Violence chez les sans-abri Les préjugés encore présents


Des coups de feux ont été tiré dans le métro contre un itinérant ayant des problèmes psychiatrique alors qu’il avait un exacto .. Pourquoi que la police n’a pas pris un taser ? Les itinérants vivent dans des conditions difficiles et parmi eux comme dans toutes couches sociales il y a aussi des personnes qui ont des problèmes de comportement. Malheureusement quand tu a un problème mentale et qu’en plus tu es un sans-abri,  il risque d’avoir des altercations avec la police et cela ne fini pas toujours bien.
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Violence chez les sans-abri

Les préjugés encore présents

Les préjugés encore présents

Crédit photo : Archives Agence QMI

Par Emmanuel Delacour | Agence QMI

C’est avec un lot de préjugés et d’incompréhension que les itinérants de Montréal doivent vivre au quotidien, sans compter des relations difficiles avec les agents de police.

Le décès d’un sans-abri dans le métro de Montréal vendredi à la suite d’une altercation avec deux agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a rouvert le débat sur les méthodes d’intervention des policiers auprès des itinérants.

Selon plusieurs itinérants, les actes d’agression entre les sans-abris et les agents de la paix sont des événements isolés.

«Personnellement, je n’ai jamais été victime de violence physique de la part d’un policier et je ne connais personne dans la rue qui a déjà attaqué un policier», a affirmé Jean-Pierre, un homme dans la quarantaine qui a vécu dans les rues de Montréal il y a six ans.

Celui-ci est de retour à l’Accueil Bonneau pour en aider d’autres qui, aujourd’hui, vivent la même réalité. Parmi eux, Pierre, qui ne tient pas de rancune aux agents du SPVM, malgré quelques entretiens musclés avec ceux-ci.

«Parfois les policiers font preuve d’un peu de rudesse, surtout les jeunes qui manquent d’expérience, a-t-il expliqué. Les policiers sont soumis à un protocole, ils sont des pions dans l’histoire.»

La mort d’un sans-abri tué par des policiers vendredi passé suscite la même réaction chez tous les itinérants interrogés : ils y voient un cas hors du commun, qui entache la réputation des sans-abris.

«Des malades il y en a partout, ce ne sont pas seulement les itinérants qui sont dangereux, a expliqué Pierre. Les policiers doivent intervenir auprès de personnes avec des maladies mentales et des fois ça tourne mal, mais il ne faut pas croire qu’ils nous tirent dessus à tout bout de champ.»

«Itinérant ou pas, si tu attaques un policier avec un couteau, tu as certainement des problèmes dans la tête et tu mets ta vie en danger», a dit Michel, un autre sans-abri.

Celui-ci aimerait bien toutefois que les agents du SPVM soient un peu plus tolérants auprès des itinérants lorsqu’ils s’abritent dans le métro durant l’hiver et qu’ils ne les expulsent pas systématiquement.

http://tvanouvelles.ca

4 réponses à “Violence chez les sans-abri Les préjugés encore présents

    • c’est vrai que cela ne doit pas etre évident .. mais dans le métro ils ont pris de gros risques … ils auraient pu toucher un passant surtout que le gars n’était armé qu’une lame

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