Quand on use de violence, c’est qu’on se montre trop faible pour le dialogue, trop faible pour vivre en harmonie avec les autres
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La violence
La violence est le dernier refuge de l’incompétence.
Isaac Asimov
C’est une magnifique histoire remplis de sagesse … Quelle est la partie du corps le plus important .. Je pense que la plus part vont nommer tout autre partie que celle qu’enseigne cette mère a son fils qui a attendu qu’il soit assez mature et par une expérience bien douloureuse qu’il va comprendre toute la porter de ce que sa mère lui a appris
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La partie la plus importante du corps
Je me souviens que lorsque j’étais petit, ma mère m’a demandé si je savais quelle partie de mon corps était la plus importante.
Au fil des ans j’ai essayé de deviner et de trouver la bonne réponse.
Je me souviens de la première fois où je lui ai répondu ce qui me semblait à l’époque le membre le plus important : « mes oreilles, maman ? »
Elle me répondit « Beaucoup de gens sont sourds. Mais persévère, continue à y réfléchir. On en reparlera plus tard. »
Quelques années passèrent. Je n’avais pas oublié sa question, j’y avais réfléchi. Je pensais avoir une bonne réponse quand elle me reposa cette question. C’est alors qu’avec fierté je lui dis : « les yeux maman ! La vue est très importante ! »
Elle me regarda avec tendresse et me dit : « Je vois que tu as pris de la maturité. Mais ce n’est pas la bonne réponse. Il y a beaucoup de gens qui sont aveugles. »
J’étais déçu… Cependant, intrigué, j’ai continué à chercher. Je lui donnais mes réponses au fil des ans qui passèrent. Et à chaque fois sa réponse était la même : « Non…, tu progresses, mais ce n’est pas ça, continue à chercher. »
Puis, quelques années plus tard, mon grand-père nous a quittés. Nous étions tous très affectés par sa disparition. Tout le monde était en pleurs. Même mon père pleurait. C’était la deuxième fois de ma vie que je voyais mon père pleurer.
Nous étions, à tour de rôle, autour du cercueil de mon grand-père pour un dernier adieu, quand ma mère me regarda et me chuchota : « sais-tu quelle est la partie du corps le plus importante, mon chéri ? »
J’étais choqué. Cela me semblait inapproprié, pas le bon moment pour me poser cette question… Moi qui considérais cela comme un jeu entre elle et moi. Pourquoi me posait-elle cette question là, à ce moment là ?
Elle remarqua ma confusion et enchaîna : « Mon chéri, cette question est très importante. Trouver la réponse prouve que tu as vécu dans ta vie. A chaque fois que tu m’as donné une partie du corps, je t’ai démontré que ce n’était pas la plus importante. A chaque fois, je t’ai aussi expliqué pourquoi en te donnant un exemple. Mais aujourd’hui, c’est le jour où tu as besoin d’apprendre une leçon d’une grande importance. »
Elle me regarda, comme seule une mère peut le faire. J’ai vu les larmes dans ses yeux rouges quand elle enchaîna : « La partie de ton corps la plus importante, c’est ton épaule mon chéri. »
Je ne comprenais pas bien, je lui répondis : « Est-ce que c’est parce qu’elle soutient ma tête ? »
« Non, me dit-elle, c’est parce qu’elle peut tenir la tête d’un ami ou d’un être cher quand ils pleurent. Tout le monde a besoin d’une épaule sur laquelle il peut pleurer. C’est mon souhait le plus cher pour toi : que tu puisses avoir assez d’amour et d’amis et toujours une épaule sur laquelle tu peux pleurer lorsque tu en as besoin. »
C’est alors que j’avais compris que la partie du corps la plus importante n’était pas égoïste, elle n’était pas pour moi mais pour les autres.
Elle sert dans la douleur des autres.
Elle continua : « Les gens vont oublier ce que tu dis, ils vont oublier tout ce que tu as pu faire, mais ils n’oublieront jamais ce que tu as pu leur faire sentir. »
Les bons amis sont comme des étoiles : On ne peut pas toujours les voir, mais on sait toujours qu’ils sont là.
Auteur inconnu.
Pinceaux raidis
Les poils raidis de vieux pinceaux redeviendront souples après un bain de cola.
Parmi les oiseaux qui font rêver, les oiseaux aux chants magiques, aux oiseaux colorés et de toutes beautés par leur fragilité, il y a aussi des oiseaux puissants par leur statures, aux regards menaçants et l’oeil alertes, ces oiseaux sont des prédateurs et malgré tout on un grand charme même les moins jolis
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Les oiseaux de proies
Aiglon
Photographie par Jacky Gerritsen
Duc d’Amérique
Photographie par Joe Dubberly
Vautour
Photographie par Marcello Spiazzi,
Grand hibou à cornes
Photographie par James Galletto
Duc d’Amérique
Photographie par Steven Besserman
Pygargue à tête blanche
Photographie par Ellen Shannon,
Trois bébés balbuzards
Photographie par Doc Baldwin
Épervier de Cooper
Photographie par Mary Ann Bridge
Faucon pèlerin
Photographie par Terry Piotraschke
Épervier de Cooper
Photographie par Katie Barnes
Nourrir les oiseaux
Photographie par Agnes Kiss,
Le roi vautour
Photographie par Jacky Gerritsen
Poule et Coq de Guinée
Photographie par Armando Mejia
Super Faucon
Photographie par Luc Ormand
Quoi penser quand les autorités décident ce que les médias peuvent écrire ou non que l’information sur Internet est censuré dans un pays. Donner que de bonnes nouvelles lors d’une catastrophes a-il été une des causes des morts dû aux pluies torrentielles n’ayant pas été prévenue a temps pour échapper a l’inondations .. ? Alors pour toutes nouvelles qui pourraient dérangés les autorités en place est-il censurées ?
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Des «inondations censurées» en Chine
Le grand responsable de la censure chinoise, Lu Wei, a ordonné à la presse de ne rapporter que des « accomplissements méritant des éloges et des larmes » comme des actions héroïques des services secours ou de certains habitants, a rapporté mardi le quotidien Jinghua Shibao.
PHOTO AFP
Agence France-Presse
Pékin
Le plus haut responsable de la propagande à Pékin a donné l’ordre aux médias de s’en tenir aux bonnes nouvelles concernant les suites des inondations qui ont fait 37 morts la fin de semaine dernière dans la capitale chinoise et déclenché un flot de critiques contre le gouvernement.
Lu Wei a intimé à la presse de ne rapporter que des « accomplissements méritant des éloges et des larmes » comme des actions héroïques des services secours ou de certains habitants, a rapporté mardi le quotidien Jinghua Shibao.
Certains décès auraient pu être évités si des mises en garde avaient été adressées à la population et les systèmes d’évacuation des eaux modernisés, selon des habitants qui ont exprimé leur colère à travers des microblogues.
Mardi, les censeurs étaient à l’oeuvre pour supprimer les plus critiques de ces messages.
La plupart des microblogues censurés au cours des deux derniers jours en Chine étaient consacrés aux inondations de Pékin, selon David Bandurski, spécialiste de l’internet chinois au China Media Project à Hong Kong.
« Il peut y avoir plusieurs raisons pour cela, mais la principale est probablement le changement à venir de la direction (du Parti communiste) au 18e congrès » prévu cet automne, selon M. Bandurski.
Pour la première fois depuis une décennie, une nouvelle génération de dirigeants chinois doit accéder au sommet du pouvoir à l’occasion de ce congrès.
Dans un tel contexte, les dirigeants au niveau local sont nerveux et ont peur d’endosser la responsabilité pour la mauvaise gestion d’une crise, d’après M. Bandurski.
Des habitants de Fangshan, un arrondissement montagneux situé au sud-ouest de la ville, se sont plaints auprès de l’AFP du manque d’aide fourni par les autorités pour les aider à retrouver leurs proches disparus.
« Le gouvernement n’est d’aucun secours, chaque famille doit se débrouiller pour retrouver les siens », selon Wang Baoxiang, dont le neveu âgé de 30 ans a disparu depuis les pluies diluviennes qui se sont abattues sur Pékin samedi, 16 heures durant.
Le système d’évacuation des eaux « laisse beaucoup à désirer » a reconnu dans un éditorial leChina Daily, quotidien de langue anglaise qui s’adresse à un lectorat avant tout étranger.
Mais la majorité des médias s’abstenait de toute critique, préférant par exemple se focaliser sur l’aide entre voisins face au désastre.
Lors d’une réunion d’urgence lundi soir, les dirigeants de la capitale ont appelé à une intensification des efforts pour retrouver les disparus, identifier les corps et réparer les routes endommagées par la soudaine montée des eaux.
Ces pluies « étaient un désastre naturel d’une dimension extrême, rarement vue à Pékin… qui a provoqué des pertes importantes en vies humaines et en biens matériels », selon le maire de la capitale, Guo Jinlong, cité par le Quotidien de Pékin.
Le pire orage enregistré depuis 1951 a fait des dégâts considérables évalués à 10 milliards de yuans (1,54 milliard de dollars) et près de 66 000 personnes ont dû être évacuées.
« Toutes les couches de la société s’inquiètent du nombre de victimes, et il faut établir les causes des décès », a ajouté M. Guo, qui a demandé à ce que toute aggravation du bilan soit rapportée immédiatement.
À travers l’ensemble de la Chine, les inondations, les glissements de terrain, les coulées de boue et la grêle ont fait 111 morts et 47 disparus depuis vendredi, a rapporté de son côté le ministère des Affaires civiles.
Se battre avec une grave maladie est déjà pénible mais quand en plus il faut combattre une batérie qui n’est pas très connu, alors c’est un combat sans merci qu’une jeune fille a remporter la victoire .. mais reste une autre victoire a conquérir …
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Boucherville : Une fillette frôle la mort à cause d’une bactérie méconnue
Crédit photo : gracieuseté
Maelle Adenot est passée près de la mort après avoir été infectée par une bactérie méconnue, la Campylobacter Jejuni, en juin 2012. Sur la photo: Maelle Adenot et sa mère, Catherine Kozminski.
Par Martine Veillette | Agence QMI
Une bactérie méconnue, la Campylobacter Jejuni, a failli tuer une fillette de neuf ans, à Boucherville, en Montérégie.
La petite Maelle a un système immunitaire très faible en raison des traitements anticancéreux qu’elle subit afin de stabiliser sa maladie, la myasthénie grave.
En juin, elle a été prise de poussées de fièvre et de vomissements, et une septicémie a failli lui coûter la vie.
La docteure Patricia Hudson, de l’Agence de santé et des services sociaux de la Montérégie, a expliqué qu’il s’agit d’une maladie gastro-intestinale qui peut être contractée de différentes manières, et qu’il est donc difficile de retracer la source pour chacun des cas. Il y aurait entre 400 et 450 cas par année dans la région.
«Tout ce qui peut être ingéré peut représenter un risque, par exemple l’eau de la piscine. Le contact avec les mains que l’on porte à la bouche peut aussi être une source d’infection», a indiqué Dre Hudson.
D’après la spécialiste, la plupart des cas d’infection à cette bactérie présentent les symptômes d’une gastro-entérite et ne nécessitent pas la prise d’antibiotiques. Certaines personnes peuvent avoir besoin d’être hospitalisées. Ceux qui ont un système immunitaire affaibli ont plus de risques d’être plus gravement affectés et de développer d’autres maladies.
Selon Santé Canada, la bactérie Campylobacter Jejuni peut dégénérer en différentes maladies, dont le syndrome de Guillain-Barré, la méningite ou la septicémie, une infection du système sanguin dont a été victime Maelle.
La Dre Hudson a rappelé que pour prévenir l’infection, l’important est de toujours bien se laver les mains et de bien laver les surfaces de travail lorsqu’on cuisine. Il est aussi important de bien faire cuire la viande qui a subi des manipulations.
Quelle odeur a l’espace .. framboise peut-être .. ? Si l’odeur de notre galaxie demeure un mystère celle des stations spatiales est plutôt nauséabonde .. Pensez-y des gens qui passent un certains temps sans prendre une bonne douche sans compter le reste d’odeur qui peut planer .. on rentre … de reculons
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Les stations et vaisseaux spatiaux sont des lieux idéals pour la formation de mauvaises odeurs. Crédits photo : HO/AFP
Avec son flair 1000 fois plus développé que celui des humains, la chienne Laïka, qui était le premier être vivant envoyé en orbite en 1957, a dû vivre un moment pénible. Car évoluer dans l’espace serait une épreuve aussi pour l’odorat, à en croire les travaux du scientifique britannique Steve Pearce. Celui-ci a recréé l’odeur à bord de la station spatiale Mir lors d’une exposition olfactive.
Pour s’en faire une idée, il faut imaginer «l’odeur de transpiration des pieds, un corps qui dégage un parfum rance et mélanger le tout avec du dissolvant et de l’essence», explique-t-il dans une interview sur Discovery Space
La Nasa, qui a entendu parler de l’expérience menée par le chimiste, lui a demandé de reproduire cette odeur pour l’utiliser dans le cadre des entraînements d’acclimatation.
Jean-François Clervoy a effectué trois voyages dans l’espace. Crédits photo: capture d’écran.
Les astronautes ne pouvant pas se doucher et l’air circulant en circuit fermé, les stations et vaisseaux spatiaux sont des lieux idéals pour la formation d’odeurs désagréables.
«Nous ne réalisons pas que ça sent mauvais à bord», raconte au Figaro l’astronaute parti trois fois dans l’espace, Jean-François Clervoy. «Mais, au retour sur Terre, quand un astronaute de l’équipe de soutien au sol entre dans la capsule, il a souvent un mouvement de recul! Ça sent l’humain, presque comme dans un vestiaire de footballeurs.»
Pour limiter les sources potentielles de mauvaises odeurs, les équipes évitent certains plats à bord.
«Nous pouvons emmener des fruits frais pour les premiers jours de mission. Les bananes sont souvent proscrites, car elles pourrissent très vite. Certains commandants de bord demandent aussi d’éviter la salade de thon.»
«Lors de mon deuxième voyage dans l’espace , en 1997, nous nous sommes rendus à bord de la station spatiale Mir, qui avait à l’époque un problème de circuit de régulation thermique. Ça sentait la cave humide, certains de mes collègues ne pouvaient pas y rester plus que de quelques minutes sans se sentir mal», poursuit l’astronaute.
S’il est possible de chercher à connaître l’odeur à bord des vaisseaux spatiaux, celle de l’espace reste mystérieuse. Les astronautes respirent en effet un oxygène ramené de la Terre.
«Celui qui prend l’avion ne connaît pas l’odeur du ciel», explique Bernardo Patti, le responsable du programme ISS à l’Agence spatiale européenne (ESA), au Figaro. Car l’espace, lui, est composé majoritairement de vide, de poussières et de débris. «Comment savoir si le vide a une odeur», s’interroge Brigitte Godard, médecin rattachée à l’ESA.
Certains scientifiques assurent toutefois qu’un vaste nuage évoluant au milieu de notre galaxie aurait, grâce à la présence de formiate d’éthyle, une odeur de rhum et de framboise.
Qu’est ce que des foetus font dans une forêt, très peu d’information sauf peut-etre de leur provenance. Quoi qu’il en soit cela fait beaucoup de petite victimes .. qui sont probablement, je pense, du a des avortements
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Russie 248 fœtus abandonnés en forêt
Crédit photo : archives TVA Nouvelles
Agence QMI
Des résidents de la région de Neviansk en Russie de l’Ouest, ont trouvé lundi dans une forêt des embryons humains dont certains étaient jetés dans l’herbe et d’autres immergés dans des contenants en plastique remplis de formol.
Au total, ce sont 248 fœtus qui ont été découverts au fond d’un ravin, selon l’agence de presse russe Ria Novosti.
Les contenants étaient étiquetés, ce qui permettra de retrouver les hôpitaux d’où proviennent les embryons.
Trois ou quatre établissements de santé locaux pourraient être concernés, selon les premières informations recueillies par la police.
Quel prétention !!! Des gens qui pensent que le fait d’être armée aurait pu arrêter la tuerie a Aurora, qu’un homme bien équipé aurait pu lui barré la route .. Un chausson avec ça? C’est sur qu’un criminel qui veut une arme va en trouver une … mais c’est pas une raison pour leur facilité la tâche
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Agence France-Presse
Photo : Agence France-Presse Karen Bleier
La tuerie survenue dans un cinéma de Denver vendredi, dont l’auteur présumé, James Holmes, a comparu hier en cour, n’a pas du tout ébranlé les défenseurs des armes à feu aux États-Unis.
Aurora – « Si j’avais été là, je l’aurais empêché de continuer »
les défenseurs américains du port d’armes sont persuadés qu’un homme bien équipé aurait pu neutraliser le tireur qui a fait 12 morts dans un cinéma vendredi dans le Colorado.
« Je ne pense pas que le droit de porter des armes soit à l’origine du problème. En fait, si quelqu’un en avait eu une [dans le cinéma où a eu lieu la fusillade], il aurait pu l’empêcher de continuer. Si j’avais été là, je l’aurais empêché de continuer », assure John Oberly, un entraîneur de rugby qui pratique le tir sportif.
Son analyse n’a rien d’original : ses arguments sont ceux de la plupart des défenseurs du deuxième amendement de la Constitution américaine, qui garantit le droit de porter des armes.
Dans l’armurerie d’Aurora, commune de la banlieue de Denver où John Holmes, 24 ans, a tué vendredi 12 personnes dans un cinéma où avait lieu la première de Batman, John Oberly est venu acheter des munitions.
Près de lui, une fillette manipule un fusil.
« Il est trop grand pour toi, ma chérie. Allons en chercher un autre », lui souffle sa mère.
« Les défenseurs du port d’armes disent qu’il faut que davantage de gens portent des armes pour que ce genre de choses n’arrive plus », résume Eileen McCarron, du Colorado Ceasefire Capitol Fund, qui milite pour une réglementation accrue des armes.
« Mais dans ce cinéma, il faisait noir, il y avait près de 200 personnes, et l’assaillant avait lancé des fumigènes. Tout ce que d’autres personnes armées auraient pu faire, c’est tuer d’autres innocents », poursuit-elle.
Comme lors de chaque fusillade, la tragédie a relancé le débat sur les armes à feu aux États-Unis.
À Aurora, la police a retrouvé un fusil d’assaut, un fusil à pompe et un pistolet dans la voiture du suspect, et un autre pistolet dans le cinéma. Il avait acheté plus de 6000 balles et cartouches sur Internet ces deux derniers mois.
Service rapide
Acheter des armes, « c’est plutôt facile si l’on n’est pas un criminel », admet John Oberly : « On vérifie juste tes papiers et tu sors du magasin avec ton arme. Ou alors on te l’envoie à domicile ».
De fait, une journaliste de l’AFP a vérifié qu’un simple contrôle de son casier judiciaire effectué grâce à son permis de conduire lui permettait d’acheter une arme en quelques minutes. C’est ainsi que Jonh Holmes a acquis son arsenal, son casier ne mentionnant qu’un excès de vitesse.
Père d’un jeune de 16 ans tué dans le massacre survenu en 1999 au lycée de Columbine, à quelque 35 km d’Aurora, où deux adolescents avaient abattu 13 personnes avant de se donner la mort, Tom Mauser est devenu un fervent défenseur du contrôle des armes.
« Il faut davantage de prévention aux États-Unis parce que quand on a perdu quelqu’un de proche, le châtiment [du coupable] ne signifie rien… Bien sûr, il faut que le coupable soit puni, mais surtout, ce qu’il faudrait, c’est que ce ne soit pas arrivé », avance-t-il.
En 2003, le Colorado avait adopté une loi imposant un permis pour les personnes souhaitant porter sur elle une arme dissimulée. À cette époque, les autorités avaient estimé que 60 000 personnes demanderaient un tel permis.
Mais aujourd’hui, 143 000 habitants de l’État ont ce permis, souligne Eileen McCarron : « Et après cette fusillade, je pense que ce chiffre va fortement augmenter – comme les ventes d’armes ».
Interdire ou réglementer plus drastiquement les ventes d’armes « n’empêchera pas les criminels de s’en procurer », souligne Frank De Angelis, directeur du lycée de Columbine, qui était déjà en poste lors de la fusillade et qui ne milite pas pour remettre en cause le deuxième amendement de la Constitution.
« On peut toujours avoir des lois pour réglementer les armes, mais les criminels trouveront toujours un moyen de s’en procurer », assure-t-il.