Je crois que demander si on a peur de la mort quand elle n’est pas attendue, c’est une chose, mais lors d’un danger ou d’une longue maladie les réponses peuvent a mon avis divergés ..
Nuage
Avez-vous peur de la mort ?

Crédit photo : Agence QMI
La moitié des Québécois n’appréhendent pas la mort, selon une récente étude commandée par la Corporation des thanatologues du Québec.
Seulement 27 % d’entre eux admettent qu’ils en ont peur, alors que près de 45 % croient qu’il y a quelque chose qui nous attend «de l’autre côté».
Mais la mort, c’est aussi un ensemble de pratiques sociales qui font partie de coutumes profondément ancrées, comme le rituel funéraire, et qui évoluent au fil du temps.
Ces dernières années, trois tendances principales se sont démarquées dans le monde de la thanatologie, discipline qui a pour objet d’étudier les signes, les conditions, les causes et la nature de la mort.
L’environnement arrive en tête de liste, alors que 94 % des répondants de l’étude affirment qu’il est important que la préparation du défunt aille de pair avec la conscience écologique.
Sans surprise, la seconde concerne la religion, qui se veut de moins en moins présente dans la croyance populaire.
Ainsi, 69 % des répondants sont d’avis que la religion n’a pas sa place dans le rituel funéraire, ce qui amène de plus en plus les gens à personnaliser les funérailles de leurs proches.
«Les personnes endeuillées prennent plus de temps pour préparer la cérémonie funéraire aujourd’hui, a expliqué René Goyer, président de la Corporation des thanatologues du Québec. Avant, elle avait lieu très souvent le lendemain du décès, ou le jour d’après. Maintenant, ça peut prendre deux semaines avant qu’elle se tienne. Ça permet aux gens de réfléchir à ce qu’ils veulent et, souvent, ça concerne l’endroit. Par exemple, nous avons déjà eu une cérémonie qui se déroulait sur un traversier, car la famille souhaitait jeter les cendres du défunt dans l’eau. »
Par contre, le rituel funéraire a évolué, il ne semble pas encore avoir atteint le monde virtuel, puisque dans 80 % des cas, les répondants de l’étude se disent peu ou pas du tout favorables à la création d’une page Facebook pour rendre hommage à la personne défunte.
Un registre commun
Par ailleurs, la Corporation aimerait voir s’implanter au Québec un registre unique contenant les informations des préarrangements funéraires.
Les familles et les maisons funéraires ont souvent de la difficulté à retracer les arrangements que les personnes décédées ont pris de leur vivant, particulièrement si ceux-ci datent de plusieurs années.
À ce titre, 86 % des répondants se disent favorables à la création d’un tel registre.
Quelques statistiques
87 % ont une opinion favorable des thanatologues ce qui les placent juste après les médecins et devant les notaires, les
psychologues et les avocats.
89 % admettent ne pas avoir planifié leurs funérailles.
89 % des répondants ayant organisé les funérailles d’un proche dans les dix dernières années se sont dits satisfaits des services obtenus eu égard au montant déboursé.
5 633 $ est la somme moyenne que les répondants sont prêts à dépenser pour leurs propres funérailles.
64 % estiment insuffisante la prestation de décès de 2 500 $ versée par la Régie des rentes du Québec.
64 % croient que le nombre de jours de congés prévus à la Loi sur les normes du travail en cas de décès d’un proche est insuffisant.
86 % sont favorables à la création d’un registre unique permettant de retracer un contrat d’arrangements préalables.
80 % sont peu ou pas du tout favorables à la création d’une page Facebook pour rendre hommage à une personne défunte.
94 % affirment qu’il est important de respecter l’environnement dans la préparation du défunt.
69 % sont d’avis que les rituels funéraires ne doivent pas être reliés à la religion.
50 % soutiennent ne pas avoir peur de la mort contre 27 % qui admettent que oui.
45 % soutiennent qu’il y a quelque chose après la mort alors que 16 % pensent que non.
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