Quelle surprise pour une famille de s’apercevoir que l’enfant qu’il ont élevé est en fait l’enfant d’une autre et non pas l’enfant que la mère a mit au monde et que les deux enfants vivent dans des contexte complètement différent qu’il était prévu .. Quel sentiment peut-il rester après cette découverte envers l’enfant qui est avec eux …
Nuage
Russie – Des fillettes échangées à la naissance se retrouvent 12 ans plus tard

L’histoire de deux fillettes russes échangées par erreur à leur naissance fait le tour du monde cette semaine. Irna et Anya, douze ans, ont chacune été élevées par une famille qui n’était pas sensée être la leur.
C’est la mère « accidentelle » d’Irna, Yulia Belyaeva, qui a découvert l’erreur, le jour où elle a décidé de procéder à un test d’ADN parce que son ex-mari refusait de payer une pension pour l’enfant, arguant que la fillette n’était pas de lui puisqu’elle ne lui ressemblait en rien. Non seulement Yulia a-t-elle découvert qu’Irna n’avait aucun lien biologique avec celui qu’elle croyait être son père, mais elle a appris qu’elle-même n’en avait aucun.
La police a fait enquête et a déduit que les étiquettes indiquant les noms des deux bébés avaient été mélangées à l’hôpital où elles sont nées à 15 minutes d’intervalle.
« Je m’inquiétais de ce qu’Irna allait dire. Et je n’arrêtais pas de penser à ma vraie fille. Peut-être avait-elle été abandonnée, mise dans un orphelinat, ou qu’elle était dans la rue », relate Yulia.
La mère angoissée a demandé aux policiers de faire enquête, et ils ont retrouvé sa fille dans un village non loin de la demeure d’Irna et de sa « fausse » mère.
À l’instar d’Yulia, le père biologique d’Irna ne pouvait croire au départ que la fille qu’il avait élevée, Anya, n’était pas la sienne. Mais il a compris que les policiers disaient vrai lorsqu’il a vu la photo de sa fille biologique.
« C’était comme me voir moi-même. Mes bras et mes jambes se sont mis à trembler », explique Naimat Iskanderov.
Les deux familles se voient désormais régulièrement, mais avouent qu’il y a des tensions entre elles.
« C’est difficile. L’une des familles est chrétienne, l’autre est musulmane. Nous avons des traditions différentes », dit M. Iskanderov.
« Naimat n’aime pas certaines des choses qui se passent dans ma maison, et je n’aime pas certaines des choses qui se passent dans la sienne », renchérit Yulia.
De leur côté, Anya et Irna, les deux fillettes, sont devenues de grandes amies.
« Ce que j’aimerais, raconte Anya, c’est que nous puissions tous vivre dans une même maison ».
Les deux familles ont intenté une poursuite de plus de 300 000 dollars contre l’hôpital Kopeysk, responsable de l’erreur, mais il est peu probable qu’elle aboutisse étant donné le nombre d’années qui se sont écoulées depuis l’incident.
Radio-Canada.ca avec AFP, ABC et BBC
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