La solitude


C’est bien la perception qu’on a de notre solitude qui fait qu’elle soit étouffante ou purifiante. Il faut noter par contre qu’une solitude obligatoire, peut devenir tranquillement agréable ..
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La solitude

 

 

« La solitude a deux facettes. Volontaire, elle élève et purifie. Obligatoire, elle étouffe et détruit.  »

Francine Ouellette

De drôles d’oiseaux


Une histoire qui a l’origine avait but pour faire rire, a changer en réflexion avec la société actuelle vers les personnes qui dérangent une bonne majorité des gens .. et pourtant.. Et la réflexion de l’auteur,   peut  aussi a mon avis, se transmettre aux victimes de violences .. qui souvent ce sont les abuseurs, qui sont les mieux protéger, les mieux soutenus
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De drôles d’oiseaux

 

 

Un motard fonçait sur sa Yamaha Road-Star ‘99 à 130 km/h sur une route déserte quand il se trouve nez à nez avec un petit moineau. Il fait tout ce qu’il peut pour éviter le malheureux oiseau, mais rien à faire, la collision est inévitable ! Il voit, dans le rétroviseur, la malheureuse petite bête faire des pirouettes sur le bitume, puis tomber sur le dos, ailes étendues.

Pris de remords, il s’arrête, ramasse la bestiole inconsciente, achète une petite cage, et l’y installe douillettement, avec un peu de pain et une soucoupe d’eau pour quand elle se réveillera. Le lendemain, l’oiseau se réveille, voit les barreaux de la cage, le morceau de pain et la soucoupe d’eau, se prend la tête entre les ailes et s’exclame : «Ah ben maudit ! J’ai tué le motard…»

L’histoire de cet oiseau, prise au premier degré, parle de perception. Lorsqu’un ami me l’a envoyée par courriel, je l’ai lu le matin même. Elle m’est restée en tête toute la journée. Pourquoi cette histoire toute simple ne voulait-elle pas me quitter ? Qu’est-ce qui attirait mon attention ? J’avais beau essayer de penser à autre chose, elle me revenait. Puis, j’ai compris pourquoi. Cette histoire de moineau, c’est un peu la nôtre…

Vivre avec des problèmes de santé mentale et être interné contre son gré, c’est avoir le même destin que ce moineau qui ouvrait ces ailes dans un monde de motards pressés, ivres de leur propre vitesse et qui suivent, sans profiter du paysage, un chemin tracé par d’autres.

La vie va à cent à l’heure, personne s’arrête pour donner le chemin ou la meilleure voie à suivre. Tôt ou tard, la vitesse des événements, les bruits, la fureur, tout cela nous heurte. Et c’est au sol, meurtri et terrassé, que l’on éveille l’attention bienveillante. Ou c’est sonné et titubant que les passants, dérangés par un comportement inhabituel et hors normes, se sentent concernés. Alors quelqu’un qui nous veut du bien, nous amène dans une cage.

Et derrière les porte closes, on se sent coupable de quelque chose, sans savoir vraiment quoi.

C’est souvent pour aider que l’on isole. C’est parce que l’on ne sait pas comment aider qu’on en vient à enfermer. Mais aider qui au juste ?

Le motard a bonne conscience. Il veille et protège. En posant d’ailleurs les mêmes gestes et en utilisant les mêmes moyens que ceux qui surveillent et punissent. Après tout, ces deux groupes de personnes bien-pensantes visent le mieux-être de la société.

On notera que pour la réhabilitation comme pour la guérison, l’absence de liberté est considéré comme un moyen thérapeutique. Et, bénéfice secondaire non négligeable, la personne se retrouvant derrière les barreaux ne dérange plus la société. Tout le monde dors mieux. Sauf le moineau.


Comment dormir quand on se ronge de remords ?

Une personne qui a des problèmes de santé mentale est traité à la fois comme l’auteur et la victime d’un crime qu’elle n’a pas commis.

L’aliénation est d’autant plus forte que la différence, la marginalité et parfois juste l’originalité provoquent le recours à des mesures extrêmes pour un pays libre. Le premier geste des dictateurs est d’enfermer les éléments subversifs : les revendicateurs, les attardés, les homosexuels et bien sûr, les fous.

La différence entre une torture par électricité et un traitement par électrochocs tient à l’intensité du courrant électrique et à la géographie (le pays et l’endroit où on pose les électrodes).

Je n’ai jamais vu de moineau tuer un motard.

Mais j’ai vu des traitements psychiatriques tuer l’espoir.

Jean-Nicolas

Anecdotes → Facebook sauve ou pourri des vies


Facebook pour le meilleur ou pour le pire ?
Quelques anecdotes qui se sont passé grâce ou a cause de Facebook, certains nous en avons eu connaissance étant donné la rapidité d’échange sur ce médias … Dans une même journée on peut assisté a un élan de solidarité ou a une rage générale causé par un évènement particulier
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Anecdotes → Facebook sauve ou pourri des vies

 

Anecdotes - Facebook sauve ou pourri des vies

© Shutterstock

Agence France-Presse
Fabienne Faur

WASHINGTON – Comment Facebook m’a sauvé la vie, brisé mon mariage, bousillé ma carrière ou renversé mon gouvernement: s’il sert à parler à ses amis et partager les photos de vacances, le réseau social peut aussi changer l’existence de ses 900 millions d’utilisateurs.

Facebook est le premier à tisser sa propre légende avec une page «Les meilleures histoires de Facebook» (Best of fb Stories), dont sont tirées quelques anecdotes, d’autres étant extraites de la presse internationale.

PAPA
L’Américaine Jessica Mayer qui, toute sa vie, a su qu’elle avait été adoptée, a «passé des années» à chercher son père biologique, dont le nom était inscrit sur son acte de naissance. Une connaissance éloignée repère le profil de l’homme sur Facebook – au nom orthographié différemment – et l’envoie à la jeune femme qui retrouvera son géniteur en Grande-Bretagne.
(Facebook)

SAUVÉ
Vaguement inquiète, Deborah Copaken Kogan, de New York, poste une photo de son fils, 4 ans, le visage gonflé et couvert de boutons. Les visites médicales s’enchaînent, l’état de l’enfant empire, la mère poste de nouvelles photos. Le cas est discuté sur Facebook. Une ancienne connaissance reconnaît une maladie rare et grave, la «maladie de Kawasaki» et téléphone: «Va à l’hôpital, tout de suite». L’enfant est sauvé.
(msnbc.com)

SURVIVANTS
Il y a trois ans, le vol 1549 d’US Airways amerrissait en catastrophe sur l’Hudson, à New York, faisant 155… survivants. Une page est créée. Ils échangent depuis voeux de bonheur à chaque anniversaire de l’accident. Deux passagers, à trois rangées l’un de l’autre et «amis» sur Facebook, sont tombés amoureux.
(Facebook)

BALAIS
48 heures après les émeutes de Londres en août 2011, une page est créée pour appeler les internautes à descendre dans les rues avec leur balai. En quelques heures, 3600 utilisateurs s’associent à la page et des centaines de personnes entreprennent de nettoyer la ville.
(Facebook)

LEUCEMIE
Samit Pendse, jeune Américain d’origine indienne, apprend qu’il souffre de leucémie et doit subir une greffe de moëlle osseuse qui ne peut venir que d’un donneur compatible de la même ethnie, peu représentée dans le registre des donneurs.
La solidarité s’organise sur Facebook et amène Jennifer Aaker, professeur de marketing à Stanford, à développer «100K cheeks» (100 000 joues), vaste registre de donneurs d’Asie du Sud. (Stanford University News)

VIRÉS
Une fillette de 12 ans d’une école de New York se noie lors d’un voyage scolaire. L’institutrice d’une autre école écrit: «La plage me paraît être une excellente idée pour mes élèves, je les déteste».

Un gardien de prison du Nebraska se vante d’avoir frappé un détenu, deux collègues l’approuvent.

Un auxiliaire médical d’un hôpital de New York poste la photo d’une victime de meurtre.

Tous ont été licenciés, l’institutrice réintégrée depuis par décision de justice. (Forbes.com et New York Post)

BIGAME
L’Américain Alan L. O’Neill avait quitté son épouse sans divorcer, avant de se remarier sous un autre nom. Facebook propose à la première épouse de devenir «amie» avec la seconde, qui avait fièrement posté une photo de son nouvel époux et de leur gâteau de mariage. L’affaire se termine au tribunal, pour bigamie.
(Huffington Post)

DÉCONNECTÉ
L’épouse d’un quinquagénaire du centre de la France passe ses journées sur Facebook, lui n’y comprend rien. Il soupçonne une liaison, elle met un mot de passe, il casse l’ordinateur, elle quitte la maison, revient avec les gendarmes prendre ses affaires, il saisit un fusil mais ne tire pas, il est condamné à quatre mois de prison avec sursis.
(Lamontagne.fr)

AMIS
Un couple américain avait supprimé une jeune femme de leur liste d’amis. Elle les harcèle, ils se plaignent à la police. Marvin Potter, 60 ans, père de la jeune femme, tue le couple à son domicile. L’épouse tenait dans ses bras un bébé de huit mois qui n’a pas été blessé. Le sexagénaire a été inculpé et incarcéré.
(abcnews)

RÉVOLUTION
L’Égyptien Waël Ghonim, cadre chez Google, crée la page «Nous sommes tous Khaled Saïd», un jeune tué par la police. Elle appelle à descendre dans les rues pour demander la chute du régime du président Hosni Moubarak, qui surviendra en février 2011.
Arrêté et incarcéré, il devient un héros «de la révolution du peuple égyptien», dit-il, renonçant à parler de «révolution Facebook» en rencontrant les manifestants
(AFP).

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Brésil Les indiens Awa d’Amazonie en «voie de disparition»?


Pour faire plus  d’argent on détruit des forêts entières tant pis pour ceux qui y vivent Il faut faire place au progrès … mais a quel prix quand des peuples veulent vivre selon les lois naturelles, ne veulent pas de nos bruits incessants, de notre pollutions, de notre stress … alors ils sont éliminés
Et on dit que nous sommes civilisés !!!
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Brésil ►Les indiens Awa d’Amazonie en «voie de disparition»?

 

Brésil - Les indiens Awa d'Amazonie en «voie de disparition»?

©Shutterstock

Agence France-Presse

RIO DE JANEIRO – Les indiens Awa d’Amazonie brésilienne, sont «en voie de disparition», a prévenu jeudi l’organisation Survival International sur la base d’une étude de l’Institut brésilien du développement agraire (Incra, public).

D’après ce rapport, pour chaque Awa dans la forêt, il existe dix envahisseurs clandestins: des bûcherons, des éleveurs et des colons.

«Les Awa nous disent que la situation est critique (…) Ils sont victimes d’un génocide et sont en voie de disparition, c’est une toute petite tribu face à une légion d’envahisseurs», a déclaré à l’AFP Sarah Shenker, porte-parole de l’ONG Survival.

Selon cette organisation de défense des indiens, les Awa contactés représentent une population d’environ 360 chasseurs-cueilleurs nomades et l’on estime qu’une centaine d’autres vivent encore dans l’isolement.

«Il est impossible de connaître les attaques subies par les indiens isolés car ils ne nous parlent pas mais nous avons vu (en photo) une zone qu’ils avaient abandonnée avec à côté un campement d’envahisseurs. Les images parlent d’elles-mêmes», a souligné Mme Shenker.

Le 25 avril, Survival a lancé une campagne avec l’acteur britannique Colin Firth pour sauver les «Awa, la tribu la plus menacée de la Terre».

«Nous exigeons que la terre des Awa soit délimitée (par le gouvernement); ils souffrent des invasions et de la destruction de la forêt», a insisté Mme Shenker en précisant que près de 23 000 messages de soutien à la campagne ont été reçus.

Marta Azevedo, la nouvelle présidente de la Fondation nationale des indiens (Funai) a assuré que les Awa seraient sa «priorité», selon Survival.

Les peuples «isolés» – qui n’ont pas de contact pacifique avec les non-indiens – sont sans aucun doute les plus vulnérables de la planète. Ils vivent constamment sous la menace de rencontres hostiles ou de maladies introduites par les étrangers et contre lesquelles ils n’ont aucune immunité.

Selon la Funai, le Brésil abriterait 77 tribus indiennes isolées, disséminées en Amazonie. Une trentaine de groupes seulement ont déjà été répertoriés.

La population indigène représente moins de 1% des 191 millions d’habitants du Brésil, et occupe 12% du territoire brésilien, la plupart en Amazonie.

 

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Au volant depuis des décennies Le métier de chauffeur de taxi a beaucoup changé en 50 ans


Je lève mon chapeau au chauffeur de taxi surtout ceux de nuit ou le danger est encore plus grand dans les grandes villes. Ce n’est pas un métier facile, ni assuré d’avoir un bon salaire au bout de la semaine … Sans compter qu’il y a des mauvais clients et qu’avec la compétition avec les années c’est du chacun pour soi
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Au volant depuis des décennies

Le métier de chauffeur de taxi a beaucoup changé en 50 ans

 

Le métier de chauffeur de taxi a beaucoup changé en 50 ans

Crédit photo : Agence QMI

Marcel April conduit tes taxis depuis 53 ans.

Par Laurent Dionne

Parfois plus qu’un simple taxi, le véhicule de Marcel April, qui sillonne les rues de Montréal depuis 53 ans, change de vocation au fil des soirs. Cabinet de psychologue pour certains, chambre d’hôtel pour d’autres, ou même toilettes publiques pour des clients «indésirables». Le chauffeur en a vu de toutes les couleurs durant sa carrière.

«J’ai commencé en 1959, j’avais 19 ans. Ça prenait 21 ans pour avoir le permis de taxi, alors mon ami m’a dit de dire que j’étais né en 1938 au lieu de 1940. Dans ce temps-là, ils ne vérifiaient pas vraiment», s’est remémoré M. April.

L’homme à la chevelure et à la barbichette blanches a reconnu qu’il n’avait conduit que quelques fois avant de passer l’examen.

Bien des choses ont changé depuis le début de sa carrière et de sa première Ford 1959.

«Avant, les compteurs étaient mécaniques. Ça partait à 35 cennes et il fallait sûrement un quart de mille avant qu’il tombe à 45 cennes», a-t-il expliqué.

Selon lui, une course qui coûtait 9,50 $ lorsqu’il a débuté dans le métier pourrait facilement grimper jusqu’à 80 $ aujourd’hui.

Au cours de toutes ces années de service, M. April en a passé 40 à travailler de nuit. Puisque la clientèle diffère selon la période de la journée, il a su développer quelques trucs pour s’assurer de ne pas embarquer des clients trop affectés par l’alcool.

«Quand ils me font signe, je m’arrête toujours quelques autos plus loin. Puis, je regarde dans mon miroir pour voir s’ils n’ont pas les culottes trempées», a-t-il confié en riant.

Les secteurs dangereux

Malgré tout, M. April a eu son lot d’expérience avec de mauvais clients. Certains ont déjà uriné dans son taxi, tandis que d’autres, fâchés, ont déjà frappé ses vitres et sa voiture. Certains ont même laissé libre cours à leurs ébats amoureux en plein trajet.

«Il y avait un gars avec une fille en arrière et je voyais bien ce qui se passait. J’ai demandé au gars de ne rien salir et il m’a dit de ne pas m’en faire», a raconté M. April, sourire en coin.

Malgré ces quelques incidents, personne ne s’en est jamais pris physiquement à lui. La prudence reste la meilleure solution, selon lui.
Certains secteurs de la métropole requièrent d’ailleurs plus de vigilances, que d’autres d’après-lui, le centre-ville par exemple, aux alentours de la rue Crescent et du boulevard Saint-Laurent, ainsi que le quartier Côte-des-Neiges.

Après toutes ces années, Marcel April ne compte pas délaisser la route de sitôt. Il aimerait même devenir chauffeur d’autobus interurbain afin de voir du pays.

Histoires de chauffeur

En hiver, durant une tempête de neige, il a embarqué un homme qui lui a demandé de le conduire à l’hôpital. Au beau milieu du trajet, l’homme, qui était assis en avant, est tombé sur l’épaule de M. April et ne répondait plus. En arrivant à l’hôpital, une infirmière lui confirme sa crainte : son client était décédé sur son épaule.

Lors d’une journée comme les autres, une femme d’affaires âgée dans la cinquantaine embarque dans le taxi de M. April.

 «Vous allez rouler vers l’ouest, je vais vous raconter tous mes problèmes, et vous allez me débarquer à la même place où vous m’avez pris après», lui a-t-elle dit.

M. April s’exécute. Pendant une heure, la dame lui raconte tous ses problèmes familiaux, notamment que personne ne l’écoute à la maison.

«Elle pleurait. Elle m’a conté toutes ses histoires de famille. À la fin, elle m’a donné 100 $, même si la course n’avait coûté que 50 $. On devient psychologue en quelque sorte des fois dans ce métier-là», a-t-il conclu.

Avant, lorsqu’un chauffeur était pris à partie par des clients, un seul appel radio suffisait pour que plusieurs autres chauffeurs débarquent sur place en quelques minutes, selon lui. Il paraît même que des chauffeurs en sont venus aux coups avec des clients qui essayaient de s’en prendre à un chauffeur. Malheureusement, a déploré Marcel April, l’industrie du taxi a bien changé au cours des dernières années.

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Rituels de magie noire en Thaïlande Saisie de fœtus grillés recouverts d’or


Quelle horreur quand des personnes sont rendues a vendre des foetus dans le but de faire de l’argent et que d’autres croient que les possédé serait une chance inestimable .. c’est de la pure folie
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Rituels de magie noire en Thaïlande

Saisie de fœtus grillés recouverts d’or

 

Saisie de fœtus grillés recouverts d'or

Crédit photo : Reuters

TVA Nouvelles avec AFP

Six foetus grillés recouverts de feuilles d’or, supposés porter chance, ont été saisis en Thaïlande, a annoncé vendredi la police locale.

Les fœtus, qui étaient destinés à des rituels de magie noire, ont été trouvés dans la valise d’un Britannique d’origine taïwanaise, lors de son passage à Bangkok.

(Crédit photo: Reuters)

Chow Hok Kuen, âgé de 28 ans, a expliqué avoir acheté les fœtus en Thaïlande auprès d’un Taïwanais pour près de 6500 dollars et avait pour intention de les revendre six fois plus cher.

«Il a dit qu’il prévoyait de vendre les fœtus à des clients qui croient qu’ils les rendront chanceux et riches», a expliqué à l’AFP le colonel Wiwat Kamchamnan, de la police de Bangkok.

Pour avoir été en possession de cadavres, Chow Hok Kuen pourrait être condamné à un an de prison et à une amende d’une soixantaine de dollars.

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Les bébés blancs minoritaires aux États-Unis


Ce que j’aime depuis que j’habite dans l’Outaouais c’est de rencontrer plusieurs ethnies, c’est une belle richesse de pouvoir échanger, mentalité, cuisine, mode de vie, (je ne parle pas ceux qui font le trouble) Aux USA, les naissances ethniques sont plus nombreuses .. certains vont argumenter qu’ils sont envahi par les étrangers .. mais pour qu’une société existe il faut des bébés .. pas de bébés pas de relève ..
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Les bébés blancs minoritaires aux États-Unis

 

Hier, pour la première fois de l’Histoire des États-Unis, les données officielles ont révélé que les bébés noirs, asiatiques, latinos et multiethniques comptent pour 50,4% des naissances.

PHOTO: LUCAS JACKSON, ARCHIVES REUTERS

Nicolas Bérubé

La Presse

(Los Angeles) Pour la première fois, les bébés issus de minorités ethniques sont plus nombreux que les bébés blancs aux États-Unis.

Au centre hospitalier Hollywood Presbyterian, les nouveau-nés latinos, noirs et asiatiques sont beaucoup plus nombreux que les bébés blancs.

«Cela reflète la démographie du quartier, explique Mel Canlas, responsable des communications de l’établissement. Quand vous êtes à Los Angeles, vous vivez dans une société où les différents groupes ethniques forment une partie importante de la population.»

Hier, pour la première fois de l’histoire des États-Unis, les données officielles ont révélé que les bébés noirs, asiatiques, latinos et multiethniques comptent pour 50,4% des naissances. Majoritaires depuis la fondation du pays, en 1776, les nouveau-nés blancs font désormais partie de la minorité.

Le recensement fédéral montre que 2,02 millions de bébés issus des minorités ethniques sont nés dans l’année qui s’est terminée le 1er juillet 2011, soit légèrement plus de la moitié des naissances. En 1990, les minorités ethniques ne représentaient que 37% du total des naissances.

Roderick Harrison, sociologue à l’Université Howard et ancien statisticien au Bureau du recensement, a noté qu’il s’agissait d’un changement important dans la société américaine.

«C’est un moment historique, a-t-il confié à l’Associated Press. La jeune génération actuelle grandit en étant bien plus habituée à une population multiethnique que les générations précédentes.»

Sur le plan national, les États-Unis comptent 114,1 millions de citoyens issus des minorités ethniques, ce qui représente 36,6% de la population totale, qui s’établissait à près de 312 millions de personnes en 2011. Entre 2000 et 2010, 92% de l’augmentation de la population américaine est venue des minorités ethniques.

Toujours plus de citoyens blancs

Avec 49,6% des naissances, les Blancs représentent toujours le groupe ethnique le plus nombreux. Quelque 63% de la population totale américaine est blanche.

Or, les citoyens issus des différentes minorités ethniques sont en moyenne plus jeunes et ont des familles plus nombreuses que les Blancs. Les hispanophones, notamment, ont un âge médian de 27 ans, contre 42 ans pour les Blancs non hispaniques.

Les citoyens blancs deviendront minoritaires aux États-Unis au cours des prochaines décennies, probablement après 2040, selon plusieurs projections.

Actuellement, les Latino-Américains constituent la minorité ethnique la plus importante, avec 52 millions de citoyens en 2011, une hausse de 3% par rapport à l’année précédente. On compte 4,8 millions d’hispanophones dans la région de L.A., la plus grande concentration aux États-Unis.

Pour Mme Canlas, il est encourageant de voir que les États-Unis avancent tranquillement vers une société où être «différent» sera la norme.

«Nous ne vivons plus dans un modèle monolithique. Notre pays a été bâti par des immigrants, c’est le modèle d’une société multiple que nous développons tant bien que mal depuis longtemps. En tant que citoyenne non blanche, je trouve que c’est une source d’inspiration et de richesse de voir le pays se transformer.»

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