Grâce a l’étude du génome d’Ötzi, l’homme de glace, ils ont pu apprendre un peu plus de son état de santé malgré qu’il a été prisonnier pendant des millénaires dans des glaces avant d’être découvert.
Nuage
Le génome d’Ötzi séquencé
Reconstitution d’Ötzi © South Tyrol Museum of Archaeology
Le génome complet d’Ötzi a été décrypté par une équipe européenne. Cette momie, vieille de 5300 ans, a été découverte dans les Alpes en 1991 sous une couche de glace à 3200 mètres d’altitude, à la frontière entre l’Autriche et l’Italie.
Les chercheurs avaient déjà établi que l’individu de 1,60 mètre était mort à 45 ans au bout de son sang après qu’une pointe de flèche eut traversé son omoplate pour atteindre une artère du bras. Il était ensuite resté prisonnier de la glace pendant 5000 ans. Les premières analyses avaient aussi montré qu’il avait des caries et présentait un durcissement des artères.
L’analyse de son génome permet d’approfondir les connaissances de l’homme de glace.
En 2008, des scientifiques avaient réalisé le séquençage du génome mitochondrial de l’homme et avaient établi qu’il contenait des mutations génétiques qui ne sont pas présentes dans les populations actuelles, ce qui laisse penser qu’il appartenait à un peuple qui a disparu de l’Europe.
Afin d’obtenir plus de détails sur l’ancêtre et les caractéristiques génétiques d’Ötzi, l’équipe du Dr Albert Zink a étudié l’ADN prélevé à partir d’un os de son bassin. Cet ADN compte pour environ 96 % du génome d’Ötzi.
Les données montrent qu’il avait les yeux bruns, qu’il était du groupe sanguin 0 et qu’il était in#tolérant au lactose. De plus, il possédait des variations génétiques liées au durcissement des artères, ce qui explique peut-être les dépôts de calcium observé lors des examens par imagerie magnétique.
« Il n’était pas obèse et était très actif, ce qui laisse penser qu’il n’avait pas beaucoup de risques de développer une calcification. Il aurait probablement développé ce problème en raison d’une prédisposition génétique. » — Dr Albert Zink
Sur ses ancêtres
Le brouillard entourant son arbre généalogique n’est pas complètement levé. Son chromosome Y possède des mutations qui se rapprochent de celles retrouvées chez les hommes vivant en Corse et en Sardaigne. Peut-être que son peuple aurait vécu dans toute l’Europe avant de s’éteindre ou de se métisser avec d’autres groupes, sauf sur ces deux îles.
Le détail de ces travaux est publié dans le magazine Nature.
En 2010, deux experts néerlandais avaient reconstitué le visage et le corps d’Ötzi. Les frères Adrie et Alfons Kennis ont ainsi répondu à l’invitation du Musée archéologique du Tyrol du Sud, en Italie, qui consacre une exposition à l’homme des glaces. |
voilà j’ai fini ma lecture pour ce soir rebises a demain
C’est captivant cette histoire d’Ötzi.
oui les chercheurs ont eu de quoi a faire ils ont du jubiler a chaque secret dévoilé
tiens tiens je viens de trouver mon homme 😉
tu les prends vieux … hum c’est vrai que l’age n’a pas d’importance