Peut-on penser que des criminels se mordent les pouces avec autant de facilité et de libération et ce même si c’est une semi-liberté ? Comment se fait-il qu’ils aient autant de droits, de services psychologie et tout le tra la la alors que les familles des victimes n’ont aucun support a moins de payer de leur poche ? La nouvelle loi, va t’elle aider a resserrer les avantages d’être un prisonnier dans une prison fédérale !!
Nuage
Découragées par le système : Deux mères renversées de voir deux criminels libérés de prison aussi rapidement
Sylvie Roberge a toujours du mal à comprendre à quel moment Yvan Paré, celui qui a tué sa fille, a trouvé le temps de réfléchir au crime qu’il a commis.
KATHLEEN FRENETTE
Soulagées de voir les assassins de leurs enfants condamnés, deux mères de famille ont été renversées d’apprendre la semaine dernière qu’après très peu de temps passé derrière les barreaux, les deux individus pourront reprendre leur vie comme si rien ne s’était passé.
C’est le cas de Sylvie Roberge, dont la fille, Sarah-Dominique, a été tuée en avril 2008 par Yvan Paré.
Condamné en octobre 2010 à une peine d’emprisonnement de cinq ans, Paré a vu sa peine être réduite par la Cour d’appel en novembre 2011.
Pour la mère, peu importe la condamnation, Paré peut désormais respirer librement, après avoir obtenu de la Commission des libérations conditionnelles du Canada une semi-liberté après un an et cinq mois de détention.
Pour celle qui a vu sa fille de 22 ans être tuée, les mots « peine », « sentence » et « emprisonnement » ont perdu tout leur sens à la lecture de cette décision.
Un mariage et un bébé
« Le plus aberrant, c’est d’apprendre que durant son incarcération, alors qu’il devait se repentir, Yvan Paré a eu le temps de se marier et de faire un enfant… Alors, entre la sentence d’octobre 2010, le mariage en juillet 2011 et la demande d’appel en novembre, je me demande à quel moment il a réfléchi à son crime », a dit Mme Roberge, la voix lasse, après bientôt quatre années à se battre devant les tribunaux.
Peu surprise
La mère de Sarah-Dominique n’a toutefois pas été surprise de la décision de la Commission, sachant que Paré devait comparaître le 29 mars.
« J’aurais pu être présente, mais j’ai fait le choix de ne pas y aller. L’audition se fait au pénitencier, ce qui est loin d’être un endroit neutre ou sécurisant pour les familles des victimes », a-t-elle mentionné aux représentants du Journal.
Mince consolation pour Mme Roberge, Yvan Paré n’a pas obtenu la semi-liberté régulière qu’il demandait, ayant plutôt obtenu une semi-liberté avec projets communautaires.
« Je crois que la CNLC est allée au plus loin de ce qu’elle pouvait, mais je ne comprends pas l’ouverture envers les délinquants », a-t-elle dit, ajoutant qu’elle visait le système et non pas les personnes qui y travaillent, personnes qui ont toujours répondu au mieux à ses questionnements.
ya de quoi etre bouleversé
moi je suis hautement dégoutée !!