Inutilité


Cela nous arrive souvent d’appréhender des situations qui ne se sont pas encore passé … nous projetons des scénarios qui provoque en nous la colère, la déception, ..et pourtant souvent les choses se passent autrement ..
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Inutilité

 

 

 

« Celui qui est un peu sage dans la vie peut réaliser cela : l’inutilité de s’inquiéter! Ne vous inquiétez pas de ce qui viendra plus tard, occupez-vous des situations quand elles viennent. »

Dalai Lama

Le charme de l’imperfection


Aujourd’hui, la perfection est visé, mais il est difficile d’obtenir cette perfection dans tous les domaines de la vie … sans que certains en souffrent. Apprendre a dire non, a déléguer .. et puis la perfection n’est pas de ce monde alors pourquoi insister.
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Le charme de l’imperfection

 

Le stress et le surmenage sont les maux de notre époque. Outre les pressions qu’un responsable peut faire subir, souvent nous l’imposons nous-mêmes.

Ils proviennent d’un sentiment de tout vouloir contrôler et d’un travail parfait. Acceptez de laisser certaines choses pour ce qu’elles sont, ayez conscience qu’il est impossible de tout maitriser et que l’imperfection fait tout le charme de notre monde !

Accepte aussi de déléguer ou laisser agir les autres

Michel Poulaert
Source d’optimisme

Le saviez-vous ► Expression : Allô


Quand le téléphone sonne, nous avons l’habitude pour la plupart de répondre Allo … mais ce mot s’est transformer a travers les siècles pour devenir le mot que nous connaissons tous .. Son origine remonte quand même de très loin
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Allô

 

 

Appel initiant une conversation téléphonique.

Ceci n’est qu’une interjection, pas une véritable expression.
Mais comme elle a été demandée de nombreuses fois et que son histoire est intéressante…

Officiellement [1], c’est en mars 1876 qu’Alexander Graham Bell fait réellement fonctionner son téléphone dans lequel sa première phrase a été d’une intensité insoutenable et vraiment digne d’une telle première : « Monsieur Watson, veuillez venir dans mon bureau, je vous prie »[2].

Le premier central téléphonique à Paris est installé en 1879.
Dès 1880, la mise en relation entre personnes se fait par des ‘hallo’ venus du ‘halloo’, salutation prononcée au début des conversations dans le pays d’origine du téléphone. Ce ‘hallo’ perdit ensuite son ‘h’ pour devenir allô ou allo.

Quant au ‘halloo’ anglais, il remonterait à très loin, aux bergers normands installés en Angleterre après l’invasion de Guillaume le Conquérant au XIe siècle  bergers qui s’appellaient ou rassemblaient leurs troupeaux par des ‘halloo’ (l’anglo-normand ‘halloer’ signifiait « poursuivre en criant »).


Plus tard, cette même interjection a signifié trois choses : « exciter les chiens à la chasse », « exprimer la surprise » et, celle qui nous intéresse, « attirer l’attention à distance ». Cette dernière utilisation explique que ce ‘halloo’ ait été utilisé au téléphone puis ait traversé l’Atlantique avec l’invention.

[1] Mais plus officiellement encore, depuis 2002, il est reconnu que c’est Antonio Meucci (), un italo-américain, qui, entre 1850 et 1862, a conçu les prototypes des premiers appareils téléphoniques, mais qui, faute de moyens, n’a pas pu déposer les brevets nécessaires pour protéger son invention.

[2] Le « c’est un petit pas pour un homme… » de Neil Armstrong le 21 juillet 1969 sur la lune, avait quand même un peu plus de tenue pour un évènement également très important.

http://www.expressio.fr

Toronto Main humaine retrouvée dans un centre des déchets


Encore un démembrement trouver dans un centre de déchets .. Je sais qu’on peut trouver n’importe quoi dans les poubelles mais voila qu’ils vont surement fouillée pour savoir s’ils ne trouveront pas d’autres partie du corps .Une autre victime qui aurait connu une fin tragique ?
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Toronto Main humaine retrouvée dans un centre des déchets

Toronto - Main humaine retrouvée dans un centre des déchets

La police a installé un périmètre de sécurité autour de la zone

Photo Jack Boland / Agence QMI

TORONTO – La police de Toronto enquête ce qui semblerait être une partie de corps humains retrouvée dans un centre de traitement des déchets vendredi à Toronto.

Ce serait un employé du centre de traitement Dufferin qui aurait alerté la police, a indiqué le Toronto Sun.

L’employé aurait aperçu ce qu’il pensait être une main passer sur un tapis roulant, a précisé GlobalTV.

«Ils ont trouvé quelque chose», est tout ce qu’un employé aurait déclaré au Toronto Sun .

Personne ne peut confirmer qu’il s’agirait de chair humaine, mais le coroner a été envoyé sur les lieux pour mener une enquête, a précisé la chaîne CityNews.

Les circonstances exactes de cette découverte ne sont pas claires, mais une personne aurait déclaré à CityNews que ces restes auraient été présents depuis jeudi midi.

La police a installé un périmètre de sécurité autour de la zone, a indiqué CityNews. Une voiture de police était stationnée à l’entrée du centre municipal vendredi après-midi, interdisant à quiconque de passer, y compris les employés, selon le Toronto Sun.

http://fr.canoe.ca

SATANÉS POILS AU MENTON !


Les poils au menton pour un homme, c’est pas un problème .. enfin sauf ceux qui n’aime pas se raser … mais pour une femme, cela peut-être dérangeant ..
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SATANÉS POILS AU MENTON !

 

Satanés poils au menton !

Article publié par Julie Van Rossom, journaliste santé

Franchement pas sexys voire carrément obsédants, les poils au menton préoccupent bon nombre de femmes.

Pourquoi apparaissent-ils et surtout, comment s’en débarrasser ? Suivez le guide !

Poils au menton : les hormones masculines en cause

Souvent accompagnés d’un duvet plus ou moins sombre au-dessus de la lèvre supérieure, les poils au menton en horrifient plus d’une! Que ce soit au niveau du visage ou ailleurs, le phénomène résulte d’une sensibilité accrue des follicules pileux aux hormones masculines, ce qui active la croissance des poils.

Lorsqu’un unique poil noir et dru réapparaît toujours au même endroit, il s’agit tout simplement d’un petit défaut de fabrication. Et oui, personne n’est parfait: certains follicules pileux peuvent en effet être identiques aux poils de barbe des hommes.

Les hormones masculines ne sont pas l’apanage des hommes. Toutes les femmes en produisent en petite quantité. Principalement sécrétées par nos glandes surrénales, ces substances sont essentielles au fonctionnement normal du corps féminin.

Pas toutes égales face aux poils au menton !

Plus la chevelure d’une femme est foncée, plus elle risque d’être confrontée à cespoils disgracieux sur le visage,  comme sur tout le reste du corps, d’ailleurs. Non que les blondes soient totalement imberbes ! La seule différence est queleurs poils sont plus clairs et donc moins visibles.

Chez certaines femmes, les poils au menton se présentent parfois en si grand nombre qu’ils peuvent devenir un véritable complexe. Dans ce cas, inutile de se flageller devant le miroir ! Mieux vaut consulter un dermatologue pour vérifier la stratégie d’attaque qui s’impose.

En général, cette invasion intempestive ne s’accompagne d’aucun autre symptôme. On parle dès lors d’hyperpilosité, un trouble favorisé soit par des facteurs génétiques, soit par le chamboulement hormonal provoqué par la ménopause et/ou la pré-ménopause.

Poils au menton et hyperpilosité: quelles solutions ?

A éviter :
Le rasoir –
Il favorise les repousses disgracieuses.
L’épilateur électrique – Au niveau du visage, il favorise lespoils incarnés.

  • La pince à épiler
    Pour les cas les plus bénins. Veillez bien à tirer le poil verticalement pour en ôter le bulbe, sans quoi il repoussera plus noir et plus dru.
  • L’eau oxygénée
    Elle blondit les poils et atténue leur visibilité.
    La solution idéale pour les jeunes femmes dont les poils sont fins et courts.
  • La crème anti-pilosité
    Une crème à base d’éflornithine, substance qui réduit localement l’action des hormones mâles.
  • La cire
    Pour les pilosités plus marquées.
    Désavantage : elle peut provoquer des irritations et/ou des poils incarnés.
  • Le laser
    La solution semi-définitive, idéale dans le cas des femmes ménopausée ou pré-ménopausées.
    Plus la peau est claire et les poils foncés, plus le laser sera efficace
    .

Ne pas confondre hyperpilosité et hirsutisme !

Quand un excès de poils au menton s’accompagne d’autres signes – voix rauque,cheveux gras, cycles menstruels irréguliers ou inexistants, perte de cheveux au sommet du crâne -, il peut s’agir d’un dérèglement hormonal.

Dans ce cas, on ne parle pas d’hyperpilosité mais d’hirsutisme, un symptôme provoqué non pas par une hypersensibilité locale aux hormones mâles mais par un excès général d’hormones masculines.

Pour confirmer ce diagnostic, le dermatologue redirigera sa patiente vers un endocrinologue en vue d’établir un bilan hormonal. Un examen qui s’effectue par le biais d’une prise de sang et, si besoin, d’un dosage urinaire.

Cette surproduction d’hormones mâles peut avoir des origines très diverses :

  • Un défaut enzymatique au niveau des glandes surrénales.
  • Un syndrome des ovaires polykystiques.
  • La prise de certains médicaments (pilules progestatives à base d’androgènes, stéroïdes anabolisants etc.)
  • Plus rarement, une tumeur au niveau des ovaires ou des glandes surrénales.

Dans la plupart des cas, le dysfonctionnement hormonal sera corrigé à l’aide de médicaments qui réduisent la sécrétion ou l’action des hormones masculines.

http://www.e-sante.be

Un chien sauve une portée de chatons abandonnés


Un autre exemple ce que les animaux peuvent faire malgré leur différences .. un chien sait quand un animal est trop petit pour survivre .. et celui-la a fait preuve de grande compassions envers des chatons
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Un chien sauve une portée de chatons abandonnés

 

© Ilse Simone Petersen Götzö

Cette jolie histoire a eu lieu au Brésil, près de São Paulo, il y a quelque mois : un chien a pris sous son aile, ou plutôt sous sa patte, une portée de chatons abandonnés.

Banzé a lui-même été abandonné quand il était plus jeune, et s’est retrouvé seul dans la rue comme les petits chats qu’il a récemment sauvés, avant d’être recueilli par la famille Petersen Götzö.

Alors lorsqu’il a entendu des miaulements plaintifs, le chien n’a pas hésité un instant. Il s’est dirigé vers l’endroit d’où provenaient les cris. Il a ainsi découvertles chatons enfermés dans une boîte au sommet d’un tas d’ordures.

Doucement, il a déchiré la boîte pour libérer les bébés, et c’est un par un qu’il les as ramenés chez lui, dans la maison de ceux qui l’ont adopté quelques années plus tôt.

Un baby-sitter de choix !

 

Les chatons, bien heureusement en pleine santé, se sont très vite habitués à leur nouvel environnement, et surtout à leur nouvel ami qui a si bien su prendre soin d’eux. Petits chats et toutou sont devenus inséparables et l’on ne peut que fondre devant les clichés des félins blottis contre le chien publiés sur Facebook par a famille Petersen Götzö !

Pas de doute à la vue de ces belles photos, Banzé est un baby-sitter hors-pair, et très confortable ! Et qui sait, le jour viendra peut-être où ce sera au tour des chats de sauver un animal abandonné…

 

© Ilse Simone Petersen Götzö

© Ilse Simone Petersen Götzö

http://wamiz.com

Pas seulement chez les adultes Les adolescents aussi peuvent souffrir de trouble bipolaire


Aujourd’hui, nous voyons de plus en plus des troubles de comportements, s’ils sont diagnostiqué assez vite, il est possible d’apprendre a vivre avec ces troubles ..
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Pas seulement chez les adultes

Les adolescents aussi peuvent souffrir de trouble bipolaire

 

Les adolescents aussi peuvent souffrir de trouble bipolaire

Crédit photo : archives TVA Nouvelles

Par Charles-Antoine Rouyer | Agence QMI

Le trouble bipolaire est une maladie qui peut aussi se manifester chez les adolescents et non pas uniquement chez les adultes, selon une psychiatre à L’Hôpital de Montréal pour enfants (L’HME).

«Le diagnostic de trouble bipolaire chez les adolescents n’existait pas il y a 20 ans», a expliqué Dre Amirali, psychiatre à L’HME du Centre universitaire de santé McGill (CUSM).

Le trouble bipolaire est habituellement associé à une alternance de phases dépressives et maniaques (soit hyperactives). Ces hauts et ces bas pourraient être bien plus graves que les sautes d’humeur habituelles chez les adolescents lorsqu’il s’agit de trouble bipolaire.

Pour identifier un trouble bipolaire, il suffirait d’une seule phase maniaque d’une semaine ou plus, selon la psychiatre.

À la Clinique de trouble bipolaire de L’Hôpital de Montréal pour enfants, les intervenants utilisent les médicaments, la psychoéducation et la psychothérapie pour aider les patients à maîtriser leurs symptômes.

«Nous enseignons à nos patients et à leur famille l’importance d’une bonne hygiène de vie, c’est-à-dire de s’en tenir à des horaires réguliers, notamment quand il est question de sommeil, et de minimiser les facteurs de stress dans la vie de l’enfant», a ajouté Dre Amirali.

Une phase maniaque se manifeste par divers symptômes tels que des idées de grandeur, une baisse du besoin de sommeil, des idées qui se bousculent, une élocution rapide et de la volubilité, de la difficulté à se concentrer, être agité ou hyperactif, entre autres.

Et, contrairement aux idées reçues, une phase maniaque ne donne pas nécessairement l’impression qu’une personne est plus heureuse, a précisé le Dre Amirali.

«Nous observons souvent une irritabilité extrême.»

Il semblerait que le trouble bipolaire soit héréditaire, touchant hommes et femmes et rarement observé chez des enfants de moins de 12 ans.

http://tvanouvelles.ca/

Le bisphénol A lié à l’obésité chez les jeunes


Le bisphénol A ne cause pas l’obésité chez les jeunes mais seraient selon l’étude une des causes Enfin, c’est une bonne raison manger plus sainement possible tout en le préparant soi-même
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Le bisphénol A lié à l’obésité chez les jeunes

 

L'association entre cette substance et l'obésité n'était pas... (Photo Jonathan Hayward, La Presse Canadienne)

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L’association entre cette substance et l’obésité n’était pas significative chez les jeunes Noirs ou Latinos, mais bien chez les Blancs.

PHOTO JONATHAN HAYWARD, LA PRESSE CANADIENNE

MARIE ALLARD
La Presse

(QUÉBEC) Il y a un lien entre l’obésité chez les jeunes et le bisphénol A, un produit chimique utilisé dans la fabrication des canettes, bouteilles d’eau et boîtes de conserve, selon une étude publiée mercredi dans le JAMA (Journal of the American Medical Association).

Plus les enfants et adolescents ont une concentration élevée de bisphénol A (BPA) dans leur urine, plus leur risque d’être obèses est grand, d’après la recherche menée auprès de 3000 Américains âgés de 6 à 19 ans. Seuls 10,3% des jeunes, dont la concentration urinaire de BPA était la plus basse (quartile le moins élevé de l’échantillon), étaient obèses.

La prévalence de l’obésité doublait dans le deuxième quartile (20,1%) et était 2,6 fois plus importante dans le quartile le plus élevé (22,3%), en prenant en compte de nombreux autres facteurs (âge, éducation des parents, revenu familial, sexe, absorption de calories, écoute de la télévision, etc.).

Curieusement, l’association entre cette substance, qui imite les oestrogènes, et l’obésité n’était pas significative chez les jeunes Noirs ou Latinos, mais bien chez les Blancs, indique Leonardo Trasande, de l’école de médecine de l’Université de New York, qui cosigne la recherche.

Du BPA chez 91% des Canadiens

«Ces résultats sont déprimants, mais intéressants, a commenté Angelo Tremblay, professeur spécialisé dans le traitement et la prévention de l’obésité à l’Université Laval. Les effets dont on parle ne sont pas dévastateurs, mais ils sont statistiquement significatifs. Ils nous laissent à penser que si l’exposition au BPA dure plus longtemps, ils seront encore plus prononcés.»

Utilisé à grande échelle – sa production mondiale était de quatre milliards de kilos en 2006 -, le BPA a été détecté par Santé Canada dans l’urine de 91% des Canadiens de 6 à 79 ans, entre 2007 et 2009. Cette substance a été déclarée toxique par le Canada la même année et sa présence dans les biberons interdite. Mais comme le ministère fédéral estime que l’exposition au BPA provenant des emballages alimentaires est trop faible pour poser un risque à la santé, on retrouve toujours ce potentiel perturbateur endocrinien dans des plastiques (rigides et transparents) et résines époxy (utilisées dans le revêtement de conserves).

Lueur d’espoir: des chercheurs français ont expliqué pour la première fois le mode d’action du BPA, dans une autre étude publiée lundi. La création d’une substance aussi efficace pour l’industrie, sans propriétés hormonales, pourrait suivre.

Polluants, stress, manque de sommeil

Il faut faire attention: la recherche américaine ne démontre pas que le BPA cause l’obésité, mais qu’il y est associé. Il est possible que les jeunes obèses mangent plus de nourriture contaminée par le BPA, puisqu’on sait qu’elle est plus susceptible de migrer dans les aliments gras.

«C’est une étude transversale, donc ponctuelle, a remarqué Dr Laurent Legault, professeur associé au département de pédiatrie de la faculté de médecine de l’Université de Montréal. Il est un peu prématuré de conclure à un lien de cause à effet.»

Son conseil?

Limiter la consommation de nourriture en boîte «pour toutes sortes d’autres raisons que le BPA, comme la quantité de sel et les agents de conservation», a-t-il dit.

«Le problème avec l’obésité, c’est que ce n’est pas un seul facteur qui la cause, a observé M. Tremblay. Le mode de vie qu’on a choisi d’avoir depuis 50 à 70 ans crée surtout des conditions favorables à la prise de poids. Manque de sommeil, plus de stress, plus de polluants, plus de sucre, moins d’exercice physique. Chaque fois qu’on ajoute un nouveau facteur, son impact va du même côté de la balance. Pour certains individus, les plus vulnérables, ça vient à faire une différence importante.»

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Campbell supprime peu à peu le BPA de ses conserves

Campbell, le roi des soupes en conserve, «a commencé à utiliser des solutions de rechange au bisphénol A (BPA) dans certains emballages», a indiqué hier à La PresseMelanie Rockliff, porte-parole de Campbell au Canada.

«Nous travaillons au retrait du BPA dans l’enduit de tous nos produits en conserve», a-t-elle ajouté, sans préciser de date limite d’utilisation de la substance soupçonnée d’être un facteur de risque pour le cancer et la baisse de la fertilité.

«Campbell croit que le BPA est sans danger et que nos conserves sont l’un des emballages les plus sûrs au monde, a précisé Mme Rockliff. Mais nous savons que l’usage du BPA est débattu et nous voulons garder la confiance de nos clients.»

http://www.lapresse.ca/

La pharmacopée des chimpanzés


Voila un beau témoignage d’une femme qui étudie les singes en Ouganda. Elle montre qu’en respectant l’environnement, la faune et la flore ont peut l’étudier tout en rendant service a l’homme … Pourquoi vouloir tout détruire quand beaucoup de réponses sont dans des milieux naturels
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La pharmacopée des chimpanzés

 

Imoso, mâle dominant de la communauté de Kanyawara,... (Photo fournie par Jean-Michel Krief et tirée du site Internet de Sabrina Krieff)

Imoso, mâle dominant de la communauté de Kanyawara, au parc national de Kibale, en Ouganda, mange des fruits de Phytolacca dodecandra. Les feuilles et les fruits sont utilisés en médecine traditionnelle pour soigner des plaies.

PHOTO FOURNIE PAR JEAN-MICHEL KRIEF ET TIRÉE DU SITE INTERNET DE SABRINA KRIEFF

JOSÉE LAPOINTE
La Presse

La protection des grands singes d’Afrique est au coeur de la vie de la scientifique française Sabrina Krief. Entre la jungle de l’Ouganda et les laboratoires parisiens, elle cherche à mieux les connaître pour donner un coup de main à la planète.

Chaque matin, lorsqu’elle entend les bruits de la jungle qui se réveille et les premiers cris des chimpanzés, Sabrina Krief a des frissons. Pour cette scientifique qui étudie depuis 15 ans le comportement des grands singes d’Afrique, rien ne peut remplacer cette sensation.

«Le travail de terrain, c’est mon moteur. C’est ce qui fait que ça vaut le coup de continuer à écrire des projets, de faire des demandes de subvention.»

Sabrina Krief partage son temps entre son travail de maître de conférence au Muséum d’histoire naturelle de France et ses recherches dans le Parc national de Kibale, en Ouganda, où elle est basée depuis 12 ans. Si la vie en Afrique reste une «vie rêvée», elle ne peut faire avancer ses découvertes qu’en les analysant dans des installations sophistiquées.

«De toute façon, j’adore parler de ce que je fais. C’est une chance extraordinaire que j’ai et j’en suis consciente», dit la femme de 39 ans, qui était de passage à Montréal la semaine dernière à l’invitation d’Espace pour la vie, organisme qui regroupe le Biodôme, l’Insectarium, le Jardin botanique et le Planétarium.

Régime santé

Depuis ses premiers séjours en Afrique, Sabrina Krief s’intéresse aux habitudes alimentaires des chimpanzés. En analysant ce qu’ils consomment lorsqu’ils sont malades, elle a découvert qu’ils savaient se soigner eux-mêmes en choisissant les plantes médicinales adéquates.

«C’est leur comportement qui nous a amenés à analyser des plantes qui ne font pas partie de leur régime habituel. Nous y avons découvert des particules actives vermifuges, et même anticancéreuses.»

Les chimpanzés préparent même des recettes en mélangeant de la terre avec certaines plantes, ce qui active leurs molécules antipaludisme. Comme les chimpanzés et les humains sont proches et disposent des mêmes agents pathogènes, ces observations, et bien d’autres, ont d’ailleurs mené à des traitements contre cette maladie qui touche encore 216 millions d’humains, et qui tue surtout les bébés et les femmes enceintes.

Mais chaque réponse apporte aussi son lot de questions. Pourquoi s’en tiennent-ils à l’automédication plutôt que de soigner leurs bébés, alors qu’on les sait capables d’empathie? Et ces feuilles qu’ils consomment avec de la viande, ont-elles des propriétés antibiotiques?

«Ce sont les projets des prochaines années», dit Sabrina Krief en souriant.

Avec son équipe de recherche et son mari, le photographe Jean-Michel Krief, la scientifique suit à la trace les chimpanzés dans leur milieu naturel. En plus de récolter leurs excréments et des plantes, le gros du boulot est donc de les retracer et de les habituer à la présence humaine.

«La période d’habituation peut prendre cinq ans, et ça peut prendre un autre cinq ans pour les approcher vraiment. On se ment un peu dans la mesure où on veut les apprivoiser tout en faisant en sorte qu’ils restent sauvages…»

Ce qui demande patience et humilité.

«Les singes n’utilisent pas d’outils aux trois minutes! Souvent, on marche toute la journée, on tombe dans la boue, on fait trois kilomètres pour les retrouver et quand on arrive ils ne sont plus là, on transporte du matériel pour rien… Il y a des beaux cadeaux, mais ils se méritent!»

 

Sabrina Krieff

PHOTO: ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Milieu naturel

Sabrina Krief fait partie de cette lignée de femmes qui, depuis la pionnière Jane Goodall, consacrent leur vie à l’étude et, surtout, à la protection des animaux. Douce mais ferme, elle n’a pas trop envie de s’aventurer sur ce terrain:

«On parle surtout des femmes dans les médias, je ne sais pas pourquoi, parce qu’il y a autant d’hommes qui le font!»

Par contre, elle n’hésite pas à vanter les vertus de l’écotourisme qui, s’il est bien fait, rapporte de l’argent et sensibilise les populations locales à la protection des grands singes. Mais elle se montre très sceptique par rapport aux sanctuaires qui hébergent et soignent les animaux.

«Pour moi, les sanctuaires ont un peu le même rôle que les jardins zoologiques, celui de vitrine et de sensibilisation. À mes débuts, j’ai travaillé dans un sanctuaire, et je suis convaincue qu’on ne sauvera pas les grands singes en les relâchant comme ça dans la nature. C’est compliqué de trouver la bonne zone, de la protéger de nouveau, de savoir pourquoi ils en sont disparus. Puis, les mâles risquent de se faire attaquer si on les relâche là où il y a déjà des populations de singes, parce qu’ils sont très territoriaux. C’est énormément d’énergie, et je crois qu’il vaut mieux se concentrer sur les singes sauvages et leur habitat.»

C’est son combat, en tout cas.

«Nous sommes tellement fiers de notre gros cerveau, il faut l’utiliser pour sauver nos parents», dit-elle.

Elle ajoute que la pression vient de partout – déforestation, maladies, braconnage -, mais qu’on peut encore agir, car les grands singes font preuve d’une «grande capacité d’adaptation et de résilience».

En s’occupant des singes sauvages, on protège aussi la forêt tropicale.

«Les chimpanzés peuvent vivre de 50 à 60 ans. Quand on protège une génération, c’est tout un écosystème qu’on protège pendant cette même période, et on sait que la jungle tropicale est essentielle pour la planète.»

Sabrina Krief passera l’automne en France, et repartira pour l’Ouganda au début de 2013.

«Mais vous me diriez qu’un avion part demain matin, je sauterais dedans!»

Pour plus d’information sur le travail de Sabrina Krief: www.sabrina-jm-krief.com