Avant de penser de mettre des mendiants en prison, il faudrait d’avoir savoir la cause de leur agressivité pour les diriger vers des institutions qui leur viendrais plus en aide … Quand on pense qu’on vide les hopitaux il faut penser que certains décompensent dans des maladies tel que la schizophrénie .. De plus il y a un danger d’après moi d’étiqueter les itinérants
Nuage
Les Canadiens veulent sanctionner les mendiants

La Ville de Toronto cherche à «nettoyer» la ville de ses mendiants.
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Agence QMI
Jenny Yuen
TORONTO – Près d’un Canadien sur deux veut serrer la vis aux mendiants. Les Québécois sont toutefois plus tolérants à leur égard, selon un sondage Léger Marketing.
L’enquête d’opinion menée auprès de 1003 citoyens à travers le pays révèle que 48 % des répondants souhaitent que les autorités s’attaquent davantage aux comportements agressifs des mendiants, et éventuellement qu’elles les condamnent à des peines d’emprisonnement, comparativement à 39 % des Québécois.
Ces derniers sont plus nombreux (37 %) que l’ensemble des Canadiens (31 %, donnée incluant le Québec) à croire que les gens qui font la quête sont tout simplement des victimes de la société et de la crise économique.
Le chercheur principal du Réseau canadien de recherches sur l’itinérance, Stephen Gaetz, craint qu’un sondage comme celui-ci masque les causes réelles de la mendicité, c’est-à-dire l’itinérance.
«Il y a eu beaucoup de politiciens qui ont récemment dit qu’il fallait être plus sévère à l’endroit des gens qui font la quête dans la rue. Nous constatons aussi que les citoyens sont de moins en moins tolérants envers les pauvres», a noté M. Gaetz.
«Il y a encore beaucoup de personnes qui éprouvent de la sympathie pour eux, mais le fait qu’il y ait une si grande proportion de gens qui croient qu’il faut pénaliser les mendiants parce qu’ils sont étiquetés "dangereux" est alarmant», a ajouté le chercheur.
La Ville de Toronto cherche à «nettoyer» la ville de ses mendiants. Le maire adjoint, Doug Holyday, ignore si l’option de les emprisonner en cas d’infractions est la solution appropriée, mais, dit-il,
«il faut qu’ils sachent qu’ils n’ont pas le droit de s’approprier l’espace public».
Le sondage a été réalisé en ligne au cours du mois d’août.
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