Vos vieux bidules électroniques vous encombrent? Recyclez-les!


Que les grands magasins au Québec ramassent les appareils électroniques est selon moi normale et nécessaire mais ou cela blesse, c’est parmi la population qui ne prennent pas la peine d’aller porter les appareils désuets, juste a passer quand le jour des ramassages des poubelles pour voir que le message ne passe pas. Surtout quand l’appareil est trop gros, ou que la personne n’a pas de moyen de transport pour rapporter ses appareils.
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Vos vieux bidules électroniques vous encombrent? Recyclez-les!

 
 

Les vétustes cellulaires, imprimantes et autres appareils électroniques désuets pourront désormais être recyclés plus facilement… mais c’est le consommateur qui devra payer.

Photo: Shutterstock

Par Jean-François Venne

Jusqu’à maintenant, il était difficile d’assurer une gestion responsable de nos vieux produits électroniques.

Quelques rares entreprises comme Sony ou Bureau en gros les récupéraient volontairement, mais rien n’obligeait les autres à leur emboîter le pas. Le vent vient de tourner puisqu’un nouveau programme de recyclage et de valorisation des appareils électroniques est entré en vigueur la semaine dernière. Conséquence? Les consommateurs pourront laisser leurs appareils désuets dans un plus grand nombre de magasins ou d’établissements désignés.

Géré par l’Association du recyclage des produits électroniques – dont le conseil d’administration est constitué de poids lourds comme HP, Dell, Sony, Toshiba, BestBuy et Bureau en gros –, le programme doit se soumettre aux exigences du Règlement sur la récupération et la valorisation de produits par les entreprises adopté en juin 2011 par le gouvernement provincial.

Celui-ci impose aux entreprises la responsabilité de récupérer et valoriser les produits électroniques visés, et ce, jusqu’à leur fin de vie utile. Les compagnies devront se conformer au règlement de façon individuelle ou en joignant un organisme reconnu par Recyc-Québec.

Objectifs ambitieux


Le ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, Pierre Arcand, ne cache pas ses ambitions et souligne que le gouvernement provincial fixe à 40 % l’objectif de récupération pour l’ensemble des matières électroniques en 2015, à l’exception des téléphones et des cellulaires, pour lesquels l’objectif est de 25 %. Ces taux devraient augmenter de 5 % par année jusqu’à l’atteinte du taux de 65 % par catégorie, a-t-il affirmé
par voie de communiqué. Des programmes de récupération de piles, de lampes au mercure, de nettoyeurs à freins et d’antigels viennent également d’être mis sur pied.

Frais ajoutés au prix de vente


L’épine dorsale du programme de récupération, ce sont les consommateurs puisque ce sont eux qui devront rapporter leurs produits électroniques désuets à l’un des points de dépôt participants, notamment les succursales de Bureau en gros et
plusieurs Écocentres (PDF) situés à Montréal, Québec, Lévis, Sherbrooke et Rimouski.

Le portefeuille des consommateurs sera aussi mis à contribution puisque dès octobre 2012, des frais de gestion environnementale seront ajoutés au prix de vente de divers produits électroniques afin de compenser les coûts liés au programme. Par exemple, des frais de 10 ¢ seront ajoutés au prix de vente des cellulaires, 1,65 $ à celui des ordinateurs portables, 7,50 $ à celui des ordinateurs de bureau et 42,50 $ à celui des gros photocopieurs.

Manque de clarté


Lors de l’adoption du règlement l’été dernier, le Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets s’était réjoui du fait que la récupération des appareils deviendrait sous la responsabilité des entreprises. Un an plus tard, le groupe écologiste constate toutefois que le programme aurait besoin de quelques ajustements.

«Le règlement ne définit pas ce qui constitue un recyclage ou une valorisation acceptable», déplore notamment son directeur général, Karel Ménard.

Ce dernier note aussi que le programme se résume à gérer les produits désuets.

«On aurait avantage à exiger des producteurs qu’ils conçoivent, dès le départ, des produits durables et facilement recyclables et réutilisables», soutient-il.

Le Front commun s’inquiète aussi du peu d’argent prévu pour la promotion du programme et la sensibilisation des consommateurs.

Recyclez vos vieux bidules électroniques!


Appareils qu’on peut laisser aux points de dépôt:

• Ordinateurs et leurs périphériques (souris, clavier, etc.)
• Lecteurs de livres électroniques et tablettes
• Moniteurs
• Imprimantes, numériseurs, télécopieurs, photocopieurs
• Téléviseurs
• Téléphones conventionnels, cellulaires ou sans fil
• Téléavertisseurs et répondeurs

Exclusions:

• Calculatrices
• Tableaux blancs électroniques
• Écrans sur pied
• Imprimantes à reçus
• Lecteurs de bandes magnétiques


Consultez la
liste complète des appareils sur le site de l’Association du recyclage des produits électroniques.

http://www.protegez-vous.ca/

Diagnostic d’infection pulmonaire sur une momie de 500 ans


Les enfants de Llullallaico, sont des momies qui ont été si bien conserver par l’environnement qu’ils commencer a dévoiler certains secrets dont la santé de l’une d’elles
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Diagnostic d’infection pulmonaire sur une momie de 500 ans

 

The MaidenThe Maiden  Photo :  Angelique Corthals

Une infection pulmonaire bactérienne a été diagnostiquée chez l’une des trois momies incas datant de 500 ans découvertes en 1999 dans les Andes argentines.

Les enfants de Llullallaico, comme on les appelle, avaient été retrouvés congelés en parfait état de conservation à 6700 m d’altitude.

Les corps de deux jeunes filles et d’un garçon contenaient encore tous leurs organes. Du sang était encore présent dans leur coeur et dans leurs poumons, comme s’ils étaient morts récemment.

Dans les présents travaux, la chercheuse Angelique Corthals du John Jay College of Criminal Justice et ses collègues ont analysé les protéines qui se trouvaient dans l’organisme de deux de ces momies afin d’évaluer l’état de leur système immunitaire au moment de leur décès.

L’une d’elles, surnommée The Maiden (la jeune fille), était porteuse d’une bactérie s’apparentant à la mycobactérie, agent pathogène à l’origine des infections des voies respiratoires supérieures et de la tuberculose de nos jours.

De plus, une radiographie des poumons de la jeune fille d’une quinzaine d’années a montré qu’elle souffrait d’une infection aux poumons au moment de sa mort.

Aucun signe d’infection n’a été décelé chez l’autre momie. La détection d’agents pathogènes dans de vieux tissus n’est pas nouvelle, mais jusqu’à présent, il était impossible d’établir si l’agent infectieux était latent ou actif au moment de la mort.

Selon les chercheurs financés par la société National Geographic, l’utilisation de leur technique permettra certainement d’élucider de nombreux mystères historiques, par exemple la raison de la virulence de la grippe de 1918 qui avait fait jusqu’à 100 millions de morts selon de récentes réévaluations.

Le détail de ces travaux est publié dans la revue PLoS ONE.

http://www.radio-canada.ca