Le bénévolat est-il appelé a disparaitre avec les générations futures ? Imaginé sans bénévoles comment d’activités dans divers domaines seraient en périls, comment des gens seront isolés en l’absence de ces gens dévoués
Nuage
Le bénévole
(Espèce menacée, à protéger…)
Le bénévole (activus benevolus) est un mammifère que l’on rencontre surtout dans les associations où il peut se réunir avec des congénères: les bénévoles se rassemblent à un signe mystérieux appelé: " convocation "- " appel ".
On les rencontre aussi en petits groupes, dans divers endroits, quelquefois tard le soir, l’œil hagard, le cheveu en bataille, le teint blafard, discutant ferme de la meilleure façon d’animer une manifestation ou de faire des recettes supplémentaires pour boucler un budget. Le téléphone, l’ordinateur sont des appareils beaucoup utilisés par le bénévole
L’ennemi héréditaire du bénévole est le " yaqua " (nom populaire) dont les origines n’ont pu être à ce jour déterminées; le " yaqua " est aussi un mammifère bipède mais il se caractérise surtout par un cerveau très petit qui ne lui permet de connaître que deux mots : " Y a qu’à " ; ce qui explique son nom.
Le " yaqua ", bien abrité dans la cité anonyme, attend; il attend le moment où le bénévole fera une erreur, un oubli, pour bondir et lancer son venin qui atteindra son adversaire et provoquera chez lui une maladie très grave, le " découragement ".
Les premiers symptômes de cette maladie implacable sont visibles très rapidement: absences de plus en plus fréquentes aux réunions, intérêt croissant pour son jardin, sourire attendri devant une canne à pêche et attrait de plus en plus vif qu’exercent sur le sujet atteint un bon fauteuil et la télévision.
Les bénévoles, décimés par le découragement, risquent de disparaître et il n’est pas impossible que, dans quelques années, on rencontre cette espèce uniquement dans les zoos où, comme tous ces malheureux animaux enfermés,
ils n’arriveront plus à se reproduire.
Les " yaqua " avec leurs petits cerveaux et leurs grandes langues viendront leur lancer des cacahuètes pour tromper leur ennemi, ils se rappelleront avec nostalgie du passé pas si lointain où le bénévole abondait et où on pouvait le traquer sans contrainte.
Texte trouvé dans un bulletin municipal alsacien.
S’il y avait plus de bénévole cela deviendrait une catastrophe pour les associations, mais il faut faire aussi attention aussi aux abus il ne faut pas se substituer là où une personne devrait nomarlement être rémunéré pour accomplir ce travail et nos gouvernants ont tendance à en abuser.
bénévole moi meme , et pas pres de terminer !