Les enfants


On veut des enfants tranquilles, sages. Quand ils font des mauvais coups il est normale de les reprendre, quand ils sont un peu turbulent et qu’ils posent des tas de questions, nous sommes exaspéré … pourtant nous avons nous aussi été un enfant qui a eu la bougeotte, qui ne voulait pas dormir, …
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Les enfants

 

«  Les enfants sont les personnes les moins bien comprises de la terre, et c’est parce que la terre est gouvernée par des grandes personnes qui ont oublié qu’elles furent aussi des enfants. »
 
Julien Green

Se lever du bon pied


 

C’est peut-être un peu cliché, pourtant se réveiller positivement cela permet
de mieux commencer la journée sans appréhension…
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Se lever du bon pied

 

Voulez-vous vous lever du bon pied ?

Posez-vous tous les matins des questions positives du genre

Quelles sont les personnes qui m’aiment et que j’aime ?
Que vais-je faire pour que ma journée soit bonne ?
Comment m’intéresser aux gens que je vais rencontrer ?
Qu’est ce qui m’attend d’agréable aujourd’hui ?
A qui ma présence ou mon appel fera plaisir ?
Qu’est ce que j’aimerais manger aujourd’hui ?

Michel Poulaert
Réflexion positive

Truc express ► Conserver les ustensiles et plats en bois


Des bols a salade en bois et ustensile c’est beau, mais les vinaigrette peuvent finir par les endommager
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Conserver les ustensiles et plats en bois  

 


Pour conserver les ustensiles et plats en bois, les frotter régulièrement avec une feuille de papier ciré.

Ceci empêchera l’huile et la vinaigrette de pénétrer dans le bois et d’en abimer le fini.

http://www.trucsmaison.com

Les singes


On connait quelques espèces, ils ont certaines caractéristiques que nous reconnaissons chez l’homme. Voici quelques espèces que nous connaissons moins
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Les singes

 

Tamarin-lion doré

Photographie par Mark W. Moffett

Macaques japonais

Photographie par Tim Laman

Mandrillle

Photographie par Tim Laman

Singes Gelada

Photographie par Michael Nichols

Singe hurleur

Photographie par Joel Sartore

Singes-araignées,

Photographie par Joel Sartore

Singe rhésus

Photographie par WE Garrett

Les vervets

Photographie par Chris Johns

Les babouins olive

Photographie par Michael Nichols

Les saïmiris

Photographie par Steve Winter

Le nasique

Photographie par Tim Laman

 

http://animals.nationalgeographic.com

Comment choisir son chien?


C’est important de se poser les bonnes questions, pourquoi avoir un chien et le temps que nous pouvons lui accorder pour qu’il puisse s’épanouir dans votre environnement … Mais première règle ne jamais acheter un chien sur un coup de tête parce qu’il est mignon
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Comment choisir son chien?

 

puppylove-410

Photo :IStock

 

En lisant le journal, en surfant sur le net, on tombe sur la photo d’un chiot à vendre, on craque, on l’achète… mais a-t-on fait le bon choix? Petit guide pour bien choisir notre compagnon à quatre pattes.

L’achat d’un chien n’est pas une décision à prendre à la légère. Les chiens ayant une espérance de vie d’environ 13 ans, en adopter un représente un engagement à long terme. Voici quelques critères à considérer avant d’adopter notre futur camarade.

Nos motivations. Pourquoi veut-on un chien? Parce qu’on se sent seule? Parce qu’on désire un compagnon pour nos enfants? Parce qu’on a besoin d’une motivation supplémentaire pour bouger davantage? Le choix de notre ami canin dépendra en bonne partie de nos réponses.

Notre dévouement. Un chien a, lui aussi, des besoins. Est-on prête à lui faire prendre sa marche tous les jours, à le brosser souvent, à jouer avec lui? Certains chiens exigent beaucoup d’attention, alors que d’autres supportent relativement bien la solitude et la vie en appartement.

La race. De la plus pure à la plus mélangée, la variété des races de chiens est quasi infinie. Et chaque race possède ses spécificités. À noter: les chiens pure race ont les caractéristiques les plus définies. Pour bien choisir, on se renseigne sur la lignée de notre chien. Si on aime faire du jogging, par exemple, on ne choisira pas un bouledogue anglais! Tout comme un braque allemand ne sera pas un bon choix si on est plutôt casanier. Pour mieux nous y retrouver, on consulte le site web français chien.com On y trouve une fiche descriptive  pour chaque race de chien ainsi qu’un formulaire permettant, selon certains critères, de trouver la race qui nous convient.

Chiot versus adulte. Outre sa race, c’est la phase de socialisation du chiot (située essentiellement entre la 8e et 12e semaine) qui détermine en grande partie le caractère d’un chien. Cette période est capitale dans son éducation. C’est à ce moment qu’il apprend à interagir et à apprivoiser son environnement. C’est aussi le moment idéal pour lui faire prendre des cours de dressage. De même, si on veut un chien calme et obéissant, il est préférable de ne pas le laisser sans surveillance trop longtemps durant ces quelques semaines. Par exemple, si on est absente huit heures par jour, il serait sans doute préférable d’opter pour un animal plus âgé. On s’assure cependant que sa socialisation s’est bien faite: a-t-il rencontré d’autres chiens? A-t-il été en contact avec des enfants? Est-il sorti fréquemment? Semble-t-il avoir des problèmes de comportement? Passé le quatrième mois, changer le comportement d’un chien est beaucoup plus difficile.

Le comportement. Lors du premier contact chez l’éleveur ou chez un particulier, on peut se fier au comportement du chien à notre égard. Est-il craintif ou enjoué? Son attitude nous donne un indice de sa personnalité. Cela dit, ce genre de contact bref dans un contexte particulier doit quand même être pris avec un certain recul et rien ne peut garantir que le chien restera le même pour toujours en toute situation. Pour avoir une idée plus juste, on pourrait retourner le voir quelques fois avant de l’acheter.

Mâle ou femelle. À moins de vouloir commencer un élevage, on devrait faire stériliser notre chien. Les caractères des deux sexes sont alors très semblables.

L’aspect monétaire. Finalement, on doit bien évaluer l’impact financier d’un tel engagement. Non seulement l’achat d’un chien coûte souvent plus de 200 $ (jusqu’à 2 000 $ pour certaines races!), mais on ne doit pas oublier que s’en occuper par la suite comporte aussi des coûts. Pour les vaccins, le vétérinaire, les accessoires et, surtout, la nourriture, on doit compter près de 800 $ par année.

Bien choisir son chien: ce qu’on doit éviter

  • Acheter un chien sur un coup de tête. On prend le temps de réfléchir et d’évaluer nos besoins.
  • Adopter un chien si on travaille de longues heures à l’extérieur et qu’on vit seule. Sinon, on risque de rendre notre animal bien malheureux.
  • Acheter un chien si on est enceinte ou si on prévoit avoir des enfants bientôt. La raison? Intégrer un chien dans une famille où un enfant est déjà présent est beaucoup plus facile. Il serait donc préférable de retarder notre projet.
  • Se servir d’un chien pour responsabiliser un enfant. Pas idéal. Un chien a besoin d’un maître responsable, qui ne laissera pas son animal de côté simplement parce qu’il s’en lasse ou qu’il veut jouer à autre chose.
  • Offrir un chien en cadeau. Il s’agit d’une décision trop importante pour qu’on la prenne à la place d’une autre personne.

Bien choisir son chien: on l’achète où?

On évite les animaleries et les usines à chiots .Pourquoi? On peut difficilement connaître la provenance des animaux et, surtout, les conditions dans lesquelles ces derniers sont nés. Pour les pures races, il vaut mieux faire affaire avec un éleveur reconnu dont les chiens sont certifiés par le  Club canin canadien. De manière générale, le meilleur endroit pour adopter est un refuge comme la SPCA

Merci à l’éducateur canin Jean Lessard pour son aide et à Joëlle Clermont du réseau Couette et Croquettes, pour son témoignage.

http://www.coupdepouce.com

Australie : Un feu d’artifice allumé… entre les fesses!


Faut pas être très intelligent de faire ce genre de blague, l’homme est gravement blessé mais il a couru après le trouble. Je suis certaine qu’il va voir les bâtons de feux d’artifice sous un autre oeil
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Australie : Un feu d’artifice allumé… entre les fesses!

 

Un feu d'artifice allumé... entre les fesses!

Crédit photo : archives, AFP

TVA Nouvelles selon AFP

Un Australien qui n’avait visiblement pas froid aux yeux s’est brûlé le postérieur, en voulant faire rigoler ses amis, samedi dernier.

L’homme dont on ne connaît pas l’âge a eu la très mauvaise idée de glisser entre ses fesses un bâton de feu d’artifice… allumé!

Le jeu rigolo est soudainement devenu dramatique : l’homme souffre de brûlures sérieuses et douloureuses sur les fesses, le dos et ses parties intimes. Il a dû être hospitalisé.

L’accident s’est produit samedi soir à Rapid Creek, une banlieue de Darwin, dans le Territoire-du-Nord, en Australie.

En plus de s’être infligé de sérieuses blessures, l’individu devra payer une amende de 282 dollars australiens.

En effet, il est illégal d’allumer des feux d’artifice dans la région de Darwin, sauf le 1er juillet, jour de fête du Territoire.

http://tvanouvelles.ca

Douze ans de prison pour avoir volé un bébé


Quel choc pour une personne de s’apercevoir qu’elle a été victime d’enlèvement étant bébé pour retrouver des années après ses parents biologique. Elle a la présence d’esprit de faire des recherches quand quelque chose clochait
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Douze ans de prison pour avoir volé un bébé

 

«Je suis brisée en un million de morceaux», a dit la vraie mère de la victime, Joy White.

PHOTO: REUTERS

Agence France-Presse
New York

Une femme qui avait volé un bébé âgé de trois semaines dans un hôpital de New York en 1987 et l’avait élevé comme sa propre fille jusqu’à l’an dernier a été condamnée à 12 ans de prison lundi à New York.

Ann Pettway avait des problèmes mentaux et avait fait trois fausses-couches quand elle s’est déguisée en infirmière et a enlevé Carlina White à l’hôpital de Harlem (nord de New York), le 4 août 1987.

Le juge Kevin Castel, en prononçant la peine, a souligné que les parents de la fillette avaient vécu «un vrai cauchemar».

Plus tôt, lors d’une audience émouvante, Pettway, 50 ans, avait dit aux vrais parents qu’elle était «profondément désolée».

Mais les parents biologiques, aujourd’hui séparés, ont raconté les moments horribles qu’ils avaient traversé quand leur petite fille a disparu et les 23 années de chagrin qui ont suivi. Leur angoisse continue d’ailleurs de troubler leurs relations avec leur fille qu’ils ont retrouvée l’an dernier.

 

PHOTO: AP

«Je suis brisée en un million de morceaux», a dit la vraie mère, Joy White, tout en décrivant les problèmes d’identité de sa fille qui a été élevée par une autre mère.

Le père, Carl Tyson, a regardé durement l’accusée lors de son témoignage:

«Pendant 23 ans, Ann, vous m’avez fait souffrir. Vous avez mis une pierre dans mon coeur», a-t-il dit.

M. Tyson a d’ailleurs regretté la sentence prononcée contre Ann Pettway:

«J’aurais voulu une peine de 23 ans», a-t-il affirmé à la presse devant le palais de justice.

La petite Carlina avait disparu en août 1987, alors qu’elle n’avait que 19 jours, de l’hôpital où ses parents l’avaient amenée en urgence en raison d’une forte fièvre.

L’enfant n’avait jamais été retrouvée. Carlina assure aujourd’hui que sa fausse mère se droguait et la maltraitait, mais qu’elle ne lui a avoué la vérité qu’il y a quelques années.

Enceinte à l’âge de 16 ans, Carlina n’avait pas pu obtenir de sa prétendue «mère» un extrait de naissance et avait commencé à avoir des soupçons. Le problème s’était représenté lorsque la jeune fille avait essayé de passer son permis de conduire et de trouver du travail.

Carlina White avait alors décidé d’appeler le Centre américain chargé des enfants disparus, disant qu’elle avait l’impression de «ne pas savoir» qui elle était.

En quelques jours, grâce à son ADN, les enquêteurs ont pu identifier Carlina et lui faire retrouver ses vrais parents

http://www.lapresse.ca/

Salem La cage de «la Corriveau» retrouvée


Une époque noire de l’histoire du Québec, que plusieurs ont surement vue un documentaire sur le procès de la Corriveau .. Imaginez après avoir été pendue son corps a été exhibés pendant 40 jours au grand public dans une toute petite cage en fer De quoi a laissé froid dans le dos
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Salem

La cage de «la Corriveau» retrouvée

 

La cage de «la Corriveau» retrouvée

Crédit photo : Daniel Mallard, Agence QMI

L’objet ayant servi à exhiber le corps de la Corriveau se trouve à Salem.

Par Diane Tremblay | Agence QMI

La cage ayant servi à exhiber le corps de «la Corriveau» est à Salem. La Société d’histoire régionale de Lévis a trouvé la cage en fer ayant servi à exhiber le corps de «la Corriveau», en 1763. Si tout va bien, l’artéfact, qui est en excellente condition, sera rapatrié au Québec juste à temps pour commémorer le 250e anniversaire de sa pendaison, l’an prochain.

Marie-Josephte Corriveau, mieux connue sous le surnom de «la Corriveau», est née à Saint-Vallier à l’époque de la Nouvelle-France au moment de la Conquête. elle a été condamnée à mort par une cour martiale britannique pour le meurtre de son second époux et pendue à Québec le 18 avril 1763.

Son cadavre a été exposé dans une cage pendant 40 jours à Pointe-Lévy, sur ordre des autorités militaires, ce qui a durablement marqué l’imaginaire de la population et engendré de nombreuses légendes véhiculées par la tradition orale.

À la Société d’histoire régionale de Lévis, on n’hésite pas à parler d’une «découverte majeure».

Claudia Mendez, vice-présidente de la Société d’histoire régionale de Lévis. (Agence QMI)

«Nous avions cru la cage de la Corriveau disparue à jamais, détruite probablement par le feu aux États-Unis», a expliqué Claudia Méndez, vice-présidente de l’organisme.

En décembre dernier, Mme Méndez s’est rendue au Peabody Essex Museum, à Salem, en compagnie d’un autre membre de la société d’histoire, pour constater que la cage, dont on avait perdu la trace depuis 1839, existe toujours.

C’est à la suite d’une recherche approfondie sur Internet que Mme Méndez est tombée sur une photo de la collection de la bibliothèque de New York. De fil en aiguille, elle a remonté au Peabody Essex Museum.

Deux lapsus peuvent expliquer pourquoi la cage est tombée dans l’oubli. Dans les documents de l’époque, rédigés en anglais, on parle d’un gibet utilisé à «St-Vadier» pour le corps de «Mme Dodier», le nom du mari mort assassiné. Or, au Québec, on la connaît sous son nom de jeune fille, soit Marie-Josephte Corriveau.

Pratique barbare

Au Peabody Essex, la cage n’est pas présentée au public. Elle est rangée avec des objets en fer forgé.

«Ça nous a donné un choc! C’est tout petit. Elle ne mesurait pas plus de 5 pieds», a dit Mme Méndez.

L’objet a été fabriqué avec précision après la mort de la Corriveau. Selon Mme Méndez, on distingue le profil de la tête et des membres qui étaient fixés aux barreaux par des vis.

Son cadavre resté suspendu pendant 40 jours à un carrefour fréquenté de Lévis a provoqué l’épouvante au village.

Les gens étaient prêts à faire de grands détours pour éviter de croiser le corps de la femme, ballottant au vent.

L’exhibition post mortem pour «donner l’exemple» était un rite pratiqué par les Anglais, mais peu commun en Nouvelle-France.

Le Peabody Essex Museum se dit prêt à remettre la pièce à un musée québécois.

«On n’a pas les moyens comme société d’histoire de prendre en charge cet artefact. C’est un objet qui a beaucoup de valeur et qui est fragile. Ça nécessite un transport particulier», a poursuivi Mme Méndez.

Au cours des prochaines semaines, la société d’histoire compte créer un comité pour entreprendre des démarches formelles de rapatriement.

Le procès de Marie-Josephte Corriveau aurait été réévalué par des historiens.

«On a fait venir d’Angleterre les documents écrits concernant son procès et celui de son père. On a déterminé qu’elle n’était pas coupable. C’est son père qui aurait tué [son mari]», a ajouté Mme Méndez.

Son père, Joseph Corriveau, a aussi été pendu. Il ne s’entendait pas du tout avec son gendre qui était marié en secondes noces avec sa fille.

http://tvanouvelles.ca

Se priver de manger pour mieux boire


Quelle horreur de suivre des régimes a tout casser dans le seul but de boire plus d’alcool, et que des compagnies tant qu’à eux n’y voit que le profit, Tant pis si la femme se rend malade, ou si elle boit plus ce qui compte c’est l’argent qu’on peut y faire. C’est une mode dangereuse qui ma première idée est de crée plus d’alcoolique chez les femmes ce qui aura des graves conséquences dans l’avenir autant pour les buveuses que pour les bébés qui naitrons de ces femmes
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Se priver de manger pour mieux boire

 

Se priver de manger pour mieux boire

PHOTO D’ARCHIVES

Selon une récente étude, une étudiante américaine sur six saute des repas pour mieux ressentir les effets euphorisants de l’alcool et faire de la place aux calories ingérées.

L’obsession de rester mince pousse de jeunes femmes à s’affamer pour boire davantage d’alcool

 

ISABELLE MAHER

 

JOURNAL DE MONTRÉAL

 

Obsédées par la minceur, des jeunes femmes auraient développé l’habitude de mélanger jeûne et alcool avant de faire la fête. Ce comportement dangereux observé chez nous, toucherait une étudiante américaine sur six.

Un Mojito contient 169 calories, une bière 140 calories, une coupe de Chardonnay 138 calories… Des jeunes femmes jonglent quotidiennement avec ces données et vont jusqu’à « planifier » à l’avance une soirée bien arrosée en se privant de manger.

« Dès le lundi avant une fête prévue pour le week-end, certaines de mes patientes vont mettre en place un jeûne ou tripler les séances d’entraînement au gym. Ce phénomène n’est ni nouveau, ni plus fréquent qu’avant. Les règles varient selon les patientes », note Stéphanie Léonard, psychologue et spécialiste des troubles alimentaires.

Perdre la tête

Moins manger pour mieux boire, un phénomène aussi appelé « alcoorexie » a été récemment documenté par des chercheurs de l’Université du Missouri. Selon leur étude publiée en 2011, une étudiante américaine sur six saute des repas pour mieux ressentir les effets euphorisants de l’alcool et faire de la place aux calories ingérées. Ce comportement touche trois fois plus de femmes que d’hommes et pas nécessairement des personnes souffrant d’anorexie.

Aucune étude sur l’alcoorexie n’a été réalisée chez nous, mais les intervenants de l’organisme Anorexie et boulimie Québec (ANEB) ont observé cette pratique, particulièrement chez sa jeune clientèle âgée entre 17 ans et la mi-vingtaine.

« Plusieurs d’entre elles évitent les activités sociales pour ne pas s’exposer au gain de poids. Pour elles, jeûner avant une sortie permet d’oublier les calories le temps d’une soirée. Si elles sautent le dîner et le souper, elles auront aussi moins besoin de boire pour ressentir les effets », rapporte Geneviève Dumont, coordonnatrice clinique d’ANEB.

Dans un forum de discussion, une jeune femme qui consomme de l’alcool tous les jours depuis des années raconte qu’elle se prive de manger pour compenser. Une autre âgée de 28 ans qui souffre d’anorexie restrictive depuis l’âge de 12 ans s’est mise à boire régulièrement il y a un an. Dès qu’elle arrête, elle souffre de boulimie vomitive. Un schéma infernal, décrit-elle.

« Beaucoup de femmes ont développé cette stratégie. Ça existe depuis longtemps. Ça fait partie de ces pratiques aberrantes qu’elles développent pour éviter de manger. Certaines ont recours à la caféine, d’autres aux boissons énergisantes ou à l’eau. Certaines font même des dons de sang pour se débarrasser des calories », rapporte Howard Steiger, directeur du programme des troubles de l’alimentation à l’Institut Douglas.

Des risques

Priver le cerveau de nourriture et consommer de grandes quantités d’alcool peut entraîner de graves problèmes de santé, expliquent les chercheurs du Missouri.

Les femmes sont particulièrement vulnérables aux effets de l’alcool, car l’enzyme responsable du métabolisme pour l’alcool n’est pas aussi active que chez l’homme. L’alcool est donc éliminé moins rapidement. De plus, la masse adipeuse étant plus abondante chez la femme, l’alcool se répand plus facilement dans les muscles. Notons que la consommation d’alcool à l’adolescence et au début de la vingtaine peut compromettre gravement la santé des os et augmenter les risques d’ostéoporose.

L’offre de boissons allégées explose

PHOTO D’ARCHIVES

L’organisme Anorexie et boulimie Québec considère que les entreprises « exploitent la tyrannie de la minceur ».

L’OFFRE DE BOISSONS ALLÉGÉES EXPLOSE

Bières, vodkas, cocktails… Les fabricants d’alcool semblent s’être donné le mot pour envahir le marché en offrant des produits moins caloriques.

« Les gens font attention à leur santé et font du sport. Contrairement au vin très associé à la santé, nous devions travailler à changer la perception négative que les gens peuvent avoir de la bière en offrant un produit moins calorique », explique François Lefebvre, chef des communications chez Molson Coors. L’entreprise lançait l’an dernier Molson Canadian 67, une bière contenant 67 calories.

La tendance des boissons faibles en calories semble plaire aux consommateurs. Des entreprises comme Smirnoff, Bacardi, Labatt et Molson ont flairé la tendance.

Mais selon Geneviève Dumont, coordonnatrice de l’organisme Anorexie et boulimie Québec, ces entreprises exploitent la tyrannie de la minceur. « Je trouve alarmant que l’on offre toutes sortes de produits alcoolisés faibles en calories. On exploite un contexte social, c’est devenu glamour de boire et de faire la fête en gardant la ligne. On ne devrait pas avoir à compter les calories lorsque l’on boit », plaide-t-elle.

Minceur en bouteille

Aux États-Unis, le gigantesque succès de Skinnygirl a surpris l’an dernier avec une hausse des ventes de 294 %. Le cocktail dont la mise en marché et le nom de la marque misent sans détour sur l’attrait de la minceur a fait son arrivée au Québec en avril dernier.

Selon Rob Tucker de l’entreprise Beam, propriétaire de Skinnygirl, l’intérêt pour le produit est manifeste. « En deux mois et demi, nous avons déjà vendu 1284 caisses de 12 bouteilles, c’est incroyable ! »

Interrogé sur une possible mauvaise utilisation du cocktail minceur, Monsieur Tucker s’est montré étonné.

 « Je trouve triste que certaines femmes comptent les calories pour boire plus, ce n’est pas du tout notre objectif », affirme-t-il.

Dans un sondage mené en 2011 par Molson auprès de 2 000 répondants, 61 % affirment être influencés par l’apport en calories dans le choix d’une boisson alcoolisée et 39 % disent connaître la quantité de calories contenue dans la bière qu’ils boivent.

 

http://www.journaldemontreal.com