Les cheveux en quatre

Des fois, grand-maman Louise aussi dit des choses drôles. L’autre jour, elle a dit: «il ne faut pas couper les cheveux en quatre».

Qu’est-ce qu’elle voulait dire? Pourquoi on voudrait couper ses cheveux en quatre? Papa aussi parle bizarre des fois. Il parlait de je ne sais pas qui et il a dit: «il est fort comme un boeuf mais têtu comme une mule». Têtu, ça veut dire qu’on ne veut pas écouter ses parents, qu’on ne veut pas faire ce qu’ils veulent. C’est drôle de voir dans sa tête une mule (ça, c’est un peu comme un cheval) qui veut pas prendre son bain ou manger ses brocolis.

Les roses

Les adultes se trompent aussi avec le nom des fleurs. Une fois, papa a apporté un bouquet de fleurs à maman; des belles rouges. Maman lui a dit: «Oh! Ces roses sont magnifiques!». Elles sontaient pas roses mais rouges. Maman m’a dit qu’il y a des roses roses mais aussi rouges, jaunes, blanches. Alors pourquoi on les appelle des roses? On devrait dire des roses, des rouges, des jaunes, des blanches.

Trois pommes

Mais le plus drôle, c’est mon grand-papa Robert. Il parlait de mon cousin, Mathieu, le frère de ma cousine Maude qui reste à Québec. Grand-papa a dit: «il est haut comme trois pommes, mais il sait déjà ce qu’il veut». Mathieu est bien plus grand que trois pommes. Il m’arrive au nombril. Il est haut comme … dix pommes.

L’anglais

Des fois, on dirait qu’ils ne savent pas des choses qu’ils devraient savoir. Par exemple, l’anglais. L’anglais, c’est parler pas comme d’habitude. On dit des mots bizarres et il y a juste quelques personnes qui comprennent. Moi, je connais des mots en anglais: «I love you». Ça veut dire «je t’aime». Valérie apprend l’anglais à l’école. L’autre jour, je lui ai dit: «I dolou me tou» et je lui ai demandé ce que je venais de dire. Elle m’a répondu: «rien du tout». Je pense qu’elle ne comprend pas l’anglais et que ça sert à rien ses cours en anglais.

Les mots

C’est comme quand j’écris. Je me force et je fais les mêmes lettres que maman sur sa liste d’épicerie qui est sur le réfrijateur. Mais quand je demande à maman ce que j’ai écrit, elle me répond des choses comme: «ça ressemble à … pa..ri..me». Comment ça se fait qu’elle ne reconnaît pas le mot qu’elle a écrit sur sa liste? Pourtant, c’est sûr qu’elle sait lire. Elle travaille dans les livres. C’est drôle!

L’électricité

Maman n’aime pas toujours mes questions. Elle me dit souvent: «demande à ton père». Peut-être que papa connaît plus de choses qu’elle. L’autre jour, je voulais savoir pourquoi, quand je pousse le bouton dans ma chambre, la lumière s’allume. Papa m’a dit que quand on pousse le bouton, ça dit à l’électricité qu’il fait noir, alors l’électricité allume la lumière. C’est comme le téléphone. Il y a un fil qui le fait sonner quand quelqu’un veut nous parler.

Les nuages

Je sais aussi pourquoi les nuages se promènent dans le ciel: c’est le vent qui souffle dessus. Je sais aussi que quand il pleut, c’est pasque les nuages, ils ont trop d’eau: ils crèvent et la pluie tombe. Si les nuages sont très très froids, c’est de la neige qui tombe.

Le tonnerre, ça, je ne suis pas sûre d’où ça vient, mais j’ai peur quand il y a de gros orages; je ne veux pas attraper un coup de foudre. Une fois que j’avais peur du tonnerre, maman m’a dit que c’était un monsieur qui vivait dans le ciel qui s’amusait à jouer du tambour. Je sais que c’est une blague.

Les cacas

Un jour, j’ai demandé à Papa pourquoi les cacas puent. Il m’a dit que mon corps garde ce qu’il a besoin et se débarrasse de ce qui est moins bon. C’est pour ça que les cacas puent. C’est comme les vidanges.

Les questions

J’ai encore plein de questions dans ma tête.

  • Où il va le soleil, la nuit?
  • Pourquoi le soleil est jamais là quand il pleut?
  • Pourquoi il y a des gens qui fument?
  • Où j’étais avant d’être dans le ventre de maman?
  • Pourquoi le sang, il est rouge?
  • Pourquoi il y a des gens qui sont noirs?
  • Pourquoi, dans les livres, les pommes sont toujours rouges: moi, j’en mange qui sont vertes ou jaunes.
  • Où vont les pipis et les cacas quand on les fait partir de la toilette?
  • Pourquoi le pipi des mouffettes pue?
  • Pourquoi, des fois, il y a des arcs-en-ciel? C’est qui qui les fait?
Commentaires de l’auteure Francine Ferland

Quatre ans, c’est le début des pourquoi. L’enfant pose de nombreuses questions pour comprendre ce qui l’entoure. Une réponse simple suffit. Si l’explication est trop longue, l’enfant n’écoute plus; si elle est trop vague, il ne comprend pas.

Par ailleurs, à cet âge, l’enfant associe à chacun des mots une seule signification. Un coq ne peut être que le mâle de la poule et rose réfère à une couleur. C’est à l’âge scolaire que l’enfant entrera dans la subtilité des jeux de mots. Vous aurez alors droit à toute une série de blagues, de jeux de mots simples, qu’il sera tout heureux d’enfin comprendre.

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Le saviez-vous ►Le Klaxon


Tout automobile, camion etc .. ont des klaxon pour avertir de quelque chose … quelque fois très bruyant mais souvent utile
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Le Klaxon

 

Un avertisseur sonore de voiture s’appelle communément un Klaxon. Le terme Klaxon est à l’origine une marque créée en 1911 par la société Klaxon Signals Ltd et vient du mot grec « klazo » qui signifie « hurler ».

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Je hais les pharmacies!


J’ai bien aimé ce billet de Monsieur Frédéric Metz sur les pharmacies .. Il est bien vrai que nos pharmacies ont bien changés a comparer a aujourd’hui,. Jean Coutu est devenu une entreprise florissante, Bravo pour lui. Mais n’est pas avant tout une pharmacie ??? Et je trouve que de plus en plus … aller chercher sa prescription est devenu un fardeau car on a vraiment l’impression qu’ils nous font attendre pendant que nous regardons les tablettes Il est vrai qu’on peut toujours appeler avant .. ainsi ne pas être tenter d’acheter plus Sauf que …
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Je hais les pharmacies!

 

Je hais les pharmacies

© iStockphoto.com

 

Par Frédéric Metz , AGI, professeur et directeur du programme de design graphique Université du Québec à Montréal , Montréal, Canada

Les pharmacies: un antre horrible qui regorge de bébelles n’ayant aucun lien avec notre santé.

Punis pour nos excès, nous y passons tous un jour, une ordonnance au bout des doigts: la pharmacie. Ce sera rapide, se dit-on. Erreur! Le génial Jean Coutu, le vrai, a trouvé l’astuce: nous faire poireauter dans son antre horrible qui regorge de bébelles n’ayant aucun lien avec notre santé.

 

Presque tous l’ont imité: Brunet, Familiprix,Proxim et Uniprix se concurrencent pour vendre croustilles, savon à lessive, mascottes, casseroles, casquettes, horloges, albums de photos, timbres… Pendant qu’un aide-pharmacien recompte vos pilules en les transvasant de leur emballage original à d’insipides «vials», anonymes et difficiles à ouvrir, on est coincé dans de minuscules allées tellement encombrées qu’elles en sont dangereuses. Supports-crochets limitant le passage. Paniers métalliques qui heurtent nos tibias. Tourniquets antivol qui nous coincent les «amourettes».

Terrifiantes pour les yeux, perturbantes pour la psyché, ces cavernes d’Ali Baba vouées à notre santé nous anéantissent avant de nous faire «passer au cash». «Cash» tant convoité par ces empoisonneurs de bonne santé, qu’ils nous mettent tous dans le panier des voleurs en série: serrures, alarmes, tout est en place pour anéantir les timides acheteurs.

Et pour souligner les rabais, des cartons fluo, rouges ou verts, de mauvais goût, sont installés n’importe comment à côté des produits-vedettes. Les dépliants, amputés de leurs précieux coupons-rabais qui jonchent le sol, donnent cet air de carnaval à longueur d’année. Pour couronner le tout, on y ajoute cette touche subtile de sons «Musak» au fil des «Fêtes joyeuses» à souligner.

Quelle agression. Aïe! Je me sens tout étourdi.

Antithèse idéologique? Certaines chaînes de pharmacies poursuivent leurs excès sur le terrain de la médecine alternative: «pétries» de respect pour notre santé, elles proposent produits naturels, bio, voire homéopathiques. Mais que font des produits santé dans la cour des plus violents poisons?

Pas en bas de la ceinture!

L’exception, la pharmacie où le design a sa place, se nomme Pharmaprix. Quel calme. On y respire. Respect de normes «humaines». Plafond dégagé, larges allées aérées où sont disposés les produits maison Life, impeccablement conçus, graphiquement intéressants et placés juste à la bonne hauteur pour les yeux. Car notre oeil balaie tout, inconsciemment.

Les tests d’Eliot Young effectués pour Perception Research Service(PRS)ont démontré depuis belle lurette et avec grande précision que notre regard «suit son chemin», en dehors de toute volonté de notre part. Notre vision balaie les produits et s’arrête sur un détail qui retient notre attention. Ce n’est pas à la hauteur des yeux que les produits ont la meilleure visibilité, mais au niveau des bras. Étonnant, non? Les produits placés plus haut que les yeux ont moins de visibilité (30%). Tout ce qui est en bas de la ceinture est peu vu, car plus c’est bas, moins on regarde. Savez-vous que 85% des nouveaux produits sont retirés des étagères parce qu’ils ne sont jamais vus?

Optimiser la visibilité d’un produit

Bien entendu, tout manufacturier veut que les regards convergent vers son produit chéri, situé au niveau idéal. La guerre est donc déclarée entre concurrents. C’est la ruée vers le niveau idéal. Dans les «supermarchés pharmaceutiques», tous envient cette place de choix garantissant le plus de ventes possible. Et on est prêt à tout promettre pour l’obtenir.

Ce problème n’existe plus au Mexique. Dans les grandes surfaces, on fait appel à la théorie scientifique de la perception visuelle pour donner la même visibilité à tous les produits, plaçant ingénieusement, ceux de la même marque sur un axe vertical plutôt qu’horizontal. La même bouteille de shampoing se retrouve ainsi en colonne, le client le plus grand prenant le produit sur l’étagère du haut, et le plus petit, sur celle du bas. Tout le monde est content. Visuellement magnifique, verticalement malin, simple et efficace. Et le commerçant n’est plus obligé de louer au rabais les tablettes qui ne font pas partie du champ visuel idéal.

La chaîne de magasins d’alimentation Métro n’est pas en reste: elle a réussi un bon coup par son côté attractif. Chaque rayon possède un puissant éclairage au néon. De loin, les tubes de dentifrice, les bouteilles de shampoing ou les pots de crèmes corporelles brillent! Mais le consommateur qui s’en approche est ébloui par leur blancheur qui rend la lecture des étiquettes pratiquement impossible. Bel exemple d’anti-design qu’on pourrait qualifier d’«over design».

Bouillie pour consommateurs

Dans le monde des grandes surfaces de vente au détail, on sait que rien, absolument rien, n’est laissé au hasard. On se demande alors pourquoi aspirines, sparadraps et couches trônent-ils au milieu des salades et de la «bouffe à chiens»?

Cette réunion de produits disparates dans le même magasin me fait penser aux populaires sandwiches jambon-fromage. Quant à moi, je préfère manger un sandwich au jambon le lundi et un sandwich au fromage le mardi, plutôt que de manger le lundi et le mardi le même sandwich jambon-fromage. Pourquoi désirer deux fois de suite le même repas?

Et que dire de l’odeur d’une pharmacie – une vraie -? Dans ces boutiques d’apothicaire, les émanations de mixtures à l’ancienne possèdent ce quelque chose de rassurant, d’auréolé: on se sent «pris en charge». À Montréal, j’apprécie beaucoup le pharmacien Jean-François Boyer, rue Amherst. Il nous attend, comme dans le bon vieux temps, derrière son simple comptoir. Devinant notre malheur, par la magie des posologies il conseille, fier de ses potions, comme un vrai libraire qui a lu tous les livres qu’il vend. Et si l’onguent n’est pas disponible, il nous le livre personnellement à la maison, avec un sourire en plus. Ça fait du bien. Serait-ce çà la bonne prescription?

Grâce aux pharmaciens, on a vaincu la variole. Bravo. Mais doit-on absolument payer cette victoire en supportant la vue de ces monstrueuses enseignes criardes et de tous ces artifices ? Prend-on les gens pour des demeurés?

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CHIEN OU CHAT: QUEL ANIMAL EST LE PLUS INTELLIGENT


Une question de cerveau ou de neurones .. les chiens et les chats sont intelligents mais selon leur nature .. quoiqu,un chat c’est selon moi, moins compliqué car il est capable de s’occuper de lui-même quand il est a l’extérieur
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CHIEN OU CHAT: QUEL ANIMAL EST LE PLUS INTELLIGENT

 

Qu’en pensez-vous ? Nous essayons de répondre à cette question, vieille comme le monde, en analysant l’intelligence de votre animal de compagnie préféré.

Une question vieille comme le monde

Les gens qui raffolent des animaux de compagnie se demandent souvent lequel, parmi ceux qui sont les plus populaires, constitue le meilleur compagnon : le chat ou le chien. Bien que la réponse à cette question soit éminemment subjective, vous seriez enclin à penser qu’une solution scientifique a été apportée à un autre débat : lequel est le plus intelligent ?

Il se trouve pourtant que la science se situe des deux côtés. Le docteur Joan Liebmann-Smith a analysé les mérites de chaque animal pour le Huffington Post — le résultat : match nul !

Le chien

 

Le cerveau du chien est plus volumineux que celui du chat — et il se développe sans arrêt, tandis que le cerveau du chat conserve le même volume depuis quelque 8 000 ans.

Le chien est un animal plus social que le chat, ce qui explique l’augmentation du volume de son cerveau. Comme le chat semble incapable d’améliorer ses compétences sociales, l’écart entre le cerveau de l’un et celui de l’autre ne peut que s’élargir.

Contrairement au chien, le chat n’interagit avec vous que quand il en a envie. Est-il capable de jouer des tours ? Bien sûr, mais c’est peu vraisemblable.

Le chien contribue à améliorer la société. Le docteur Stanley Coren, psychologue et auteur de plusieurs livres sur les chiens, le fait remarquer avec beaucoup d’à propos :

« Nous n’entendons jamais parler d’un « chat d’aveugle », d’un « chat policier » ou d’un « chat pisteur et de sauvetage ».

Le chat

 

Les chats peuvent livrer le courrier. Selon un article paru en 1876 dans le New York Times, un organisme connu sous le nom de Belgian Society for the Elevation of the Domestic Cat décida un jour d’employer des chats pour livrer des messages d’un village à un autre. Ils essayèrent de voir si le chat domestique pouvait revenir à la maison depuis une destination inconnue, au milieu de nulle part. Et que se passa-t-il ?

Il en fut capable. Le chat a presque deux fois plus de neurones dans son cortex cérébral que le chien.

Le chat possède 300 millions de neurones, tandis que le chien n’en a que 160 millions — ce qui signifie que le chat a une capacité supérieure à celle du chien pour analyser l’information.

Le chat peut fort bien se débrouiller seul. Par contre, le chien domestique dépend totalement de son maître. Cette grande dépendance fait, selon des hommes de science, qu’il a perdu la possibilité de penser par lui-même et par suite, serait incapable de survivre à l’état sauvage.

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Phobies : quand la peur paralyse


Les phobies .. certaines sont vraiment invalidantes et vous seriez surpris de voir comment il peut existé des phobies … comme la neige, l’air, poil … pour en nommer quelqu’une .. Imaginez avoir peur des serpents au Québec c’est pas catastrophique mais si c’est de la neige alors il y a un sérieux problème
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Phobies : quand la peur paralyse

 

 

 

Par Françoise Genest,

Irrationnelles, envahissantes et souvent paralysantes, les phobies peuvent empoisonner la vie des gens aux prises avec une peur extrême, qu’on peut heureusement traiter. 

Peur du noir, des hauteurs, des serpents, des foules, des grands espaces, de l’altitude, nous avons tous peur de certains dangers, qu’ils soient réels ou imaginaires. La peur en soi n’a rien d’anormal. Au contraire. Tel un système d’alarme, l’anxiété – qui est en fait l’anticipation d’un danger – est un système naturel d’autodéfense.

C’est la peur qui nous empêche de frôler de trop près un précipice ou de toucher le feu. De fait, la peur est un réflexe inné qui prend racine dans nos origines préhistoriques.

L’animal qu’est l’humain a appris à craindre les serpents venimeux, les animaux sauvages, les prédateurs et tout ce qui menaçait sa vie ou sa sécurité. Aujourd’hui encore, les peurs liées à la sécurité physique sont les plus répandues et souvent les plus tenaces.

Cela dit, nous n’avons pas tous peur des mêmes choses. Outre notre mémoire ancestrale, notre tempérament, notre éducation et nos expériences conditionnent également nos peurs. Voilà pourquoi certains ont peur des chiens, des araignées ou de l’altitude, et d’autres, des ascenseurs ou des chats.

Peur ou phobie?


Si vous craignez d’aller chez le dentiste, êtes nerveuse et tendue une fois assise sur la chaise, mais que cela ne vous a ni empêché de dormir ni d’aller à votre rendez-vous, vous avez tout simplement peur. Mais si votre peur est une cause d’insomnie, de malaises et de pensées un peu obsédantes jusqu’au moment du rendez-vous, au cours duquel vous restez très anxieuse, on parle plutôt de phobie.

Dans ce scénario, la peur extrême provoque une véritable souffrance morale et parfois physique, car la phobie peut entraîner des symptômes physiques (tremblements, vertiges, nausées, maux de tête, insomnie, etc.) Et si votre peur est telle que vous évitez carrément d’aller chez le dentiste, même si vous en avez besoin, vous souffrez alors d’une phobie fonctionnelle. Les personnes aux prises avec ce type de phobie évitent systématiquement les situations, les objets et les endroits dont elles ont peur. Elles abandonnent des activités, renoncent à d’autres pour éviter d’éprouver cette peur paralysante. Hélas, éviter une situation ne fait qu’accroître l’intensité de la phobie. Un cercle vicieux qui peut nuire aux activités professionnelles, sociales ou familiales.

Un trouble anxieux
La phobie est une peur d’une très grande intensité et souvent irrationnelle. Mais la différence entre la peur et la phobie ne réside pas uniquement dans l’intensité. Les phobies sont classées parmi les troubles anxieux cliniquement répertoriés. L’anxiété est la peur qu’un mal survienne. Une réaction normale aux dangers. Le trouble anxieux, lui, dans la plupart des cas, est lié à un « dérèglement » de l’anxiété, de son intensité et de ses manifestations. « Voilà pourquoi il est important de consulter un thérapeute spécialisé dans le traitement des troubles anxieux pour traiter des phobies spécifiques,
soutient le Dr Camillo Zacchia, psychologue, conseiller principal au Bureau d’éducation en santé mentale de l’Institut Douglas et vice-président de Phobies-Zéro, un groupe d’entraide et de ressources pour les personnes aux prises avec des phobies.

Les phobies spécifiques
Lorsqu’on parle de phobies des chiens, des aiguilles, des serpents, des orages, etc., on parle de phobies spécifiques, et leur liste, publiée notamment sur le site de
Phobies-Zéro, est fort longue. Les spécialistes les distinguent de l’agoraphobie avec ou sans trouble panique (plutôt liée à l’éloignement d’une personne ou d’un lieu sécurisant).

Les phobies spécifiques peuvent provenir de trois types de menaces, réelles ou imaginaires.


Les menaces physiques : peur d’étouffer, de souffrir, de développer une maladie comme un cancer, de mourir, etc.

Les menaces psychiques : peur de perdre la raison, le contrôle de ses réactions ou de ses actions, d’être enfermé dans un institut ou de commettre un acte irrémédiable.

Les menaces liées à l’image : peur d’être jugé, du ridicule, d’être rejeté, etc. La phobie sociale liée aux nouvelles rencontres, aux situations de groupes, en est un bon exemple.


Une phobie spécifique peut être liée à l’une ou l’autre de ces menaces. Par exemple, la phobie de l’avion peut provenir de la peur de s’écraser ou d’étouffer, voire de faire une crise incontrôlable ou encore d’être malade et ridicule devant les autres passagers.

Cinq types de phobies
Les experts de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine classent les phobies spécifiques en 5 grandes catégories :

  • phobies liées à des animaux ou des insectes
  • phobies liées à l’environnement (orages, séismes, hauteurs, eau)
  • phobies liées au sang, aux injections ou aux accidents (procédures médicales en général)
  • phobies situationnelles (transports publics, tunnels, ponts, voyages aériens, ascenseurs, conduite automobile, endroits clos). Ce type de phobies spécifiques est souvent associé à l’agoraphobie.
  • phobies diverses : liées à d’autres catégories d’objets ou de situations.

   Les phobies les plus fréquentes?

« Celles liées aux animaux, aux araignées, aux serpents, aux injections, au dentiste, aux prises de sang, aux orages, à l’avion, aux tunnels, au train, aux autres insectes et à l’altitude », répond le Dr Zacchia.

Répandues, les phobies?

« Oui, affirme le Dr Zacchia, mais il est difficile d’établir des statistiques précises. On estime qu’environ 10 % de la population souffre de troubles anxieux. Pour les phobies spécifiques, des études parlent plutôt de 25 à 50 % de la population. »

Pourquoi si peu de précisions?

Parce que peu de gens souffrant de phobies consultent et que nombre d’entre elles ne nécessitent pas de traitement. Par exemple, si vous habitez au Québec, n’aimez pas les voyages d’aventure et ne travaillez pas dans un zoo, il y a fort à parier que votre phobie des serpents ne vous empêchera pas de fonctionner et ne vous conduira pas chez le psy.

Traiter ou ne pas traiter la phobie?

La phobie se développe souvent pendant l’enfance et l’adolescence. Elle disparaît parfois à l’âge adulte, mais en général, elle perdure

« Des recherches scientifiques ont démontré que sans traitement approprié, à peine 20 % des cas de phobie chez l’adulte se résorbent », rapporte le site Internet de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine.

Et pour les autres? Faut-il apprendre à composer avec cette peur envahissante ou bien vaut-il mieux consulter?

« Tout dépend de votre niveau de souffrance, répond le Dr Zacchia. Si vous devez régulièrement affronter votre phobie et éprouvez des symptômes pénibles chaque fois ou si elle vous empêche de fonctionner, nuit à votre épanouissement, à votre santé ou à votre vie de famille, cela vaut la peine de consulter. D’autant plus que les traitements fonctionnent bien dans la très grande majorité des cas.

Les traitements les plus répandus et les plus efficaces pour les phobies spécifiques sont les thérapies cognitives/comportementales. « Les techniques cognitives nous permettent de travailler sur le plan des croyances de la personne, de ses perceptions, etc. On complète avec l’approche comportementale, qui consiste en une désensibilisation graduelle. On peut commencer par regarder des images de l’objet, de la situation ou de l’animal, s’en approcher doucement et graduellement. En général, quelques séances suffisent. Dans certains cas, si la phobie est associée à d’autres problèmes ou très intense, il faut un peu plus de temps. »

Évidemment, certaines phobies sont plus compliquées à traiter en désensibilisation. C’est le cas notamment pour l’avion, étant donné le coût et l’accès plus limité. Il existe des programmes de désensibilisation, mais mieux vaut d’abord consulter un professionnel, qui vous référera, au besoin.

Phobies-Zéro : la force des groupes d’entraide

Après avoir souffert d’agoraphobie pendant 20 ans, Marie-Andrée Laplante a décidé de venir en aide à d’autres agoraphobes et personnes atteintes de phobies et de troubles anxieux. C’est ainsi qu’elle a fondé Phobies-Zéro, en 1991. Depuis 20 ans, 13 549 personnes se sont prévalues des services de cet organisme qui offre :

  • une ligne d’écoute (514 276-3105 ou 1 866 922-0002)
  • des groupes de soutien et d’entraide (grande région de Montréal et celle de Québec)
  • du parrainage et de l’information.

Efficace, l’aide des groupes de soutien?

« Oui. Pour certaines personnes, il est rassurant de savoir qu’elles ne sont pas seules à souffrir de phobies. L’information et le partage avec d’autres sont d’excellents outils qui peuvent s’ajouter au traitement. »

http://fr.chatelaine.com

Ces enfants-là Une vidéo-choc contre les pédophiles


Un gars ordinaire a voulu dénoncer la pédophilie, avec une victime qui a déjà été abusée … Bien que ce ne soit pas mon style de chanson, les mots ont quand même le mérite de dire les vrais choses avec un montage vidéo que certains passages, faut le dire sont assez explicites et porte a mon avis réflexion .. sur les imbécilités et la cruauté que peuvent faire les pédophiles a des enfants
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Ces enfants-là Une vidéo-choc contre les pédophiles

 

TVA Nouvelles

Armé de sa voix et de sa guitare, Mario Benjamin s’est lancé dans une croisade pour défendre les enfants victimes de violences. Il a choisi sa passion, la musique, pour exprimer une révolte etappeler à réfléchir.

Son tout dernier tube, Ces enfants-là, soulève la problématique de l’agression sexuelle et ses conséquences chez les jeunes. La portée virale du vidéoclip ne se dément pas: près de 400 000 internautes l’ont visionné à ce jour.

(YouTube)

«Briser les tabous, créer un état de choc et montrer la réalité», voilà ce que le chanteur avait en tête en réalisant un vidéoclip coup-de-poing.

Selon M. Benjamin, la facture amateur de la production permet de «montrer la réalité comme elle est». L’auteur ne craint pas la dérision et anticipe même les moqueries.

«C’est normal que les gens rient en visionnant la vidéo. Les gens ont toujours peine à voir la réalité», estime-t-il.

En entrevue avec Mario Dumont, une collaboratrice de M. Benjamin, Caroline Moreau, souhaite que l’initiative porte fruit et encourage les jeunes victimes à dénoncer leurs agresseurs.

«J’ai confiance que le vidéoclip va aider des gens. Si ça permet à une personne de dénoncer, on aura réussi», confie celle qui a déjà été la proie d’un pédophile.

http://tvanouvelles.ca