Bon j’ai un partie pris .. cette marche que deux personnes ont témoignés de leur expériences avec les maladies du coeur, une qui est née avec une malformation cardiaque et l’autre une maladie apparus durant sa vie .. Grace aux recherches beaucoup de maladies ont pu être sauvée .. La tétralogie de Fallot qui dans mon temps n’était pas soigné aussi vite qu’aujourd’hui .. et j’en sais quelque chose .peuvent avoir une meilleur qualité de vie tout comme les maladies cardiaque en générale et si on continue de bouger et d’agir .. pour chaque battements la vie continue
Nuage
Soigner des coeurs, un pas après l’autre

Bien des gens ont foulé les sentiers du parc du lac Leamy, samedi, dont le conseiller Joseph de Sylva etGabrielle Ouzileau, directrice régionale de la Fondation des maladies du coeur. Félixe Joly, née avec une malformation cardiaque, et Roger Rochon, survivant d’un infarctus, ont aussi participé au défi.
Martin Roy, LeDroit
Guillaume St-Pierre
Le Droit
Félixe Jolie est née avec un petit coeur fragile. Moins de 24 heures après qu’elle ait vu la lumière du jour pour la première fois, elle subissait une chirurgie. Huit mois plus tard, les médecins du CHEO l’opéraient à coeur ouvert… une première fois. Puis une deuxième fois, à l’âge de deux ans.
La dernière fois qu’elle s’est allongée sur la table d’opération, c’était il y a deux ans, pour une greffe.
« Une valve pulmonaire de vache », dit-elle candidement.
Félixe souffre de tétralogie de Fallot, une des malformations du coeur les plus fréquentes. On en meurt rarement de nos jours, mais la jeune fille aujourd’hui âgée de 14 ans affirme que la maladie l’a considérablement ralentie pendant des années.
« J’étais toujours essoufflée, dit-elle. J’avais de la difficulté à marcher un mètre. »
Cette fin de semaine l’adolescente prêtait sa voix à la 10e Marche du coeur, sur les sentiers du parc du lac Leamy. Selon la directrice régionale de la Fondation des maladies du coeur, Gabrielle Ouzileau, l’objectif de 30 000 $ a été atteint. Ces fonds serviront à financer divers projets de recherches.
Bouger, la clé de la santé
Depuis sa greffe, Félixe dit être au sommet de sa forme. Son meilleur état de santé lui a aussi fait comprendre l’importance de l’activité physique.
C’est d’ailleurs le message qu’elle souhaite transmettre à ceux qui sont nés avec un coeur en santé.
« Je me suis même inscrite à un gym dernièrement, dit-elle avec un large sourire. Avant, l’exercice physique n’était pas une priorité. Je n’en faisais carrément pas. Si on ne bouge pas, on ankylose. Et techniquement, c’est comme ça qu’on développe des problèmes cardio-vasculaires. »
Félixe souhaite aussi déboulonner le mythe que les problèmes cardiaques ne touchent que les personnes âgées – ou ceux qui sont nés avec une malformation.
« C’est comme le cancer, fait-elle valoir. Ça touche beaucoup de gens, et de tous les âges. »
Roger Rochon croyait être invincible aux maladies cardiaques avant son infarctus en 2010. Amant de la nature, le parc de la Gatineau était son terrain de jeu.
« Je faisais au moins cinq randonnées par semaine », raconte-il.
M. Rochon a lui aussi compris, comme Félixe, que les maladies cardiaques n’épargnent personne.
Depuis son malaise, le conseiller en sécurité financière de 45 ans voit la vie autrement.
« J’ai tout de même été très chanceux de m’en sortir aussi bien. »
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