Jurer


Il y a des gens qui jure sur tout et ce sans qu’il y ai nécessité de jurer .. Il jure sur la tête de quelqu’un ou leur propre tête ou quelque chose d’important … Jurer est de mettre sa parole hors de tout doute et on ne devrais a mon avis ne jamais jurer sauf en cas de nécessité .. Car il y a bien des mensonges qui sont jurer pour des vérités
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Jurer

 

« A force de jurer, on engendre quelque doute à la vérité.  »

Marguerite de Navarre

La routine


Il y a des jours qu’on se sent tellement vide ….  l’impression que c’est toujours du pareil au même a tous les jours, soir et matin. Peut-être quelques petits changement a la routine pourrait changer nos états d’âme
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La routine

 

 

 

Oser sortir des routines, des automatismes qui nous encroutent dans une zone de confort. Décider de faire les choses en pleine conscience aide à apprécier davantage la vie que nous menons.

Essayez de briser les routines : Changez de place à table, changez vos meubles de place, essayez de nouveaux hobbies, prenez une autre route lorsque vous rentrez du travail …

Vous verrez, avec de chose si simples, votre monde semblera déjà différent.

Michel Poulaert.

Le saviez-vous ►Inventions de la NASA dont on ne se passerait plus!


Il est vrai que les explorations spatiaux coûtent des fortunes, mais de autre côté, au fil des ans des nouveaux produits très utile a la vie quotidienne ont fait leur apparition .. mais très peu savent qu’à l’origine, il était destinée a l’utilisation dans l’espace.
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Inventions de la NASA dont on ne se passerait plus!

 

Saviez-vous? - Inventions de la NASA dont on ne se passerait plus!

Photo Kovalenko Inna – Fotolia.com

Agence QMI

 

Le programme spatial américain n’a pas seulement permis à l’homme de marcher sur la lune. Du GPS aux codes à barres en passant par le laser pour la chirurgie des yeux et les mousses à mémoire de forme, nombreux sont les produits qui ont bénéficié des avancées technologiques de la NASA.

Les recherches et inventions de la NASA, c’est aussi un grand pas pour nous faciliter la vie au quotidien. Voici notre petite liste des inventions de la NASA qu’on utilise tous les jours… ou presque!

Détecteur de fumée

Lors de la construction dans les années 70 de Skylab, la première station spatiale américaine, la NASA fait appel au géant Honeywell pour concevoir un appareil capable de détecter différents niveaux de fumée et de gaz nocifs, et avertir les astronautes d’un problème potentiel dans la station. L’ubiquité du détecteur de fumée de nos jours est le gage de son succès.

Filtre à eau


Si le concept des filtres à eau date du début des années 50, la NASA a poussé l’idée bien plus loin. Les astronautes devaient pouvoir purifier leur urine et conserver l’eau pure pendant une longue période.

Introduite par la NASA, la filtration au charbon permet notamment de neutraliser les agents pathogènes et de tuer les bactéries. Cette méthode est largement empruntée aujourd’hui pour les filtres à eau à usage résidentiel comme ceux de la marque BRITA.

Préparation pour nourrissons

Au début des années 80, les scientifiques de la NASA cultivent des algues pour vérifier leur utilité lors de longs vols spatiaux. Ils découvrent qu’elles sont particulièrement riches en deux acides gras, retrouvées auparavant uniquement dans le lait maternel. Aujourd’hui, la majorité des préparations pour nourrissons en contiennent.

Lentilles antirayures


À cause de la saleté et de la poussière retrouvées dans l’espace, la NASA a dû inventer un enduit protecteur pour ses équipements aéronautiques, tout particulièrement pour les visières de casques d’astronautes.

Cet enduit est dorénavant appliqué sur les lentilles de plastiques, plus sécuritaires et légères que celles en vitre, les rendant 10 fois plus résistantes aux égratignures.

Thermomètre auriculaire


La compagnie Diatek, en association avec le laboratoire Jet Propulsion de la NASA, lance en 1991 le thermomètre auriculaire.

Ce dernier tire avantage du senseur infrarouge originalement développé par la NASA afin de mesurer le rayonnement des astres lointain. Désormais, il est possible de lire la température du corps en 2 secondes et surtout, d’éviter d’avoir recours au thermomètre rectal.

Outils sans fil


Black & Decker avait élaboré des outils sans fil avant de collaborer avec la NASA. Depuis la création d’une perceuse lunaire sans fil servant à prélever des échantillons de la lune, le fabricant a repris ses recherches pour développer des outils sans fil plus légers disposant d’une batterie avec une autonomie plus longue.

http://fr.canoe.ca

Quelque part dans un parc


La semaine dernière j’ai été plusieurs fois au parc Lemay, un endroit qui en 15 minutes a pied pour m’y rendre .. tout autour, il y a la ville, des autoroutes et viaduc, mais malgré le son des automobiles a certains endroits on se sent quand même isolée de la ville Malheureusement, les marmottes n’ont pas daigné montré leur bout du nez, ni les oies, ni les canards se sont présenter .. peut-être trop chaud, ou trop de monde qui s’affairaient a monté des tentes pour le festival des feux d’artifices qui auront lieux bientôt, de quoi a faire peur a tous animal rôdant par la
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Quelque part dans un parc

 

Banane ou boissons énergétiques?


Pourquoi qu’aujourd’hui, beaucoup ont l’impression que les boissons énergétiques sont les seuls moyens pour nous remettre d’aplomb .. Alors qu’avait il suffisait que de prendre des aliments qui pouvait aider le corps a un effort soutenu
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Banane ou boissons énergétiques?

 

Banane ou boissons énergétiques?

Photo ExQuisine – Fotolia.com

Selon une nouvelle étude publiée dans la revue scientifique PLoS ONE, les apports énergétiques de la banane sont comparables à ceux d’une boisson énergétique à 6% de glucides.

 

En testant les deux produits sur 14 cyclistes confirmés à l’occasion de courses d’essai de 75 kilomètres, les scientifiques se sont aperçus que la seule différence résidait dans la sensation de satiété qu’offrait la banane.

Chaque cycliste a effectué deux courses d’essai, en consommant toutes les 15 minutes une quantité de glucides proportionnelle à son poids (0,2 grammes de glucides par kg). Dans un cas, les glucides provenaient de bananes, dans l’autre, la source d’énergie était une boisson énergétique.

Les cyclistes ayant consommé les bananes se sentaient plus repus, voire un peu ballonnés, bien que le taux de glucose dans leur sang n’ait pas varié d’une course à l’autre.

Sources d’énergie peu coûteuses

 

Si vous êtes à la recherche d’autres sources d’énergie peu coûteuses, le magazine Runners World recommande les sachets de miel ou de confiture, et même les bonbons, les raisins secs ou les bretzels, consommés avec de l’eau, ces modestes produits s’avèrent tout aussi efficaces que les barres et les gels moins bon marchés que l’on trouve en boutiques spécialisées.

http://fr.canoe.ca

La casserole perverse


Le bruit peut a la longue avoir des répercussions sur l’environnement comme il s’est passé il y a pas si longtemps que ca en Chine … ce fut un grand désordre écologique
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La casserole perverse

 

 

Marc Des Prés – Mont-Saint-Hilaire

Entre 1958 et 1962, c’est le président Mao Zedong lui-même qui avait ordonné à la population chinoise de se relayer pour frapper sur des casseroles 24 heures sur 24 partout dans le pays. À cette époque, on voulait convaincre les pauvres gens que le moineau était le grand responsable de la ruine des récoltes céréalières des paysans. Apeurés et devenant incapables de se poser nulle part, les oiseaux de malheur moururent d’inanition et d’épuisement, disparaissant presque complètement du ciel de l’empire.

Contrairement aux bienfaits escomptés par cette campagne tapageuse, l’effet contraire tua plus de 30 millions de personnes. Un grand déséquilibre écologique s’était inexorablement installé sur tout le territoire puisque l’absence des volatiles avait désormais favorisé l’expansion implacable des populations d’insectes nuisibles, désormais sans prédateurs, et de rats, bien nourris… de moineaux morts !

Il semble qu’en 2012, au Québec, ce n’est pas cette petite virée guillerette et primesautière de cocottes frénétiques qui va effarer la moindre petite cervelle d’oiseau bien en place.

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Éleveurs de chiens au Québec: la loi de la jungle


Un projet de loi est mit sur table, mais beaucoup doute sur son efficacité a être plus sévère envers les usine a chiens qui se font passé pour des chenils. Il existe au Québec d’excellent chenils qui ont le soucis de vous montré les installations et leur chiens en bonne santé, malheureusement les usines a chien et il semble que même ayant eu des amendes, plaintes, ils continuent leur commerces sous des lamentables conditions
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Éleveurs de chiens au Québec: la loi de la jungle

 

Stéphanie Vallet et Hugo Meunier
La Presse

La Presse a visité clandestinement plusieurs chenils sanctionnés par des inspecteurs mandatés par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) au cours des dernières années.

Toujours ouverts, ces établissements aménagés dans des cabanons, granges ou sous-sols, où les chiots sont vendus quelques centaines de dollars, sont le reflet d’une législation qui manque de mordant. Ces chenils improvisés pullulent dans la province. Selon certains organismes, il y en aurait près de 2000. Une industrie lucrative, où de nombreux chiots endurent un véritable enfer en attendant de devenir le meilleur ami de l’homme. Une lueur d’espoir cependant se laisse entrevoir avec la tenue aujourd’hui et demain d’une consultation à l’Assemblée nationale concernant le projet de loi P-51 qui pourrait remplacer la Loi sur la protection sanitaire des animaux actuellement en vigueur.

ÉLEVAGE DANS UN SOUS-SOL

Aucune pancarte ni indice n’annoncent un chenil. Une femme grille une cigarette dans le stationnement de l’entrée de cette résidence en peu délabrée de Wotton, dans les Cantons-de-l’Est. Nous prétendons être à la recherche d’un chiot. Elle nous invite à entrer et saisit le téléphone pour prévenir sa mère de notre présence. Des aboiements résonnent au sous-sol. La mère en émerge, trois yorkshires adultes dans ses bras.

Cette femme, la propriétaire, raconte qu’une portée est prévue dans une semaine. Le prix de ses chiots: de 500 à 800$. Elle refuse de nous montrer la mère, au sous-sol. «Elle serait trop nerveuse», explique-t-elle.

La propriétaire a été reconnue coupable en 2009 de n’avoir pas su garder propre et sûr l’élevage en question, qui comptait 117 chiens, au passage des inspecteurs d’ANIMA-Québec. Elle avait alors dû acquitter une amende de 1040$.

Elle dit maintenant préférer un endroit plus modeste et de plus petites races. Difficile toutefois de saisir l’ampleur de son élevage puisqu’elle nous en refuse l’accès. Seuls les aboiements nous rappellent la présence animale. La propriétaire ne nous a pas rappelés.

CHENIL EN BOIS POUR 75 CHIENS

On y débouche en roulant un bon moment sur une route cahoteuse à Saint-Nicéphore, près de Drummondville. «Élevage Gigi», dit la pancarte installée au bord du chemin. Des enclos en bois de toutes tailles, rafistolés tant bien que mal, sont éparpillés sur le terrain. La propriétaire, Ginette, nous accueille sous les hurlements de quelques dizaines de chiens, 75 selon elle.

L’éleveuse a reçu une amende en 2006 pour avoir laissé son chenil en mauvaise condition.

La propriétaire nous entraîne dans son petit bureau. «Maternité, entrée interdite», peut-on lire au-dessus d’une porte battante. Elle y entre et ressort rapidement avec deux caniches d’à peine 10 jours, puis deux shih tzu de 7 semaines. Par l’entrebâillement de la porte, on remarque dans une pièce sombre un mur de cages où se trouvent des chiens, des sacs de nourriture empilés. On demande à voir la mère, mais la propriétaire refuse sous prétexte qu’elle serait trop énervée. Peu importe la race, le prix des chiots va de 350 à 375$.

À l’extérieur, les chiens s’agglutinent contre les grilles à notre passage. La propriétaire précise qu’exploiter ce chenil constitue une tâche colossale et nécessite trois employés.

Jointe après notre visite, elle assure s’être occupée de ses chiens.

«Ça fait 38 ans que je fais ça. C’est ma vie, les chiens, et ici, ce n’est pas une usine à chiots. Les inspecteurs me reprochent toujours d’avoir des installations en bois. Et je conteste toujours parce que c’est des niaiseries. Mes chiens sont super bien, ne manquent de rien et ne tombent jamais malades», précise Ginette, qui ajoute détenir un permis de la municipalité pour élever ses chiens.

UNE NICHE SOUS LE TRAMPOLINE

Notre prochaine escale se fait dans la municipalité de Sainte-Sabine. D’un côté de la route, un grand enclos où une dizaine de chiens de diverses races ont le museau collé au grillage. Marielle, la propriétaire, nous amène voir une portée de chiots dans une boîte de carton, dans un abri Tempo sans bâche, puis sous un trampoline, où une autre portée vit dans une caisse en bois.

Nous nous dirigeons ensuite vers le bâtiment principal, où se trouvent plusieurs enclos. L’un d’eux renferme une portée de lévriers de 3 jours avec leur mère. L’endroit, qui se résume à une litière de paille sur des planches, est réchauffé par une lampe suspendue.

Un couple de lévriers sur le point de se reproduire partage un enclos. La femelle, handicapée, se tient péniblement sur trois pattes. Quatre bouviers adultes s’entassent dans le suivant et deux chiots de quelques semaines gigotent dans un autre près de la porte. La propriétaire dit faire de l’élevage depuis 16 ans. Elle a reçu une amende en 2010 pour ne pas avoir maintenu propre le lieu où elle garde ses 75 chiens.

«J’avais un plancher en bois parce qu’avant j’avais des chevaux, et j’ai eu une amende parce qu’il fallait que ça soit peint ou recouvert d’un plastique. Ce n’était pas de la mauvaise volonté, mais plus un état d’esprit: c’est un animal et c’est correct comme ça. J’ai été élevée sur une ferme et c’est notre manière de faire», explique Marielle.

AIDANTE NATURELLE ET ÉLEVEUSE

Le lac Aylmer s’étend presque au pied de l’élevage Jacqueline, que signale un écriteau au bord de la route. L’éleveuse nous accueille au pas de sa porte, suivie de son mari en fauteuil roulant. L’homme a fait un AVC l’an dernier, ce qui force sa femme à s’occuper de lui à temps plein. Elle gère un élevage de plusieurs dizaines de chiens, aménagé dans une annexe en bois. De sa maison, on entend les bêtes aboyer.

«Je n’ai que 12 chiens», s’empresse-t-elle de dire.

Le bruit aigu augmente et irrite carrément le tympan dès qu’on pousse la porte de l’élevage, spécialisé dans les caniches et les shih-poo (croisement de caniche et de shih tzu). On entre d’abord dans une salle où sont entreposées une dizaine de cages vides. La propriétaire s’engouffre dans le chenil par une porte battante sur laquelle il est inscrit «privé», qui donne sur une grande pièce où sont éparpillés des enclos et des cages en bois. Elle nous propose de chiens d’âge et de pelage variés dont le prix, très bas par rapport au marché, va de 150$ (pour un chien de 6 mois) à 350$. Elle propose également une formule clé en main: carnet de santé (avec deux vaccins), couverture, nourriture (1,5 kg) et un guide du nouveau propriétaire.

Elle avoue que sa passion, qu’elle pratique depuis 18 ans, est plus difficile à concilier avec le handicap de son mari. Jointe par téléphone par la suite, Jacqueline déplore que ses clients puissent encore voir sur les moteurs de recherche qu’elle a été condamnée à une amende de 1060$ par ANIMA-Québec, le 18 janvier 2008 pour n’avoir pas maintenu ses 70 chiens dans un habitat salubre.

UN CHIOT INERTE AU MILIEU DES ABOIEMENTS

«Chiots à vendre», peut-on lire en grosses lettres peintes sur une façade de grange visible de l’autoroute 20, à la hauteur de Saint-Cyrille-de-Wendover. Le Chenil des Voltigeurs est un endroit bien connu, mais pas pour les bonnes raisons.

Sur un terrain qui ressemble à une décharge à ciel ouvert, la maison du propriétaire voisine le chenil.

À notre arrivée, Naji, le propriétaire, nous interpelle. Il nous fait monter sans hésitation à l’étage de la vieille grange.

Son chenil a été piégé en 2008 par une équipe de l’émission Enquête de Radio-Canada, en plus de recevoir la visite des inspecteurs d’ANIMA-Québec l’année précédente. Ces derniers l’avaient condamné à une forte amende pour l’insalubrité des lieux, le manque d’eau, les risques pour la sécurité et la santé des animaux et la présence de chiens malades. L’endroit abritait alors 200 chiens.

La situation ne semble guère plus reluisante aujourd’hui. Outre l’insupportable vacarme, l’odeur vous prend au nez, même si le nombre de chiens semble à première vue moindre.

Les lieux ne semblent pas insalubres, mais les conditions d’élevage laissent songeur: des enclos grillagés dans lesquels sont entassés jusqu’à sept chiens.

Le propriétaire entre dans une cage pour en ressortir avec un caniche blanc au pelage jauni et qui se détache par croûtes. Il est le seul à ne pas aboyer ni même à bouger…

Il explique en faire cadeau à 250$, avec deux vaccins en prime, et précise que tous les papiers sont en règle.

Avant de partir, on fait le tour de la pièce et de l’autre côté, où s’entassent des chiens plus âgés et deux teckel gestantes. L’une est à moitié aveugle et a des bosses sur le corps; l’autre, apeurée, se tient debout sur deux pattes devant un nouveau-né roulé en boule, qui semble sans vie. Joint au téléphone, le propriétaire du chenil a simplement dit qu’il avait fait plusieurs changements depuis le passage des inspecteurs mais a coupé court à la conversation.

***

DÉBUSQUER UN ÉLEVAGE SUSPECT

Le verdict est unanime. Pour Yves Gosselin et Sébastien Kfoury, docteurs en médecine vétérinaire à l’Hôpital Rive-Sud, les conditions dans lesquelles sont gardés les chiens dans les élevages que nous avons visités sont inacceptables.

«C’est absolument inadéquat. Ce n’est pas pire que ce qu’on fait vivre à des poulets, mais c’est parce qu’on voit le chien comme n’étant pas un poulet, et avec raison», lance le Dr Kfoury après avoir visionné à peine quelques secondes les images captées à l’aide d’une caméra cachée.

«Tout bon éleveur va vous permettre de voir la pouponnière, l’endroit où les chiots sont gardés. Il n’y a rien de mieux pour un chiot que de voir des humains et de socialiser», précise-t-il.

Éleveur de labradors pure race, Alain Jetté a même mis au point un protocole de stimulation des chiots qui sont amenés à socialiser dès leurs premiers jours.

Il porte également une attention toute particulière à la génétique de ses animaux, contrairement aux usines à chiots dans lesquelles la reproduction est axée sur le volume.

 «Je fais passer toute une batterie de tests à mes chiens: les hanches, les coudes, les yeux, pour ne citer que ceux-ci, sont examinés pour garantir la pureté de la race. On ne fait pas ça pour l’argent, mais pour la passion», dit l’éleveur, qui a un emploi à plein temps et investit d’importantes sommes dans son élevage, où les chiots coûtent de 900 à 2000$.

Autres indicateurs qui devraient mettre la puce à l’oreille à tout acheteur responsable pour débusquer un élevage suspect: l’odeur, le bruit et la quantité de chiens gardés dans des installations en bois (et non en acier inoxydable).

«Le signal d’alarme est clair: quand on trouve plus de deux races dans un élevage et que les installations semblent improvisées, il vaut mieux rebrousser chemin», conclut le Dr Sébastien Kfoury.

 

 

http://www.lapresse.ca

Des fourmis et moutons promus «ingénieurs»


Une steppe qui a mit des millénaires a été détruit en l’espace de quelques minutes a cause d’une fuite d’oléoduc .. Une catastrophe écologique !! Mais voilà qu’on mise sur la nature pour s’auto guérir …
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Des fourmis et moutons promus «ingénieurs»

 

Des fourmis et moutons promus «ingénieurs»

Photo: Wikipédia

Des fourmis et des moutons Mérinos sont promus «éco-ingénieurs» sur des chantiers de restauration écologique dans la plaine de la Crau où une fuite d’oléoduc a détruit en 2009 une grande partie de cette unique steppe d’Europe occidentale.

 

Outre l’évacuation de 72 000 tonnes de terre après la pollution dans la Réserve naturelle des Coussouls de la Crau, la Société du pipeline sud-européen (SPSE) continue, trois ans plus tard, de pomper le pétrole au-dessus de la nappe phréatique à raison de 200 litres par semaine. Une entreprise qui prendra encore plus d’une dizaine d’années pour éliminer les traces de la catastrophe.

En surface, la nature reprend lentement ses droits. Et pour l’aider, les chercheurs de l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie (IMBE) ont décidé de faire appel aux fourmis.

«Parmi la trentaine d’espèces présentes ici on a cherché celle qui transporte les graines pour se nourrir», explique, au milieu de cette étendue aride balayée par les vents, Marielle Renucci, spécialiste des insectes.

Le choix s’est porté sur la Messor barbarus, fourmi monogyne qui, une fois fécondée, peut fonder une colonie à elle toute seule. Après un vol nuptial à la fin de l’été, la femelle fécondée s’arrache les ailes et creuse un trou pour y passer l’hiver. Devenue reine fondatrice, elle y pond ses oeufs d’où sortiront des ouvrières des deux sexes qui formeront en trois ans environ une colonie de plusieurs milliers d’individus.

Chaque fourmis transporte une graine, voire un épi, à chacune de ses sorties hors du nid. «Cela peut aller jusqu’à 30 mètres», l’équivalent d’une marche de 10km pour un être humain, ajoute l’experte.

«Ces pérégrinations sont efficaces pour la dissémination des graines des espèces que nous voulons voir s’installer en grand nombre», précise Thierry Dutoit, professeur et conseiller scientifique du CNRS et de l’IMBE.

50% de succès

 

Au total quelque 200 «fourmis ingénieures» seront installées sous des galets numérotés après avoir été sélectionnées dans la nature et surveillées en laboratoire par les chercheurs de cette expérience «unique au monde», selon eux.

Sous le galet numéro 35, Erick Provost, autre expert des fourmis à l’IMBE, installe délicatement celle qu’il vient d’extraire de son tube à essai.

«Je l’ai prélevé dans un jardin public à Marseille et là je lui creuse un petit tunnel pour lui faciliter le travail», raconte-t-il en humidifiant le sol avec de l’eau. «Jusqu’ici, sur les premières reines installées, on a eu 50% de succès».

«La pollution aux hydrocarbures a détruit cinq hectares d’un écosystème en quelques heures alors que la restauration se fera sur une échelle de temps correspondant à plusieurs vies humaines», souligne Thierry Dutoit.

À quelques centaines de mètres des sites de fourmis, un berger fait paître son troupeau de près de 800 moutons sur les anciens vergers industriels de la Cossure.

À la faillite du propriétaire en 2008 après 20 ans de culture intensive de pêchers pulvérisés tous les 15 jours de pesticides détruisant pratiquement tous les insectes, les 357 hectares laissés à l’abandon ont été rachetés par la Caisse des dépôts et consignations biodiversité en partenariat avec la chambre d’agriculture locale.

Le projet, sur 30 ans, doit permettre de restaurer, autant que faire se peut, le paysage originel de la steppe façonnée par des millénaires d’interaction entre le climat, les sols pauvres et le pastoralisme ovin.

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