Semer a tout vent .. pour avoir une progéniture.. on peut imager cela pour le calmar qui a une vie adulte pas très longue …
Nuage
Dans le doute, le calamar féconde tout ce qui bouge, mâle ou femelle
Comment faire pour trouver l’âme soeur et être sûr de procréer lorsqu’on nage en eaux profondes ?
Une espèce de calamar du Pacifique a trouvé la solution pour multiplier ses chances: féconder tout ce qui bouge, mâle ou femelle, en espérant que ce ne sera pas un coup dans l’eau.
La vie sexuelle de l’Octopoteuthis deletron, qui évolue entre 400 et 800 mètres de profondeur, n’a pourtant rien de très réjouissante.
Une fois atteinte sa maturité sexuelle, le calamar ne connaît qu’une brève période de reproduction puis meurt rapidement, qu’il ait ou non réussi à transmettre son matériel génétique à une femelle.
Le pauvre céphalopode ne peut même pas espérer connaître un instant de plaisir puisqu’il ne copule pas réellement: il se contente de déposer des "spermatophores", petits paquets contenant sa semence, sur le corps de sa partenaire à l’aide d’un appendice allongé qui ne ressemble que vaguement à un pénis. Les petits sacs libèrent alors la semence qui s’implantent dans les tissus de la femelle, et voilà sa descendance assurée.
Reste encore à trouver la partenaire adéquate, ce qui n’est pas chose aisée dans les eaux sombres du Pacifique oriental, d’autant plus que mâles et femelles de cette espèce vivent isolés les uns des autres et ne présentent que très peu de caractéristiques physiques leur permettant de se différencier.
Dans le doute, et pour optimiser ses chances de procréer, il semble que le mâle féconde systématiquement un membre de la même espèce passant à sa portée, qu’il s’agisse d’une femelle ou d’un mâle comme lui, indique une étude publiée mardi par la revue Biology Letters de la Royal Society britannique.
C’est la découverte de cadavres de calamars mâles portant des spermatophores qui a mis la puce à l’oreille d’Hendrik Hoving, biologiste à l’Institut de recherches de l’Aquarium de Monterey, en Californie.
Il a donc décidé d’utiliser un robot sous-marin télécommandé (ROV) pour aller directement observer le comportement de l’Octopoteuthis. Sur 108 membres de cette espèce filmés par le ROV, seuls 39 ont pu être sexués par les scientifiques. Parmi ces spécimens, 19 étaient porteurs de spermatophores: neuf mâles et dix femelles.
Chez les mâles, ces sacs de semence étaient implantés dans des zones hors d’atteinte du "pénis" ce qui exclut la possibilité qu’ils se les soient eux-mêmes implantés, relève l’étude.
"Apparemment, il est moins coûteux pour cette espèce de perdre du sperme sur un autre mâle que de développer des mécanismes de discrimination sexuelle et de parade amoureuse, ou encore de renoncer à s’accoupler", concluent les chercheurs.
y’a pas juste le calamar qui fait ca lollllllllllll je connais quelques messieurs lolllll
ouais ..mdrrrrr comme on dit ils sement a tout vent ..
ou ils s’aiment ♥ 😉
par chance qu’il a pas de pension alimentaire à payer, il serait ruiné rare lolllllll
mdrrrrrrrrrrr ca serait le bouquet .. une crise économique majeur car ils seraient obligé de déclaré faillite
c’est à se demander si les gars descendent pas du calamar hihihi.
tres drole ce que dit lullaby ! et non je ne savais pas , à lui la belle vie