On se plaint des coûts de la vie, de l’autobus manqué, des problèmes avec internet ou l’ordinateur … d’avoir mal dormi, mais ailleurs .. la réalité de leur vie est pourtant bien pire
Nuage
Entends l’appel
Entends l’appel, les cris, les hurlements
Près de toi où à l’autre bout du monde
Abandonner dans leur isolement
Que la mort vient chercher à chaque seconde
De la soif, de la faim
De ces ventres qui gargouillent
De la peur de demain
De ces gorges qui bredouillent
De ces terres desséchées
De ces rivières taries
De ces arbres écorchés
De toutes ces eaux pourries
Entends ce bruit de tonnerre, de douleur
Près de toi où à l’autre bout du monde
Abandonner à ce jour au malheur
Que la mort vient chercher à chaque seconde
Par la hache, balles, et bombes
De ces corps décharnés
Un sol, une hécatombe
Des ces gens internés
Ne reste que murmures
Sous l’emblème du silence
Ne reste que des morsures
D’une vie en pénitence
Qu’à tu fais pour modifier mon destin
Pendant que tu dors, moi j’ai toujours peur
Pendant que tu manges, moi j’ai toujours faim
Pendant que tu ries, moi je suis en pleurs
Tout mon sang que je perds
Œuvre de ton ignorance
Tu préfères le pervers
Augmentant ma souffrance
Quelle est donc ta justice ?
De me laisser mourir
Dans tous tes maléfices
Pour toi, je dois souffrir
Alors sur ma tombe ne viens plus pleurer
Pour te redonner bonne conscience
A mon âme, ne reviens pas m’implorer
Le pardon de ton insouciance
Rachel Hubert (Nuage) Saïd
12 Février 2004
ouff… ça nous touche direct au coeur…
Pourtant, c’est la réalité depuis toujours.
Pfffff Poignant ton écrit (cri) …..Mais tellement vrai….
P.S: Il me fait penser à une « prière » à ce dieu auquel je ne crois pas qui est dit « bon,charitable etc…. » mais qui dans sa toute puissance laisse tout ceci exister….
Bises du matin
F.
Comme je suis croyante c’est sur que cela a une certaine influence .. il y a des poèmes que je n’ai pas mit qui sont beaucoup plus explicite
sans parler que j’ai toujours lu beaucoup les nouvelles .. cela fait parti des sujets qui reviennent souvent
Touchant ton poème, malheureusement cela existe encore.
Tellement vrai…
milles merci 🙂
oh que j’aime ! bises